Je rivalise de malchance. Lors de la vente aux enchères de la semaine dernière une erreur a été commise sur le montant des enchères et sur les tableaux, le plus cher ayant été évalué au prix du moins cher et inversement. Résultat : le dessin surcoté n’a pas trouvé d’acquéreur ; tandis que le tableau à l’huile, évalué à 800 euros au lieu de 1500 euros, a eu une enchère au premier prix seulement , or l’acheteur n’a pas souhaité, après la vente, compléter son offre pour respecter le prix initialement entendu de 1500 euros, car le commissaire l’avait vendu à 800 ; et il n’a apparemment pas souhaité se rabattre sur le dessin dont c’était pourtant la cote. Conclusion : j’ai préféré annuler la vente plutôt que de voir partir pour une misère un tableau ayant nécessité plusieurs mois de travail.
Cette péripétie digérée de travers, je dois l’avouer, je me suis immédiatement remis au travail dans l’espoir de traduire par moi-même l’enseignement pictural que fut cette rencontre avec l’œuvre de nombreux artistes africain contemporain. Et au regard de ma façon de peindre dont j’ai déjà mentionné qu’elle me situe plutôt du côté de l’art moderne que sur le versant de l’art contemporain, le palier qu’il me restait à franchir n’était pas rien.
Ainsi, pour cette nouvelle création j’ai renoncé à mes poncifs picturaux habituels : sujet peint dans des décors naturels, déformation de l’anatomie faciale pour configurer un aspect à mi-chemin entre la Bande Dessinée et la peinture, travail fastidieux au pinceau zéro… etc , au profit d’une exécution rapide (deux séances) et de médiums différents ( pastel et feutres )… en abordant un sujet plus spécifiquement politique : le génocide des papoues en Indonésie :
Une heure du matin : impossible de dormir, je me retourne dans tous les sens sur le canapé sans trouver le sommeil : j’ai du boire trop de café, et j’ai le crâne assailli de visions. Mentalement je dessine des corps , le tracé virtuel de mains, de pieds, de visages est net et précis au point que je pourrais me lever, prendre un crayon ou un feutre et commencer à dessiner. C’est décidé, je me lève, j’ai envie de réaliser quelque chose, j’ai peins toute la journée, mais je ne suis pas rassasié. L’envie de créer est plus forte que le sommeil !
Une heure et demi : j’ai mal à la tête à cause de l’abus de caféine et de cigarette , mais j’ai pu visiter mentalement le tableau de guerrières africaines que je désire réaliser depuis longtemps. La vision cependant n’est pas très nette, j’ai juste une vague idée de ce que je pourrais faire. Je me mets à la recherche de ce document montrant des amazones du Dahomey que j’avais spécialement gardé pour l’occasion. Je fouille le tas de mes magazine, sans les ranger, retourne l’appartement, fébrile à l’idée de ne rien retrouver, les piles de livres jonchent le sol : merde, je ne retrouve pas le document ! Où est-il ? Mais où est-il ? je m’énerve, par inadvertance renverse une pile de livre. Derrière la cloison la voisine réveillée dans son sommeil par ce choc sourd et mon agitation, tape sur le mur. Je suis de plus en plus nerveux, et rien à faire je ne peux pas renoncer, le désir de réaliser une nouvelle création est trop fort et l’inspiration est là. Où est ce foutu document !
Deux heures du matin : je me résous à utiliser une photo montrant des amazones du Dahomey, seins nus et des hommes en arme, alignés en rang, posant devant l’appareil du colon : le cliché est de mauvaise qualité , les visages ne me conviennent pas pour ce que je veux réaliser et au contraire du document qui me fait si cruellement défaut, les guerrières ne portent pas de parures de perles : tant pis , l’envie de dessiner est trop forte, j’ai les tempes qui battent sous la pression nerveuse : il faut que je me lance ! J’enfile deux cafés froids, tire sur ma cigarette et je prends parmi la pile de mes tableaus un cadre noir dont je détache le fond de contre plaqué et je commence à triturer de traits de feutre nerveux la surface lisse en bois.
j’utilise le cliché comme un file conducteur ou un pense bête, inventant plus que copiant.
Une heure, deux heures, trois , je ne m’arrête plus, fébrilement et aussi d’un trait vif et rapide je remplie les deux tiers du tableau.
Cinq heure du matin : je suis fatigué, j’ai mal partout : le tableau tout en longueur n’est pas facile à faire car très long, je n’ai pas réellement trouvé la bonne position pour dessiner, d’autant que je suis sur le canapé et tiens le cadre posé sur mes genoux ou à côté et suis obligé de me pencher sur le côté dans une position tordue inconfortable et douloureuse pour les muscles et j’ai épuisé mon influx nerveux, la pression n’est pas retombée dans mon crâne, mais j’ai l’esprit moins clair et je n’ai plus d’inspiration. Je suis prêt à renoncer. Non, non ! j’ai un coup de sang qui me remonte au coeur et la rage de peindre me reviens, il faut que je termine ce tableau même si j’ai déjà peins toute la journée, d’ailleurs je suis presque au bout, il ne reste qu’un tiers, un malheureux tiers à remplir. Après une brève pause, deux cafés, trois cigarettes, un coup d’oeil à travers la fenêtre pour voir en bas les premières voitures du matin passer, je me remets à la tache et termine le tableau.
Ce n’est que le lendemain que je fais un rehaut de blanc, pour souligner les courbes et les visages des amazones…
J’avais à coeur, en commençant un nouveau tableau, de démarrer sur de nouvelles bases, et de m’attacher à réaliser une esquisse détaillée qui me permettrait de mieux me concentrer sur l’acte de peindre. Mission accomplie ! « Initiation chamanique » traduit une scène d’apprentissage des valeurs chamanique par un aspirant plongé dans l’eau sous le regard lointain de son maitre des esprits de la forêt, alors que passe une embarcation… Ici le trait est suffisamment précis pour donner une idée de ce que sera le tableau finale :
Pour le décors, résolument je me suis lancé dans le fauvisme où l’art de colorer à sa guise et selon l’inspiration des éléments du tableau qui dans une peinture réaliste n’auraient pas été violet ou rouge par exemple. Car le fauvisme se joue du réel pour emprunter les couleurs du rêve. Ce qui convenait parfaitement à « initiation chamanique » où il me fallait transcrire visuellement la prise de drogue par l’initié…
Pour brosser les personnages je me suis inspiré de photos. Aux peintres en herbe , je peux dire et conseiller d’agir avec légèreté et grâce quand il est question de réaliser le modelé d’un corps , car souvent le défaut et de trop marquer le trait entre les clairs et les sombres et d’aboutir à un rendu un peu mécanique ou forcé. Du reste on ne peut pas toujours s’en remettre au modèle : ici je présente la partie droite du tableau, celle où passe un indien dans une barque ; et dessous, je montre la même image additionnée du modèle qui m’a servi de guide, pour que l’on puisse bien mesurer que souvent il s’agit de faire preuve d’imagination pour obtenir un résultat.
La peinture de la carnation du chaman et de son apprenti , elle, fut moins compliquée, le résultat, après un premier jet, plus concluant… voici donc la partie gauche du tableau :
Après avoir peint » le meurtre d’ Abel »et » la mort d’ Abel » qui met en scène Adam apprenant la nouvelle de la mort de son fils, et dont Eve tente de prévenir les pleurs , alors que les deux personnages surplombent un décors de falaise rouges ressemblant aux « grand canyon »- je m’était mis en tête de peindre Abel et Caïn sur un même tableau, représentés alors qu’ils sont presque adultes, tandis qu’ils seraient devant un décors naturel peint de la manière la plus moderne qui puisse être, en une représentation composée de sortes de fractals,ou du moins composée géométriquement en une sorte de néo-cubisme à l’africaine.
Dans la partie droite du tableau, Abel est comme encastré dans la série de cercle qui compose le décors, comme si , de fait, il devait être voué à faire corps avec la nature, ou que son image se brouillait pour devenir transparente à l’approche du drame….
Caïn, lui,est assis sur le rocher situé à gauche d’Abel. Il se distingue nettement du fond, tenant l’arc en main, une flèche prête à être décochée…
Lors de l’esquisse des personnage devant permettre un travail de peinture à l’huile abouti de par le degré de précision du dessin préparatoire, j’avais placé entre Abel et Caïn une lionne allongée sur une grosse pierre. Elle devait sembler regarder Abel sur la droite et d’après mon intention initiale je souhaitais qu’elle représenta cette dimension maternelle , protectrice et à la fois animale ; que par elle l’oeil de la création semble porter un jugement sur le conflit qui oppose le jaloux Cain à son frère Abel, et que dans son attitude, le port de sa tête, et selon la direction de son regard , on devine que la lionne scrute l’attitude d’Abel, comme si elle pouvait savoir ce qui va se passer: qu’elle devine au regard des contours de l’aura qui entoure Abel son destin funeste , ainsi que me semblent capable de le percevoir certain animaux à l’oeil si profond d’intelligence et de ce savoir qui ne se transmet pas… Or , j’ignore si j’ai bien réussi mon entreprise. J ‘avais comme modèle une photo que j’avais prise d’un vielle lionne, saisie d’assez loin, dont le pelage apparaissait mal photographié, tandis que seule sa posture était vraiment parfaitement adéquate avec ce que je cherchais à retranscrire pour ce tableau. Comme bien souvent: j’ai dû composé, imaginer, faisant appel à tous mes souvenirs et expériences de peinture des animaux, pour obtenir un début de résultat. Et alors que je tentais de brosser finement le pelage de l’animal au pinceau zéro, il est apparu très vite que je serais obligé de « tricher » en soulignant la silhouette de contours noirs, afin de gagner en contraste , quitte à perdre en réalisme…
En fin de compte , la lionne attire plus immédiatement le regard dans la composition finale. Et il me semble qu’il s’agit, après, pour le spectateur de s’amuser à détailler les autres zones où le travail de peinture est plus minutieux, mais pas également contrasté…
depuis 15 jours j’ ai entamé la peinture à l’huile : » danseurs africains au Trocadéro » , en voici un détail non achevé :
cette fois , une vue d’ensemble :
Autre étape de réalisation : la peinture de la Tour Eiffel et du fond:
Vue d’ ensemble cette fois-ci :
Quelques mots sur artprice , le site d’enchères en ligne où je m’emploie à faire connaitre mon travail. Jusqu’au 14 et 18 septembre y sont proposés aux enchères cinq tableaux , mis à prix entre 399 euros et 999 euros. Pour les internautes qui y trouveraient leur intérêt , je leur conseille de se rendre directement sur ma page d’accueil artprice, afin d’enchérir à leur guise.
Après la fastidieuse peinture « la mort d’abel » (voir plus bas), je n’avais pas l’envie de me lancer dans une création qui augurerait un aussi long travail de peinture. En effet « la mort d’abel » a été peinte , par intermittence, sur une période de quatre mois, essentiellement au pinceau « zéro », et si cela était un vif plaisir que celui de s’attaquer à la peinture d’un site aussi grandiose , peindre les « rocheuses » ou le « grand canyon » a été également une sorte de torture psychologique, dans la mesure où ne réussissant pas à disposer d’une force de travail à la hauteur de la tache à accomplir, je me retrouvais face à ma toile, presque désappointé devant un paysage qui n’avançait que centimètre carré par centimètre carré, sans qu’aucune ressource vitale , ou force intérieure me permit de peindre plus de 3 heures d’affilé, ce qui en d’autre circonstance est une moyenne de travail que tous peintres atteignent facilement.
A vrai dire en commençant ce nouveau tableau, j’étais animé par le vif souci de peindre sur une séance voir deux l’essentiel de mon sujet, en restreignant à deux, voir trois le nombre de couleur à employer.Il me semblait nécessaire que le geste soit sûr, instinctif , précis et rapide , de telle sorte que ce travail puisse être comparé à la peinture à l’encre de chine des maitres japonais et chinois, dont la souplesse et la certitude du geste caractérise l’art. Disposant d’un panneau de bois de couleur noir , l’emploi du blanc plus ou moins dilué selon les effets à rendre, me parut propre à satisfaire ce désir. Et « le meurtre d’Abel », vit le jour, en une séance, ne me restant plus qu’ à peindre en guise de ciel , une nuit étoilée qui rendrait compte de l’instant fatidique où ABEL est victime de la colère de CAin. Le flash de l’appareil photo la recouvre de lumière, mais il y a bien une flèche dont la pointe qui sort du torse d’Abel, sera rehaussée de rouge , afin de bien souligner l’évènement dont le spectateur est le témoin.
Le dernier tableau sur lequel je travaille sera différent de la série que j’ai peinte depuis quelques mois, il y sera question de post-cubisme , ou plus exactement de produire une figuration imbriquée dans un fond abstrait , et si possible révélant une composition de type fractale. A cette fin , j’ai entamé l’esquisse avec une série de forme géométrique, cercles et carré, sur lesquels j’ai tracé le motif du tableau normalement, en situant les deux personnages, ABEL et CAIN à chaque extrémité du cadre et séparé par l’esquisse d’une lionne , nonchalamment allongée sur une pierre entre eux deux.
Avant de présenter l’esquisse, je signale pour les férus de peinture, que lors de l’exposition de son travail à Beaubourg , j’ai rencontré le célèbre peintre français Martial Raysse, dont le musée parisien donne à voir une rétrospective de son oeuvre. L’homme est trés affable, alerte et conscient de ce qu’implique son travail. Je lui dit être surpris de découvrir un artiste contemporain aussi attaché qu’il semble l’être, à la création d’oeuvre essentiellement peinte à la main, cette démarche , et il en convient facilement, me semble devenue rare. Or toute la production récente de Martial Raysse est un hymne à la peinture, presque un pied de nez à la tendance contemporaine. Les peintures monumentales qui closent l’exposition s’impose au spectateur comme une recherche picturale inscrite dans lignée des recherches de la grande peinture : vous m’impressionnez monsieur Raysse, dis-je. Lui de continuer : » il est nécessaire de peindre fin, c’est le secret ». Moi : » voilà justement ce que je m’emploie à faire : peindre le plus finement possible ! Je crois à un retour prochain aux valeurs et expérimentations de la peinture. Le marché ne peut demeurer tel qu’il est … »Et Martial Raysse de conclure : » c’est bien. Il faut continuer. On va gagner ! On va gagner ! »
En commençant » la mort d’ Abel » , j’avais pour consigne de commencer le tableau par la peinture du décors et de finir par les personnages. Il m’aura fallut des semaines de travail improductif , cependant minutieux, chaque fois que je m’y attelais, afin de créer une ambiance de paysage désertique, à l’exemple du Grand Canyon, dont les masses rocheuses offrent une palette extrêmement variée allant du rouge dans toutes ses déclinaison, à un assortiment de jaune. J’ ai peints alors, l’esprit hanté par les superbes variations colorées de certains paysages de VAN GOGH, en tentant de créer une explosion de couleurs dans la rétine, impression qui m’assaille immédiatement en présence de l’oeuvre du peintre des » tournesols » .
Le personnage incarnant Adam est brossé avec des pinceaux moins fins que ceux utilisés pour le décors afin de créer un contraste.
Voici une autre étape du modelage de son torse :
A SUIVRE
Voici la partie droite du tableau
Et enfin le rendu final :
Les cinq personnages de mon dernier tableau une fois peints, il me fallait les installer dans un décors de plein air dont le propre était de devoir être grandiose selon l’idée que j’en avais. A cette fin il m’a été nécessaire d’en dissocier les éléments de composition lorsque je les ai brossés pour me concentrer mieux d’abord sur le ciel, puis progressivement sur les autres parties : les rochers du fond , la mer et la plage au premier plan. Voici le travail réalisé sur le ciel dont la caractéristique est d’être quasiment panoramique avec des nuages tantôt très détaillés, tantôt brossés pour donner une impression de densité, tantôt réalisés dans le souci d’une cohérence d’ensemble…
le rocher est, lui, peint avec de grand aplats conférant à la composition un quatrième plan plus où moins flou donnant à voir de la roche plus une impression qu’une performance plastique.
La mer réalisée quasiment sans modèle a été peinte par couches successives et juxtaposées en des nuances de bleu et de vert mêlés, rehaussé de jaune pour figurer les entrelacs de lumière du soleil se reflétant sur les flots.
Le sable du premier plan fut d’une exécution laborieuse et il me fallut après une première tentative , le recommencer tant la première fois mon sable criard défigurait l’ensemble de la composition qu’il déséquilibrait tant il était psychédélique pour ainsi dire. Le voici suivi du rendu final:
Voici maintenant la même série de photos évolutive relative cette fois à la partie gauche du tableau où sont présent la femme d’Abraham et son dernier fils:
Le tableau peut être maintenant appréhendé dans sa globalité et dans sa version finale…
le dernier tableau sur lequel je travaille représentera cinq personnages nus debout devant une mer émeraude et un ciel au soleil levant ou couchant , cela se fera selon l’inspiration du moment et la concordance des lumières de chaque plan. Le premier personnage, le doyen fait face au spectateur avec sa pipe. Il m’a été inspiré par une photo d’un vieil homme dont je ne voulais reprendre que l’allure générale en modifiant son teint de peau comme la scène finale doit représenter un groupe d’individu plutôt métissé. Voici cette photo.
le motif réalisé à partir de cette photo en étant ressemblant est ainsi bien différent.
la photo suivante a nécessité un travail d’interprétation plus important car il m’a fallu déshabiller le personnage et adapter la position de l’enfant que la femme tient attaché dans son dos, afin de rendre l’effet souhaité : un couple mère-enfant nu et en contre jour devant le soleil situé à la hauteur de la tête de l’enfant. Bien sûr ici le soleil n’a pas encore été peint. Mais voici la photo de départ suivi de l’interprétation qui correspond au côté gauche du tableau.
On retrouvera dans la peinture quelque chose tenant du trait de caractère de l’enfant dont la photo rend compte de l’éveil et de l’apparente forte personnalité, qualité transpirant à travers les traits du visage qui s’ils ne sont pas présent chez le modèle doivent figurer sur la peinture à réaliser, afin de produire l’effet recherché, car souvent l’on ne peut disposer de la photo adéquate au désir ou à l’idée que l’on a. Le mieux étant alors d’adapter son trait de crayon et rechercher des modèles approchant ou servant à donner le ton , la silhouette, pourquoi pas une main, un regard ou une expression de bouche que l’on pourra adapter à notre sujet, par exemple. si l’on ne le fait pas tout de suite s’agit-il en tous les cas de crayonner le personnage même à tâtons et jusqu’à un résultat satisfaisant avant de commencer à peindre.
la partie droite du tableau non finie en voici le modèle photographique dont elle est inspirée ,comme deux étapes de peinture qui soulignent l’importance du dessin préparatoire lequel guide le geste plastique et facilite ensuite le travail sur le modelé du corps et le bon positionnement de la lumière sur lequel une bonne esquisse donne loisir de se concentrer plus facilement .
maintenant deux moment du travail de peinture ici rendu aisé de par la proximité du modèle et de la position définitive des deux adolescents du tableau.
l’étape suivante on le voit ne fait que suivre l’esquisse.
maintenant voici le tableau dans son ensemble juste avant la peinture du ciel, du sable que foulent les personnages et de la mer derrière eux qu’il s’agira de rendre souple et liquide à souhait en évitant une peinture des vagues trop rigide. Donc à suivre…
Le tableau s’intitule : « la vision d’EVE »
1ère étapes: après avoir tracé au crayon la silhouette des personnages de la scène à peindre, je m’attaque au sujet principale du tableau : Eve. La touche soignée est rendue grâce au pinceau en forme d’éventail, lequel, utile pour les glacis, soit les superpositions de couche fines de peinture, permet un rendu particulier pour le grain de peau, et se révèle précieux lorsque l’on brosse la chevelure.
Je montrerai ailleurs le tableau dans son intégralité et bien sûr avec les briquet, en faisant un plan serré sur le ciel que j’ai beaucoup fignolé afin qu’il ne fut pas aussi esthétiquement pauvre que mes ciels précédant. Voici là le premier tableau de cette série de portrait améliorés: » Adam le chaman », dont la touche est différente, bien que la composition soit comparable. A noter que l’encadrement est réalisé avec un collage de briquet sur toute la longueur de la tranche du support.