La lumière de mon cœur s’est endormie.

Je l’ai laissée se reposer sur la couche,

ai enfilé mon manteau et suis parti dans la nuit :

la voute céleste égale le trouble immense qui me touche,

bouscule ma bonne humeur et fait trembler ma bonté.

Une nouvelle fois je devrai répondre de tous mes actes,

de la moindre de mes pensées. Tel est le poids

de l’équilibre des mondes dont l’étai semble correspondre

à mon artefact.

Comme si je décochais malgré moi des flèches avec ma voix.

Mes veines liées au réseau des vents,

dans lesquelles danse et crépite le feu;

lorsque me réveille le monde, la déchirure des amants,

et que pour la Paix  je doive promettre mes yeux,

arracher ma peau. Mon esprit en lambeaux vifs

saignant de mon remord, la force qu’ils redoutent,

seule, je crois, capable de contraindre de la bête immonde

les griffes.

Quand pleuvent,au lointain, les barreaux de la Guerre

sur les routes.

 

Avez-vous remarqué entre quatre murs :

les particules instables

s’échappent  de votre corps tendu et résonnent

sur la parois ?

C’est que l’ordonnancement de vos concepts est une table

pliante capable de faire tomber les mets de la mauvaise foi.

Ceux-ci en chutant peuvent briser l’équilibre des éléments,

induire la folie des vents, la tempête, les tremblements

de la Terre,

et laisser dans l’âme ces plaies qu’on ravive

en se remémorant

que si suffit une conscience ouverte, dans la nuit,

pour faire éclore l’ aurore :

ce trésor, s’il ne sert à marcher sur les eaux,

réveille les volcans,

et finit par laisser l’âme en ruine

et finit par démultiplier les veuves …

Demain, je raconterai mon songe, raffermirai ma  promesse

devant l’Agora.

J’espère convaincre les cœurs indociles, les grossiers

et les fats

de renoncer à cette guerre ou l’autre début de leur trépas…

Dieu : sois l’escalier de mes pas !

 

Patrick Rakotoasitera ( voir poème)

 

J’AI COMPRIS POURQUOI BOUDDHA, MAO MAIS ET TOI, PLANEZ AU-DESSUS DE LA LUNE :

TU ES L’ETRE QUI SUIVAIT LE MEME CHEMIN QUE MOI ; NOUS NE NOUS SOMMES PAS RENCONTRES AU CROISEMENT DU DESTIN. IL N’Y A PAS DE CROISEMENT SUR LE CHEMIN ; IL Y A EU DESTIN DANS MON  ATTARDEMENT ; TU M’AS RATTAPE ET DEPUIS JE ME VOIS PEUPLE DE TOI.

TOI SANS QUI JE NE VOIS PAS
TA VOIX, CHEMIN DE MES PAS
EST FRACASSANTE, COMME L’EAU QUE L’ON NE BOIT PAS
DOUCE COMME LA VAGUE QUI EFFACE LES PAS
DE L’ECUME DE MES JOURS, VOUEE AU TRES HAUT TREPAS DE
NOS PAS, SUR LE CHEMIN
QU’ON NE VOIT PAS, QUE DESSINE TES PAS,
SANS APPAT, PAS A PAS.

SUR LE CHEMIN DE TES BRAS RAMASSE AUTOUR DE MON CORPS
DEPEUSSE DANS LA RECHERCHE DU TRESOR
TRAINE L’ELEGANCE D’UN COFFRE-FORT, D’UN CHATEAU-FORT,
DE SEMAPHORES, DE CHEVEUX FORTS, SANS EFFORTS QUI RETOMBENT,
RIDEAU DE PLUIE SUR MES EPAULES, MON TRESOR.

ET, SANS TOIT, JE GUETTE L’EXTINCTION
DE MA CIGARETTE-GRATTE-CIEL, MON MIEL, MON ABEILLE,
L’EGALE DU CIEL, QUE JE VOIS DANS TES YEUX A MON REVEIL.

SUR UN CRI DU JOUR, MON AMOUR, PEUT POUSSER DE LA VIE, LE RETOUR,
JE SAIS QUE TU SAVAIS QUE JE LE SAVAIS, LE JOUR DE NOTRE PREMIER
JOUR, DE BONS JOURS.

J’AI COMPRIS POURQUOI DES AIGLES NOIRS BLANCHISSENT LES LONGS CHEVEUX DE NOS INFORTUNES
POURQUOI BOUDDHA, MAO MAIS ET TOI PLANEZ AU-DESSUS DE LA LUNE.

RENONCE  A MES ARMES, MES PAPIERS, A LA LUNE,
POUR SAISIR TON REGARD A L’AULNE DE MA PLUME
ET COMPRENDRE EN MIROIR LE SURGISSEMENT DES EGARES DES GARES ET DES
CHEMINEES IMPORTUNES.

O MON AMOUR, O MON AME MUR, DE L’AUBE CLAIRE D’ICI JUSQU’A L’OUVERTURE D’UN JOUR DANS LES MURS JAUNIS DE NOS PAYS ;
NOUS MOURRONS UN JOUR ALLANGUI ALLONGES SUR LE BITUME
LES PLAGES DU SABLE DE LA FORTUNE N’INTERESSERONT TOUJOURS PAS LA LUNE

MAIS NOS ENFANTS UN SOIR OU L’ECLAT DU SOLEIL ECLAIRERA SES COUTUMES SE SAISIRONT DE LA BEAUTE DES CATHEDRALES INVISIBLES DE LA MEMOIRE RASSEMBLEE DANS LEURS URNES
LES OISEAUX NOIRS AURONT PERDU LEURS PLUMES, MAIS LES PLUMES, D’UN REGARD, S’ENVOLERONT VERS LA LUNE.

IL Y A DES HOMMES PLUS GRANDS QUE LEUR SOLITUDE, DES FEMMES PLUS BELLES QUE LEURS MODESTES ATTITUDES,
ET D’UN REGARD, D’UN GESTE LE SOLEIL ABOLIRA LES VIES RUDES ET LES RUES VIDES DE LA VIE.

METS SUR TON REGARD LA BEAUTE DE L’AIGLE NOIR, CONTROLE EN TOI L’INCONTROLABLE ESPOIR ET MON MIROIR ABOLIRA LE SABRE NOIR DU SOIR SI D’UN REGARD TU FAIS VOLER MA PLUME JUSQU’A LA LUNE COMME RECOMPENSE ET UNIQUE FORTUNE.

O MON AMOUR, RETIENS L’ESSENTIEL DE MES YEUX DANS TES YEUX, BAISE MES MAINS ET ASPIRE LEUR TENDRESSE QUAND SUR TES SEINS SE REDRESSENT MES CARESSES ET QUE TA VOIX PARDONNE TOUTES MES MALADRESSES ;

J’AI COMPRIS POURQUOI L’AMOUR N’A PAS D’ADRESSE ET NE RECLAME PAS QU’ON DRESSE L’ADRESSE CONTRE LA TENDRESSE.

LES FEMMES D’UN GESTE, D’UN REGARD FANENT LE DESESPOIR, ENFLAMMENT LE SOLEIL, LA LUNE, LE NOIR REGARD DES OISEAUX NOIRS, ET NE RETIENNENT LE SABRE, LES GESTES DE GLOIRE QUE LORSQUE SURGISSENT UN SOIR DE CAFARD, LES AIGLES NOIRS DE LEURS PLACARDS, LES ONGLES DE LA MEMOIRE VENUS GRATTER LE LONG SANGLOT DES MOTS QUI FAISAIENT S’ENVOLER LES PLUMES DES HOMMES VERS TOUTES LES LUNES, LES INFORTUNES.

ELLES NE SONT PAS COMMODES, NE SUIVENT QUE LA MODE ET FONT DES PROPHETES DE FAIBLES LUEURS D’ODES INCAPABLES D’ECLAIRER L’ERREUR DE LEUR INEGALABLE  BEAUTE, EN FONT DES TUEURS EHONTES, INCAPABLES DE PLACER LES ETRES DANS LEUR JUSTE MILIEU, PEUPLEES DE L’EGAL AMOUR DE LEURS VENTRES OBLIGEANT L’AIGLE A SURGIR DE NULLE PART.

QU’ON ME DEMANDE DE REVEILLER LES MURS BLANCHIS D’ENNUI, D’ETRE ATTENTIF AUX LARMES, A LA FUREUR ET PUIS AU BRUIT, D’EFFACER DE NOS VIES, L’EMPREINTE DE LEURS CRIMES, TOUT ME PARAIT REALISABLE.

J’AI COMPRIS POURQUOI BOUDDHA MAO MAIS ET TOI PLANEZ AU-DESSUS DE LA LUNE.

DEPUIS QUE NOS CORPS SE SONT CROISES DANS UN CAHIER DE COULOIR, J’AI VU EN TOI LA POSSIBLE GARE DE MA MEMOIRE, EN MOI LE GARDIEN HEUREUX DE LA BEAUTE DE TON REGARD.

LAISSE MOI ETRE TON AIGLE NOIR, L’AMI DE TON AMITIE, LE RETOUR DE TON AMOUR, QU’UN JOUR LA VOLONTE AIT LA VOLONTE DE LA MUSIQUE QUE RIEN NE PEUT PLIER JUSQU’AU SILENCE, COMME MEME  LA MORT EST BRUYANTE.

O MON AMOUR, J’AI COMPRIS POURQUOI BOUDDHA, MAO MAIS ET TOI PLANEZ AU-DESSUS DE LA LUNE.

LE VENTRE DES FEMMES EST PEUPLE D’AMOURS PARADISIAQUES, RAISON HABITUELLE DE LA VIE A AIMER ETRE ATTACHEE AU BONHEUR, DEVASTEE PAR LES VOLEURS, SA NAIVETE DE JEUNE FILLE LUI AYANT FAIT OUBLIER QU’ELLE EST IMMORTELLE, ET N’A PAS DE RAISON DE NE PAS ETRE AIMEE, COMME ELLE N’EXISTE PAS PAR NATURE ET QU’IL FAUT TOUJOURS L’INVENTER.

SI NOUS AVONS UNE FILLE, JE VEUX QU’ELLE SOIT PLUS GRANDE QUE SA ROBE, PLUS EPAISSE QUE SON CARTABLE.

SI NOUS AVONS UN HOMME, JE VEUX QU’IL SACHE QU’UN PROPHETE NE TUE PAS ET QU’IL N’Y A QU’UN PROPHETE POUR OBLIGER UN PROPHETE A TUER ET QUE SI IL Y A DES PROPHETES C’EST PARCE QUE LA VIE EST UNE FETE , POUR LES ABRUTIS, QU’IL SACHE QUE L’ESSENCE DU MAL NE SE CACHE NI DANS L’HOMME, NI DANS LA FEMME MAIS DANS L’ESSENCE ELLE-MEME, RAISON POUR LAQUELLE L’EXISTENCE EST SI PROCHE DE LA VIE , COMME UN VERRE POSE A COTE D’UNE POMME SUR UNE TABLE SANS PIED, PARCE QUE LE MAL N’A PAS DE PIED, QU’IL EST DANS CETTE TABLE DONT ON SE REND COMPTE DE LA NON-EXISTENCE, EN S’ATTABLANT AU BONHEUR. IL FAUDRA BIEN AUSSI QUE NOTRE GARCON DECIDE DE LUI-MEME S’IL VEUT QUE LA TABLE EXISTE POUR NE PAS AVOIR A CHERCHER DES CHOSES QUE SEMBLE CACHER LA FORTUNE, POUR N’AVOIR PAS A CHERCHER ET SE CONTENTER SEULEMENT DE TROUVER OU TROUVER BEAU DE CHERCHER, COMME LORSQUE NOUS JOUIONS A NOUS CACHER DANS L’OMBRE DE NOS PARENTS, CE QUI TU LE SAIS NE PEUT PAS DURER ;

J’AI COMPRIS POURQUOI MAO MAIS, BOUDDHA, ET TOI, PLANEZ AU-DESSUS DE LA LUNE ESSAYANT D’ATTRAPER L’AIGLE NOIR.

COMPRENDRAS-TU QUE L’AIGLE NOIR SURGIT DE NULLE PART POUR VEILLER SUR L’ANACONDA GEANT QUI N’AIME PAS LA MERE DU TABAC N’AIME PAS QUAND IL SE RAPPELLE QUAND IL ETAIT SEULEMENT DE L’ELEPHANT, SON AMI PERDU,LE NEZ GEANT ?

SI NOUS N’AVONS PAS D’ENFANT, JE SERAI TON PARENT, MOIS QUI T’AIME.

SI VOUS AVEZ TROUVE JOLI CE POEME, VOUS TROUVEREZ SURPRENANT LES COMBATS QUE JE NE RATE PAS,
DECONCERTANT, DESOPILANT OU FASCINANT DE REVOLTE
LES LEVRES QUE JE CHERCHE A PALLIER GRATUITEMENT,LES LIVRES QUE JE CHERCHE A EDITER GRATUITEMENT,
IDEALEMENT POUR QU’ILS TOMBENT DU CIEL, MES LIVRES,
COMME UNE CREME SUR LA TETE DE CYRANO. DANS UN PAPIER SANS PAPIER, D’UN  LIVRE-LEVRE QUI PEUT TOUJOURS SE REINVENTER EN GARDANT BIEN L’ECRITURE QUI NE PEUT PAS S’ACHETER COMME LA MUSIQUE QUI N’ A PAS PEUR DU JOUR OU UNE PARTIE D’ELLE SERA ECRITURE. COMME LE ROBOT EST UNE PARTIE DE L’HOMME, L’HOMME UNE PARTIE DU BIEN DONNE AU MAL.
 POUR CONSOLER SA SOLITUDE QUAND BIEN MEME ELLE SE MULTIPLIERAIT.

ALORS VISITEZ QUAND IL VOUS PLAIRA DE PENSER MON SITE PATRICK-RAKO.NUXIT.NET OU TAPEZ LA GUEULE DE GOOGLE EN ECRIVANT MON NOM SUR SON FRONTON.

A LIRE : IL OU LES NEURONES ENSORCELES, L’ECRIN AUX EPINES D’OURSIN, LE SENTIER SUPREME DES AMES BLEUES, L’UNIVERS DES SIGNES, LES SIGNES DE L’UNIVERS, POUR UNE INDEPENDANCE IDEOLOGIQUE DE L’ECONOMIE, DU PARTAGE DES BENEFICES DE L’ENTREPRISE PA LA RECESSION DES BOUCS EMISSAIRES. NI PAR CAPITALISATION, NI PAR REPARTITION. QU’EST-CE QUE L’ECONOMIE ?

DE DUBUFFET A LA DETERMINATION SPATIALE DES NOMBRES IMAGINAIRES. ET BIENTOT : VOUS VOULEZ QUE JE VOUS EXPLIQUE COMMENT FONCTIONNE LA TELETRANSPORTATION ALORS NE M’OFFREZ PAS LA POSSIBILITE D’UNE GUERRE, JE SUIS UN PEINTRE AUTODIDACTE, CETTE FOIS-CI, JE SAIS QU’IL N’Y AURA PAS ASSEZ DE FIGURANTS SUR TERRE POUR MOI.

DANS LA VERSION STABILISEE DE MON TABLEAU « PARADIS DU PEUPLE PRIMITIF FACON ART BRUT », CELUI-CI EST ENCADRE PAR DES BOUTEILLES PLASTIQUES DE COCA-COLA, MAIS SI DALI AURAIT PU DIRE : « J’AI INVENTE LA MODE EN 1055 APRES JESUS-CHRIST ». JE PREFERE RAPPELER QUE POUR MA PART, JE SUIS LE 6EME BEATLES. LES BOUTEILLES AUJOURD’HUI SONT INVISIBLES CAR BOULOGNE N’EST PAS PERPIGNAN.

LE VENDREDI 2 OCTOBRE, ET SAMEDI 3 OCTOBRE DE 14 HEURES A 20 HEURES , VENEZ BOIRE UNE SANGRIA DU PAUVRE AU :
156, RUE CASTEJA
A BOULOGNE

VOUS SAVEZ A LA PLACE HAUTE DU PONT DE SEVRES, EN HAUT DE L’ESCALIER SITUE PRES DU METRO BILLANCOURT DANS LA CITE OU LE REVE NE SE VEND PAS ET S’ACHETE SEULEMENT. ET QUAND LE VIN SERA TRANSFORME EN EAU, VENEZ DISCUTER, COMMENTER AVEC MOI MON ENTREPRISE IMMATERIELLE AU CAPITAL SURREEL, DANS LA DIMENSION INCONNUE DE LAQUELLE VOUS POURREZ VOUS FOURNIR EN TEE-SHIRTS, CARTES POSTALES, EN CE QUI VOUS PLAIRA , EN TABLEAUX MEME SI CEUX-CI SONT PLUTOT DESTINES A DES DEMARCHES DIPLOMATIQUES OU DE REPARATION D’INSTITUTIONS MAL CONSTRUITES,

LE DIMANCHE 4 OCTOBRE 2009 DE 14 HEURES A 18 HEURES

OU REJOIGNEZ-MOI LE MEME SOIR, ICI, DANS LA MAIRIE DE BOULOGNE-BILLANCOURT OU SONT EXPOSEES LES ŒUVRES DE LA « BEAUTE A LA BOULONNAISE » QUI FONT DELIRER LES PENSEES ANGLAISES DE MONSIEUR BLAISE, CHAVIRER LES TRAINS PASCAL INCARCERE DANS LA BULLE

PAPALE TRANSFORMEE EN BILLET POUR AVOIR PERDU SA SANDALE DANS UN CUL PAS BANAL, DOMMAGEABLEMENT PAS BACHANAL….

TOUT LE MONDE NE PEUT PAS AIMER ET AVOIR AIMER, LA PREUVE PAR LE PASCAL.

IL N’Y A PAS POURTANT QUE L’AMOUR POUR DESSINER LE POINT DU JOUR.
BONOUR, L’ANGOISSE !
A DIEU LA PASSE ?

A DIEU LA POISSE ? AU DIABLE L’ANGUOISSE