Merci aux généraux du commandement des forces armées européennes de prendre en compte les éléments des réflexions suivante, typique de l’IDEOSTRATEGIE, seul concept méritoire depuis que la GÉOPOLITIQUE pourtant fondée par la GÉOGRAPHIE « stable » de la Terre – la vision orbitale en a fait un des éléments des 10 principes militaires de l’armée américaine.
Car ce que Deleuze le philosophe appelait la RETERRITORIALISATION : soit le fait d’avancer ou que l’on soit avec une topographie précise des obstacles qui se présenteraient à nous – est devenu le privilège des américains depuis qu’ils ont réussi à ceinturer le ciel de constellation de satellite. Les chinois eux-mêmes n’osent pas attaquer Taïwan pour cette raison que si ils sont en passe de contrôler de grands espaces maritimes, ils espèrent conquérir l’ espace à hauteur de ce qu’on fait les américains pas avant 2037.
Où l’on comprendra que la guerre d’Ukraine est à l’origine une guerre opposant deux multinationales Exon-ukraine dont le fils du regretté Joe biden y tient un rôle majeur,avec ses milliers de mercenaires, contre les milliers de mercenaires de Gazprom, la russe. Tandis que du point de vue de l’esprit de la guerre total, il n’est pas indifférent de fortement songer que l’un des buts recherché était de défaire l’harmonie spatiale qui régnait jusque là entre la FRANCE et la RUSSIE : la Russie prêtant ses fusées Soyouze dans l’ancien programme d’ariane espace.
Aussi, chers généraux réjouissons nous qu’Ariane 6 ait pu décoller la semaine dernière ( en d’épis d’un tremblement de terre qui eut lieux non loin de Kourou …). Et permettez moi d’annoncer ici, puisque cette énergie dont sont équipés nos micro-satellite est capable de détruire n’importe quel satellite….de vous signifier combien je suis fier d’avoir participé à cette réussite scientifique commandée sous l’ère du Président Jaques Chirac et dont je narre les turbulescences que cela provoqua en moi, dans le livre interdit aux moins de 18 ans qui paraîtra cette année : le susdit « Il ou les neurones ensorcelés « .
Alors que le monde célèbre l’apaisement historique des relations entre les Etats-Unis et Cuba, un évènement d’importance mondiale a eu lieu le jeudi 4 décembre que les médias n’ont pas relevé. En France, seule la radio R.F.I (radio france internationale) a mentionné une semaine après les faits l’importance de la loi « h.sr.758 » votée par la chambre des représentants américaine , le jeudi 4 décembre 2014, alors que cette résolution indique clairement qu’un palier militaire supplémentaire vient d’être franchi dans la nouvelle guerre froide que se livrent de plus en plus officiellement les Etats-Unis et la Russie.
L’histoire retiendra-t-elle cette date comme le point de départ de l’escalade armée du camp occidentale en vue d’une guerre ouverte à la Russie et ultérieurement à ses alliés ? Est-ce là la confirmation de la guerre mondiale que redoutent tous les médias alternatif d’internet qui en discutent depuis quelques mois, alors que les récents sommets en Asie et concernant l’Iran semblent indiquer un apaisement entre les Etats-Unis et ses ennemis potentiels , Chine en tête ?
A contrario des tentatives de conciliation du Président François Hollande et alors qu’un cessez-le-feu vient d’être acté entre la Russie et l’Ukraine , si la guerre devait reprendre entre le gouvernement ukrainien et les pro-russes de l’est de l’Ukraine , le gouvernement américain vient de se doter avec la loi « 758 » de l’arsenal juridique qui permet à Barack Obama de déclencher des opérations militaires d’envergure contre la Russie , avant même toute validation de la guerre par le sénat. Ainsi cette loi implique-t-elle un soutient militaire et logistique à l’Ukraine et parallèlement l’intensification des mouvements armés américain sur le théâtre militaire géorgien dans lequel est aussi impliquée la Russie. Au cours des mois qui vont suivre Barack Obama devrait donc chercher à impliquer tout le bloc des pays de l’Otan en incitant les pays européens à déclarer officiellement la guerre à la Russie si l’escalade militaire s’intensifie. L’ancien prix Nobel de la Paix qui vient aussi de changer son ministre de la défense marque ainsi l’orientation spécifiquement plus militaire de la stratégie géopolitique américaine dont les élites militaires et économiques semblent désormais ne plus devoir redouter la possibilité d’un conflit global. De son côté Poutine prépare déjà son opinion publique à l’instauration d’un gouvernement de guerre d’exception qui suspendrait toutes élections démocratiques en cas de déclaration de guerre.
La première interrogation qui devrait être soulevée par tous les médiats tient à l’aspect financier de cette nouvelle guerre froide , car il semble que les Etats-unis et leurs alliés du golfe, Arabie Saoudite en tête soient en train de réitérer la pression contre la Russie qui a présidée à l’asphyxie économique de l’URSS lorsque les services secrets américains avaient calculés, avant la chute du mur de Berlin, que le maintient de prix bas du pétrole pouvait pénaliser durement l’économie russe pour qui l’exportation d’hydrocarbure est essentielle, au point de contrarier le maintient de sa structure militaro-industrielle en Europe. Or si le pacte de Varsovie entre l’URSS et ses satellites prévalait qui empêchait toutes intervention armée directe des Etats-unis aux frontières de la Russie : la situation est toute autre actuellement , les satellites de l’URSS ont rejoint le bloc de l’Otan et la Russie voit à sa frontière directe tant la Finlande que l’Ukraine vouloir y adhérer également.
Sans qu’il soit question ici de justifier l’agression russe envers l’Ukraine à travers le soutient militaire aux population russophones de l’est de l’Ukraine qui aura été le déclencheur de la guerre, il est à remarquer que ce conflit a surgi dans le contexte plus générale d’une guerre pétrolière entre le bloc occidentale et la Russie dont l’Ukraine, parcourue d’un gazoduc principale fourmillant de gazoducs secondaires, est essentielle quant à la stratégie énergétique du premier exportateur mondial de pétrole et deuxième exportateur mondiale de gaz qu’est, à elle seule, la Russie.
Outre le fait que l’Ukraine de l’est soit le berceau historique de la civilisation russe du XIXème siècle, les infrastructures d’acheminement du pétrole et du gaz qui parcourent la région ne pouvaient échapper au contrôle de la « corporation », cette élite russe issue du KGB et de l’armée, d’une centaine de personnes, favorisée, gérée, entretenue par Vladimir poutine qui détiendrait à elle seule un capital estimé à 420 milliards de dollars , tout entier battit sur le commerce énergétique russe. D’un point de vue géopolitique le contrôle de cette région va de paire avec le contrôle au sud de l’Ukraine de la Crimée qui abritait déjà avec le port de Sébastopol, une flotte militaire russe de 16 000 hommes pour une quarantaine de bâtiments navals.
Aussi, quand bien même le gouvernement russe tait son implication militaire officiellement , les appelés et autres militaires signant une clause de confidentialité qui leur interdit de témoigner , il n’ est pas absurde d’estimer à au moins 50 000 milles hommes les forces placées ou qui seront déployées aux alentours de la frontière commune à l’Ukraine de l’est et la Russie. En fait , l’association des mères de soldats russes disparus semble indiquer que les activités militaires russes en Ukraine sont en proportion de ce qui peut avoir coûté en soldats 500 à 1500 hommes à l’armée russe, depuis le début de conflit.
Autre pays directement frontalier de la Russie, et situé juste au nord de la Turquie : la Géorgie pro-occidentale est également entrée en guerre avec la Russie en juillet dernier, ce durant les jeux olympiques organisés par Moscou. Là non plus il n’est point besoin de se demander qui a raison dans la guerre de propagande que se livrent le camp occidentale et russe pour accorder foi aux révélations savamment orchestrées par Moscou qui a décrit par le détail l’arsenal et l’aide militaire accordés à la Géorgie par les Etats-Unis et Israël : car cette guerre aussi a pour enjeu le pétrole.
En effet, il s’agit d’y contrôler le pipeline « B-T-C » : celui-ci part de Bakou en Azerbaïdjan , traverse la frontière géorgienne pour passer à Tbilissi et aboutir à Ceyhan en Turquie. L’implication d’Israel en sous-main dans cette guerre se justifierait par la construction future de pipelines sous-marins transportant de l’électricité, de l’eau, du gaz et bien sûr du pétrole, depuis Ceyhan jusqu’à Ashkelon en Israël , dans le but de rejoindre le port d’Eilat , depuis lequel c’est le marché asiatique et de l’Inde en particulier que cela permettra de mieux approvisionner en hydrocarbure par navires citernes. Si le marché de plusieurs centaines de milliards de dollars justifie à lui seul cette guerre, la découverte récente de gaz en Méditerranée orientale aura également des répercutions sur l’indépendance énergétique israélienne, la mettant en position de force dans ses négociations avec l’Etat paléstinien … Mais ce que révèle son implication dans la guerre géorgienne dessine également derrière ces intérêts l’ombre des géants pétrolier occidentaux, lesquels incorporent plus que jamais dans leurs stratégies commerciales le recours aux forces armées de leurs pays de référence ou de ceux qui leur sont alliés, quitte à instrumentaliser les médiats dans le but de cacher aux populations du monde leur rôle prépondérant dans les décisions de guerre.
Bien sûr ces guerres du pétrole à moyen terme engendreront un conflit globale si la Russie ne s’effondre pas de l’intérieur avant , comme en 1989, et si dans un dernier sursaut de survie , elle réussie à embrigader l’axe chiite constitué par l’armée de bachaar el Hassad et l’Iran afin d’embourber les forces américaine une nouvelle fois en Irak et en syrie, pour soulager le front Ukrainien et Géorgien ; tout en cherchant à décider la Chine à aussi intervenir militairement dans la région . Stratégiquement ce qui seraient les prémices de la prochaine guerre du pacifique déclinée cette fois sur un front intermédiaire (le moyen Orient) où il s’agirait là aussi d’embourber l’ennemi américain dans le but de contrarier son redéploiement en Asie… Cette hypothèse n’est pas audacieuse : elle est malheureusement en train d’advenir, quand bien même lors du dernier sommet eurasiatique la Chine a publiquement prônée la voie de la paix avec l’Amérique , signant avec elle un accord historique sur un programme de réduction commun des rejets de CO2 par les deux géants de l’économie mondiale. Quand bien même, également, le début d’accord entre l’Iran et le groupe des 5+1 , si encourageant soit-il ne montre-t-il peut-être avant tout que le recul iranien face à une guerre en domino qui a dors et déjà modifiée la carte du moyen-orient et menace de se poursuivre par une guerre directe avec l’Iran , dans laquelle serait impliquée Israel et tout le camp occidentale contre elle , au moment où après la constitution d’un front mondiale contre le front islamique viendra le temps de l’intervention terrestre.
Depuis le temps que les guerres durent au Moyen et Proche-Orient , les opinions publiques ont appris à y lire en filigrane des guerres idéologiques qui s’y déroulent l’enjeu énergétique qui les animent. Rappelons tout de même qu’il s’agit là de la première zone pétrolifère du monde. Qu’en Syrie un oléoduc stratégique passe par Homs et aboutit à Banias, qu’un autre passe par Tadmur pour aboutir à Tripoli au Liban et que plus avant, il longe l’Euphrate en Irak et que celui-ci est encore plus essentiel aux échanges d’hydrocarbure de la région. Et bien sûr qu’ils déterminent les positionnement militaires des factions de l’armée libre de Syrie, comme les déplacements de l’armée de Bachar el hassad, ou les opérations militaires de l’Etat Islamique en Syrie et en Irak. Que le bloc chiite est soutenu militairement par la Russie et l’Iran et le Hezbola libanais ; tandis que la multitude de forces islamiques à tendance sunnite jouit ou à jouit de la manne du Quatar et de l’Arabie Saoudite, tandis qu’au fil des révélations de quelques rares médiats, il semble que doive se poser le rôle pour le moins très ambigu du soutient des Etats-Unis à des forces djihadistes qu’officiellement l’Amérique déclare combattre.
En effet, très vite après la poursuite du printemps arabe en Syrie et l’état de guerre civile déclaré , il s’est déployé sur le territoire irako-syrien une multitude de groupes djihadistes outre l’armée libre de Syrie : les brigades haqq à Hama ; Ash-sham à Iddlib ; Tawid à Alep ; et Islam à Damas qui sont des entités autonomes, relativement coordonnées et avec une certaine inter-polarité de leurs armées entre-elles. Et il semble que l’attentat du 15 aout 2012 de Damas ait annoncé la montée en puissance de Jabbat al-nousra , l’entité djihadiste sunnite à l’origine de ce qu’on appelle maintenant l’Etat Islamique ou Daesh. Or, le territoire que l’on attribut à ce dernier qui s’étend de l’Irak à la Syrie implique que cette entité dispose d’un potentiel armé de 10 000 à 50 000 hommes au moins , équipés de chars, d’unités de combats suffisantes pour soutenir des fronts multiples et couteux, d’une quantité de kamikazes potentiels suffisamment conséquente pour faire la différence lors des sièges de villes ou de bases militaires ; avec des zones de replis et de repos pour les combattants , ainsi qu’une capitale proclamée : Ragga , dont on ne sait finalement pas si y sont vraiment planifiés les combats de cette armées, comme celle-ci , à l’instar des armées de Napoléon ne semble avoir ni avant , ni arrière mais une sorte de ravitaillement central à chaque bataillon armé capable de se transformer en front avant ou front arrière selon le côté par où il est attaqué : le risque d’une telle stratégie d’attaque dans la direction de tous les points cardinaux étant à terme l’épuisement en soldats en cas d’enlisement à l’est et l’ouest et le défaut logistique si conjointement à l’enlisement se mêle le bombardement aérien des routes d’approvisionnements.
Il apparait donc comme une évidence si l’Etat Islamique devait résister à la guerre que veut lui mener la coalition internationale, que cette armée jouit de soutient logistique insoupçonnés dont il s’agirait ,alors, de déterminer l’origine. En la matière un site internet est à mentionner qui avance des hypothèses si elles étaient vérifiés dont les Etats-Unis auraient à répondre un jour où l’autre. En effet, le site global research ( en français : mondialisation.fr) dont les articles internationaux généralement forts intéressants même si « légèrement » anti-américain en particulier , avance d’une part que ces mouvements djihadistes ont bénéficié à un moment au moins et pour l’acheminement de leur combattants sur le territoire syriens de la logistique aérienne américaine, pour ce qui est des combattants venus de Libye en tous cas. D’autre part, que selon les révélations d’un reportage allemand récent montrant des colonnes de cinquantaines de camions traversant la frontière turc pour une destination inconnue en Syrie, que la route qu’ils empruntent semble indiquer que leur provenance serait la base américaine d’Incirlik elle-même. Certes moi qui réclamait que cette base serve à contre-carrer l’aviation de Bachar el Hassad ( voir lettre ouverte à Hollande de l’époque) , je n’en demandais pas tant. Mais voyez-vous que cela puisse être le facteur déclencheur de la première phase de la 3ème guerre mondiale me révulse. Car Dieu sait ce qui peut arriver si pour survivre l’Etat-Islamique réussit à se doter de sytsème anti-aérien aussi performant que les S400 et S500 que la Russie a déjà vendus à la Chine par ailleurs … La rivalité multipolaire des géants du monde donnerait naissance à un nouvel empire islamique anti-démocratique , quand les printemps arabes avaient annoncés la naissance d’une conscience collective musulmane caractérisée par sa jeunesse et ses espoirs de créer un nouveau monde à travers l’instauration de nouvelles Démocraties …
La Turquie se sentirait si forte d’elle même, qu’elle entend diviser ses forces en combattant sur trois front différent par leur nature géographique et idéostratégique, en croyant qu’aucun pays conscient de cette incurie militaire ne serait capable de lui rappeler que la GUERRE a ses lois propre, les pays des stratégies militaire établies,mais différentes,tandis que l’Histoire de la guerre a établi des LOIS comme celles de la convention de Genève, ou les résolutions Onusiennes, pour qu’aucun homme,ou groupe d’homme n’heurte le Coeur d’HALLA qui tout le monde le sait prévient,enseigne mais demeure inflexiblement terrifiant pour celui ou celle qui par trop d’orgueil, ou de fausse croyance à son égard pêche doublement,d’abord en ne respectant aucune lois humaines , pour finalement emporter l’Espérance autre part que dans le coeur des Hommes où elle y a son siège naturel : ce qui revient , tous les sages soufi en conviendront, à éloigner l’Homme du Père de tous les êtres.
Ne soyez pas celui, monsieur ERDOGAN qui par votre action en LIBYE,empêchera les combattant survivants d’IDLIB d’être aidés militairement par la communauté internationale quand il lui serait aisé de bombarder le conseil de sécurité de l’armée de Bachar El Hassad si seulement nous ne redoutions pas qu’une telle mesure conduise la nouvelle Armée libre de Sirye (que vous avez vaillement reconstituée) aux portes de JERUSALEM, ce qui assurément serait un désastre, tant que les intellectuels dont je fais partie n’auront pas expliqués comment MAHOMMET a mourut sans que Dieu ne le réssussita et pourquoi sa mort précipitée a empêché l’OUMA Islamique d’aider et de venir soutenir le peuple juif dans la mission que Dieu lui a confié; tout cela maintenant comme jadis parce que la Guerre brûle les âmes avant que les sachant n’aient le temps de les sauver….
Monsieur ERDOGAN prenez le temps de bien accomplir la mission du peuple turque,sans brusquer,sans détruire l’Oeuvre des siècles, et par pitié ouvrez votre coeur ,dessillez vos yeux, la FRANCE est capable de comprendre les tensions et les contraintes aux prises avec lesquelles les turques sont soumis, depuis que pour m’avoir répondu qu’avons nous à faire de vos idées Patrick, nous voulons vendre nos beaux tisssus et participer à l’oeuvre du siècle – j’ai offert ma vie à l’Homme et à Dieu pour que nous soyions libérés de la servitude que nous impose Iblis.
Si vous n’accordez pas de temps à l’Istihad, la TURQUIE s’écroulera et il ne sera même pas certain que pour se relever l’Europe lui tende la main en lui accordant juridiquement le droit de revendiquer le gaz et le pétrole qui environne la Crête…
Puissiez vous comme moi même je me le dois et le dois à autrui ne pas confondre votre oeuvre et l’Oeuvre d’HALLA. il a il HALLA .
PATRICK RAKOTOASITERA
CHARTE DES NATIONS UNIES POUR LA RÉCONCILIATION DES HOMMES,DES FEMMES, DES ENFANTS, ET DE TOUS LES ÊTRES AVEC LA TERRE MèRE
ARTICLE 1 :
Le calcul de la croissance des ETATS comportera des « plus » et des « moins » marquant par là toutes atteintes au CLIMAT. La France instaurera un étiquetage des produits qu’elle consomme en indiquant leur » consommation carbone ».
Article 2 :
les entreprises des Pays ayant signés les ACCORDS DE PARIS s’engagent en conséquence à planter un arbre (ou verser au fond climat) pour chaque 3 dollars de pénalité unitaire identifiée dans le bilan de leur exercice comptable.
Arbre ou forêt d’arbre selon la pénalité qui seront choisis par une COMMISSION indépendante de l’ONU, du FMI, de la future ancienne OCDE. Elle sera composée à 60% de SCIENTIFIQUES et 40% d’ELUS. COMITÉ POUR LA TERRE disposant d’un CONSEIL CONSTITUTIONNEL à déterminer auquel doivent être associés en tant que membres les REPRÉSENTANT(e)S DES SOCIÉTÉS PRIMORDIALES.
ARTICLE 3 :
lors de l’été les populations mondiales sur les plages de la TERRE s’engagent à utiliser des crèmes solaires non polluantes pour la MER, chargée en fluor et proche des dentifrices dénués de billes plastiques.
ARTICLE 4 :
Durant le RAMADAN le peuple musulman doit s’engager à ne pas consommer de poissons,mollusques, ou tout ce qui viendrait de la MER ; afin que la DIAPAUSE soit respectée ; et celle-ci sera mesurable à l’EVENEMENT TRACE sur MER qui a lieu sur TERRE, lors de la migration des sardines sur les côtes SUD AFRICAINE : le banc de SARDINE doit mesurer 20 KM de long.
ARTICLE 5 :
Les ETATS s’engagent à libérer les individus de la servitude de l' »énergie fossile » dont la constitution par la pression exercée sur les sédiments à libérée dans l’atmosphère les nouvelles conditions de pression exercée sur chaque ETRE VIVANT.
ARTICLE 6 :
Les généraux du monde ont ordre de déployer tous les moyens militaires nécessaire à la protection des ANIMAUX CONVOITES. ( en AFRIQUE les hélicoptère chasseurs d’ELEPHANT seront abattus au bazooka….)
ARTICLE 7 :
La cérémonie du TSIKI sera le moment de réconciliation de TOUT le PEUPLE AFRICAIN.
ARTICLE 8 :
Les propriétaires des zones forestières protégée par des conventions internationales disposant de cornes de RHINOCÉROS VIVANTS ou de défenses D’ELEPHANT VIVANTS, pour financer leur exploitation pourront les commercialiser selon un cadre juridique à déterminer. Plus tard, j’indiquerais peut-être où sur TERRE se trouvent les cimetières des ELEPHANTS…
ARTICLE 9 :
Les REQUINS pêchés en surnombre entraîneront de ma part le même événement regrettable que FUKUCHIMA. Si l’EMPEREUR goutte l’aileron du REQUIN, que tout le monde en goutte et se répandront les gouttes de sang EMPEREUR . Sachez-le j’en pleure encore….
ARTICLE 10 :
Une mission d’exploration pacifique rendra visite au PEUPLE DE LA MER et la PAIX sera rétablie entre les HUMAINS et les EXTRA-HUMAINS….
ARTICLE 11 :
Un arbre vaut en moyenne 3 dollars. Il y a 300 000 milliards d’arbres (encore). La richesse des hommes dépasse à peine 200 000 milliards de dollars… Il n’y a pas deux poids deux mesures. Soit nous sauvons les arbres ,soit nous mourrons tous.
ARTICLE 12 :
Le TRIBUNAL PÉNAL INTERNATIONAL ajoutera le CRIME CLIMATIQUE aux CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ.
ARTICLE 13 :
Le brûlage des gazes « inutiles » sur les plate-formes pétrolières qu’est-ce que cela produit physiquement à votre avis ? raréfaction des gazes ? ou diminution de la diversité atmosphérique ?
ARTICLE 14 :
Mon ANACONDA a réussit a passer le barrage que la FRANCE voulait construire en AMAZONIE, et il adore l’ALGUE de BARBADE…. Laissez le vivre et nous verrons après quoi faire des » VISITEURS »….
» je veux juste une dernière dance avant l’ombre et l’indifférence, un vertige, puis le silence … »
signé : » les enfoirés »
La barbarie ne justifie pas la barbarie, elle justifie la justice.
serait-il juste de multiplier les risques de bombardement des populations en Syrie et décupler de la sorte les risques de répliques sur les sols européens, quand une coalition déjà grande de plus de quarante pays contre l’Etat Islamique n’implique pas du point de vue stratégique la nécessité que les frappes se concentrent uniquement en Syrie ?
Les pays occidentaux ne peuvent pas avoir une approche unilatérale du problème, comme celui-ci est multi-latérale et concerne de complexes relations bilatérales .
Or seule une réponse graduelle permettra la réalisation de la Paix dans l’isthme syrien, avec des pays au contact, un deuxième rideau stratégique composé de pays facilitateurs, et un troisième de pays amis, « observateur » et pouvant jouer un rôle diplomatique global .
Si les pays de la coalition doivent choisir d’intégrer un niveau ou l’autre de la riposte en connaissance de cause : tous doivent élever le degré de l’ engagement qui a été le leur jusqu’à présent, en n’hésitant pas à faire valoir leur perception de la bonne stratégie à adopter.
Le rôle de la Communication est crucial. Les populations européennes sont suffisamment matures pour que rien ne leur soit caché, comme aucunes des modalités de leurs expressions empêchées.
Au delà, ou peut-être en deçà, d’une guerre de religion, le monde assiste à une révolution du pouvoir informatif virtuel et de sa résonance sur la psyché des individus.
Il ne suffit pas de dire que l’Etat Islamique aurait pour lien entre ses « citoyens » et ses futurs aspirants : une toile informatique protéiforme. Il ne suffit pas de se fier à la maxime militaire, selon laquelle » on avance parce qu’on a toujours quelqu’un derrière le dos » ; et constater que l’Europe est poussée à la guerre par sa nébuleuse d’extrême droite…
Le constat est également à l’appréciation d’une logique presque commune à ces deux antipodes civilisationnels. Car les deux remettent en cause , et le prisme de lecture du monde des médiats traditionnels et le système algorithmique des sociétés actuelles, notamment celui relatif à la classification des individus et à l’échelle de dangerosité qui lui affère .
Comme je le rappelle souvent à Israël » il est indécent de ramasser sur le champ de bataille celles des armes ennemies qui nous ont fait le plus mal, si ce n’est pas pour les placer dans un musée … « . Aussi les Etats et leur services de renseignement doivent intégrer les remarques idéostratégiques qui suivent.
Pour comprendre localement et globalement l’incidence de nos actions comme celles de l »adversaire », est-il nécessaire de considérer un paradigme non idéologique pouvant intégrer les réactions théologiques, idéologiques, politiques, militaires,humanitaires, culturelles et économiques des individus et des groupes d’individus de ce monde.
il s’agit alors de considérer un univers de signes dans lequel nous vivrions dont la limite généralement circulaire et poreuse achopperait avec les signes de l’Univers, en comprenant que la circulation des biens et des services, la communication, et l’organisation familiale génèrent des signes de notre univers de signes ; plus ou moins proches de la limite de cet univers et toujours influencés par les signes de l’Univers qui l’englobe. La Nature, une partie des signes de l’Univers, étant dans le cas des sociétés industrialisée ou dominantes, la plupart du temps englobée et éparpillée au milieu de l’univers des signes humains…
Une riposte à caractère militaire unilatéral est dans ce contexte à éviter. En éliminant les porteurs de l’idéologie de l’Etat Islamique, voir cet Etat lui-même, elle ne supprimerait pas la possibilité future d’une nouvelle émergence des penseurs de la marge que favoriserait un système comme internet dont le propre est de ne pas niveler l’information, mais de rapprocher des contenus identiques sans offrir réellement de point de vue contradictoires.
Or l’Etat Islamique fait germer dans les esprit la réalité de l’existence d’un complot mondiale judéo-chrétien en adoptant une stratégie mathématique qu’on pourrait initialement qualifier de » théolexicomathématisation » du monde consistant à adopter la stratégie de Dieu pour toujours avoir un coup de dé d’avance.
Quand il tue comme à paris le vendredi 13 novembre 2015 , la nébuleuse djihadiste de l’Etat Islamique met en corrélation une pensée théologique, une lignée d’individu visée mise en rapport avec un champ lexicale culturel à annihiler, une date à retenir en fonction d’un calendrier hybride à celui grégorien et musulman, afin de produire un algorithme symbolique ; dont le résultat générera une analyse à plusieurs niveaux : le nombre de mort, leur identité, le mode opératoire identifié, l’incidence psychologique de l’événement . Tout cela mesurable et sources de nouvelles équations complexes que peuvent simplifier l’approche théologique et idéologique. Le résultat : en fonction de la situation stratégique militaire réelle : une fragilisation réitérée de la lignée familiale visée, de celle qui lui est complice, ou du concept qu’il s’agira d’amoindrir pour affaiblir le processus réflexif de l’ennemi.
Bachar-el-Hassad lorsque mathématiquement est programmée l’élimination d’une série d’individus appartenant à la même catégorie de numéros qui leur a été attribué, n’agit pas autrement. Il faut d’ailleurs préciser que c’est Hitler qui le premier à systématiser cette logique mathématique, en regrettant que ce soit Napoléon qui l’ait réutilisé et Napoléon III qui l’ait perfectionné …
Aucune réponse laïque ne pourrait cependant contrecarrer un tel processus qui d’un point de vue linguistique partiel cherche à ranimer, ou corriger, ou s’inspirer de tout ce qu’à engendré la civilisation de Tyr : de l’alphabet phénicien à la civilisation de Carthage … Aucune action militaire à caractère religieux ne serait plus efficace…
La Démocratie idéale doit être le point de surgissement du courage dans notre coeur , le guide de notre raison. Quand Dieu nous devrons l’émouvoir nous aussi et que l’unité du peuple musulman doit être notre principale souci sur les théâtres militaires où interviendront les forces armées de la coalition.
Pour ma part, je dénoncerai toutes entorses à la Convention de Genève régissant les conditions de la guerre quelles que soit l’armée qui sera en question.
j’exhorte les Etats à renoncer à la tradition, et la stratégie du secret. en l’état, stratégie incapable de rivaliser avec un Etat rebelle qui s’il ne cache pas les concepts qu’il veut détruire, pêche par manque de transparence sur sa vision théologique fondamentale : concernant Mahomet quels sont ses successeurs mythique et contemporains d’après lui ?
La Démocratie ouverte elle doit laisser circuler normalement l’échange de signes entre individus et répondre à la « complosphère » non par la propagande et l’interdiction de la pensée du complotisme, mais en favorisant les médiats alternatifs indépendants porteurs du scepticisme nécessaire à l’évaluation des data données générées par tous les extrémismes…
Mais vous ne m’écouterez pas si je vous dit que la Paix est possible demain, oui demain !
A condition que le peuple musulman favorise un nouveau » concile » entre les six tributs Nusayris et les Ismaéliens.
A condition que les Wahhabites entament des pourparlers avec l’Ayatollah…
A condition que la Turquie n’ignore pas que le Kurdistan serait un des horizons de ce conflit…
A condition que le peuple musulman Chiite et sunnite laisse aux intellectuels du monde la possibilité et le temps de s’exprimer relativement aux nouveaux courants religieux musulmans dont certains traversent maintenant l’Islam comme une lance empoisonnée fichée dans le corps saint… .
A condition que les peuples européen s’élèvent contre une nouvelle folie vengeresse d’un Occident qui serait dénuée de mesure, de claire stratégie et serait victime d’aveuglement politique…
A condition qu’Israël s’engage dans un réel processus de Paix, de dialogue et de développement réciproque, tel que son armée et les anciens dirigeants du « chinepeine » le lui enjoigne de le faire…
Demain j’irai prier pour les morts, soldats et civiles de tous les camps et demanderai à Dieu de nous aider à entamer ce si nécessaire processus de déconstruction des systèmes conceptuels.
Patrick Rakotoasitera
Le doute ne nuit pas à l’entreprise, il est le préalable à son fondement philosophique et moral. Mais la guerre si elle a un fondement philosophique, peut-elle en avoir un moral ?
Une nouvelle fois la Turquie se distingue parmi les pays membres de l’OTAN en proposant une stratégie militaire qui si elle n’aboutit pas vite, risque d’être un bourbier militaire. Plus de 200 000 personnes ont dû fuir les zones attaquées par les forces turques soutenues par des syriens prenant leur revanche sur les kurdes, que le président imbécile, Donald Trump a abandonné à leur sort. Obligeant le commandement kurde à se tourner vers l’armée syrienne loyalistes, tournant ainsi le dos à tout espoir immédiat d’instaurer un Kurdistan dont il y a de cela quelques mois déjà, au sortir de la guerre contre les capitales de l’E.I, Raqqa et Mossoul, lorsqu’il était question que le Kurdistan puisse avoir son référendum, l’Amérique s’était déjà reniée en reniant son soutien aux Kurdes que l’armée Iraquienne envahit après cette défection. Cette fois, s’agit-il des kurdes du nord-est de la Syrie. Eux dont les prisons témoignent de leur rôle crucial dans le combat contre l’état-islamique. Mr Trump malheureusement ne considère pas assez l’enjeu stratégique du contrôle du nord de la Syrie et de la frontière turco-syrienne. Certes, à long terme une guerre économique des E.U contre la Turquie impacterait le fonctionnement de ses institutions et le niveau de vie des turques comme tel est déjà le cas. Mais je crois Erdogan capable par contre-coup d’imposer un chantage permanent aux migrants à l’Europe, pour réclamer le financement par elle de ces implantations de villes entièrement à construire dans le nord de la Syrie conquise, après cette nouvelle phase de la guerre de Syrie.
Les positions tenues par les français dans la zone de conflit, devront-elles être défendues ? Des renforts ont-ils été prévus ? Pour l’heure l’exécutif français ne laisse rien filtrer quant à son rôle dans ce nouveau mouvement militaire d’ampleur en Syrie. L’Afrique ne doit que s’en inquiéter car la Turquie fournit un soutien armé aux factions djihadistes présentes en Libye. Le maréchal Haftar a alerté la communauté internationale, dénonçant l’implication militaire de la Turquie en Afrique du Nord. Mr Erdogan aurait-il pour projet d’utiliser les forces djihadistes une fois libérées des prisons kurdes, en assurant le transfert matériel de leurs combattants jusqu’aux postes lybiens que tiennent déjà ses epigones ? Pour l’heure et tant bien que mal, les kurdes détiennent plus de 10 000 combattants de l’état-Islamique, sans compter leurs familles installées dans des camps provisoires. Profitant de la confusion qui règne dans la région, 800 proches de djihadistes auraient quitté leur camps pour une destination inconnue… La dissémination des combattants de l’état-Islamique est-elle à l’ordre du jour ? Si il s’avérait que par faiblesse la communauté internationale devait continuer à soutenir le camps libyen opposé au maréchal Haftar, les prémisses d’une nouvelle base avant du djihadistes mondiale installée en Libye pourraient voir le jour. Après cette nouvelle phase dans la guerre de Syrie, par le jeu des vases communiquant d’un conflit à l’autre, si la Libye – où l’on soupçonne l’émir de l’état-Islamique, Al bagdadi, de s’y être replié devait abriter un contingent de djihadistes comparable à celui qui s’est bâti un État à cheval entre la Syrie et l’Irak, l’Afrique serait en prise, du nord du continent jusqu à sa ceinture verte, de la Libye jusqu’à l’Afrique subsaharienne, du lac Tchad à tombouctou, du Niger au Cameroun, avec un mouvement militaire dissocié en groupes combattant dont l’Europe peut redouter, si chacun des groupes djihadistes implanté en Afrique réalise ses objectifs, qu ils déstabilisent tout le circuit des routes de la soie désiré par la Chine.
L’union européenne participe au financement des infrastructure en Afrique à hauteur de 1459 millions de dollars, contre 2284 millions de dollars de la part des donateurs arabes du fond saoudien de développement FSD. Là aussi où la Chine, premier fournisseur du continent investit 6413 millions de dollars. L’Europe comme la Chine n’ont donc aucune raison de laisser s’implanter en Afrique l’instabilité dans des régions entière avec des villes importantes sous contrôle d’un islam politique, tant dans la région du lac Tchad, qu’au Cameroun, au Niger ou Nigéria. Compte tenu de la diversité des engagements de chaque groupe djihadiste : l’appât du gain, la possibilité de faire commerce de contrebande d’armes, de drogues, d’otages, l’asservissement d’agriculteurs travaillant pour ces groupes, si l’islam qu’ils disent embrasser ferait croire à un mouvement protéiforme coordonné , on ne peut dissocier le phénomène djihadiste d’un phénomène mafieu, inter-ethnique ou d’opportunités causées par le désordre climatique et la guerre. Reste la menace que fait peser sur les populations cette multitude de mouvements militaires islamisés, de Bokoharam qui signifie » rejet de l’occident », à l’assassinat des populations doguon dans le lac Tchad, en passant par les Chebab de Somalie, aux groupes capable de frapper jusqu’en Éthiopie. La Chine doit encourager tous les processus qui concourent à la diffusion en Afrique d’un Islam modéré. Ainsi, les autorités religieuse malienne ont-elles pu déclarer que le temps était venu de défendre un Islam modéré s’appuyant sur les valeurs de la Deocratie, et faut-il ajouter un Islam emprunt des valeurs de l’humanisme. Car l’étape suivante, selon la litanie islamiste serait, une fois l’islam radical banalisé en Afrique, le soulèvement des populations d’origine maghrébine implantées depuis plusieurs générations en Europe tel qu’en France ou en Belgique. Les imams les plus radicalises appellent de leurs voeux une telle confrontation.
On ne peut pas présumer de la réaction des populations, mais faut-il anticiper toutes dérives possible. Or, le rôle de la Turquie dans l’accroissement des régions contrôlées par les tenants d’un islamisme radical, qu’il s’agisse du contrôle de mosquée en Europe, ou de zones de guerre ; à l’égal des financements secret du djihadisme international par les monarchies du golf- le rôle de la Turquie est trouble. Ce, depuis le début de la guerre de Syrie. D’abord était-ce le ravitaillement des djihadiste implantés au nord de la Syrie en matériel en tous genres : des colonnes de camion traversant la frontière turque avaient été filmées par la télévision allemande. Aucun responsable turque n’avait clairement expliqué à qui étaient destinés ces convois… On sait, par ailleurs, que la Turquie a facilité la contrebande du pétrole de l’E.I, quand le califat contrôlait une partie de la production syrienne. Et il a été dit que les services de renseignement turque eux-même encadraient le passage des nouvelles recrues étrangères sur le sol turque vers les camps d’entraînement djihadiste. Erdogan joue sur les deux tableaux : l’échiquier du djihadisme mondial où les fonds secrets et les armes qu’il fait acheminer en Afrique notamment, lui permettent d’influencer en sous-main les politiques africaines et étrangères. Et officiellement Erdogan apparaît comme le président d’un pays membre de L’OTAN à part entière. Alors que les derniers événements doivent nous persuader, et particulièrement la Chine qu’Erdogan dupe le monde occidental, sous l’apparence d’un islam démocratique s’accommodant des élections universelles. Suivant une démocratie autoritaire à la turque, où les opposant politiques sont poursuivis, déchus de leurs droits et emprisonnés…
L’armée turque jusqu’à présent à concentré ses forces contre les kurdes du nord-est de la Syrie, sur deux villes frontalières : Ras al-ain et Tal Abyad. Soit au nord est, dans les provinces de Hassaké, et au nord dans les provinces de Raqqa, l’ancienne capitale de l’E.I. Or cette offensive a déjà permis à l’armée russe présente sur le terrain de prendre des positions dans le nord de la Syrie qui, avant, étaient aux mains des kurdes. Tandis que l’armée syrienne loyalistes à Bachar El Hassad vise les puits de pétroles du Nord de la Syrie que contrôlent les kurdes et leurs alliés. Kurdes qui risquent d’abandonner à eux-même les combattants de l’état-Islamique dans leurs geôles, pour affluer dans la zone de conflit direct avec l’armée turque. Car le cessez le feu proposé par la Turquie ne peut être suivi du retrait de la zone de sécurité imposée par les turque. Une bande de 32 km sur 120 km annexée par les turques qui pourrait couvrir 400km de terrain à l’avenir est inacceptable par les kurdes, comme elle couvrirait la quasi totalité des zones sous leur contrôle. Or le cessez le feu qui a été prolongé ce mardi 22 octobre 2019 n’empêche pas les mouvements militaires, ni les tirs d’arme. L’offensive semble avoir cessé seulement. Les turques consolident leurs positions sur la bande de terre déjà conquise. Mais il n’y a pas réellement de cessez le feu, Erdogan transige avec la communauté internationale en réalité. Et l’excès de confiance de Donald Trump dans la réussite d’un accord entre turques et kurdes ne doit pas masquer l’importance du mouvement militaire qui vient de rebattre les cartes dans le nord de la Syrie, en annonçant un possible retour en force de l’état-Islamique.
La Chine, en août dernier, a déclaré à l’onu vouloir faire de l’armée chinoise l’instrument majeur d’une armée internationale exerçant la force partout où il s’agit de rétablir la paix dans le monde. Une force militaire chinoise pour la Paix, adossée aux autres organismes internationaux qui répondent aux urgences climatiques. Comme selon la nature des impératifs qui s’imposeront, l’armée chinoise, dans un futur dont doit décider des modalités la communauté internationale, sera peut être prioritairement employée sur les théâtres à venir de catastrophes climatiques… Au regard des hautes ambitions de la Chine, du rôle à l’échelle internationale qu’elle vise pour son armée ; et compte tenu de la nécessité de maintenir des zones de commerce prospères tout le long des routes de la soie, la Chine manquerait à ses objectifs si elle ne prenait pas en compte l’opportunité stratégique de faire des 30 000 militaires chinois présents sur le théâtre syrien, la force d’interposition, de dialogue entre belligérants, prônant l’instauration de zones de « desescalade » et d’exclusion aérienne, entre russe, américains, français, syriens, kurdes et djihadiste… Mais pour l’heure, la Chine ne devrait pas s’opposer à une riposte américaine, française et syrienne à l’invasion turque, si elle devait se pour suivre. Car personne ne sait ce qu’Erdogan fera lorsqu’il aura le contrôle des prisons ou sont détenus les combattants de l’état Islamique…
Addendum du 27 octobre 2019 : À 14h heure française, Donald Trump à annoncé la mort vérifiée de l’émir de l’ État-Islamique, AL Bagdhadi. Assailli par des forces spéciales américaines dans son refuge du nord de la Syrie, Al Bagdhadi aurait actionné sa ceinture d’explosif…
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