AFRIQUE LÈVE TOI ET ASSUME LE DESTIN DE TES PEUPLES AVANT QUE NE TE DÉVORENT LES CHIENS ET LES LOUPS
L’année 2016 sera pour l’ensemble de l’Afrique, de ses intellectuels, ses griots, et ses populations l’année de tous les dangers, l’année de tous les combats, et l’année où tout devra être dit, crié, scandé au rythme des 16 élections présidentielles dont les loups et les chiens profiteront pour voler, spolier, expulser, s’accaparer chaque hectare de forêt, de terre, chaque femme des familles les plus fragiles.
Car sache le mon peuple : ton royaume sans roi, tu le sens est l’objet d’une nouvelle colonisation, et tu ne te trompes pas en pensant que c’est l’ensemble des chiens et des loups du monde qui veulent à nouveau t’asservir, quand bien même notre royaume et assez grand pour nourrir, et abreuver de savoir ancien la Terre entière, mais avant que cette ère nouvelle n’advienne certaines guerre sur le sol africain devront être menée par l’armée africaine, à d’autre moment et en d’autres lieux les marches pacifiques de la jeunesse africaine suffiront.
Il ne s’agira pas d’opposer la jeunesse désirant la Démocratie aux vieux lions de nos contrées, ni de négliger les chefs de clans, ni seulement de ne promouvoir que la délivrance des femmes de leur condition séculaire surannée. Il sera question de rétablir tous les dialogue interrompus par 40 ans de fausse indépendance, de mensonges, de meurtres et de trahisons, en sachant que si l’on peut regretter que le tribunal pénal international n’ose pour l’instant que s’attaquer à d’ancien présidents africain, cette prudence n’est que le préambule d’une Justice plus universelle qui finira par rattraper les chiens et les loups qui auront été complice de la dérive de nos vieux lions.
Pour l’heure, je ne peux que conseiller à l’Organisation Africaine de déployer instamment 5000 militaires au BURUNDI, en y associant des équipe de médiateurs et de négociateurs afin de canaliser les forces en présence – l’armée burundaise après défection de ses soldats devenus « rebelle » ne comptant certainement pas plus de 3 à 4000 hommes – en associant à cette initiative les journalistes et juristes qui devront se charger de recueillir tous témoignage et preuves de crimes de guerre, sachant qu’il faudra à terme que cette armée , pour ne pas réitérer les erreurs passée, sache viser et réaliser une transition démocratique sanctionnée par un vote au suffrage universelle. Du point de vue médiatique : cette armée africaine devra être en mesure de faire de ce conflit un combat exemplaire relayée par des reportages que l’ensemble de l’Afrique ne manquera pas de regarder et commenter. Il sera également nécessaire que l’Organisation Africaine dénonce par toutes preuves ce que cache ce conflit, c’est à dire qu’il faudra dire aux opinions publiques les circuits financiers sous-jacent au conflit, en déterminant les responsabilités éventuelles d’acteurs extérieur.
Car ne nous y trompons pas 2016 verra soit l’affirmation d’une nouvelle puissance dans le concert des nations, en l’occurrence l’Afrique. Soit un continent morcelé, déchiré par la guerre et la misère, vidé de son sang par la corruption de ses élites. Soit après cette guerre un continent prêt à diffuser sa propre monnaie et capable de traiter d’égal à égal avec ses anciennes métropoles, en profitant pleinement de leur mise en concurrence, tant dans le secteur énergétique qu’agricole.
Pour aujourd’hui je ne m’exprimerai pas sur le conflit soudanais, j’attends de l’Organisation Africaine qu’elle fasse preuve demain de fermeté et sache oser opposer à la barbarie la nécessaire justice. Or bien souvent la justice sur le sol africain consiste à démêler les fils qui guident les forces en présence comme s’il s’était agit de pantin en dénonçant le ou les marionnettiste…
(à suivre)