les citoyens de la Terre pris entre chiens et loups
Lettre envoyée le 4 décembre a l’attention de monsieur le Président de La république
COPENHAGUE LES CITOYENS DE LA TERRE PRIS ENTRE CHIENS ET LOUPS
Copenhague peut-il résoudre ou du moins amoindrir l’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère ? Autrement dit l’espèce humaine dont le niveau de conscience s’élève à mesure que pointe le danger, saura-t-elle seule déjouer les conflits de pouvoir qui l’agitent, tel des leurres masquant le profil de l’extinction de masse. Cette dernière nécessaire du point de vue de l’écosystème qui aura recours à tous les stratagèmes (virus, tremblement de terre, tornade…etc.) –extinction de masse indispensable aussi du point de vue MALTUSIEN, celui-ci impliquant la guerre conventionnelle, s’il le faut, ainsi que l’arme bactériologique comme seules étincelles capable de rendre a l’économie un niveau de croissance suffisant pour les aires géographiques dominantes.
Seulement Copenhague doit être le moment essentiel dont les générations futur pourront dire que la est apparu un partage des responsabilités. Et forcement qu’il s’y est joué la : le sort d’un monde non pas lié par des relations économiques ; mais bâillonné par un système d’interdépendances fondé sur la dette publique, système ou l’argent lui-même pollue les âmes, par suite la Terre, jusqu’au ciel lui-même : l’Homme étant réduit à compter l’impossible. Compter chaque goutte d’eau, chaque molécule d’oxygène, chaque gramme d’essence, afin de reformuler un système de valeur sans valeur éthique réelle.
Nicolas, et je vous le dit sincèrement, si vous arrivez à faire se plier aux exigences de la Nature la CHINE d’abord, les Etats-Unis ensuite. Cela ne sera qu’une entrée. L’entrée d’un menu ou contrairement a YALTA il ne s’agira pas de partager le monde entre quelque uns, mais de restituer a chacun un morceau de ciel a dépolluer ainsi qu’un morceau de mer a entretenir, toutes affaires cessantes.
Si personne ne veut financer les systèmes économiques fragiles des pays en voie de développement afin que ceux-ci ne connaissent pas l’effet CO2 propre a toutes croissances male maitrisée : proposez qu’on annule purement et simplement leurs dettes
Si cela est impossible, rappelez que la taxe carbone ne peut et ne doit pas être le protectionnisme de demain : un artifice de plus des pays dominants pour ralentir l’effondrement de leur contrôle sur l’économie mondiale, dors et déjà effectif.
Car quoi ? Est-ce d’un monde a la RICARDO, l’économiste qui prévoyait que chaque pays se spécialiserait, l’un créant de l’huile de palme, l’autre des voitures, l’autre des ordinateurs…etc.Est-ce réellement de ce triste monde dont il faut rêver ?
Non, vous pouvez et devez, tel est le sens de l’alliance de la France avec l’Allemagne, Le BRESIL et l’INDE, considérer voir incarner le rôle du primitif ou homme primordiale qui défend sa foret, chaque arbres volé l’étant au détriment de sa chair et son sang. Renforcer le droit des sociétés primordiale, instituer un mode de compensation carbone, serait ainsi une avancée pour Copenhague. On ne peut pas défricher la foret pour élever du krill (sorte de planton), sous prétexte que la mer devient vide de cette ressource essentielle comme on reporte au lendemain la nécessité d’élever des vers de terre, faune essentielle pour la flore qu’on vient de détruire.
Mais encore une fois le paradoxe est économique, car avant que la rareté des arbres fasse leur cherté, il est indispensable de valoriser la foret mondiale. Autrement dit la taxe carbone doit être le moyen par le quel les états dominants, en expansion, ou en développement s’engagent financièrement pour suppléer aux manquements écologiques des agricultures locales et nationales qui seraient tentées de remplacer la bio diversité de leurs foret par des monocultures. Ici une institution caractéristique par la rapidité de ses moyens d’action serait souhaitable. Non seulement cette institution pourrait être complémentaire du FMI, mais en plus elle devrait jouir d’une totale autonomie financière, ou être dirigée par celui ou celle qu’on pourrait nommer le représentant des sociétés primordiales.
L’autre aspect du secteur primaire que doit prendre en compte l’union des 192 états réunis lors du sommet de Copenhague concerne l’alimentation des masses et plus particulièrement la révolution ou le bouleversement des habitudes nutritionnelles fondées par la tradition. En effet, produire de la viande c’est produire du CO2 plus que de raison dans un monde ou l’uniformisation alimentaire doit être combattue en favorisant le plébiscite de la diversité culinaire. Une part non négligeable mais à quantifier de la taxe sur la production de CO2 doit être dévolue à l’édification des masses consommatrices de l’hémisphère nord, en conséquence. Une autre a la valorisation des traditions culinaires de l’hémisphère sud. Pour être précis les experts doivent pouvoir évaluer le nombre d’arbres qu’il faut pour absorber les rejets de CO2 d’un bovin. De la, en fonction du cheptel mondial déterminer le seuil critique du déboisement mondial.
Toujours concernant le secteur primaire en l’occurrence la : la pêche, les 192 doivent prendre conscience que la détérioration de la chaine alimentaire maritime est indissociable de la fonte des pôles. Et qu’en la matière, le sommet doit être un encouragement non mesuré a l’ensemble des recherches traitant du sujet les quelles doivent être coordonnées par une institution capable de réagir en temps réel. C’est-à-dire être capable de favoriser les actions individuelles ou associatives et disposer d’un pouvoir exécutif supérieur a toutes lois nationale par exemple pour que les interdits fixés par les scientifiques ne soient pas lettres mortes. La plus part des crèmes solaires sont un poison pour l’écosystème marin. Cette institution devrait avoir le pouvoir de les interdire au niveau le plus élevé des aires géographiques. Plus efficace encore : cette institution doit disposer d’une force maritime internationale reconnue par les 192, afin que la mer ne meurt pas sous les assauts répétés des appétits déraisonnés. Car sans qu’il me soit possible de le prouver ici, la destruction ou plutôt l’autodestruction de l’arctique entrainera et la destruction des barrières de corail et l’autodestruction du permafrost dont on sait qu’il emprisonne des réserves insoupçonnées de CO2. Or si les 192 ne s’entendent pas : lors de la prochaine réunion des états pour un développement durable, le ciel ne sera pas seulement saturé de CO2, il faudra aussi combattre des zones géographiques de plus en plus inhospitalière, au cœur des quelles règnera le sulfure d’hydrogène. Cet argument à lui seul doit être déterminant dans la réaffectation des forces de l’ONU qu’il s’agirait de rattacher à cette institution aux lois supérieures.
Le rôle du secteur secondaire dans l’augmentation de la production de CO2 sera d’autant plus minimisée que les 192 développeront ce que l’on pourrait appeler la pédagogie positive du consommateur ou autrement dit comment dégager un budget spécifique servant à payer les avocats des particuliers victimes des industries multinationale. La part de ce budget dévolue a la pédagogie devant permettre de faire évoluer la production en fonction de la consommation. Tandis que cette pédagogie devrait avoir un versant destiné aux entrepreneurs eux-mêmes. A Copenhague, il ne s’agit pas de faire le procès des grandes industries, sans les quelles il n’y a pas de développement. Il s’agit plus tôt d’établir pour et avec des normes de productions, des échéanciers, en augmentant la part de leurs investissements liée a la recherche techno biologique, pourrait-on dire. Je ne m’étendrai pas plus sur le sujet votre savoir faire en la matière est une bénédiction. Pourvu que ce ne soit pas une bénédiction seulement pour les industriels.
Le secteur tertiaire international concerné par la guérison de la Terre, a Copenhague, chaque participants doit en prendre la mesure, est capable, tant la tache est lourde d’implications, de fournir une quantité de travail insoupçonnée. Si les abeilles disparaissent et qu’ainsi 34% des espèces florales sont a poliniser par l’homme a l’aide de pinceaux faits de poils humain, un tas d’autres services à détailler par les experts son envisageables.
Copenhague c’est un petit bout de toit, un petit gout de moi, et la fin du verbe taire. Que ce sommet semble en apparence mort né a cause de la politique Malthusienne des Etats Unis qui pensent encore que la guerre n’est pas finit, ne doit pas entamer notre combativité. Quand j’entends « We have to finish the job » je pense a Bill Clinton qui me demandait de participer a la Traque de Ben Laden et a votre instar je réserve mon élan au franchissement du cap écologique en espérant ne pas avoir à atterrir dans un étang de sang.
Veuillez agréer Monsieur le Président ma profonde croyance en la réussite du pardon que la Terre doit accorder a l’Homme.
PATRICK RAKOTOASITERA www.patrick-rako.nuxit.net