Pour son premier texte sur le site Denis Texier notre docteur en philosophie a souhaité partager avec nous une réflexion qui ne manquera pas de susciter des  réactions. En effet , il a choisi de s’exprimer et sur les camps de concentration et sur le monde du travail en un rapprochement qui ne laissera sans doutes pas indifférent. Faites vous donc une opinion en lisant ce qui suit.

patrick rakotoasitera

I.
Lisant le livre-plaidoyer rédigé à la fin de sa vie par Rudolf Hoess -qui dirigeait le camp d’Auschwitz pendant la 2e Guerre mondiale-, afin d’assurer sa défense au cours du procès de Nuremberg, je lis ces quelques lignes qui m’ont interpellé :
« Heureusement toutes les femmes vertes1 et noires2 n’étaient pas aussi dépravées3. Il y avait parmi elles un certain nombre d’êtres humains, capables d’éprouver de la sympathie pour les autres détenues, mais cela ne leur valait que des persécutions de la plupart des surveillantes de leur catégorie et la plupart des surveillantes affichaient à leur égard un mépris total. » On retrouve de semblables propos tout au long de ce témoignage précieux des conditions de vie à Auschwitz, dans lequel on peut constater que celui qui semble devoir incarner l’inhumanité et le mal absolu (l’officier nazi) manifeste de l’horreur à l’égard du comportement de certains détenus, et notamment des Juifs. Cela ne fait d’ailleurs que renforcer le mépris de Hoess à l’égard de cette catégorie d’individus, et justifie amplement à ses yeux les persécutions dont ils sont victimes de la part des nazis. Il ne semble ainsi pas considérer, comme nous le faisons nous-mêmes, que ce sont précisément ces conditions d’existence atroces qui conduisent les internés à se conduire d’une manière aussi vile, qui ne fait qu’exprimer leur désir de survie et l’abandon des normes ordinaires de l’humanité civilisée, au profit de la recherche à tous prix de la survie individuelle. Le commandant du camp d’Auschwitz persiste à penser qu’il y a lieu de faire le distinguo entre une humanité dont la conduite reste moralement acceptable, même dans de telles circonstances, et les êtres profondément corrompus et dépravés, qui n’ont même pas la dignité de se laisser mourir sans protester ou sans essayer de corrompre leurs maîtres, afin de se sortir du piège mortel où ils se trouvent pris.
Il est vrai, toutefois, qu’on peut bien distinguer ceux qui accomplissent sans excès de zèle ni enthousiasme, la tâche qui leur a été assignée pour complaire aux nazis, en échange de quelques avantages personnels, et ceux qui semblent prendre un plaisir personnel dans la cruauté des massacres et des persécutions, ce dont ils auraient pu se dispenser. La distinction vaut d’ailleurs aussi pour les kapos, c’est-à-dire le plus souvent des internés chargés d’une tâche de surveillance ou de châtiment (qui pouvait aller jusqu’à l’assassinat pur et simple, au niveau individuel ou collectif), comme pour les surveillants SS, à qui on intimait expressément d’accomplir les ordres donnés sans faire preuve de cruauté supplémentaire, ce qui aurait manifesté une forme de dépravation et de plaisir sadique, auxquels les dirigeants SS s’efforçaient d’échapper, conscients qu’ils étaient de la noblesse et de la justesse de leur tâche, qui ne devait pas excéder les bornes strictes de l’obéissance aux ordres, pour tomber dans la dépravation et le sadisme. Cette distinction peut paraître subtile à nos yeux, car pour nous, les nazis étaient de toute manière des bourreaux sadiques. Pourtant, cette distinction entre l’acte, même cruel, accompli seulement par devoir, et qui n’excède pas les bornes du nécessaire, et l’acte manifestant un plaisir sadique, volontairement pratiqué sans ordre, qui témoignerait d’une perte de dignité de la part du soldat, semblait revêtir une certaine importance aux yeux des dirigeants SS. Tant que cette tâche était exécutée sans plaisir et par pure obéissance aux ordres supérieurs émanant de l’autorité de l’Etat, il n’y avait aucune raison de se considérer, à leurs yeux, comme coupables d’une faute, même si le scrupule moral a pu, chez certains (et particulièrement les nouvelles recrues non préparées et insuffisamment endoctrinées) venir se glisser dans la conscience, et entraver l’obéissance aux ordres donnés de massacrer sans remords.
Il n’en demeure pas moins que cette présentation horrifiée de la bassesse morale et de la cruauté des internés devenus kapos, qui s’adonnent au massacre avec délectation et jouissance, tranche avec l’idée que nous nous faisons des SS, et particulièrement de ceux chargés de s’occuper des camps de concentration, et de mettre en oeuvre la « Solution Finale » décidée en haut lieu par les dirigeants de l’Etat allemand dès 1941. Pour nous, en effet, ce sont forcément la représentation des SS comme des personnes cruelles ayant abandonné toute idée de respect de l’être humain qui prévaut, a contrario de la représentation ordinaire des détenus, conçus comme des victimes innocentes traitées comme du bétail. Les détenus eux-mêmes étaient semble-t-il capable de cruauté à l’égard de leurs semblables, mais d’une cruauté qui faisaient même horreur aux SS. Pour les SS, il y avait des degrés dans le massacre et dans l’extermination, de sorte que leurs actes étaient perçus par eux comme une obéissance stricte aux ordres, devant mener à l’élimination de l’ennemi de l’intérieur qui menaçait l’intégrité et l’existence du peuple allemand, alors que ceux accomplis par les kapos (qui n’étaient peut-être pas objectivement très différents de ceux accomplis par les SS) n’étaient que le fruit du sadisme et de la perversité. Nous percevons aujourd’hui les SS et les nazis comme des coupables, qui ont créé une telle situation d’inhumanité dans les camps de concentration, que cela conduisait des hommes ordinairement bridés par les normes de la morale et de la civilisation à donner libre cours, chez la plupart, à leur instinct de conservation, et éventuellement pour certains, à leur tendance à la cruauté, ce que permettait la position de responsabilité et de contrôle qui leur était conféré par les SS.
D’ailleurs le Tribunal de Nuremberg a condamné les SS pour avoir à la fois projeté l’extermination de toutes ces populations, et pour avoir créé une telle situation d’horreur qui faisait perdre, chez beaucoup, le sens ordinaire du respect de l’autre et de l’humanité même. Le chef SS pouvait bien rejeter la faute d’un tel abaissement sur la nature particulière de certains, il n’en demeure pas moins qu’aux yeux de l’Histoire, et du jugement que nous prononçons aujourd’hui sur celle-ci, nous qui nous considérons comme civilisés et moraux, nous jugeons les SS comme entièrement coupables de ce qui s’est passé.

II.
J’en viens à me demander, pour ma part, s’il ne serait pas possible de transposer une telle analyse de la situation, mutantis mutandis, à la situation de concurrence et d’exploitation qui ont lieu dans l’économie capitaliste. On blâme le plus souvent les capitalistes de la responsabilité des situations de pauvreté et d’accaparement des richesses dans quelques mains, mais on blâme plus volontiers les travailleurs eux-mêmes de pratiquer une concurrence effrénée pour parvenir aux meilleures places. Les capitalistes seraient ainsi fondés à regarder avec mépris ceux qui se battent pour gagner quelque pécule et assurer leur survie, alors qu’eux-mêmes empochent des sommes fabuleuses en un rien de temps. Il est certain qu’on peut blâmer (tout comme Hoess le faisait à l’égard des kapos sadiques qu’il observait dans son camp) les individus de mépriser leurs semblables, de se conduire en individus avides de survivre, et méprisants à l’égard de tous ceux qu’ils croisent au cours de leur journée de travail, de n’avoir aucun regard d’humanité pour les mendiants qui font la charité dans la rue ou les couloirs du métro, de bousculer et percuter les passants, qui, comme eux, constituent un simple obstacle matériel dans la trajectoire qui les conduit de leur domicile à leur lieu de travail, où ils sont tenus de se rendre sans détour et le plus rapidement possible, afin d’obéir à la discipline économique à laquelle ils ont acceptés de se soumettre, en échange de la rémunération qui leur permettra de se payer, en plus de leur nourriture, de leur logement et de quelques denrées essentielles, d’autres biens de consommation nullement indispensables, mais qui constituent leur loisir. La vanité de ce mode de vie, dénoncé jadis par les protestataires de mai 68, a assez été critiquée : nul besoin d’y revenir. Mais quelle est la responsabilité de ceux qui ont construit une telle situation et rendu ainsi cette concurrence et ce mépris de l’autre possible ? Il s’agit bien des capitalistes eux-mêmes, ainsi que de tous les politiques qui présentent ce mode de vie comme avantageux et heureux, les chantres du progrès économique et de la domination de l’argent et du profit. N’est-ce pas la concurrence économique créée par les capitalistes qui rend les exclus de la prospérité collective aigris et furieux, au point de les conduire à commettre des actes ou adopter des attitudes qui manifestent un déni flagrant d’humanité ? N’est-ce pas d’ailleurs à un vaste camp de concentration, où chacun se voit assigner un place plus ou moins avantageuse en fonction de ses compétences et des qualités individuelles profitables au système économique général, que peut être comparé l’économie capitaliste ? En dépit de l’affirmation générale d’une liberté individuelle qui laisserait à chacun le choix de vivre comme il l’entend, et de pouvoir épanouir sa personne au sein de l’économie capitaliste et libérale, nous sommes tous ramenés à notre degré d’utilité collective, et de profitabilité individuelle pour le système économique et ceux qui le dirigent. Ainsi les détenteurs du capital, et les dirigeants des entreprises nous voient-ils comme des détenus des camps, dont on ne peut sortir que par le refus fonder son existence personnelle sur la recherche du profit, et l’accumulation des biens de consommation et des moyens de paiement. La seule alternative demeure alors le choix de la frugalité et de la pauvreté volontaire (sans tomber dans la survie pour autant) face au mode d’existence du travailleur exploité à plein temps dans l’entreprise capitaliste. Qui joue le rôle de kapo dans une telle organisation économique ? Les superviseurs, chargés de répercuter les consignes de la direction et les exigences des actionnaires, par exemple, de manière à augmenter la productivité de l’entreprise, ce qui peut passer par l’augmentation des cadences ou des rendements, ou par le « dégraissage », autrement dit le licenciement des moins rentables, etc…

III.
Voilà les quelques réflexions pessimistes que m’inspirent la lecture de ces quelques lignes extraites ci-dessus du témoignage écrit en 1947 par Rudolf Hoess. Ce dernier termine ainsi sa confession apologétique : « que le grand public continue donc à me considérer comme une bête féroce, un sadique cruel, comme l’assassin de millions d’êtres humains : les masses ne sauraient se faire une autre idée de l’ancien commandant d’Auschwitz. Elles ne comprendront jamais que, moi aussi, j’avais un cœur… » C’est aussi ce pourraient dire les capitalistes, qui poussent sans vergogne les dirigeants d’entreprise et les salariés à la course au rendement, ce qui conduit à des licenciements économiques au nom de la recherche du profit, à des situations de stress au travail pouvant conduire au suicide, à la délocalisation des entreprises pas assez rentables dans d’autres régions du monde, dans lesquelles la main-d’oeuvre est sous-payée, etc.. Bref, cela conduit, comme disait Marx, à la création d’une « armée de réserve » des travailleurs pauvres ou sans-emploi, disponible et corvéable à merci, car trop heureuse de se voir octroyer un travail (mal) rémunéré, quand celui-ci est devenu une denrée rare, même si les conditions de travail sont abjectes. A bien des égards, les capitalistes ont transformé ce vaste monde en un gigantesque camp de concentration économique, dans lequel règle la loi du plus fort, et la concurrence meurtrière. Tel est le sens de la mondialisation économique : nul n’échappe plus désormais à la loi du capitalisme et du libéralisme économique (qui signifie avant tout la liberté des plus riches et des possédants). Lorsque les travailleurs auront compris qu’il ne tient qu’à eux de prendre le pouvoir dans ce camp, et d’éliminer la loi du capitaliste pour imposer celle de la charité et de l’humanité, ils auront enfin conquis leur liberté, mais pas avant cela.

1. C’est-à-dire les prisonnières de droit commun.
2. Celles considérées comme asociales.
3. Il vient de décrire les actes particulièrement cruels commis par ces femmes dans un commando de représailles (le Budy), situé à quelques kilomètres d’Auschwitz, à l’égard de plusieurs Juives françaises.

 

DENIS TEXIER

Pour comprendre le chapitre VII de « L’Univers des Signes les Signes de L’Univers » à savoir celui de la 2eme partie traitant de l’approche de la resolution du conflit ( Rôle de la diffusion de l’écriture et du développement des moyens de communication, dans la stabilité de l’empire romain); il est nécessaire de le confronter avec le VIIeme chapitre de la 3ème partie: La Figure de l’autre, intitulé : La Sorcière et la figure de l’ENFANT; tout en ne perdant pas de vue le VIIème chapitre de la 4ème partie ( Révolution des modes de transmission de l’INFORMATION) dont le titre est: Dédoublement de l’art: L’art totalitaire, et diffusion croissante de l’image-information; ce, si l’on veut comprendre le VII chapitre de la cinquième Partie du projet de recherche ( Montée de la face cachée du monde, dont nous sommes les contemporains), Chapitre s’intitulant: Le projet Architectural et la volonté politique.

En effet, en proposant mon projet de recherche au collège international de philosophie je ne pensais pas ou si peu, que ce projet fondé par l’interrogation du concept d’art servirait de colonne vertébrale aux guerriers des 9 continents, cela m’a valu d’être un temps arbitre international perpétuellement en procès, devenu fou parmi la folie inhumaine, donc clairvoyant et sinon peintre du moins poète, soit un des législateurs méconnus du monde terrestre.

Mais ne perdons pas de vue l’axe de notre projet de recherche du sens de l’art. Souhaitons être encore plongé dans le terreau de la communication de n’importe quelle société sans la dépouiller de sa chair languangière afin que ses fruits fécondent une anciennement nouvelle philosophie de l’art, puisque nous sommes mus par le besoins impérieux de ne plus créer de nouveaux concepts, attitude perpétuant la guerre.

Ainsi, souhaitons que notre démarche n’enferme pas le questionnement philosophique sur lui-même comme ce fut le cas lors de la seconde guerre mondiale, lorsque le nazisme et le fascisme pendant du liberalisme et du communisme voulurent tous en même temps habiller Eve de leurs signes distinctifs en lui proposant ce nouvel homme mi-Dieu, mi-satanique dont seul Lilith, l’Eve au coeur déchiqueté aurait pu espérer vouloir. Eve insatisfaite de Beauté pure qui en la personne de Simone wiel refusera toujours d’enfanter malgré les injonction du conseil israélite déstabilisé par ce membre incapable de s’élever socialement, donc de quitter le travail à la chaine, comme il se fallut que Simone au nom de Dieu refusa d’abandonner ses amis ouvriers, donc esclaves modernes, quand bien même son travail d’écrivain lui aurait permis de briguer les plus fameuses recompenses, elle, être de mumière qui avait tout compris des raisons qui poussèrent Léonard de Vinci à écrire à l’envers. Elle, pion de Freud et point de référence qui lui aurait permis au coeur du mal de chercher le beau, et de mieux s’interroger sur sa laideur. Si et seulement si Freud à l’instar des Surréalistes avait reconnu combien ce n’était pas un hasard si tous les fous l’avait autorisé a regarder le diable droit dans les yeux par l’intermédiaire du miroir psychanalitique propre à considérer l’envers du monde de Dieu et idoine à trouver et retrouver d’autres chemins pour les hommes.

Mais à Vienne, berceau d’une valse des regards s’entrecroisant pour tisser un réel où les sensibilités de chacun se défendaient d’être ramenées à la pensée d’un seul sujet énonciateur, Freud piètre médecin, dont il était de notoriété publique que ses frères maitrisaient verticalement et horizontalement la production de la cocaïne, lui qui tel Caïn mortifié à l’idée d’avoir assassiné son frère héroïnomane, s’était juré et noblement juré d’aller à la rencontre d’autrui et de la matérialité des choses en s’inscrivant dans la lignée de cette intention philosophique caractérisée par une dimension critique vis à vis du langage, telle que l’avait réactualisé Nietzshe, puis plus tard telle que la réactualiseront, aprés la seconde guerre mondiale, Foucault ou Wittgenstein. Mais là, à la différence prés ou à la trop grande ressemblance de qui, ayant mal compris Victor Hugo quand il nous enjoignait de mettre du génie dans notre vie, Freud l’inventeur de la cocaïne, verra dans chacune de ses patientes l’héroïne qu’il faut plonger dans le noir (l’inconscient), de telle manière qu’ainsi aveuglée, elle recherche à travers la brèche du language le point surréel: mi-réel, mi-symbolique, grâce auquel, le discours cesse d’être un motif de dissimulation des mobiles humain, point lumineux qui rayonne dans le coeur de l’homme, étalon de la véritable beauté, la plupart du temps sans rapport, ou plutôt ayant cent rapports avec la beauté de son enveloppe terrestre. Homme que les veines circulatoires de la Terre taillée dans sa chair argileuse, véhicule toujours de la même manière depuis la nuit profonde des premiers temps, tandis que seuls la guerre ou l’art permettent d’inflechir les caprices, (excusez moi du terme),de l’espace temps en se révélant destin ou anti-destin.

Essai macroeconomique :

La definition la plus evidente du terme « economie » provient certainement d’une peur humaine consistant a vouloir prevoir l’angoisse provoquee par un futur incertain, lequel nous contraint a differer la satisfaction de nos desirs les plus hauts au profit de nos besoins fondamentaux journalier et futurs, par une economie des moyens utilisee en vue d’un resultat maximal permettant, grace a cet epargne dans la depense de soi, l’existence du futur, le notre comme celui de notre famille et partant de la societe qui nous abrite.

Ou l’on voit ainsi comment l’economie ou l’epargne vise la maitrise des instincts les plus vils et denote l’existence de valeurs subordonnees ou naturellement hierarchisee par les limites qu’imposent les resources de la nature, laquelle aura toujours le dernier mot en matiere d’architecture.En effet, c’est elle et elle seule qui inspire la mesure, ce quel que soit le nom qu’on lui donne: Dieu ou mere nourriciere.

Mais bien evidemment, plus la nature sera idealisee par un concept masculin plus il y a de chance que l’architecture obeisse a un souci d’eternite et se distingue par l’utilisation vaniteuse de la pierre et des techniques metallurgiques elaboree, tandis que la societe patriarcal au premier stade de son histoire recoure a l’ecriture pour organiser l’echange des biens et des services selon un mode economique de type capitaliste, dont le propre tient dans la capacite a renouveler les instances dirigeantes en fonction de l’appropriation de la masse monetaire. Car cette appropriation releve d’une capacite a reorganiser la hierarchisation des concepts, capacite accessible a tout un chacun en theorie comme en pratique.

Mais comme c’est le cas pour les societes de type matriarcale, la ou la vie economique, du moins dans les premiers temps de son histoire, etait fondee sur la valeur de la naissance et du mariage, naissance de nouveaux concept et mariage ou raprochement entre interet commun, c’est la ressource naturelle qui regit l’edification conceptuelle. Ou l’on voit bien, dans ce cas, pourquoi la communication ne nececite pas forcement le recours a l’ecriture, celle-ci quand elle est separee de sa dimension esthetique, qui augure l’affaiblissement du credit ou fidias en dehors du contrat ecrit, et augure le prelevement sur la masse monaitere de la part de l’instance dirigeante a travers l’impot.

Alors pourquoi les societes matriarcales comme patriarcale, sont-elles vouee a disparaitre a un moment ou un autre de leur histoire ? Je repondrait que cela tient au fait que les lois de l’economie sont aussi immuables que les lois de l’evolution naturelle. Et que le moment de la crise economique a toujours correspondu a un double evenement. celui de l’epuisement des resources qui implique le deplacement de la tribut vers une terre plus hospitaliere ou les proteines, l’eau et les glucides sont accessibles plus facilement dans le sens d’une economie la plus maximale des moyens employes par l’homme pour se nourrir. Et d’autre part, un avenement dans la hierarchie des concept caracterise par le conflit de pouvoir entre le chef de clan et le prophete dont les intuitions conceptuelle oblige le chef de clan a se reapproprier la parole pour mobiliser autour de lui les ressources humaine en vue de faire la guerre, s’il s’agit d’agrandir le territoire, ou de l’abandonner comme on abandonne le coeur de la foret, afin de trouver le lieu ideale a l’exercice d’une domination culturelle inedite, et a priori incompatible geographiquement avec l’ere culturelle precedante dont le pilier est la figure du chaman, a l’instar de l’artiste, qui frene la mutation architecturale en interposant des signes naturels, et artificiels, si ceux-ci sont charges d’une dimension sacree, propre a offrir une lecture du monde mediatisee par la lecture originelle de celui-ci. Autrement dit par une lecture non pas fondee sur l’ecriture mais la poesie et ses intuisions fulgurante et reparatrice du psychisme humain. Poesie ou action chamanique fondee sur l’economie du delire, a savoir l’hallucination maitrisee et productrice de sens partageable par tout un chacun. A contrario de la lecture fondee sur l’ecriture dont les caracteres a priori immobile sont les pendant d’un intelligence analytique, laquelle suppose un apprentissage lors duquel la pensee se voit limitee par une multitude d’a priori que seuls l’art et plus specifiquement la litterature pourrons inflechir en permettant la rencontre entre les etres vivant ou non, ce par dela la mort.

La crise economique actuelle dont le pendant medical est la depression, le risque: la folie et le regne de l’anarchie des instincts pourchasses par les actions de la raison pure pauvre en discernement quand il est question d’imposer a Dieu la reconnaissance des siens parmi les victimes de son intolerance et son manque de precision.

la resolution de cette crise planetaire, ne se realisera pas sans un retour salvateur des principes economique fondamentaux, et en premier lieu desquels, la subordination de toutes theories economiques aux principes de realite : ainsi la masse monaitere impliquee dans la speculation ne devrait pas exeder un certain montant, celui ci prealablement defini, peut-etre par le FMI d’ailleurs, afin que les concepts de beaute et d’amour qui strucurent les bourses en definitive, en sucitant un decalage chaque jour plus grand dans le differement de la satifaction des besoins vitaux, soient infléchis. Le riz , produit non manufacture comme le ble, avant d’etre livre pour de vrai, objet d’une speculation inconsideree destinee a mettre l’eau a la bouche pourrait-on dire, cette speculation en dehors d’un desequilibre entre l’offre et la demande, est toujours agravee par les relations marquees par la frigidite entre la raison pure et l’acte d’amour sans cesse differe par la presence de la beaute que tous le monde veut, ce qui entraine la speculation sur les produits manufactures quand on a oublie les poemes de l’ecclesiaste, et qu’en definitive on croit que l’argent se mange et qu’on a trop tard compris Moliere quand il dit qu’il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger, action cannibale prouvant l’archaisme des bourses, qui conduira, si vous ne faite rien pour y remedier a vous mettre « en galere », votre reflection en la matiere se reduisant finalement a une autre verite de moliere: « Mais que faisait-il donc dans cette galere ».

bonne journee.

Patrick Rakotoasitera celui qui sait que s’il y a sept soleil dans l’Univers en revanche il ne devrait y avoir que six terre…