Nous traversons un âge sombre. L’obscurantisme religieux règne désormais dans toutes les villes d’Europe où le fanatisme islamique a supplanté le lien citoyen et patriotique par une toile mentale obsessionnelle, tissage de haine et de violence assumée envers autrui, qui prédit une future guerrilla urbaine menée par des incultes, et ourdie par  » les plâtrier du ciel », ceux que la bible hébraïque désigne comme de faux prophètes capables de verser le sang avec leur langue. Les premiers qui tiennent les rues des quartier pauvre, tôt ou tard auront à faire à l’armée, lorsque les services de l’ordre étatique se révéleront incompétent. Les segonds, en vérité je vous le dis, ce sont les plus dangereux. Car ils font croire aux crédules qu’ils savent comment chacun doit penser, comment il faut se comporter, se vêtir, ce qu’il faut manger, la musique que les oreilles doivent entendre, les mœurs qu’ils faut adopter… pour plaire à Dieu. Eux prétendent savoir et leur savoir tue. Des premiers semeur de mort islamiques au plus récents ; stoïque et sophistes, ces enpoisonneurs d’âme corrompront, de leur langue, génération après generation, tant que l’espace juridique des démocraties ne sera pas impitoyables envers leurs chapelets de mots acérés comme des couteaux. Mesurez leur considérable emprise mentale : les croyants se réveillent à peine, qui osent leur dire combien il est blasphématoire d’idolatrer Mahomet, lui dans sa clairvoyance qui refusera toujours que les générations à venir diffusent un portrait réalisé de son vivant. Car le charbon n’est pas le diamant; car nul prophète ne peut être deifié;pas même le prophète parmi les prophètes : Jésus, le messie lui-même – d’après Mahomet lui-même… Point final, ici, au débat théologique : les consciences encore saines, celles trop naïves, doivent se rendre compte-il n’est pas trop tard- combien la guerre menée par l’islam radicale est avancée. À l’est de l’Europe, la Turquie en declanchant une nouvelle guerre contre le peuple arménien, cherchera à déstabiliser ultérieurement la région de Bakou, dont les réserves pétrolières et gazières sont primordiales pour l’économie russe- manière de déstabiliser le géant militaire russe dont l’armée a défait le plan turque de renversement de la dynastie des Hassad en Syrie où la guerre perdure. À la recherche désespérée de nouvelles sources de revenus pour l’économie turque en plein effondrement, Erdogan, le janicaire de l’islam politique radicale, tente d’embraser les peuples musulmans présents sur le sol européen depuis plusieurs génération, à commencer par la France dont il redoute la riposte militaire, si la Turquie en venait à attaquer la Grèce, laquelle lui dénie le droit de disposer librement des réserves supposées de pétrole dans leurs eaux frontalières.

Sans nuls doutes, les réseaux cachés de l’islam radicale, sous couvert d’une mission de charité envers les plus démunis, qui leur assure un prosélytisme facile, partout où la faillite des états est patente – chercheront-ils à profiter du plongeon dans l’insécurité alimentaire de dizaines de millions d’individus au sud de l’Europe, soit en Afrique ; la crise sanitaire planétaire y ayant anéantie les sources de revenus de millions de travailleurs précaires, dont l’émigration vers l’Europe en fera d’autant plus des proies faciles pour l’islam radicale qu’ils y seront mals accueillis par une Europe aux nations en pleine crise identitaire…

Au Proche et Moyen-Orient, les stratèges de l’islam radicale, ont compris que tous les moyens seront bon pour pousser à la guerre les communautés musulmanes où qu’elles soient situées dans le monde, cela à partir d’un epicentre, la Syrie, dont dix années de guerre civile ont transformé les opposant d’ une dictature, en une armée internationale capable d’agir dans d’autres pays, ou la stratégie sera la même : accroître le potentiel d’une future grande armée de l’islam radicale, en multipliant les théâtres de guerre ; cela, selon la stratégie du jeu de  » go », don’t l’enjeu, en multipliant les zones de conflit autour de l’ennemi européen, est de l’encercler comme de le paralyser intérieurement, empêchant par la toute mobilité militaire.

Les récents accords entre les Émirats arabes Unis, le Bahreïn, le Soudan du sud et Israël, en vue d’une normalisation de leurs relations, éminemment encourageant, quant à eux, ne doivent, cependant, pas être l’opportunité pour les pays sunnites de coaliser leurs forces militaires, quitte à s’allier l’ennemie d’hier, à la seule fin d’écraser militairement la puissance régionale chiite qu’est l’Iran : la guerre mondiale irait crechendo, et s’agirait-il d’un embrasement généralisé du monde musulman, dont le brasier durerait un demi siècle… Exactement ce que recherchent les « plâtrier du ciel » de l’islam radicale qui savent que le messie ne surviendra pas avant 250 ans, quand ils sont persuadés que d’ici la, l’islam doit être unifié dans le sang, la puissante minorité chiite éradiquée de la Terre, ce qui devrait, croient-ils dur comme fer, ouvrir la voie au Mahadi, seul capable d’éteindre le feu ravageant l’ouma, le peuple musulman;que cet homme unira dans la paix, peut être durant un siècle, avant son renversement par L’antéchrist, le brûlot de la fin du monde et des temps, puis l’apparition du messie…

En vérité je vous le dis, je veux un Islam fort et dynamique, que toute l’humanité aimera. En l’occurrence, les jeunes consciences radicalisees ne reviendront à la raison, en occident, qu’à la condition de l’émergence d’une nouvelle philosophie permettant à l’individu d’accéder à la spiritualité sans avoir à vivre des conflits psychiques insurmontables, conflits résolus en apparence dans une violence aveugle intolérable, car en vérité je vous le rappelle, l’intolérance est intolérable chez tous croyants.Meme si, tyrannise entre sa conscience de croyant, son statut social, les origines de sa famille de naissance, et le pays où il est citoyen, mal nourri de culture, la plupart du temps, vivant ces multiples identités tel autant de vêtement dissemblant, l’individu croit accéder à l’unification de sa psyché en s’enrubannant de religiosité… Cette philosophie nouvelle que j’exporte naîtra à l’intersection exacte entre le champ des sciences humaines, l’art, la religion, la science pure, dans la perception des effluves magnétique de la Terre consciente, le délaissement ou la relativite perçue et interiorisee des désirs matériels, au sein d’un amour épicurien de la nature, l’engagement pour Dieu y justifiant l’engagement pour l’humanite et en faveur des droits humains et sociaux inaliénables dans la Démocratie à préserver… Oui, cette philosophie ne pourra avoir d’autre horizon politique que la Démocratie… Tous les États rêvent de Démocratie… Ici je me réjouis sincèrement que la Turquie dans sa feuille de route ait inscrite de devenir d’ici 2023 une authentique Démocratie avancée concourant à l’apaisement sociale et la stabilité politique pour le peuple turque… Toutes mes pensées vont à notre enseignant lâchement assassiné et à ses proches… PATRICK RAKOTOASITERA

 

Le risque de guerre de religion :

Hier, lors du rassemblement de la jeunesse chrétienne en Pologne, le Pape François, en réaction au lâche assassinat du prêtre Jacques Hamel, égorgé froidement dans son église pendant son office mardi dernier, dénonçait la guerre dans laquelle le monde est plongé, en ayant soin de préciser qu’il ne s’agit pas d’une guerre de religion ; mais d’un conflit planétaire fragmenté, motivé principalement par l’accaparement des ressources et la domination des peuples.

Comment omettre, cependant, la dimension idéologique et théologique d’une guerre menée par un mouvement musulman nihiliste et millénariste qui frappe sciemment de par le monde ceux qu’il désigne comme « mécréants », exterminant indistinctement : athées, juifs, chrétiens comme musulmans ?

L’Etat Islamique agit peut-être comme une secte guerrière et terroriste, cette violence qu’il déploie semble tirer ses racines directement à la source d’un Islam, depuis la mort de Mahomet, qui s’est imposé par la force des armes : ses guerres de conquêtes territoriales étant indissociables de son prosélytisme religieux. D’ailleurs : dans un monde dominé par la chrétienté, elle-même non exempte des crimes religieux qui ont, depuis le IIIème siècle après J-C, jalonnés son accès au statut de religion d’état.

Ce prosélytisme guerrier et meurtrier est-il la face cachée et bien réelle de toutes religions ?  Comme si le seul moteur secret de la religion ne pouvait être que la guerre ? Ou bien, peut-on croire qu’un autre courant de l’Islam plus vertueux, pacifiste et tolérant serait capable de supplanter cet islam politique mondial qui gangrène jusqu’à la folie du meurtre l’esprit des jeunes génération ?

Religion et pouvoir :

Une première piste de recherche se dévoile au fil de l’histoire de l’évolution du pouvoir ecclésiastique chrétien.

La religion chrétienne a cessé d’être l’organe spirituel inquisiteur des vies de chacun, régisseur des mœurs, de la bienséance, immisçant dans l’esprit des populations européennes le joug de son despotisme religieux , fondé sur le partage du pouvoir temporel et spirituel entre les rois et les papes successifs, du IIIème siècle jusqu’au XIXème siècle, à partir du moment où les peuples se sont révoltés, après que les penseurs aient insufflé l’esprit de l’Humanisme, tandis que les Etats-nations naissant réduisaient les possessions territoriales de l’institution chrétienne à la part congrue du Vatican .

Car, dès lors que la séparation de l’église et de l’état s’est imposée en Europe, il s’est agit pour le clergé de conquérir des territoires spirituels, lorsque l’horizontalité de sa domination sur les territoires était caduque. Or, force est de constater qu’une religion n’agit pas pareillement selon qu’elle administre des terres et prélève l’impôt, ou lorsque son horizon dématérialisée lui impose de croître dans la verticalité des valeurs et des idées… Car seulement ainsi, la religion peut revendiquer un chemin spirituel offert à tous, par delà toutes revendications matérielles, politiques ou juridiques.

L’histoire de l’humanité et des civilisations est parlante : aucune religion, en se mêlant aux querelles de pouvoir, n’échappe à la tyrannie des instincts individuels ! Là où le culte est imposé de force, le statut privilégier d’une position neutre et apolitique des institutions religieuses, seul capable de répondre par la transcendance aux problèmes de la cité, est impossible.

Aussi peut-on dire de l’Islam qu’il envenime les cités qu’il contrôle plus qu’il n’ en apaise les maux, dès lors que les valeurs religieuses défendues sont dévalorisées par ces hommes qui tirent profit de leur statut religieux et ont tout intérêt à maintenir les foules croyantes dans l’ignorance et la peur , à seule fin de consolider leur pouvoir et leur emprise sur les fidèles. Il est à croire, même, que l’Islam pourrait être délaissé par les prochaines générations , si il ne suit pas l’exemple chrétien d’un culte sécularisé et d’institutions apolitiques… .

Il suffirait pour cela qu’émerge en Occident ou ailleurs une pensée refondatrice de l’Humanisme ayant fait table rase du colonialisme et de l’individualisme; pensée non dupe de l’impasse mentale et économique où nous aura conduit la mondialisation de l’économie dérégulée de la finance, laquelle aura accéléré les replis communautaires de toutes natures en érodant l’oeuvre sociale de nos Etats-nations vieillissant .

Car à cette seule condition pourrait être comblé le vide conceptuel consécutif de la fin des grandes utopies. La mort du communisme et la désillusion qu’engendre le capitalisme ont, sur leur tombe, laissé germer les racines violentes d’un islamisme protéiforme dont la monstruosité montre qu’il ne suffira pas à satisfaire la pensée contemporaine et future .

 

 Vers une réforme incontournable …. :

 

Pour l’heure, l’Islam se satisfait d’autant de l’impasse spirituelle, morale et économique de l’Occident que le sentiment religieux peut prospérer dans le malheur, la misère et la guerre. C’est pourtant une erreur des musulmans que de croire que le rejet  ou la critique de l’Occident suffiront seuls à assurer la perpétuation de l’Islam dans le XXIème siècle qui s’annonce. Car jusqu’à présent, la critique de la modernité, la peur d’assister à l’émancipation des femmes dans la cellule familiale, n’auront conforté que les mouvements les plus rétrogrades et potentiellement violents de l’Islam .

En Belgique, la liberté de financer et d’organiser le culte religieux par l’ Arabie Saoudite, en échange d’accords pétroliers, a conduit à l’expansion de la pensée wahhabite rigoriste et du salafisme rétrograde parmi la communauté musulmane. En réalité les pétro-dollars ont rendu cette expansion planétaire. Mais depuis les années 80, les communautés musulmanes se voient de plus en plus influencées par ces courants minoritaires parents du Wahhabisme et du Salafisme, au premier rang desquels le salafisme radical emprunt d’un islam politique mondial, révolutionnaire, violent et rétrograde, prônant le djihad, le meurtre des mécréants, l’imposition d’une charia mondiale et d’un Califat, signes de l’avènement de la fin des temps .

En france, comment la communauté musulmane peut-elle croire que ses enfants ne continueront pas à perpétrer des assassinats religieux qui stupéfient tous les français, si dans les mosquées continuent à sévir des prêches tendancieux ?

Un article du Parisien relate qu’un homme qui n’a pas désiré divulguer son nom, se disant musulman pratiquant, aurait déclaré, sous couvert d’anonymat ( ce qui dénote combien la peur des représailles est grande dans la communauté musulmane ) , qu’à la mosquée « yahia » de Saint Etienne-de-Rouvray, la ville où a eu lieu l’assassinat du prêtre Jacques Hamel, « des prédicateurs venus du Havre, de Montpellier … venaient régulièrement parler du Prophète aux fidèles »… sous-entendu : inciter les fidèles à agir comme le Prophète a pu agir contre les mécréants.

Si cela est avéré, cette situation révèle une dérive inquiétante de l’Islam en France, dont des prédicateurs radicaux, mobiles, et disposant de financements inconnus, sillonnent les routes pour ensemencer les jeunes esprits de valeurs contraires à la République. Pour ne pas à avoir à utiliser en public des mots comme « djihad », « charia », ils emploient des concepts parents qui ont le même sens et ne sont entendus que par les initiés… Dans de tels cas, le discours religieux participe à provoquer le « déclic » chez le fidèle , qui l’incitera à franchir un palier supplémentaire vers la dérive sectaire , voir l’engagement armé.

Cela n’est pas le cas de toutes les mosquées, mais Dalil Boubakeur, le recteur de la grande mosquée de Paris, a raison de le rappeler : l’Islam, bel et bien, doit être réformé et de nouvelles pratiques dans l’Islam de France peuvent servir de lumière pour l’ensemble des croyants du monde !

Comment, en effet, ne pas comprendre que toutes positions réfractaires à l’émancipation des femmes, tous prêches, par exemple sur l’interdiction d’écouter de la musique décadente, ou tous désirs religieux des imams de réglementer les mœurs des fidèles en portant des jugements négatifs sur les libertés individuelles dont jouissent les citoyens de France, sont autant de mauvais signes adressés au croyant ; empêchant le libre épanouissement de sa citoyenneté démocratique; participant à son repli communautaire, et à l’enferment moral du croyant dans un carcan de concepts étrangers à son ascension spirituelle finalement ? Mais surtout ces discours d’un islam suranné font le terreau de discours beaucoup plus radicaux vers lesquels ils tendent des passerelles dangereuses .

 

Quelle attitude de pensée adopter ? :

 

C’est en engageant un vaste mouvement de réflexion et de concertation au sein de la communauté musulmane que l’Islam de France doit réussir à rompre en lui les liens archaïques qui l’enchaînent à la pensée rétrograde de l’islam radical .

Tous les sujets doivent être débattus selon une approche renouvelée :  le rôle crucial des femmes , l’attitude des hommes croyant envers les femmes ; la relation avec autrui : croyant ou non, arabe ou non ; la liberté et le respect du culte et de la différence d’autrui ; la place et l’influence des autres religions dans l’histoire de l’Islam, afin que chacun prenne conscience qu’aucunes tensions religieuse n’est immuable ; le respect des chrétiens appréhendé par le respect commun attribué à Jésus ; le respect des israélites appréhendé par le respect des prophètes de la Bible hébraïque, auquel enjoint Mahomet ; le rôle et les visées de l’éducation musulmane , car lorsque les enfants d’une religion assassinent les membres des autres religions, les représentants de cette religion doivent nécessairement remettre en question le sectarisme de leur enseignement, et la formulation des concepts théologiques conduisant à l’intolérance religieuse, dont la dérive meurtrière de ses fidèles les plus jeunes est la conséquence majeure. Car plus que jamais : un Istihad mondial est à promouvoir !!

Cette réflexion et cet effort intellectuel  : l’introspection objective des valeurs individuelles et collectives que doit défendre l’Islam moderne pour appréhender la complexité du monde contemporain, notamment cette impossibilité, qui devrait être la norme, à porter un jugement définitif, global et univoque sur l’Occident et les anciens colonisateurs, sans considérer que tous les Hommes sont menacés par cette guerre des ressources et de domination des peuples dont est victime le monde : cet Istihad doit être imminent !

En l’absence manifeste de cette prise de conscience collective de la communauté musulmane, il est à craindre que la toute récente déclaration du « front de libération de la nation corse » ( le FLNC), promettant la violence contre la violence, ne fasse des émules. Et soit les prémices d’une désastreuse, tragique et terrible guerre entre communauté, comme celles que la France a connu, au temps de la  » Saint Barthélémy « , entre catholiques et protestants… .

Ce nouvel attentat contre une cible hautement symbolique – après celui de Nice, contre le symbole de la lutte pour les droits de l’homme et l’égalité entre citoyen : le 14 juillet – l’égorgement du représentant d’un culte chrétien, en pleine prière dans son église, vient-il, ce mardi 26 juillet, de sceller le sort du prochain vote des français à l’élection présidentielle ? Le vote des catholiques se reportera-t-il ostensiblement sur la droite et l’extrême droite en particulier ? La chose n’est pas certaine , mais de plus en plus probable , malheureusement… .

                                 PATRICK RAKOTOASITERA

 

 

La France vient de subir le plus terrible attentat de son histoire : plus de cent morts ( 132), 352 blessés dont 99 sont, à cette heure, entre la vie et la mort …

Rien ne peut justifier de tels crimes. Aucune excuse ne peut être imputée à leurs auteurs. Et il faudrait avoir une foi toute distordue pour croire que le Dieu des croyants, miséricordieux et Dieu de justice, serait assez cruel pour autoriser telle barbarie. Son commandement le plus fondamental n’est-il pas  » Tu ne tueras point » , et non :  » Tu tueras en mon nom » ? Ce qui pour le meurtrier revient à accoler à l’assassinat l’acte d’association, soit l’équivalent d’un blasphème. Car on ne néglige pas impunément l’Amour qui est l’élément divin par excellence, en associant Dieu à la mort qu’on inflige aux autres …

Mais ces considérations sont de peu de poids face à la détermination monstrueuse d’individus radicalisés dont on commence à savoir ici que lorsqu’ils sont français, généralement ont-ils aussi un passé de délinquant. Et il n’est pas difficile de supposer que pour ces individus l’islam dévoyé en religion de mort leur a « offert » le plus sûr assouvissement de leurs pulsions violentes, l’amour ayant fait place à la haine, toutes frustrations y étant incitée à muer en instinct meurtrier.

Point de pitié dans le regard de ces hommes, ont rapportés les survivants, juste des yeux de Satan déterminés à tuer. Et froidement, méticuleusement, selon un glaçant calcul suivant lequel il s’est agit de faire un maximum de victimes. La date, les objectifs visés, le mode d’exécution de leur funeste entreprise indiquant des préparatifs minutieux et des compétences précises. Ils révèlent, en effet, un nombre d’individus indéfini mais à la fois important et resserré autour d’un réseau ramifié  entre commanditaire, exécutant et facilitateur. Individus communiquant entre eux par des moyens sécurisés, capables d’organiser et de coordonner des commandos dont les membres habitent à différents endroits ( Belgique, France…). Et surtout comptant parmi eux au moins un artificier. Car il faut être un expert en explosif artisanal pour manipuler le peroxyde d’acétone ( TATP) , très volatile, le relier à des piles et  un détonateur et faire ainsi les gilets explosifs dont étaient munis les hommes du commando kamikaze. On peut supposer aussi que le dépôt d’armes français où , cet été, a eu lieu un vol d’explosif par effraction, si cela  a un lien avec cette organisation terroriste, est le point de départ d’une stratégie visant à perpétrer ultérieurement différents attentats encore plus meurtriers. Et toujours avec l’appui de cet (ou ces) artificiers supposés qui doivent devenir la cible prioritaire des services de renseignement…

En amont, afin de prévenir à de tel événements, plusieurs mesures préconisées ou non par François Hollande et par les différents représentants des partis politiques sont à retenir.

Éradiquer la diffusion des discours extrémistes de l’islam radicale suppose d’être capable de fermer les mosquées où agissent impunément les prédicateurs de la haine. 83 mosquées salafistes sont recensée en France. Parmi elles , il est sûr que certaines entretiennent des relations troubles avec le djihadisme mondiale, soit en prônant ouvertement la guerre, le rabaissement des femmes, la non ouverture de l’Islam à la modernité non rétrograde, ou en participant d’une manière ou d’une autre au recrutement djihadiste. Et on peut penser, si cela était jusque là juridiquement impossible, que l’état d’urgence décrété par François Hollande, lui conférant ainsi qu’aux préfets des compétences de coercition exceptionnelles, que les prédicateurs radicaux pourront être expulsés, ou par injonction rappelés à l’ordre, quand ils le devraient …

Cette mesure ne saurait être effective, cependant sans l’accompagnement et la promotion d’un culte musulman moins polémique car ouvert aux valeurs de l’Istihad plutôt que celles du djihad. Soit un culte promouvant l’effort intellectuel demandé à tous les pratiquants pour répondre, avec le coeur guidé par l’âme, aux situations nouvelles et auparavant non envisagées par la coutume …

Autres lieux particulièrement sensibles, les prisons ne peuvent plus demeurer l’incubateur des délinquants en voie de radicalisation. Il ne semble pas judicieux de rassembler les plus radicaux dans des unités dédiées où le repentir des aspirants djihadistes, compte tenu de l’émulation et de l’entre-soi malsain, se verrait compromis… L’état d’urgence décrété doit être l’occasion de réglementer la venue des visiteurs religieux aux imams les moins radicalisés, répondant favorablement aux préceptes de la Démocratie, que l’on pourrait former au débat contradictoire afin qu’ils puissent infléchir la position des détenus radicalisés, leur compétences devant s’étendre au désengagement du détenu de la pensée doctrinaire qui agit sur lui comme une hypnose …

Autre proposition relative aux quelques 10 000 personnes ayant fait l’objet d’une fiche « S », signalant leur radicalisation et leur passage à l’acte possible : il n’est pas idiot, si cela est réalisable, d’envisager de munir la plupart de bracelets électroniques et de créer une cellule spécialisée chargée directement de leur surveillance, dont le siège pourrait être le fameux nouveau  » pentagone » français de la porte de Versailles qui accueille les services de renseignement, dont la construction est achevée…

Mais quelques soient les mesures retenues par la France, la réponse ne peut être unilatéralement la force, car la Démocratie contemporaine doit être mue par une certaine forme de prosélytisme pour reconquérir les espaces mentaux et surtout le coeur de ces jeunes que ses valeurs profondes et fondamentales ont fuit pour laisser place au chaos de la haine de l’autre …

Il est à noter du point de vue militaire que si l’Etat Islamique a commandité ces attentats depuis plusieurs mois , que l’organisation est actuellement à un tournent crucial de son histoire. L’Etat Islamique vient de perdre successivement le contrôle de plusieurs villes. Sinjar et une partie de l’autoroute 47, la principale voie d’approvisionnement de Mossoul, sa capitale en Irak, lui échappent désormais. Ainsi que Al-hol qui lui permettait de faire le lien entre  l’Irak et la Syrie, vers Ragga la capitale du califat ; Al-hol où se situait une zone pétrolifère que l’Etat islamique exploitait. Cette victoire étant le fait d’arme des FDS, les forces démocratiques de Syrie, composées de kurdes et de milices arabes; or les FDS pourraient bientôt assiéger Ragga. De plus l’Etat Islamique est aussi assiégé à Ramadi à l’est de bagdad… Coupé en deux, le califat des djihadistes doit donc combattre plusieurs fronts en même temps. Le bombardement par la France, hier, d’un centre de commandement dans Ragga, sa capitale, annonçant peut-être le début de l’agonie de l’Etat Islamique …

(à suivre)