Nous traversons un âge sombre. L’obscurantisme religieux règne désormais dans toutes les villes d’Europe où le fanatisme islamique a supplanté le lien citoyen et patriotique par une toile mentale obsessionnelle, tissage de haine et de violence assumée envers autrui, qui prédit une future guerrilla urbaine menée par des incultes, et ourdie par  » les plâtrier du ciel », ceux que la bible hébraïque désigne comme de faux prophètes capables de verser le sang avec leur langue. Les premiers qui tiennent les rues des quartier pauvre, tôt ou tard auront à faire à l’armée, lorsque les services de l’ordre étatique se révéleront incompétent. Les segonds, en vérité je vous le dis, ce sont les plus dangereux. Car ils font croire aux crédules qu’ils savent comment chacun doit penser, comment il faut se comporter, se vêtir, ce qu’il faut manger, la musique que les oreilles doivent entendre, les mœurs qu’ils faut adopter… pour plaire à Dieu. Eux prétendent savoir et leur savoir tue. Des premiers semeur de mort islamiques au plus récents ; stoïque et sophistes, ces enpoisonneurs d’âme corrompront, de leur langue, génération après generation, tant que l’espace juridique des démocraties ne sera pas impitoyables envers leurs chapelets de mots acérés comme des couteaux. Mesurez leur considérable emprise mentale : les croyants se réveillent à peine, qui osent leur dire combien il est blasphématoire d’idolatrer Mahomet, lui dans sa clairvoyance qui refusera toujours que les générations à venir diffusent un portrait réalisé de son vivant. Car le charbon n’est pas le diamant; car nul prophète ne peut être deifié;pas même le prophète parmi les prophètes : Jésus, le messie lui-même – d’après Mahomet lui-même… Point final, ici, au débat théologique : les consciences encore saines, celles trop naïves, doivent se rendre compte-il n’est pas trop tard- combien la guerre menée par l’islam radicale est avancée. À l’est de l’Europe, la Turquie en declanchant une nouvelle guerre contre le peuple arménien, cherchera à déstabiliser ultérieurement la région de Bakou, dont les réserves pétrolières et gazières sont primordiales pour l’économie russe- manière de déstabiliser le géant militaire russe dont l’armée a défait le plan turque de renversement de la dynastie des Hassad en Syrie où la guerre perdure. À la recherche désespérée de nouvelles sources de revenus pour l’économie turque en plein effondrement, Erdogan, le janicaire de l’islam politique radicale, tente d’embraser les peuples musulmans présents sur le sol européen depuis plusieurs génération, à commencer par la France dont il redoute la riposte militaire, si la Turquie en venait à attaquer la Grèce, laquelle lui dénie le droit de disposer librement des réserves supposées de pétrole dans leurs eaux frontalières.

Sans nuls doutes, les réseaux cachés de l’islam radicale, sous couvert d’une mission de charité envers les plus démunis, qui leur assure un prosélytisme facile, partout où la faillite des états est patente – chercheront-ils à profiter du plongeon dans l’insécurité alimentaire de dizaines de millions d’individus au sud de l’Europe, soit en Afrique ; la crise sanitaire planétaire y ayant anéantie les sources de revenus de millions de travailleurs précaires, dont l’émigration vers l’Europe en fera d’autant plus des proies faciles pour l’islam radicale qu’ils y seront mals accueillis par une Europe aux nations en pleine crise identitaire…

Au Proche et Moyen-Orient, les stratèges de l’islam radicale, ont compris que tous les moyens seront bon pour pousser à la guerre les communautés musulmanes où qu’elles soient situées dans le monde, cela à partir d’un epicentre, la Syrie, dont dix années de guerre civile ont transformé les opposant d’ une dictature, en une armée internationale capable d’agir dans d’autres pays, ou la stratégie sera la même : accroître le potentiel d’une future grande armée de l’islam radicale, en multipliant les théâtres de guerre ; cela, selon la stratégie du jeu de  » go », don’t l’enjeu, en multipliant les zones de conflit autour de l’ennemi européen, est de l’encercler comme de le paralyser intérieurement, empêchant par la toute mobilité militaire.

Les récents accords entre les Émirats arabes Unis, le Bahreïn, le Soudan du sud et Israël, en vue d’une normalisation de leurs relations, éminemment encourageant, quant à eux, ne doivent, cependant, pas être l’opportunité pour les pays sunnites de coaliser leurs forces militaires, quitte à s’allier l’ennemie d’hier, à la seule fin d’écraser militairement la puissance régionale chiite qu’est l’Iran : la guerre mondiale irait crechendo, et s’agirait-il d’un embrasement généralisé du monde musulman, dont le brasier durerait un demi siècle… Exactement ce que recherchent les « plâtrier du ciel » de l’islam radicale qui savent que le messie ne surviendra pas avant 250 ans, quand ils sont persuadés que d’ici la, l’islam doit être unifié dans le sang, la puissante minorité chiite éradiquée de la Terre, ce qui devrait, croient-ils dur comme fer, ouvrir la voie au Mahadi, seul capable d’éteindre le feu ravageant l’ouma, le peuple musulman;que cet homme unira dans la paix, peut être durant un siècle, avant son renversement par L’antéchrist, le brûlot de la fin du monde et des temps, puis l’apparition du messie…

En vérité je vous le dis, je veux un Islam fort et dynamique, que toute l’humanité aimera. En l’occurrence, les jeunes consciences radicalisees ne reviendront à la raison, en occident, qu’à la condition de l’émergence d’une nouvelle philosophie permettant à l’individu d’accéder à la spiritualité sans avoir à vivre des conflits psychiques insurmontables, conflits résolus en apparence dans une violence aveugle intolérable, car en vérité je vous le rappelle, l’intolérance est intolérable chez tous croyants.Meme si, tyrannise entre sa conscience de croyant, son statut social, les origines de sa famille de naissance, et le pays où il est citoyen, mal nourri de culture, la plupart du temps, vivant ces multiples identités tel autant de vêtement dissemblant, l’individu croit accéder à l’unification de sa psyché en s’enrubannant de religiosité… Cette philosophie nouvelle que j’exporte naîtra à l’intersection exacte entre le champ des sciences humaines, l’art, la religion, la science pure, dans la perception des effluves magnétique de la Terre consciente, le délaissement ou la relativite perçue et interiorisee des désirs matériels, au sein d’un amour épicurien de la nature, l’engagement pour Dieu y justifiant l’engagement pour l’humanite et en faveur des droits humains et sociaux inaliénables dans la Démocratie à préserver… Oui, cette philosophie ne pourra avoir d’autre horizon politique que la Démocratie… Tous les États rêvent de Démocratie… Ici je me réjouis sincèrement que la Turquie dans sa feuille de route ait inscrite de devenir d’ici 2023 une authentique Démocratie avancée concourant à l’apaisement sociale et la stabilité politique pour le peuple turque… Toutes mes pensées vont à notre enseignant lâchement assassiné et à ses proches… PATRICK RAKOTOASITERA

 

Le risque de guerre de religion :

Hier, lors du rassemblement de la jeunesse chrétienne en Pologne, le Pape François, en réaction au lâche assassinat du prêtre Jacques Hamel, égorgé froidement dans son église pendant son office mardi dernier, dénonçait la guerre dans laquelle le monde est plongé, en ayant soin de préciser qu’il ne s’agit pas d’une guerre de religion ; mais d’un conflit planétaire fragmenté, motivé principalement par l’accaparement des ressources et la domination des peuples.

Comment omettre, cependant, la dimension idéologique et théologique d’une guerre menée par un mouvement musulman nihiliste et millénariste qui frappe sciemment de par le monde ceux qu’il désigne comme « mécréants », exterminant indistinctement : athées, juifs, chrétiens comme musulmans ?

L’Etat Islamique agit peut-être comme une secte guerrière et terroriste, cette violence qu’il déploie semble tirer ses racines directement à la source d’un Islam, depuis la mort de Mahomet, qui s’est imposé par la force des armes : ses guerres de conquêtes territoriales étant indissociables de son prosélytisme religieux. D’ailleurs : dans un monde dominé par la chrétienté, elle-même non exempte des crimes religieux qui ont, depuis le IIIème siècle après J-C, jalonnés son accès au statut de religion d’état.

Ce prosélytisme guerrier et meurtrier est-il la face cachée et bien réelle de toutes religions ?  Comme si le seul moteur secret de la religion ne pouvait être que la guerre ? Ou bien, peut-on croire qu’un autre courant de l’Islam plus vertueux, pacifiste et tolérant serait capable de supplanter cet islam politique mondial qui gangrène jusqu’à la folie du meurtre l’esprit des jeunes génération ?

Religion et pouvoir :

Une première piste de recherche se dévoile au fil de l’histoire de l’évolution du pouvoir ecclésiastique chrétien.

La religion chrétienne a cessé d’être l’organe spirituel inquisiteur des vies de chacun, régisseur des mœurs, de la bienséance, immisçant dans l’esprit des populations européennes le joug de son despotisme religieux , fondé sur le partage du pouvoir temporel et spirituel entre les rois et les papes successifs, du IIIème siècle jusqu’au XIXème siècle, à partir du moment où les peuples se sont révoltés, après que les penseurs aient insufflé l’esprit de l’Humanisme, tandis que les Etats-nations naissant réduisaient les possessions territoriales de l’institution chrétienne à la part congrue du Vatican .

Car, dès lors que la séparation de l’église et de l’état s’est imposée en Europe, il s’est agit pour le clergé de conquérir des territoires spirituels, lorsque l’horizontalité de sa domination sur les territoires était caduque. Or, force est de constater qu’une religion n’agit pas pareillement selon qu’elle administre des terres et prélève l’impôt, ou lorsque son horizon dématérialisée lui impose de croître dans la verticalité des valeurs et des idées… Car seulement ainsi, la religion peut revendiquer un chemin spirituel offert à tous, par delà toutes revendications matérielles, politiques ou juridiques.

L’histoire de l’humanité et des civilisations est parlante : aucune religion, en se mêlant aux querelles de pouvoir, n’échappe à la tyrannie des instincts individuels ! Là où le culte est imposé de force, le statut privilégier d’une position neutre et apolitique des institutions religieuses, seul capable de répondre par la transcendance aux problèmes de la cité, est impossible.

Aussi peut-on dire de l’Islam qu’il envenime les cités qu’il contrôle plus qu’il n’ en apaise les maux, dès lors que les valeurs religieuses défendues sont dévalorisées par ces hommes qui tirent profit de leur statut religieux et ont tout intérêt à maintenir les foules croyantes dans l’ignorance et la peur , à seule fin de consolider leur pouvoir et leur emprise sur les fidèles. Il est à croire, même, que l’Islam pourrait être délaissé par les prochaines générations , si il ne suit pas l’exemple chrétien d’un culte sécularisé et d’institutions apolitiques… .

Il suffirait pour cela qu’émerge en Occident ou ailleurs une pensée refondatrice de l’Humanisme ayant fait table rase du colonialisme et de l’individualisme; pensée non dupe de l’impasse mentale et économique où nous aura conduit la mondialisation de l’économie dérégulée de la finance, laquelle aura accéléré les replis communautaires de toutes natures en érodant l’oeuvre sociale de nos Etats-nations vieillissant .

Car à cette seule condition pourrait être comblé le vide conceptuel consécutif de la fin des grandes utopies. La mort du communisme et la désillusion qu’engendre le capitalisme ont, sur leur tombe, laissé germer les racines violentes d’un islamisme protéiforme dont la monstruosité montre qu’il ne suffira pas à satisfaire la pensée contemporaine et future .

 

 Vers une réforme incontournable …. :

 

Pour l’heure, l’Islam se satisfait d’autant de l’impasse spirituelle, morale et économique de l’Occident que le sentiment religieux peut prospérer dans le malheur, la misère et la guerre. C’est pourtant une erreur des musulmans que de croire que le rejet  ou la critique de l’Occident suffiront seuls à assurer la perpétuation de l’Islam dans le XXIème siècle qui s’annonce. Car jusqu’à présent, la critique de la modernité, la peur d’assister à l’émancipation des femmes dans la cellule familiale, n’auront conforté que les mouvements les plus rétrogrades et potentiellement violents de l’Islam .

En Belgique, la liberté de financer et d’organiser le culte religieux par l’ Arabie Saoudite, en échange d’accords pétroliers, a conduit à l’expansion de la pensée wahhabite rigoriste et du salafisme rétrograde parmi la communauté musulmane. En réalité les pétro-dollars ont rendu cette expansion planétaire. Mais depuis les années 80, les communautés musulmanes se voient de plus en plus influencées par ces courants minoritaires parents du Wahhabisme et du Salafisme, au premier rang desquels le salafisme radical emprunt d’un islam politique mondial, révolutionnaire, violent et rétrograde, prônant le djihad, le meurtre des mécréants, l’imposition d’une charia mondiale et d’un Califat, signes de l’avènement de la fin des temps .

En france, comment la communauté musulmane peut-elle croire que ses enfants ne continueront pas à perpétrer des assassinats religieux qui stupéfient tous les français, si dans les mosquées continuent à sévir des prêches tendancieux ?

Un article du Parisien relate qu’un homme qui n’a pas désiré divulguer son nom, se disant musulman pratiquant, aurait déclaré, sous couvert d’anonymat ( ce qui dénote combien la peur des représailles est grande dans la communauté musulmane ) , qu’à la mosquée « yahia » de Saint Etienne-de-Rouvray, la ville où a eu lieu l’assassinat du prêtre Jacques Hamel, « des prédicateurs venus du Havre, de Montpellier … venaient régulièrement parler du Prophète aux fidèles »… sous-entendu : inciter les fidèles à agir comme le Prophète a pu agir contre les mécréants.

Si cela est avéré, cette situation révèle une dérive inquiétante de l’Islam en France, dont des prédicateurs radicaux, mobiles, et disposant de financements inconnus, sillonnent les routes pour ensemencer les jeunes esprits de valeurs contraires à la République. Pour ne pas à avoir à utiliser en public des mots comme « djihad », « charia », ils emploient des concepts parents qui ont le même sens et ne sont entendus que par les initiés… Dans de tels cas, le discours religieux participe à provoquer le « déclic » chez le fidèle , qui l’incitera à franchir un palier supplémentaire vers la dérive sectaire , voir l’engagement armé.

Cela n’est pas le cas de toutes les mosquées, mais Dalil Boubakeur, le recteur de la grande mosquée de Paris, a raison de le rappeler : l’Islam, bel et bien, doit être réformé et de nouvelles pratiques dans l’Islam de France peuvent servir de lumière pour l’ensemble des croyants du monde !

Comment, en effet, ne pas comprendre que toutes positions réfractaires à l’émancipation des femmes, tous prêches, par exemple sur l’interdiction d’écouter de la musique décadente, ou tous désirs religieux des imams de réglementer les mœurs des fidèles en portant des jugements négatifs sur les libertés individuelles dont jouissent les citoyens de France, sont autant de mauvais signes adressés au croyant ; empêchant le libre épanouissement de sa citoyenneté démocratique; participant à son repli communautaire, et à l’enferment moral du croyant dans un carcan de concepts étrangers à son ascension spirituelle finalement ? Mais surtout ces discours d’un islam suranné font le terreau de discours beaucoup plus radicaux vers lesquels ils tendent des passerelles dangereuses .

 

Quelle attitude de pensée adopter ? :

 

C’est en engageant un vaste mouvement de réflexion et de concertation au sein de la communauté musulmane que l’Islam de France doit réussir à rompre en lui les liens archaïques qui l’enchaînent à la pensée rétrograde de l’islam radical .

Tous les sujets doivent être débattus selon une approche renouvelée :  le rôle crucial des femmes , l’attitude des hommes croyant envers les femmes ; la relation avec autrui : croyant ou non, arabe ou non ; la liberté et le respect du culte et de la différence d’autrui ; la place et l’influence des autres religions dans l’histoire de l’Islam, afin que chacun prenne conscience qu’aucunes tensions religieuse n’est immuable ; le respect des chrétiens appréhendé par le respect commun attribué à Jésus ; le respect des israélites appréhendé par le respect des prophètes de la Bible hébraïque, auquel enjoint Mahomet ; le rôle et les visées de l’éducation musulmane , car lorsque les enfants d’une religion assassinent les membres des autres religions, les représentants de cette religion doivent nécessairement remettre en question le sectarisme de leur enseignement, et la formulation des concepts théologiques conduisant à l’intolérance religieuse, dont la dérive meurtrière de ses fidèles les plus jeunes est la conséquence majeure. Car plus que jamais : un Istihad mondial est à promouvoir !!

Cette réflexion et cet effort intellectuel  : l’introspection objective des valeurs individuelles et collectives que doit défendre l’Islam moderne pour appréhender la complexité du monde contemporain, notamment cette impossibilité, qui devrait être la norme, à porter un jugement définitif, global et univoque sur l’Occident et les anciens colonisateurs, sans considérer que tous les Hommes sont menacés par cette guerre des ressources et de domination des peuples dont est victime le monde : cet Istihad doit être imminent !

En l’absence manifeste de cette prise de conscience collective de la communauté musulmane, il est à craindre que la toute récente déclaration du « front de libération de la nation corse » ( le FLNC), promettant la violence contre la violence, ne fasse des émules. Et soit les prémices d’une désastreuse, tragique et terrible guerre entre communauté, comme celles que la France a connu, au temps de la  » Saint Barthélémy « , entre catholiques et protestants… .

Ce nouvel attentat contre une cible hautement symbolique – après celui de Nice, contre le symbole de la lutte pour les droits de l’homme et l’égalité entre citoyen : le 14 juillet – l’égorgement du représentant d’un culte chrétien, en pleine prière dans son église, vient-il, ce mardi 26 juillet, de sceller le sort du prochain vote des français à l’élection présidentielle ? Le vote des catholiques se reportera-t-il ostensiblement sur la droite et l’extrême droite en particulier ? La chose n’est pas certaine , mais de plus en plus probable , malheureusement… .

                                 PATRICK RAKOTOASITERA

 

 

lettre adressée au nouveau Président de l’Iran destinée à expliquer le rôle que peut prendre l’Iran dans la prise de conscience pour les combattants internationaux de Syrie de ce que le rêve de l’Ouma implique qu’aucune des composante de l’ouma ne soit lésée fut-ce celle de l’adversaire et pourtant frère.

PIÈCE A VERSER AU DOSSIER FAISANT SUITE A UNE DEMANDE EXPRIMÉE EN RESPECT DES LOIS DU SULTAN SOLIMAN LE MAGNIFIQUE :

« SOIT LA HONTE DES MUSULMANS
SOIT LA NAHDA DES FEMMES

Est-il raisonnable de s’indigner de la dégradation de la condition des femmes dans le monde musulmans après le printemps arabe, quand le Proche-Orient menace d’être dévasté par l’exacerbation au sein de l’Islam de la rivalité entre Sunnites et Chiites engagés dans un processus de guerre sans merci dans l’isthme Syrien, quand de l’Irak à l’Afghânistân, après le retrait des forces américaines, menace de succéder une période de chaos et d’instabilité politique durable, quand l’ Afrique subsaharienne et la corne de l’Afrique du nord-est voit se développer sur plusieurs pays une agitation musulmane qui n’a de cesse de s’engouffrer dans la voie du radicalisme militant, quand les partis islamiques arrivés au pouvoir en Tunisie, en Egypte, et depuis plus longtemps en Turquie semblent incapable d’apaiser leur population : oui, la question du droit des femmes est-elle appropriée dans un monde musulman qui craquelle, explose, se déchire en tant d’endroit qu’il est impossible de dire si cela conduira l’Islam à l’instauration d’une période d’obscurantisme, ou s’il s’agit des prémisses d’une renaissance, la NAHDA du XXIème siècle ?

Ma position est claire : toutes injustices doivent être dénoncée et combattue, celle faite aux femmes autant sinon plus que d’autres puisqu’elle sont emblématiques d’une dérive des printemps arabes et en contradiction avec les aspirations des peuples qui ont d’abord lutté pour l’égalité entre citoyens et le respect d’une justice équitable. L’exemple de la Turquie dont la population en manifestant récemment contre le même gouvernement islamiste qu’elle a pourtant élu démocratiquement, doit nous faire prendre conscience combien il est probable que le rêve de l’Islam politique ne résiste pas à l’épreuve du temps s’il ne respecte pas les fondements de la DEMOCRATIE, impératif crucial quand il est problématique dans le reste du Maghreb de garantir au citoyen une stabilité économique qui endiguerait l’explosion de la pauvreté, facteur, par ailleurs, de troubles sociaux. Il n’est pas question ici de porter un jugement de valeur sur le choix politique des populations musulmanes du printemps arabe. Au mieux s’agit-il d’engager cette réflexion philosophique et théologique que requière une meilleure appréciation de la condition des femmes. L’Histoire des Hommes est riche d’enseignements : lorsque les populations sont frustrées, elles ont tendance à opprimer les plus faibles de leurs membres, ou les minorités, et se perpétue ainsi des chaînes d’exclusion qui ne conduisent qu’à la révolution ou la guerre. Ghandi, l’apôtre de la NON-VIOLENCE, et Nelson Mandéla, l’apôtre de l’EGALITE entre les Hommes, n’ont cessés de mettre en garde les mauvais génies du totalitarisme et de l’asservissement :  » Toute puissance sombrera dans la pauvreté si elle perpétue le malheur « . Je montrerai ici combien l’injustice faite aux femmes ne peut reposer que sur des considérations théologiques dévoyée et en parfaite contradiction avec les agissements du prophète et donc les aspirations d’ALLAH.

Commençons par ce qui devrait inspirer à tout homme qui espère le paradis un vif sentiment de honte pour lui-même et pour sa communauté.

Comment est-il admissible, en effet, que des parlementaires proposent d’abolir l’interdiction de l’excision en Egypte, quand on estime que 85% des femmes y ont été victimes de ces pratiques d’un autre âge ? Où est-il écrit dans le CORAN qu’il puisse s’agir là d’autre chose que d’une pratique dégradante pour la femme , et d’une mutilation sans aucun bénéfice sanitaire ou médicale qui vise, d’ailleurs de manière éhontées , à interdire au femme le respect du plaisir sexuel auquel elles ont droit ?

Ce projet de loi n’est pas l’unique signe d’un recul du droit des femmes en Egypte. Le droit déjà limité des femmes à divorcer est lui aussi menacé. Quelle honte quand on connait la difficulté des femmes à se défaire d’une union male assortie, elles qui sont déjà contraintes de solliciter le recours du tribunal, tandis que la pratique est de perpétuer le déséquilibre au sein des couples en autorisant l’homme à répudier sa femme d’une seule parole, voir suite à l’injonction d’un tiers. Les législateurs Egyptiens n’ont-ils pas mieux à faire que de fragiliser la condition des femmes dans leur pays ? N’ont-ils pas mieux à proposer à ces femmes répudiées qui finiront, faute de revenu, par errer dans les rues avec leur enfants. Lesquels rejoindront cette cohorte d’ 1 million d’enfant , dit-on, condamnés à survivre, dans les rues du Caire et d’Alexandrie, tant bien que mal ; alors que l’on sait que parmi ce tiers des Egyptiens qui ont moins de 15 ans : 8 à 10 % des 6-14 ans sont déjà employés à des tâches rudes et insalubres ?

L’actuel gouvernement des frères musulmans peut-il croire sereinement qu’il se maintiendra en masquant toujours son incapacité à répondre aux aspirations des 40% de la population qui vit sous le seuil de la pauvreté, par un durcissement de la législation régissant la vie des femmes Egyptiennes : comme s’il fallait proposer à la vindicte des hommes un bouc émissaire, pour qu’ils se détournent des réelles causes de misère de leur condition ? Combien de temps les salafistes , eux-mêmes, mettront-ils à se rendre compte que l’inégalité des droits pour la femme, n’influera jamais sur l’inégalité de fait des ménages pauvres devant l’impôt, comparée à la ridicule imposition des possédants et des grandes entreprises, ce qui interdit cette juste et nécessaire redistribution des richesses qui les pénalise dans leur vie quotidienne ? Les autorités religieuses complices, ne voient-elles pas qu’elles préparent par leur attitude et la révolution de demain, et la désaffection des générations futures pour la religion, que leurs prises de position – impossible à respecter- aura rendue objet de détestation, à l’instar de ce qui se produisit dans les campagnes française dont nombre d’autochtones finirent par détester ces prêtres tout aussi puissants que de peu de moralité ?

Comment réagiront les moins de 30 ans, soit la moitié de la population, celle-là même directement à l’origine du printemps arabe, quand elle se rendra compte que l’absolutisme religieux a fait chuter le tourisme de 32%. Tourisme dont les économistes estiment qu’il concerne, peu ou proue, 1 emploi sur 10 ?

Comment ceux et celles d’entre les plus jeunes qui veulent vivre en conformité avec les préceptes du CORAN ne seraient-ils pas aussi frustrés à l’idée qu’ils peuvent combler leurs besoins sexuels seulement dans le cadre du mariage , l’âge moyen des mariés ayant reculé de 10 ans en trente ans , le renchérissement de la vie nécessitant de surcroît l’équivalent de bien 20 ans d’économie pour constituer une dote, sans compter les frais de mariage et ces 20 autres années d’économie pour payer l’acompte du premier appartement pour les revenus moyens ? Comment vivre sa sexualité quand la religion s’en mêle sans prendre en compte les exigences économiques, ni cette réalité des 46% de mariage qui au Caire et à Alexandrie se terminent par un divorce, religion ou pression sociale semblant culpabiliser ces 5 millions de femmes, estime-t-on, qui sont célibataires ?

Si la réponse des instances religieuses et la volonté des salafistes est d’abaisser l’âge légale du mariage de 18 ans à 14 ans pour les femmes : la jeune génération si fier, si éprise de liberté , ne devrait pas manquer de voir qu’on veut là la tromper. Car quoi ? Il lui suffira de se rappeler de ces articles de journaux dénonçant le trafic d’être humain en Egypte par de riches hommes du Golfe profitant de réseaux chargés de leur trouver de très jeunes filles de 13-14 ans dans les campagnes, qu’ils pourraient abuser sous couvert de mariages légalisés par des imams- pour comprendre que tout ou partie de l’ordre religieux est dévoyé. Abaisser l’âge du mariage n’est rien moins que légaliser le « mariage spécial », celui  » saisonnier » dit aussi de « plaisir » ou « temporaire ». Ce qui quand cela concerne des mineurs n’est pas autre chose que de légaliser la pédophilie. Et lorsque même les faux dévots invoquent le mariage de MAHOMMET avec AICHA alors âgée de 9 ans, pour excuser ces pratiques théologiquement inadmissibles : ils confondent un mariage qui a une visée politique et sert la paix entre communautés, avec le viol des jeunes filles égyptiennes par des étrangers. Il faut le dire, cela avec la complicité de famille pauvre pour qui toute dote est la bien venue … .

Je ne veux pas vraiment en dire plus concernant l’Egypte, surtout alors que mon article écrit il y a un mois est d’autant plus d’actualité que vacille en ces instants le pouvoir des frères musulmans. ce que je ne jugerais pas sinon à rappeler que le sang a suffisamment été versé en Egypte pour que les frères musulmans en viennent à considérer que l’imposition par la force d’une société religieuse est voué à l’échec compte tenu de ce que le pouvoir réel est dans les mains d’une oligarchie militaire qui semble résolue à ne soutenir qu’un gouvernement qui sera capable d’offrir à l’Egypte la stabilité économique suivant un consensus social réunissant la majorité des Egytiens. Seule la voie de la NON-VIOLENCE et de l’œuvre sociale semble ainsi crédible comme alternative à l’échec des frères musulmans.

Dans le pays où a débuté le printemps arabe, la belle Tunisie, la menace qui pèse sur le droit des femmes comme la pression sociale qui s’exerce sur elles ne sont pas en reste. Sous prétexte d’éradiquer l’ère Ben Ali, les seules lois justes qui furent promulguées et donnaient aux femmes un éventail de droit inédit dans le Maghreb – sont remises en question par le parti Ennahda vainqueur des élections, et sous la pression des salafistes. Salafistes dont les journaux télévisés  du monde ne finissent pas de relater l’instabilité politique , la peur pour les hommes et les femmes, commerçants, universitaires, …, sur qui pèsent la suspicion d’être de mauvais croyants – peur et instabilité que les salafistes font régner dans les 8 régions où leurs groupes de militants toujours prêt à en découdre, n’ont de cesse de traquer l’impie … .

A relater aussi une étude portant sur 400 femmes Tunisiennes qui a due exacerber la haine religieuse injustifiée envers les femmes libres , autant qu’elle a certainement choqué la plupart des hommes fiers de la virginité de leur épouse…  Car il appert que seulement une femme sur cinq serait réellement vierge lors de son mariage , quand la pression sociale a incité les 3/4 d’entre elles à subir une reconstruction médicale de leur hymen. Duquel de toutes les façons il n’est pas assuré d’avoir des traces de sang lors de la défloration, car ce signe réclamé de la virginité est à la fois différent chez chaque épouse et parce que l’hymen est peu voir presque pas irrigué en flux sanguin ; et puisqu’il peut être déchiré en faisant du sport voir par de simple tampon applicateur. Que mes lectrices me pardonnent ces précisions impudiques seulement il m’a semblé juste de le rappeler surtout quand on sait que ce qui est imposé aux femmes ne l’est que par respect d’une tradition sinon surannée,  en tous les cas : peu scientifiquement justifiée ( j’ai essayé de le démontré).

Ce qui est certain est que le CORAN  ne permet pas à l’homme d’imposer quoi que ce soit de son propre chef à sa femme et à plus forte raison aux femmes. Je ne me livrerai pas ici à une exégèse symbolique et rationnelle du CORAN en présentant tel fragment de verset à la manière des islamophobes, ou à l’opposé à la façon des interprètes radicaux du CORAN dont les agissements les discrédites. J’incite s’il veut des extraits commentés, le lecteur à consulter le beau livre  » le vrai visage de MOHAMMAD » de NOUREDDINE AOUSSAT ( édition « revue et augmenté ») – et je rappellerai ici certaines vérités de son chapitre 11 (  » La femme, qu’en dit le prophète MOHAMMAD ) qui serviront le débat théologique que je cherche à susciter aussitôt qu’auront cessés les troubles afin que prennent fin l’injustice et l’oppression honteuse de pratiques sans rapports avec le dessein véritable d’ALLAH .

Tout un chacun qu’il cherche la branche religieuse la plus conforme à ses aspirations comme celui ou celle désireux simplement de savoir doit prendre conscience, en effet, qu’au VIIème siècle de l’ère Chrétienne, lorsque MAHOMMET reçoit le message de DIEU , l’enseignement qu’il va propager est une véritable révolution en matière de droit des femmes, dont la législation coutumière d’alors ne leur impose quasiment que des devoirs, sans leur offrir de véritables protection légale autre que celle de leur rang de naissance.

J’entends souvent certains croyants justifier l’asservissement de la femme à l’homme par le fait qu’ils ont lu ou entendu que la femme serait inférieure d’un degré à l’homme. Il faut dire en fait que si la femme n’est pas égale à l’homme , elle n’est ni inférieure ni supérieure , et que :  » pas égale  » , doit seulement se comprendre comme différente du principe masculin. Car ALLAH a placé au coeur de la création les principes complémentaires mâle et femelle , les deux  » ZAWJ » , dont la différence n’est que la promesse de leur harmonie et de leur complémentarité. La sexualité des femmes non mutilées par l’excision tire donc derechef sa justification en tant qu’elle est une revitalisation perpétuelle de l’acte primordiale au coeur de l’équilibre du monde.

Concernant la restriction du droit des femmes à divorcer dont j’ai parlé plus haut , faut-il que ce soit un occidentale , certes en empathie avec l’ISLAM , qui rappelle à chacun l’AL-KHUL, ce droit des femmes d’obtenir la séparation en vigueur au VIIème siècle déjà ? Faut-il insister aussi sur la mauvaise foi des faux dévots qui cachent et ne disent pas combien le mariage relève d’un contrat librement consenti entre deux partis lequel ne saurait souffrir d’aucunes pressions ou impératifs d’aucunes sortes si la femme le refuse ? Apparemment oui .

Aussi avant d’élargir les perspectives de mon propos à la NAHDA des femmes que j’appelle de mes voeux, laquelle NAHDA doit aussi bien prolonger la période de renaissance que les historiens situent entre la fin du XVIIIème siècle et les années 1950 , qu’être traduite par  » le pouvoir et la force  » des femmes par l’approfondissement des valeurs spirituelles et humanistes de l’ISLAM – J’évoquerai la nécessaire unicité du mouvement féministe en revenant sur l’intervention des  » FEMENS » en Tunisie , FEMEN maintenant célèbres dans le monde entier.

Mais avant dois-je proposer au lecteur le seul texte automatique , c’est à dire écrit d’un seul jet et sous la dictée de plus que la conscience , que j’ai demandé à ALLAH de m’inspirer pour que me soient clairement exprimés : et le sens de l’ ISTIHAD dont je parle souvent ( soit le travail d’interprétation de la loi religieuse guidé par la raison et le coeur , soit aussi  la raison de l’effort intellectuel que requière ce que n’envisage pas la coutume ) – et la véritable position de l’homme relativement à l’Univers et DIEU – et l’explication de ce que signifie et implique le mot :  » AMOUR ».

Je n’entends pas prétendre à quiconque qui lira ce texte que je soit un saint-homme , ni dire être certain de n’avoir pas retranscrit aussi mes propres préjugés , mais je prétends croire fermement avoir écrit en soumettant mon intellect à mon coeur quand j’ai soumis aussi mon coeur à mon âme . Cette partie de l’humain dont JESUS à enseigné qu’elle devait, parce que par nature inaltérable de pureté en chacun, être ce vers quoi l’esprit s’élève, s’il  ne veut pas être même malgré lui attiré par la dimension mortifère du mal. ( A noter que JESUS a une conception différente du coeur puisque la mienne est platonicienne : soit ce par quoi l’homme est relié principalement à l’hypostase du BIEN )

Bien sûr , chacun , salafiste ou non , est invité à donner son opinion ou éclairer le débat par ses connaissances en laissant un commentaire lorsque les fonctions de mon blog seront rétablies ( taper patrick rako sur google ) ; et plus sûrement vous pouvez laisser un message dans la partie  » livre d’or » du site qui elle fonctionne. Afin d’être sûr de ma compréhension immédiate , et même si je peux me faire aider par un ami traducteur, il serait préférable de traduire les textes arabes en français; en recourant à des site de traduction gratuit s’il en existe , et en faisant un « copier-coller » sur le  » livre d’or » – sachant que l’intervention des habitants des pays musulmans qui suivent le site sera bien évidemment la bien venue.

J’avertis ici par ailleurs les non-croyants qui lieraient ce texte qu’un des six piliers de la foi selon l’ISLAM est de croire en tous les messagers et prophètes de DIEU , furent-ils juifs ou chrétiens et ce, sans faire de distinction au contraire de ce que semble suggérer en apparence un passage de mon texte, du reste qui ne m’appartient pas vraiment pour parler avec exactitude…

DIEU est un , unique cause de toutes choses et tout être , Il rayonne en eux et à travers eux , toujours accessible à la pensée humaine , animale, ou extra-humaine , Il peut concentrer sa puissance en un point de l’espace , choisi par Lui , pour influencer l’ordre d’un monde qu’Il a créé , qui est Lui , sans que Lui , l’Unique, le Suprême soit seulement ce monde ou ce point par où Il se déploie

Le hasard est la trace du souffle qu’Il a projeté dans la création , pour que celle-ci jouisse d’un principe fécondant interne non soumis à la morale humaine , et que le principe de vie qui l’anime sillonnant strictement conjointement avec le hasard soit générateur de la conscience de l’existence supérieure de DIEU , Seul premier maître du hasard

l’ être humain n’est pas la plus parfaite créature de l’ univers , il est l’être par lequel l’imperfection de l’univers doit être corrigée car si les Terres et les Cieux sont entachés d’imperfection la raison en est qu’on peut penser et sentir que DIEU dispose de l’Univers mais pas l’inverse comme il n’y a de DIEU que DIEU et lorsque l’Univers sera DIEU les temps seront achevés et les Terres reliées , les cieux reliés , le monde dit réel relié au monde invisible , et l’ensemble de tout cela indéfiniment en communication , sans que DIEU soit autre chose que DIEU , car c’est l’être conscient de Lui et créé par Lui qui se sera élevé

En somme  le libre arbitre de l’être conscient et particulièrement de l’homme est le pari de DIEU , la preuve de Sa miséricorde infinie , la preuve d’une bonté si haute qu’elle accorde dans la création , le monde qui l’abrite , la possibilité à sa créature de choisir de suivre tout autre que DIEU , mais ces autres chemins sont des impasses qui correspondent à l’empire mentale et , selon les époques , l’empire terrestre que tisse le mal là où seul il peut prospérer , soit dans une création soumise au hasard , aussi lorsque l’homme fier des possibilités d’émancipation et de domination acquises grâce à son libre arbitre aura compris le hasard au point de le soumettre à sa volonté  qu’il prenne garde que sa volonté ne soit pas elle-même une autre forme de soumission au mal , car si tout savoir confère un pouvoir , tous les savoirs ne sont pas dignes de la conscience .

Au cours de l’histoire de l’Homme trois types d’humain ont repoussé les limites de l’organisation collective, le prophète , le guerrier et l’inventeur , au cours de l’histoire on a vu l’inventeur servir le guerrier et le guerrier tenter de faire appliquer les dires du prophète,

l’époque la plus fascinante pour les foules consacre la domination du prophète sur les deux autres figures c’est l’époque de la prophétie

l’époque qui voit le malheur régner est assujettie au guerrier

l’époque où peut régner un équilibre civilisationnel par la forme de pouvoir la plus aboutie qu’est la démocratie , voit le gouvernement du peuple par le peuple renforcé et supporté par les découvertes des inventeurs

lorsque l’inventeur sans conscience découvre et abuse des mécanismes – que le prophète soumettaient à la volonté de DIEU grâce au lien qui lui permettait de faire agir instantanément le centre organisateur de l’univers – soit lorsque l’invention de la science est inhumaine – le guerrier menace de prendre le contrôle de la destinée humaine, quand l’ Histoire attend son prophète.

Concernant les faux prophètes et les mauvais prophètes les uns se reconnaissent à l’étroitesse et l’inhumanité de leurs vues , les autres se jugent à l’étendue du malheur que leurs lois provoquent , en la matière si DIEU distingue avec perfection chacune de ses âmes , il appartient aux hommes et aux femmes de n’adopter une ligne de conduite et de pensée que dans la clairvoyance de l’ amour qu’ils pourront ainsi propager , car le meurtre reste un acte d’amour perverti , la punition par la mutilation un respect de la lettre sans Esprit , en effet , DIEU distingue parmi les prophètes celui qui promulgue des lois littérales fruit de ses propres préjugés , celui qui sait faire comprendre qu’il inscrit ses lois dans un contexte historique , celui qui scribe absolu , recueille la loi vivante , soit celle dont les manquements permettent toujours d’en référer à l’Esprit de la Loi , DIEU , dont les croyants ( citoyens) ne doivent avoir pour synonyme que le mot Amour .

L’Amour rend compte d’une relation parfaite , le mot lui-même s’il était vu dans une langue idéographique parfaite serait composé des dessins additionnés de la liberté , l’égalité , la fraternité ultime , la justice réciproque envers l’autre , ainsi si la création ne trouve de sens qu’en tant qu’elle est la manifestation de l’amour de DIEU , il n’est pas difficile de retrouver dans l’Univers lui-même l’idéogramme de l’Amour et ce qu’il implique , car si l’univers se définit par des conditions de pression et de température très différentes mais strictes du point de vue de la possibilité de l’apparition de la vie humaine , l’ Univers est cet autre radical auquel DIEU a donné la possibilité d’exister , et dont l’égalité à DIEU doit se comprendre comme la possibilité immuable pour l’ Univers de disposer de lois physiques  qui en régissent l’organisation assorti de la Liberté donnée à l’esprit des êtres qui le peuplent de penser à ces lois dont ils sont tributaires , tandis que DIEU connait l’univers selon une fraternité ultime qui le rend capable de s’immiscer dans le mouvement du hasard afin que s’élève l’être à la conscience de sa relation à un ensemble , puis à la conscience de la relation des lois de cet ensemble à une cause ultime qui est extérieure à ces lois au point de leur conférer un sens ultime , et pour l’humain , au point de l’animer du souci de justice réciproque envers l’autre , lorsqu’il aura admis la coïncidence de l’attraction de l’Univers pour DIEU et de DIEU pour l’Univers sans qu’il puisse penser à autre chose qu’à une relation d’Amour.

l’amour compris comme une relation physique entre des êtres est dégradable en autant de pratiques qu’il y a de facéties dans la pulsion animale , le seul jugement qu’en puisse donner une personne sage dépend de la proximité de la pratique amoureuse  avec la mort , mort réelle ou négation absolue de l’autre qui fait de cette pratique sexuelle une forme de négation de l’Amour . Par excellence, le viol est une négation de l’ Amour.

Je ne ferai pas l’exégèse de ce texte, cela revient à qui le désire, car est-il temps d’aborder la question des FEMENS dont la télévision Tunisienne en retransmettant la manifestation sein nu le 29 mai 2013 de 3 FEMEN européennes venues soutenir AMINA TYLER la FEMEN Tunisienne , en réaction au procès dont elle est l’objet , a stupéfait nombre de Tunisiens et Tunisiennes, en décuplant l’ire des religieux.

Pour ce qui me concerne cela a correspondu au moment exacte où j’ai considéré le mouvement des FEMEN dont je comprenais déjà les mobiles de leurs actions en Ukraine, en Russie, en France, etc… , sans jamais réussir à percevoir l’intérêt de manifester sein nu. Pourtant était-ce aussi le moment exact où il m’est apparu comme une urgence d’écrire cet article que je médite depuis le début du printemps arabe , sans y réussir, en ne reportant pas aux calandres grecques la lecture de  » l’automne des femmes arabes  » de DJEMILA BENHABIB (édition H et O au féminin ) dont j’avais pressenti en en entendant parler il y a plusieurs mois ( sur R.F.I  ) qu’elle m’apporterait le point de vue féminin , voir d’une agnostique , qui manquait à ma perception de la situation. Du reste ici je dois remercier DJEMILA BENHABIB , pour la beauté de son style, la pertinence de ses remarques, de ses recherches, l’élégance de son propos et la hauteur de ses vues : tout ce qui rend un livre , domaine de la Littérature . Sans omettre de dire combien le lecteur de cet article s’il veut des noms, des dates, d’autres preuves aux faits que je relate ici, et plus : un point  de vue de femme sur ce qui se passe dans les pays du printemps arabe , que je ne saurais que trop conseiller cette lecture plus qu’utile : agréable autant qu’ édifiante …

Si ce livre était paru après l’action des FEMENS peut-être aurait-il insister pour mettre en exergue ce paradoxe qu’il y a de la par des musulmans radicaux à s’indigner de ce qu’une action politique puisse nécessiter qu’on lève le voile sur sa nudité , afin de faire entendre à un monde musulman sourd  que sur l’atteinte aux bonnes moeurs et à la pudeur prime le respect du corps de la femme dont le CORAN certifie qu’en aucun cas il ne peut être source d’honneur pour l’homme dans le sens qu’il serait cette propriété dont il régenterait l’habillage et le déshabillage à sa seul guise. Ainsi, AMINA TYLER sur la photo d’elle qui a scandalisée, habille-t-elle ses seins de mots :  » Mon corps m’appartient et n’est source d’honneur pour personne  » ! Mots qui a eux seuls font de cet acte impudique un acte politique.

Les musulmans qui n’ont pas compris , et souvent de bonne foi, ne verront que les seins nus , tout en pouvant partager, au fond, les raisons profondes de ce cri de révolte décidé. Comme moi, lorsque j’ai vu agir les FEMENS en Europe sans approuver une nudité que je trouvais ridicule, opportuniste, inintéressante. Les musulmans radicaux, eux, comprendront d’emblée , presque  de manière épidermique, et sans avoir à lire le message , ne dénonçant immédiatement que la nudité , et cherchant à cumuler les charges pouvant être retenues contre les FEMENS. Car, oui !, quelle révolution ce serait si les femmes Tunisiennes, du pays de tous les possibles, comprenaient finalement la portée hautement révolutionnaire , et en apparence choquante , mais paradoxalement en véritable conformité avec les préceptes de MAHOMMET relativement aux relations qui doivent présider entre hommes et femmes : oui, quels soucis pour les aveugles et les sourds qui tentent de s’emparer de toute la belle Tunisie ! Eux que ne révolte pas des actes politiques qui revendiquent la mort au nom de DIEU. Autre paradoxe , plus vif, plus terrifiant, plus scandaleux : la revendication politique par l’acte de l’assassinat serait moins répréhensible aux  » yeux »   d’ALLAH que la revendication politique par l’acte simple de la nudité et du graffiti ?

Qu’on ne s’y trompe pas en Europe , dans les pays musulmans ou dans le reste du monde , les FEMENS sont bien le 3ème ou 4ème  mouvement féministe dans l’histoire de l’émancipation moderne des femmes , et elles doivent être soutenues à ce titre , et d’abord par  les femmes du monde (musulmans ou non ). Leur action doit être analysée, comparée, décryptée, traduite, critiquée s’il le faut par les intellectuelles afin d’ajouter le poids de la Littérature et des Arts à certaines de leurs phrases , pas si peu profondes de philosophie , mine de rien. Et quand bien même l’usage du paradoxe visuel et verbal est l’essence du langage fragmentaire que réclame la seconde d’audience que leur accorde les médias. Charge aux avocats ensuite de défendre le bien fondé des lois qu’elles réclament.

Qu’on ne s’y trompe pas AMINA TYLER est peut-être la ROSA PARKS du monde musulman. Avec BOUAZIZI, l’homme dont l’immolation par le feu a réveillé et encouragé le sursaut démocratique du monde musulman, elle forme peut-être l’un des deux « ZAWJ » de DIEU, celui-là féminin qui mènera à la NAHDA des femmes.

Je n’ai pas à dire quel type d’action devront emprunter les FEMENS et leurs sympathisants pour que l’indignation qu’elles ont suscitée se reporte sur les véritables sujets d’indignation que j’ai tenté de mettre ici en exergue dans cette longue interprétation théologique que j’annonçais.

Je ne suis pas désespéré à l’idée que ces femmes ne croient jamais en DIEU si elles n’y croient pas.  » Point de contrainte en matière de religion !  » a exhorté le très haut ( CORAN 2/256) et ceci sera ma seule citation du CORAN, comme le conseil suivant le seul ici que je puisse prodiguer aux FEMENS.

Soutenez AMINA TYLER . Si vous la croisez, témoignez lui le respect, la douceur, l’amour que DIEU prodigue à ses créatures. La révolte ressentie et si hautement assumée chez les jeunes personnes de cette trempe , quand elle rencontre audience, peut fragiliser jusqu’au suicide , tant se comprendre investie d’une mission peut-être  un paradoxe insoutenable intérieurement car il vous rapproche ostensiblement de DIEU , vous éloigne de votre famille, même si tragiquement celle-ci ne cherche qu’à vous protéger et se protéger face à la vindicte publique ; tandis que vous êtes seules avec l’Immensité, en apparence seulement … Et alors même qu’il se peut, ô paradoxe , que vous ayez voulue dénoncer les perversions d’une société dite religieuse. Courage AMINA !

Donc l’élaboration de la NAHDA des femmes , l’élaboration du pouvoir et de la force future des femmes , si elle veut augurer des TANZÎMÂT : de grandes réformes et de nouvelles relations avec l’Occident- doit aussi permettre l’idéal de l’ISLÂH désirée par les salafistes , et je dirais , cela malgré eux, et en rupture avec leurs méthodes qui ne mènent qu’à la confrontation armée. Quand on peut tout de même considérer légitime de désirer une réforme morale et religieuse destinée à corriger les déviances par rapport à la tradition prophétique en perfectionnant le monde contemporain. Bien sûr la NAHDA des femmes doit demeurer première pour que l’idéal du DJIHAD, mot traduit par la « Guerre Sainte », qui en réalité n’a jamais eu cette signification pour MAHOMMET ( je laisse au lecteur le soin de rechercher lui-même le sens originel afin qu’il mesure l’étendue du dévoiement de l’interprétation qui en a été faite ). Guerre tout de même et même si elle n’a rien de sainte que doit chercher à amoindrir jusqu’à la faire disparaitre la NAHDA des femmes , grâce à la réouverture des portes de l’ISTIHÂD ( le travail d’interprétation de la loi religieuse guidé par la raison, le coeur et l’âme ; ou l’effort intellectuel que réclame ALLAH ). Enfin, la NAHDA des femmes doit atteindre, tempérer, le mythe de la renaissance arabe lui-même pour que le mouvement soit planétaire.

Bien sûr ces considérations sont destinées à l’ordre religieux musulman lui-même afin qu’il ne s’effraye pas de ce qu’implique ou pourrait impliquer la NAHDA des femmes , s’il la facilitait, sachant qu’en son sein elle affecterait  seulement ceux de ses membres corrompus moralement et corrompus tout court.Mais la NAHDA des femmes ne peut être à moins d’une trahison du mouvement un processus masqué d’épuration religieuse … .

Si les femmes et la jeunesse ne trouvent pas auprès des instances religieuses le soutien qui sied, il s’agira pour elles de mobiliser les quelques 40 milliards de dollars ! dont notamment les U.S.A , la France ( lors de la mandature du précédant président français) , l’Allemagne encore, … , ont voté l’attribution lors du sommet de Deauville tenu juste après la destitution de Moubarak, Ben ali, et Kaddhafi ; en vue de favoriser les pays et particulièrement la jeunesse du printemps arabe. Ces fonds ne sont pas en théorie aux mains des Etats puisqu’ils devraient avoir alimenté leurs banques publiques et privées ; afin que celles-ci financent les projets , non précisés alors, mais conçus à l’origine pour être les futurs moteurs de la stabilité et du redémarrage économique des pays du printemps arabe.

La NAHDA des femmes pourrait alors être l’occasion pour la jeunesse entière du nouveau monde musulman d’un dynamisme culturel, scientifique, fortement orienté vers le développement de l’Education. Le travail en la matière est considérable, il doit mobiliser les intellectuels, les universitaires, les entrepreneures , et pour la refonte des programmes, et pour les fournitures scolaires, et pour la généralisation de l’enseignement obligatoire dans les campagnes et spécialement concernant les filles. Partout où le lessivage neuronal des faux dévots à créé de toutes jeunes filles en niqab, privée de cour d’art , de vacances, de sorties scolaires , de camp d’été, de télévision … Quelle injure au Prophète, quand on considère que pour lui l’éducation des enfants , et des filles en particulier est oeuvre louable! Après la défense d’AMINA, les femmes Tunisiennes devraient ( comme les hommes de bonne volonté du reste ) militer pour la défense de l’intégrité de l’Université de la Manouba, dont HABIB KAZDAHLI le courageux doyen à refusé de soumettre l’enseignement à des dogmes politico-religieux. Combat essentiel pour la Tunisie et les femmes libres…

Aussi moi Patrick Rakotoasitéra , né français d’origine Malgache et Bretonne et Alsacienne , j’en appelle au nouveau Président Iranien, afin qu’il soumette l’élaboration de la NAHDA des femmes au chef religieux, de sorte que soit vérifiée point par point sa bonne conformité avec le CORAN , de sorte que tous les Iraniens soient bien persuadés de la nécessité absolue de freiner  l’expansion de la guerre dans l’Isthme Syrien , afin que ces 40 milliards de dollars alloués aux banques des pays du printemps arabe ne soient pas détournés pour servir la guerre. En l’occurrence le théâtre de guerre Syrien doit ce mois -ci  aboutir à une conférence de la Paix. Une feuille de route prévue, accordant à BACHAR EL HASSAD une voie honorable , et à l’armée libre de Syrie la sagesse de la conciliation. Car l’armée des djihadistes peut encore grossir au risque et péril de la stabilité du continent , voir du monde si Israël est contrainte à mener une guerre justifiée par l’imminence du djihad. Une guerre majeure de l’occident contre l’Iran ne manquerait pas de risquer de s’en suivre… 2014 est une année d’autant plus sensible pour Israël que les scientifiques de la religion ont prévu pour cette année soit la victoire de Satan, soit la venue d’un messie , l’un comme l’autre pouvant être de mauvais augure pour le monde musulman… Enfin qui sait ?

PATRICK RAKOTOASITERA

2ème lettre aux musulmans adressée en vertu du droit coutumier de SOLIMAN le MAGNIFIQUE  instaurant le droit des intellectuels du monde de participer à l’ISTIhÂD ( droit rétablit avant 2012 )

[ addendum du vendredi 23 aout 2013 : les dernières images qu’a révélé au monde l’armée libre de Syrie imposent de prendre en compte que ce crime de guerre – utiliser des armes chimiques sur un théâtre d’opérations militaires – ne sera pas perpétré sans que cela conduise à des poursuites par le tribunal pénal internationale.

Tôt ou tard la perpétuation de ces crimes de guerre sur le sol syrien laissera le parti du pouvoir , libre de ne jamais trouver de fin au conflit armé , ou le contraindra à se désolidariser d’hommes comme Bachar el Hassad ; lorsque l’armée libre de Syrie aura réussi à confiner les forces actuelles de Bachar el Hassad à des territoires morcelés en Syrie. Au point, avec une aide extérieure d’être en mesure de renverser Bachar el Hassad. ] »

J’ai reproduis sur une page de ce blog (cliquer à droite) la lettre du philosophe ABDENNOUR BIDAR et les nombreux commentaires qu’elle a suscité, dont ne devraient pas se priver toutes personnes désireuses de bénéficier d’un panorama d’opinions sur la religion, sa place dans la société, le rôle qui est le sien en ce début de XXIème siècle.

http://blog.oratoiredulouvre.fr/2014/10/tres-profonde-lettre-ouverte-au-monde-musulman-du-philosophe-musulman-abdennour-bidar/

Les contributions des internautes éclairerons notamment sur la compréhension du Coran, ou les raisons de son incompréhension, grâce à des liens vers d’autres sites permettant des approfondissements , relatifs  aux sourates qui font débat en Occident.

Précisons tout de même que l’étude analytique de l’histoire du texte dont la forme  a été adoptée  au VIIème siècle après Jesus-Christ montre qu’il existe des manuscrits présentant des versions différentes, alors que ce n’est qu’au Xème siècle que le Coran, qui avait suscité des controverses jusque là, est perçu comme l’oeuvre de Dieu lui-même. Les internautes désireux d’approfondir leurs connaissances en la matière se reporteront donc sur les recherches de FRANCOIS DEROCHE, professeur au Collège de France, sans doutes l’un des plus éminent spécialiste de l’histoire du Coran. Ses colloques sont accessibles au public : le lien est le suivant : http://www.college-de-france.fr/site/college/index.htm .

Les commentaires des internautes pour le texte d’ABDENNOUR BIDAR sont, quant-à eux, aussi bien le fruit d’hommes que de femmes, d’athées que de croyants, de musulmans que de chrétiens… aussi puissiez-vous en retirer tous les bénéfices que moi-même j’ai ressenti à les lire.

lettre adressée au nouveau Président de l’Iran destinée à expliquer le rôle que peut prendre l’Iran dans la prise de conscience pour les combattants internationaux de Syrie de ce que le rêve de l’Ouma implique qu’aucune des composante de l’ouma ne soit lésée fut-ce celle de l’adversaire et pourtant frère.

SOIT LA HONTE DES MUSULMANS
SOIT LA NAHDA DES FEMMES

Est-il raisonnable de s’indigner de la dégradation de la condition des femmes dans le monde musulmans après le printemps arabe, quand le Proche-Orient menace d’être dévasté par l’exacerbation au sein de l’Islam de la rivalité entre Sunnites et Chiites engagés dans un processus de guerre sans merci dans l’isthme Syrien, quand de l’Irak à l’Afghânistân, après le retrait des forces américaines, menace de succéder une période de chaos et d’instabilité politique durable, quand l’ Afrique subsaharienne et la corne de l’Afrique du nord-est voit se développer sur plusieurs pays une agitation musulmane qui n’a de cesse de s’engouffrer dans la voie du radicalisme militant, quand les partis islamiques arrivés au pouvoir en Tunisie, en Egypte, et depuis plus longtemps en Turquie semblent incapable d’apaiser leur population : oui, la question du droit des femmes est-elle appropriée dans un monde musulman qui craquelle, explose, se déchire en tant d’endroit qu’il est impossible de dire si cela conduira l’Islam à l’instauration d’une période d’obscurantisme, ou s’il s’agit des prémisses d’une renaissance, la NAHDA du XXIème siècle ?

Ma position est claire : toutes injustices doivent être dénoncée et combattue, celle faite aux femmes autant sinon plus que d’autres puisqu’elle sont emblématiques d’une dérive des printemps arabes et en contradiction avec les aspirations des peuples qui ont d’abord lutté pour l’égalité entre citoyens et le respect d’une justice équitable. L’exemple de la Turquie dont la population en manifestant récemment contre le même gouvernement islamiste qu’elle a pourtant élu démocratiquement, doit nous faire prendre conscience combien il est probable que le rêve de l’Islam politique ne résiste pas à l’épreuve du temps s’il ne respecte pas les fondements de la DEMOCRATIE, impératif crucial quand il est problématique dans le reste du Maghreb de garantir au citoyen une stabilité économique qui endiguerait l’explosion de la pauvreté, facteur, par ailleurs, de troubles sociaux. Il n’est pas question ici de porter un jugement de valeur sur le choix politique des populations musulmanes du printemps arabe. Au mieux s’agit-il d’engager cette réflexion philosophique et théologique que requière une meilleure appréciation de la condition des femmes. L’Histoire des Hommes est riche d’enseignements : lorsque les populations sont frustrées, elles ont tendance à opprimer les plus faibles de leurs membres, ou les minorités, et se perpétue ainsi des chaînes d’exclusion qui ne conduisent qu’à la révolution ou la guerre. Ghandi, l’apôtre de la NON-VIOLENCE, et Nelson Mandéla, l’apôtre de l’EGALITE entre les Hommes, n’ont cessés de mettre en garde les mauvais génies du totalitarisme et de l’asservissement :  » Toute puissance sombrera dans la pauvreté si elle perpétue le malheur « . Je montrerai ici combien l’injustice faite aux femmes ne peut reposer que sur des considérations théologiques dévoyée et en parfaite contradiction avec les agissements du prophète et donc les aspirations d’ALLAH.

Commençons par ce qui devrait inspirer à tout homme qui espère le paradis un vif sentiment de honte pour lui-même et pour sa communauté.

Comment est-il admissible, en effet, que des parlementaires proposent d’abolir l’interdiction de l’excision en Egypte, quand on estime que 85% des femmes y ont été victimes de ces pratiques d’un autre âge ? Où est-il écrit dans le CORAN qu’il puisse s’agir là d’autre chose que d’une pratique dégradante pour la femme , et d’une mutilation sans aucun bénéfice sanitaire ou médicale qui vise, d’ailleurs de manière éhontées , à interdire au femme le respect du plaisir sexuel auquel elles ont droit ?

Ce projet de loi n’est pas l’unique signe d’un recul du droit des femmes en Egypte. Le droit déjà limité des femmes à divorcer est lui aussi menacé. Quelle honte quand on connait la difficulté des femmes à se défaire d’une union male assortie, elles qui sont déjà contraintes de solliciter le recours du tribunal, tandis que la pratique est de perpétuer le déséquilibre au sein des couples en autorisant l’homme à répudier sa femme d’une seule parole, voir suite à l’injonction d’un tiers. Les législateurs Egyptiens n’ont-ils pas mieux à faire que de fragiliser la condition des femmes dans leur pays ? N’ont-ils pas mieux à proposer à ces femmes répudiées qui finiront, faute de revenu, par errer dans les rues avec leur enfants. Lesquels rejoindront cette cohorte d’ 1 million d’enfant , dit-on, condamnés à survivre, dans les rues du Caire et d’Alexandrie, tant bien que mal ; alors que l’on sait que parmi ce tiers des Egyptiens qui ont moins de 15 ans : 8 à 10 % des 6-14 ans sont déjà employés à des tâches rudes et insalubres ?

L’actuel gouvernement des frères musulmans peut-il croire sereinement qu’il se maintiendra en masquant toujours son incapacité à répondre aux aspirations des 40% de la population qui vit sous le seuil de la pauvreté, par un durcissement de la législation régissant la vie des femmes Egyptiennes : comme s’il fallait proposer à la vindicte des hommes un bouc émissaire, pour qu’ils se détournent des réelles causes de misère de leur condition ? Combien de temps les salafistes , eux-mêmes, mettront-ils à se rendre compte que l’inégalité des droits pour la femme, n’influera jamais sur l’inégalité de fait des ménages pauvres devant l’impôt, comparée à la ridicule imposition des possédants et des grandes entreprises, ce qui interdit cette juste et nécessaire redistribution des richesses qui les pénalise dans leur vie quotidienne ? Les autorités religieuses complices, ne voient-elles pas qu’elles préparent par leur attitude et la révolution de demain, et la désaffection des générations futures pour la religion, que leurs prises de position – impossible à respecter- aura rendue objet de détestation, à l’instar de ce qui se produisit dans les campagnes française dont nombre d’autochtones finirent par détester ces prêtres tout aussi puissants que de peu de moralité ?

Comment réagiront les moins de 30 ans, soit la moitié de la population, celle-là même directement à l’origine du printemps arabe, quand elle se rendra compte que l’absolutisme religieux a fait chuter le tourisme de 32%. Tourisme dont les économistes estiment qu’il concerne, peu ou proue, 1 emploi sur 10 ?

Comment ceux et celles d’entre les plus jeunes qui veulent vivre en conformité avec les préceptes du CORAN ne seraient-ils pas aussi frustrés à l’idée qu’ils peuvent combler leurs besoins sexuels seulement dans le cadre du mariage , l’âge moyen des mariés ayant reculé de 10 ans en trente ans , le renchérissement de la vie nécessitant de surcroît l’équivalent de bien 20 ans d’économie pour constituer une dote, sans compter les frais de mariage et ces 20 autres années d’économie pour payer l’acompte du premier appartement pour les revenus moyens ? Comment vivre sa sexualité quand la religion s’en mêle sans prendre en compte les exigences économiques, ni cette réalité des 46% de mariage qui au Caire et à Alexandrie se terminent par un divorce, religion ou pression sociale semblant culpabiliser ces 5 millions de femmes, estime-t-on, qui sont célibataires ?

Si la réponse des instances religieuses et la volonté des salafistes est d’abaisser l’âge légale du mariage de 18 ans à 14 ans pour les femmes : la jeune génération si fier, si éprise de liberté , ne devrait pas manquer de voir qu’on veut là la tromper. Car quoi ? Il lui suffira de se rappeler de ces articles de journaux dénonçant le trafic d’être humain en Egypte par de riches hommes du Golfe profitant de réseaux chargés de leur trouver de très jeunes filles de 13-14 ans dans les campagnes, qu’ils pourraient abuser sous couvert de mariages légalisés par des imams- pour comprendre que tout ou partie de l’ordre religieux est dévoyé. Abaisser l’âge du mariage n’est rien moins que légaliser le « mariage spécial », celui  » saisonnier » dit aussi de « plaisir » ou « temporaire ». Ce qui quand cela concerne des mineurs n’est pas autre chose que de légaliser la pédophilie. Et lorsque même les faux dévots invoquent le mariage de MAHOMMET avec AICHA alors âgée de 9 ans, pour excuser ces pratiques théologiquement inadmissibles : ils confondent un mariage qui a une visée politique et sert la paix entre communautés, avec le viol des jeunes filles égyptiennes par des étrangers. Il faut le dire, cela avec la complicité de famille pauvre pour qui toute dote est la bien venue … .

Je ne veux pas vraiment en dire plus concernant l’Egypte, surtout alors que mon article écrit il y a un mois est d’autant plus d’actualité que vacille en ces instants le pouvoir des frères musulmans. ce que je ne jugerais pas sinon à rappeler que le sang a suffisamment été versé en Egypte pour que les frères musulmans en viennent à considérer que l’imposition par la force d’une société religieuse est voué à l’échec compte tenu de ce que le pouvoir réel est dans les mains d’une oligarchie militaire qui semble résolue à ne soutenir qu’un gouvernement qui sera capable d’offrir à l’Egypte la stabilité économique suivant un consensus social réunissant la majorité des Egytiens. Seule la voie de la NON-VIOLENCE et de l’œuvre sociale semble ainsi crédible comme alternative à l’échec des frères musulmans.

Dans le pays où a débuté le printemps arabe, la belle Tunisie, la menace qui pèse sur le droit des femmes comme la pression sociale qui s’exerce sur elles ne sont pas en reste. Sous prétexte d’éradiquer l’ère Ben Ali, les seules lois justes qui furent promulguées et donnaient aux femmes un éventail de droit inédit dans le Maghreb – sont remises en question par le parti Ennahda vainqueur des élections, et sous la pression des salafistes. Salafistes dont les journaux télévisés  du monde ne finissent pas de relater l’instabilité politique , la peur pour les hommes et les femmes, commerçants, universitaires, …, sur qui pèsent la suspicion d’être de mauvais croyants – peur et instabilité que les salafistes font régner dans les 8 régions où leurs groupes de militants toujours prêt à en découdre, n’ont de cesse de traquer l’impie … .

A relater aussi une étude portant sur 400 femmes Tunisiennes qui a due exacerber la haine religieuse injustifiée envers les femmes libres , autant qu’elle a certainement choqué la plupart des hommes fiers de la virginité de leur épouse…  Car il appert que seulement une femme sur cinq serait réellement vierge lors de son mariage , quand la pression sociale a incité les 3/4 d’entre elles à subir une reconstruction médicale de leur hymen. Duquel de toutes les façons il n’est pas assuré d’avoir des traces de sang lors de la défloration, car ce signe réclamé de la virginité est à la fois différent chez chaque épouse et parce que l’hymen est peu voir presque pas irrigué en flux sanguin ; et puisqu’il peut être déchiré en faisant du sport voir par de simple tampon applicateur. Que mes lectrices me pardonnent ces précisions impudiques seulement il m’a semblé juste de le rappeler surtout quand on sait que ce qui est imposé aux femmes ne l’est que par respect d’une tradition sinon surannée,  en tous les cas : peu scientifiquement justifiée ( j’ai essayé de le démontré).

Ce qui est certain est que le CORAN  ne permet pas à l’homme d’imposer quoi que ce soit de son propre chef à sa femme et à plus forte raison aux femmes. Je ne me livrerai pas ici à une exégèse symbolique et rationnelle du CORAN en présentant tel fragment de verset à la manière des islamophobes, ou à l’opposé à la façon des interprètes radicaux du CORAN dont les agissements les discrédites. J’incite s’il veut des extraits commentés, le lecteur à consulter le beau livre  » le vrai visage de MOHAMMAD » de NOUREDDINE AOUSSAT ( édition « revue et augmenté ») – et je rappellerai ici certaines vérités de son chapitre 11 (  » La femme, qu’en dit le prophète MOHAMMAD ) qui serviront le débat théologique que je cherche à susciter aussitôt qu’auront cessés les troubles afin que prennent fin l’injustice et l’oppression honteuse de pratiques sans rapports avec le dessein véritable d’ALLAH .

Tout un chacun qu’il cherche la branche religieuse la plus conforme à ses aspirations comme celui ou celle désireux simplement de savoir doit prendre conscience, en effet, qu’au VIIème siècle de l’ère Chrétienne, lorsque MAHOMMET reçoit le message de DIEU , l’enseignement qu’il va propager est une véritable révolution en matière de droit des femmes, dont la législation coutumière d’alors ne leur impose quasiment que des devoirs, sans leur offrir de véritables protection légale autre que celle de leur rang de naissance.

J’entends souvent certains croyants justifier l’asservissement de la femme à l’homme par le fait qu’ils ont lu ou entendu que la femme serait inférieure d’un degré à l’homme. Il faut dire en fait que si la femme n’est pas égale à l’homme , elle n’est ni inférieure ni supérieure , et que :  » pas égale  » , doit seulement se comprendre comme différente du principe masculin. Car ALLAH a placé au coeur de la création les principes complémentaires mâle et femelle , les deux  » ZAWJ » , dont la différence n’est que la promesse de leur harmonie et de leur complémentarité. La sexualité des femmes non mutilées par l’excision tire donc derechef sa justification en tant qu’elle est une revitalisation perpétuelle de l’acte primordiale au coeur de l’équilibre du monde.

Concernant la restriction du droit des femmes à divorcer dont j’ai parlé plus haut , faut-il que ce soit un occidentale , certes en empathie avec l’ISLAM , qui rappelle à chacun l’AL-KHUL, ce droit des femmes d’obtenir la séparation en vigueur au VIIème siècle déjà ? Faut-il insister aussi sur la mauvaise foi des faux dévots qui cachent et ne disent pas combien le mariage relève d’un contrat librement consenti entre deux partis lequel ne saurait souffrir d’aucunes pressions ou impératifs d’aucunes sortes si la femme le refuse ? Apparemment oui .

Aussi avant d’élargir les perspectives de mon propos à la NAHDA des femmes que j’appelle de mes voeux, laquelle NAHDA doit aussi bien prolonger la période de renaissance que les historiens situent entre la fin du XVIIIème siècle et les années 1950 , qu’être traduite par  » le pouvoir et la force  » des femmes par l’approfondissement des valeurs spirituelles et humanistes de l’ISLAM – J’évoquerai la nécessaire unicité du mouvement féministe en revenant sur l’intervention des  » FEMENS » en Tunisie , FEMEN maintenant célèbres dans le monde entier.

Mais avant dois-je proposer au lecteur le seul texte automatique , c’est à dire écrit d’un seul jet et sous la dictée de plus que la conscience , que j’ai demandé à ALLAH de m’inspirer pour que me soient clairement exprimés : et le sens de l’ ISTIHAD dont je parle souvent ( soit le travail d’interprétation de la loi religieuse guidé par la raison et le coeur , soit aussi  la raison de l’effort intellectuel que requière ce que n’envisage pas la coutume ) – et la véritable position de l’homme relativement à l’Univers et DIEU – et l’explication de ce que signifie et implique le mot :  » AMOUR ».

Je n’entends pas prétendre à quiconque qui lira ce texte que je soit un saint-homme , ni dire être certain de n’avoir pas retranscrit aussi mes propres préjugés , mais je prétends croire fermement avoir écrit en soumettant mon intellect à mon coeur quand j’ai soumis aussi mon coeur à mon âme . Cette partie de l’humain dont JESUS à enseigné qu’elle devait, parce que par nature inaltérable de pureté en chacun, être ce vers quoi l’esprit s’élève, s’il  ne veut pas être même malgré lui attiré par la dimension mortifère du mal. ( A noter que JESUS a une conception différente du coeur puisque la mienne est platonicienne : soit ce par quoi l’homme est relié principalement à l’hypostase du BIEN )

Bien sûr , chacun , salafiste ou non , est invité à donner son opinion ou éclairer le débat par ses connaissances en laissant un commentaire lorsque les fonctions de mon blog seront rétablies ( taper patrick rako sur google ) ; et plus sûrement vous pouvez laisser un message dans la partie  » livre d’or » du site qui elle fonctionne. Afin d’être sûr de ma compréhension immédiate , et même si je peux me faire aider par un ami traducteur, il serait préférable de traduire les textes arabes en français; en recourant à des site de traduction gratuit s’il en existe , et en faisant un « copier-coller » sur le  » livre d’or » – sachant que l’intervention des habitants des pays musulmans qui suivent le site sera bien évidemment la bien venue.

J’avertis ici par ailleurs les non-croyants qui lieraient ce texte qu’un des six piliers de la foi selon l’ISLAM est de croire en tous les messagers et prophètes de DIEU , furent-ils juifs ou chrétiens et ce, sans faire de distinction au contraire de ce que semble suggérer en apparence un passage de mon texte, du reste qui ne m’appartient pas vraiment pour parler avec exactitude…

DIEU est un , unique cause de toutes choses et tout être , Il rayonne en eux et à travers eux , toujours accessible à la pensée humaine , animale, ou extra-humaine , Il peut concentrer sa puissance en un point de l’espace , choisi par Lui , pour influencer l’ordre d’un monde qu’Il a créé , qui est Lui , sans que Lui , l’Unique, le Suprême soit seulement ce monde ou ce point par où Il se déploie

Le hasard est la trace du souffle qu’Il a projeté dans la création , pour que celle-ci jouisse d’un principe fécondant interne non soumis à la morale humaine , et que le principe de vie qui l’anime sillonnant strictement conjointement avec le hasard soit générateur de la conscience de l’existence supérieure de DIEU , Seul premier maître du hasard

l’ être humain n’est pas la plus parfaite créature de l’ univers , il est l’être par lequel l’imperfection de l’univers doit être corrigée car si les Terres et les Cieux sont entachés d’imperfection la raison en est qu’on peut penser et sentir que DIEU dispose de l’Univers mais pas l’inverse comme il n’y a de DIEU que DIEU et lorsque l’Univers sera DIEU les temps seront achevés et les Terres reliées , les cieux reliés , le monde dit réel relié au monde invisible , et l’ensemble de tout cela indéfiniment en communication , sans que DIEU soit autre chose que DIEU , car c’est l’être conscient de Lui et créé par Lui qui se sera élevé

En somme  le libre arbitre de l’être conscient et particulièrement de l’homme est le pari de DIEU , la preuve de Sa miséricorde infinie , la preuve d’une bonté si haute qu’elle accorde dans la création , le monde qui l’abrite , la possibilité à sa créature de choisir de suivre tout autre que DIEU , mais ces autres chemins sont des impasses qui correspondent à l’empire mentale et , selon les époques , l’empire terrestre que tisse le mal là où seul il peut prospérer , soit dans une création soumise au hasard , aussi lorsque l’homme fier des possibilités d’émancipation et de domination acquises grâce à son libre arbitre aura compris le hasard au point de le soumettre à sa volonté  qu’il prenne garde que sa volonté ne soit pas elle-même une autre forme de soumission au mal , car si tout savoir confère un pouvoir , tous les savoirs ne sont pas dignes de la conscience .

Au cours de l’histoire de l’Homme trois types d’humain ont repoussé les limites de l’organisation collective, le prophète , le guerrier et l’inventeur , au cours de l’histoire on a vu l’inventeur servir le guerrier et le guerrier tenter de faire appliquer les dires du prophète,

l’époque la plus fascinante pour les foules consacre la domination du prophète sur les deux autres figures c’est l’époque de la prophétie

l’époque qui voit le malheur régner est assujettie au guerrier

l’époque où peut régner un équilibre civilisationnel par la forme de pouvoir la plus aboutie qu’est la démocratie , voit le gouvernement du peuple par le peuple renforcé et supporté par les découvertes des inventeurs

lorsque l’inventeur sans conscience découvre et abuse des mécanismes – que le prophète soumettaient à la volonté de DIEU grâce au lien qui lui permettait de faire agir instantanément le centre organisateur de l’univers – soit lorsque l’invention de la science est inhumaine – le guerrier menace de prendre le contrôle de la destinée humaine, quand l’ Histoire attend son prophète.

Concernant les faux prophètes et les mauvais prophètes les uns se reconnaissent à l’étroitesse et l’inhumanité de leurs vues , les autres se jugent à l’étendue du malheur que leurs lois provoquent , en la matière si DIEU distingue avec perfection chacune de ses âmes , il appartient aux hommes et aux femmes de n’adopter une ligne de conduite et de pensée que dans la clairvoyance de l’ amour qu’ils pourront ainsi propager , car le meurtre reste un acte d’amour perverti , la punition par la mutilation un respect de la lettre sans Esprit , en effet , DIEU distingue parmi les prophètes celui qui promulgue des lois littérales fruit de ses propres préjugés , celui qui sait faire comprendre qu’il inscrit ses lois dans un contexte historique , celui qui scribe absolu , recueille la loi vivante , soit celle dont les manquements permettent toujours d’en référer à l’Esprit de la Loi , DIEU , dont les croyants ( citoyens) ne doivent avoir pour synonyme que le mot Amour .

L’Amour rend compte d’une relation parfaite , le mot lui-même s’il était vu dans une langue idéographique parfaite serait composé des dessins additionnés de la liberté , l’égalité , la fraternité ultime , la justice réciproque envers l’autre , ainsi si la création ne trouve de sens qu’en tant qu’elle est la manifestation de l’amour de DIEU , il n’est pas difficile de retrouver dans l’Univers lui-même l’idéogramme de l’Amour et ce qu’il implique , car si l’univers se définit par des conditions de pression et de température très différentes mais strictes du point de vue de la possibilité de l’apparition de la vie humaine , l’ Univers est cet autre radical auquel DIEU a donné la possibilité d’exister , et dont l’égalité à DIEU doit se comprendre comme la possibilité immuable pour l’ Univers de disposer de lois physiques  qui en régissent l’organisation assorti de la Liberté donnée à l’esprit des êtres qui le peuplent de penser à ces lois dont ils sont tributaires , tandis que DIEU connait l’univers selon une fraternité ultime qui le rend capable de s’immiscer dans le mouvement du hasard afin que s’élève l’être à la conscience de sa relation à un ensemble , puis à la conscience de la relation des lois de cet ensemble à une cause ultime qui est extérieure à ces lois au point de leur conférer un sens ultime , et pour l’humain , au point de l’animer du souci de justice réciproque envers l’autre , lorsqu’il aura admis la coïncidence de l’attraction de l’Univers pour DIEU et de DIEU pour l’Univers sans qu’il puisse penser à autre chose qu’à une relation d’Amour.

l’amour compris comme une relation physique entre des êtres est dégradable en autant de pratiques qu’il y a de facéties dans la pulsion animale , le seul jugement qu’en puisse donner une personne sage dépend de la proximité de la pratique amoureuse  avec la mort , mort réelle ou négation absolue de l’autre qui fait de cette pratique sexuelle une forme de négation de l’Amour . Par excellence, le viol est une négation de l’ Amour.

Je ne ferai pas l’exégèse de ce texte, cela revient à qui le désire, car est-il temps d’aborder la question des FEMENS dont la télévision Tunisienne en retransmettant la manifestation sein nu le 29 mai 2013 de 3 FEMEN européennes venues soutenir AMINA TYLER la FEMEN Tunisienne , en réaction au procès dont elle est l’objet , a stupéfait nombre de Tunisiens et Tunisiennes, en décuplant l’ire des religieux.

Pour ce qui me concerne cela a correspondu au moment exacte où j’ai considéré le mouvement des FEMEN dont je comprenais déjà les mobiles de leurs actions en Ukraine, en Russie, en France, etc… , sans jamais réussir à percevoir l’intérêt de manifester sein nu. Pourtant était-ce aussi le moment exact où il m’est apparu comme une urgence d’écrire cet article que je médite depuis le début du printemps arabe , sans y réussir, en ne reportant pas aux calandres grecques la lecture de  » l’automne des femmes arabes  » de DJEMILA BENHABIB (édition H et O au féminin ) dont j’avais pressenti en en entendant parler il y a plusieurs mois ( sur R.F.I  ) qu’elle m’apporterait le point de vue féminin , voir d’une agnostique , qui manquait à ma perception de la situation. Du reste ici je dois remercier DJEMILA BENHABIB , pour la beauté de son style, la pertinence de ses remarques, de ses recherches, l’élégance de son propos et la hauteur de ses vues : tout ce qui rend un livre , domaine de la Littérature . Sans omettre de dire combien le lecteur de cet article s’il veut des noms, des dates, d’autres preuves aux faits que je relate ici, et plus : un point  de vue de femme sur ce qui se passe dans les pays du printemps arabe , que je ne saurais que trop conseiller cette lecture plus qu’utile : agréable autant qu’ édifiante …

Si ce livre était paru après l’action des FEMENS peut-être aurait-il insister pour mettre en exergue ce paradoxe qu’il y a de la par des musulmans radicaux à s’indigner de ce qu’une action politique puisse nécessiter qu’on lève le voile sur sa nudité , afin de faire entendre à un monde musulman sourd  que sur l’atteinte aux bonnes moeurs et à la pudeur prime le respect du corps de la femme dont le CORAN certifie qu’en aucun cas il ne peut être source d’honneur pour l’homme dans le sens qu’il serait cette propriété dont il régenterait l’habillage et le déshabillage à sa seul guise. Ainsi, AMINA TYLER sur la photo d’elle qui a scandalisée, habille-t-elle ses seins de mots :  » Mon corps m’appartient et n’est source d’honneur pour personne  » ! Mots qui a eux seuls font de cet acte impudique un acte politique.

Les musulmans qui n’ont pas compris , et souvent de bonne foi, ne verront que les seins nus , tout en pouvant partager, au fond, les raisons profondes de ce cri de révolte décidé. Comme moi, lorsque j’ai vu agir les FEMENS en Europe sans approuver une nudité que je trouvais ridicule, opportuniste, inintéressante. Les musulmans radicaux, eux, comprendront d’emblée , presque  de manière épidermique, et sans avoir à lire le message , ne dénonçant immédiatement que la nudité , et cherchant à cumuler les charges pouvant être retenues contre les FEMENS. Car, oui !, quelle révolution ce serait si les femmes Tunisiennes, du pays de tous les possibles, comprenaient finalement la portée hautement révolutionnaire , et en apparence choquante , mais paradoxalement en véritable conformité avec les préceptes de MAHOMMET relativement aux relations qui doivent présider entre hommes et femmes : oui, quels soucis pour les aveugles et les sourds qui tentent de s’emparer de toute la belle Tunisie ! Eux que ne révolte pas des actes politiques qui revendiquent la mort au nom de DIEU. Autre paradoxe , plus vif, plus terrifiant, plus scandaleux : la revendication politique par l’acte de l’assassinat serait moins répréhensible aux  » yeux »   d’ALLAH que la revendication politique par l’acte simple de la nudité et du graffiti ?

Qu’on ne s’y trompe pas en Europe , dans les pays musulmans ou dans le reste du monde , les FEMENS sont bien le 3ème ou 4ème  mouvement féministe dans l’histoire de l’émancipation moderne des femmes , et elles doivent être soutenues à ce titre , et d’abord par  les femmes du monde (musulmans ou non ). Leur action doit être analysée, comparée, décryptée, traduite, critiquée s’il le faut par les intellectuelles afin d’ajouter le poids de la Littérature et des Arts à certaines de leurs phrases , pas si peu profondes de philosophie , mine de rien. Et quand bien même l’usage du paradoxe visuel et verbal est l’essence du langage fragmentaire que réclame la seconde d’audience que leur accorde les médias. Charge aux avocats ensuite de défendre le bien fondé des lois qu’elles réclament.

Qu’on ne s’y trompe pas AMINA TYLER est peut-être la ROSA PARKS du monde musulman. Avec BOUAZIZI, l’homme dont l’immolation par le feu a réveillé et encouragé le sursaut démocratique du monde musulman, elle forme peut-être l’un des deux « ZAWJ » de DIEU, celui-là féminin qui mènera à la NAHDA des femmes.

Je n’ai pas à dire quel type d’action devront emprunter les FEMENS et leurs sympathisants pour que l’indignation qu’elles ont suscitée se reporte sur les véritables sujets d’indignation que j’ai tenté de mettre ici en exergue dans cette longue interprétation théologique que j’annonçais.

Je ne suis pas désespéré à l’idée que ces femmes ne croient jamais en DIEU si elles n’y croient pas.  » Point de contrainte en matière de religion !  » a exhorté le très haut ( CORAN 2/256) et ceci sera ma seule citation du CORAN, comme le conseil suivant le seul ici que je puisse prodiguer aux FEMENS.

Soutenez AMINA TYLER . Si vous la croisez, témoignez lui le respect, la douceur, l’amour que DIEU prodigue à ses créatures. La révolte ressentie et si hautement assumée chez les jeunes personnes de cette trempe , quand elle rencontre audience, peut fragiliser jusqu’au suicide , tant se comprendre investie d’une mission peut-être  un paradoxe insoutenable intérieurement car il vous rapproche ostensiblement de DIEU , vous éloigne de votre famille, même si tragiquement celle-ci ne cherche qu’à vous protéger et se protéger face à la vindicte publique ; tandis que vous êtes seules avec l’Immensité, en apparence seulement … Et alors même qu’il se peut, ô paradoxe , que vous ayez voulue dénoncer les perversions d’une société dite religieuse. Courage AMINA !

Donc l’élaboration de la NAHDA des femmes , l’élaboration du pouvoir et de la force future des femmes , si elle veut augurer des TANZÎMÂT : de grandes réformes et de nouvelles relations avec l’Occident- doit aussi permettre l’idéal de l’ISLÂH désirée par les salafistes , et je dirais , cela malgré eux, et en rupture avec leurs méthodes qui ne mènent qu’à la confrontation armée. Quand on peut tout de même considérer légitime de désirer une réforme morale et religieuse destinée à corriger les déviances par rapport à la tradition prophétique en perfectionnant le monde contemporain. Bien sûr la NAHDA des femmes doit demeurer première pour que l’idéal du DJIHAD, mot traduit par la « Guerre Sainte », qui en réalité n’a jamais eu cette signification pour MAHOMMET ( je laisse au lecteur le soin de rechercher lui-même le sens originel afin qu’il mesure l’étendue du dévoiement de l’interprétation qui en a été faite ). Guerre tout de même et même si elle n’a rien de sainte que doit chercher à amoindrir jusqu’à la faire disparaitre la NAHDA des femmes , grâce à la réouverture des portes de l’ISTIHÂD ( le travail d’interprétation de la loi religieuse guidé par la raison, le coeur et l’âme ; ou l’effort intellectuel que réclame ALLAH ). Enfin, la NAHDA des femmes doit atteindre, tempérer, le mythe de la renaissance arabe lui-même pour que le mouvement soit planétaire.

Bien sûr ces considérations sont destinées à l’ordre religieux musulman lui-même afin qu’il ne s’effraye pas de ce qu’implique ou pourrait impliquer la NAHDA des femmes , s’il la facilitait, sachant qu’en son sein elle affecterait  seulement ceux de ses membres corrompus moralement et corrompus tout court.Mais la NAHDA des femmes ne peut être à moins d’une trahison du mouvement un processus masqué d’épuration religieuse … .

Si les femmes et la jeunesse ne trouvent pas auprès des instances religieuses le soutien qui sied, il s’agira pour elles de mobiliser les quelques 40 milliards de dollars ! dont notamment les U.S.A , la France ( lors de la mandature du précédant président français) , l’Allemagne encore, … , ont voté l’attribution lors du sommet de Deauville tenu juste après la destitution de Moubarak, Ben ali, et Kaddhafi ; en vue de favoriser les pays et particulièrement la jeunesse du printemps arabe. Ces fonds ne sont pas en théorie aux mains des Etats puisqu’ils devraient avoir alimenté leurs banques publiques et privées ; afin que celles-ci financent les projets , non précisés alors, mais conçus à l’origine pour être les futurs moteurs de la stabilité et du redémarrage économique des pays du printemps arabe.

La NAHDA des femmes pourrait alors être l’occasion pour la jeunesse entière du nouveau monde musulman d’un dynamisme culturel, scientifique, fortement orienté vers le développement de l’Education. Le travail en la matière est considérable, il doit mobiliser les intellectuels, les universitaires, les entrepreneures , et pour la refonte des programmes, et pour les fournitures scolaires, et pour la généralisation de l’enseignement obligatoire dans les campagnes et spécialement concernant les filles. Partout où le lessivage neuronal des faux dévots à créé de toutes jeunes filles en niqab, privée de cour d’art , de vacances, de sorties scolaires , de camp d’été, de télévision … Quelle injure au Prophète, quand on considère que pour lui l’éducation des enfants , et des filles en particulier est oeuvre louable! Après la défense d’AMINA, les femmes Tunisiennes devraient ( comme les hommes de bonne volonté du reste ) militer pour la défense de l’intégrité de l’Université de la Manouba, dont HABIB KAZDAHLI le courageux doyen à refusé de soumettre l’enseignement à des dogmes politico-religieux. Combat essentiel pour la Tunisie et les femmes libres…

Aussi moi Patrick Rakotoasitéra , né français d’origine Malgache et Bretonne et Alsacienne , j’en appelle au nouveau Président Iranien, afin qu’il soumette l’élaboration de la NAHDA des femmes au chef religieux, de sorte que soit vérifiée point par point sa bonne conformité avec le CORAN , de sorte que tous les Iraniens soient bien persuadés de la nécessité absolue de freiner  l’expansion de la guerre dans l’Isthme Syrien , afin que ces 40 milliards de dollars alloués aux banques des pays du printemps arabe ne soient pas détournés pour servir la guerre. En l’occurrence le théâtre de guerre Syrien doit ce mois -ci  aboutir à une conférence de la Paix. Une feuille de route prévue, accordant à BACHAR EL HASSAD une voie honorable , et à l’armée libre de Syrie la sagesse de la conciliation. Car l’armée des djihadistes peut encore grossir au risque et péril de la stabilité du continent , voir du monde si Israël est contrainte à mener une guerre justifiée par l’imminence du djihad. Une guerre majeure de l’occident contre l’Iran ne manquerait pas de risquer de s’en suivre… 2014 est une année d’autant plus sensible pour Israël que les scientifiques de la religion ont prévu pour cette année soit la victoire de Satan, soit la venue d’un messie , l’un comme l’autre pouvant être de mauvais augure pour le monde musulman… Enfin qui sait ?

PATRICK RAKOTOASITERA

2ème lettre aux musulmans adressée en vertu du droit coutumier de SOLIMAN le MAGNIFIQUE  instaurant le droit des intellectuels du monde de participer à l’ISTIhÂD ( droit rétablit avant 2012 )

[ addendum du vendredi 23 aout 2013 : les dernières images qu’a révélé au monde l’armée libre de Syrie imposent de prendre en compte que ce crime de guerre – utiliser des armes chimiques sur un théâtre d’opérations militaires – ne sera pas perpétré sans que cela conduise à des poursuites par le tribunal pénal internationale.

Tôt ou tard la perpétuation de ces crimes de guerre sur le sol syrien laissera le parti du pouvoir , libre de ne jamais trouver de fin au conflit armé , ou le contraindra à se désolidariser d’hommes comme Bachar el Hassad ; lorsque l’armée libre de Syrie aura réussi à confiner les forces actuelles de Bachar el Hassad à des territoires morcelés en Syrie. Au point, avec une aide extérieure d’être en mesure de renverser Bachar el Hassad. ]

LETTRE AUX MUSULMANS

Après le temps des sacrifices, nous ne pouvons que nous honorer de croire venu le temps des victoires de la Foi. Une notion théologique connue du Christ, ne doit cependant pas échapper à la réflexion de chaque croyant dans sa connaissance de Dieu.

Si le Christ connaissait les circonstances exactes de sa mort, il n’ignorait pas non plus ce qu’avait enseigné la kabbale sur l’histoire de la Tour de Babel ; ou comment il fut suscité à la communauté humaine par Dieu la punition des langues, afin de freiner son projet architectural inhumain, symbolisé par la tentative de l’édification de la tour dite de « Babel ». Car elle impliquait la réduction à l’esclavage de la plus grande partie de l’humanité.

Si à ce jour, le royaume Chrétien semble s’effondrer en divers endroits revendiqués par le royaume Islamique, l’Âme islamique ne doit jamais oublier que quant à ses frontières symboliques avec l’Inde, le Mahatma Gandhi dans ses « lettres à l’hasram » avait prédit l’inévitable rencontre des langues, et nous rappelait combien le juste combat profite quand il trouve la voie de la non-violence et que ce qu’avait enseigné Bouddha [comme Socrate] doit nous renseigner sur l’accolement du Coran aux fondamentaux bouddhistes, chrétiens, et juifs.

Car il n’y aura pas de stabilisation des royaumes sans affermissement de la Démocratie en eux et autour d’eux. Royaume et Démocratie sont comme deux langues qui sont fondées par le concept d’Amour, mais dont l’incompréhension mutuelle est comparable à ce qui se dut passer à l’intérieur de la tour de Babel ; oùlorsque le projet architectural, facilité par l’entente humaine, laquelle, coordonnée par l’usage d’une langue unique, uniformisante et source d’injustice, comme exprimée dans une modalité sociale totalitaire, symbolisée par la perte de valeur de l’humain asservi par sa tache absurde et haram, car cadenassée au travers de l’inversion des valeurs elle-même engendrée par le mal usage du système monétaire qui ne peut être accaparé par une seule religion ou langue ou Homme: au risque d’assurer le courroux de Dieu, raison pour laquelle existe la Démocratie en tant que concept. Cet écueil, le Christ aussi l’a compris, raison pour laquelle il a choisit à la fois d’interrompre et d’élargir le cercle de la communauté des élus de Dieu, sachant qu’il engendre une nouvelle religion par son sacrifice dont l’essence est le refus de prendre le pouvoir et ne commettre qu’un acte d’Amour pour ne pas construire de Tour de Babel. L’accès à l’éveil de Bouddha s’opère dans une dynamique comparable.

Ce qu’il faut conclure des « Lettres à l’hasram » de Gandhi, je le conçois ainsi : si les musulmans ne veulent plus croire en Christ, ils auront toujours la possibilité spirituelle de s’en rapprocher à travers la conversion de l’expansion territoriale en une expansion spirituelle. Les musulmans n’approfondiront leur connaissance du Coran et ne saisiront la signification des lettres qui inaugurent les versets qu’en accomplissant le chemin qui relie toutes les langues et que savait Mahommet.

Je préconise aux Intellectuels et aux Penseurs de relire « lettres à l’hasram » de Gandhi, et remercie le peuple Turc d’avoir facilité la circulation des idées dont ils peuvent aujourd’hui mesurer le pouvoir à l’aulne du soulèvement de la jeunesse du jeune monde, et prie pour qu’on ne la contente pas qu’en chair à Chrétiens. Combat fort périlleux qui obligera la chrétienté à s’unir à jamais aux peuples israélites. Au moment même où Israël, qui si elle est bordée par de véritables Démocraties adaptées dont il faut tout concevoir des modalités de coexistence des communautés et du respect du droit humain – ne pourra qu’être prête à la naissance de la Palestine, du moment qu’il s’agisse au moins de ne pas crisper toute possibilité d’accord par un désir trop rigide de voir respecter le tracé de 1967, dont je n’ai pas trouvé trace dans le Coran, ce qui n’a rien à voir avec la poursuite des criminels de guerre. La question de Jérusalem ne peut se traiter sur un plan politique mais essentiellement religieux.

Blague surréaliste : si Socrate a changé le vin en eau, Jésus a changé l’eau en vain. Réponse de Dieu : « Il y a parmi nous un prophète qui sait ce qui va se passer demain. L’envoyé de Dieu lui dit : « Laisse cela et continue à dire ce que tu disais ». ( rapporté par Al Bukhân)

Dans une autre version, il a rajouté : « nul autre que Dieu ne sait ce qui va se passer demain ! » ( rapporté par At-Tabarâni).