Un soir de juin BAHIA qui voulait faire l’amour était toute heureuse de retrouver, le soir, son chéri. Seulement ALEXANDRE s’était mis à écrire et il en oubliait BAHIA. Lorsqu’il s’en rendit compte il était trop tard, une heure avait passé et BAHIA furieuse s’était couchée dans le lit écoutant de la musique. Montant quatre à quatre l’échelle de la mezzanine ALEXANDRE trouva BAHIA dans sa robe de chambre toute emmitouflée dans les draps. Elle était sur le ventre. » Casse-toi » lui fit-elle, en lui reprochant de ne jamais penser à elle, de toujours la faire passer au second plan. Non ,il ne l’aimait pas vraiment, il préférait écrire et fumer ! Il était tant, qu’elle le quitte ! ALEXANDRE se fondit en excuses et lui jura qu’il n’adorait qu’elle, mais BAHIA ne voulait pas se retourner, et il continuait leur conversation dans cette étrange position : BAHIA sur le ventre, ALEXANDRE allongé sur son dos, parlant à une moitié de son visage sur lequel roulaient déjà des larmes. ALEXANDRE s’en émut . « Non, ne pleure pas ma chérie , je t’aime et je suis désolé, je n’ai pas voulu te vexer, c’est juste que j’ai commencé à écrire sans voir le temps passer… « . Mais comme ALEXANDRE trouvait la position incongrue , question fatidique il demanda à BAHIA si elle voulait qu’il reste . BAHIA qui ne voulait avouer sa dépendance ne répondit pas. « Je veux que tu changes » lança BAHIA pour seule réponse. Puis elle se plaint du poid de son compagnon et ALEXANDRE s’allongea à ses cotés , tandis que BAHIA tourna la tête dans sa direction. Là il réussit à lui soutirer un sourire et en profita pour essayer de l’embrasser, baiser qu’esquiva BAHIA en collant sa bouche contre l’oreiller. Qu’à cela ne tienne ALEXANDRE était prêt à tout tenter pour se racheter . Il couvrit son cou d’une écharpe de baisers puis dénuda un de ses seins et commença à le titiller de sa langue, sachant qu’elle adorerait. Pendant cinq minutes il aspira , suça, lécha ses seins et BAHIA commença à mouiller. Par dessus son string il commença donc à l’exciter : BAHIA se cambrait, haletait. De son sein , sa bouche glissa vers ses lèvres à elle , lesquelles s’ouvrirent pour laisser s’entrechoquer les langues en un balai frénétique. Tandis que la main d’ALEXANDRE s’était posée sur les poils pubiens et que ses doigts avaient pénétré à l’intérieur des lèvres. Les deux étaient très émoustillés. Le majeur d’ALEXANDRE effectuait de rapides allées et venues entre le clitoris et le bas du vagin pour susciter l’excitation, BAHIA haletait de jouissance et sa main à elle vint guider violemment la main d’ALEXANDRE lorsqu’elle fut au comble de l’excitation. Quant elle jouit lançant trois soupir long et un râle , en se cabrant,le corps raidit par une vibration d’une intensité inouïe, ALEXANDRE se précipita sur elle et l’enfourcha sauvagement. Il jouit presque aussitôt sans doutes trop excité. Comme ils pratiquaient le coït interruptus qui consiste à éjaculer en dehors de la matrice, comme seul moyen de contraception depuis cinq ans, ALEXANDRE ne prêta attention à ce qui venait réellement de se passer; il était resté un chouia trop longtemps à l’intérieur d’elle. C’est ainsi qu’une poignée de spermatozoïdes vivaces et mobiles furent projetés dans le cul de sac vaginal postérieur. Que des centaines , grâce au mouvements hélicoïdaux de leur flagelle, et grâce à l’attraction chimiotactique, du col de l’utérus , montèrent dans la cavité utérine et le lendemain ils atteignirent les trompes de Fallope. Au bout de quatre jours, le temps qu’un ovule vienne à maturité et sans que BAHIA le ressentit ni qu’ALEXANDRE s’en doute , un spermatozoïde parmi la centaine qui l’encerclaient pénétra dans l’ovule, alors commença la segmentation de l’oeuf et la formation de l’embryon pu débuter : BAHIA était enceinte pour de bon.
A la fin du premier mois, BAHIA s’inquiéta à peine de n’avoir pas eu ses règles, elle qui avait des menstruations non régulières, cela lui était déjà arrivé de ne pas les avoir… Ce n’est que le deuxième mois que le doute s’installa en elle. Dans son ventre l’embryon mesurait 3 cm et pesait pas loin de 10 grammes, et ses testicules étaient différenciées. Lorsque BAHIA fit une prise de sang pour s’en assurer elle croyait être enceinte, prise qu’elle était de nausées incompréhensibles autrement . Mais en lisant le test , elle crut défaillir : elle était bien enceinte ! Qui plus est de plusieurs semaines ! Mille pensées lui vinrent en tête à mesure qu’elle rentrait chez elle . Qu’allait elle faire ? Qu’allait dire ALEXANDRE ? Et ses parents comment prendraient -ils la nouvelle ? Puis les sentiments contradictoires se bousculaient en elle : elle le voulait ! Elle ne le voulait pas ! Bientôt se furent des larmes chaudes qui coulèrent sur ses joues tant elle était en panique. Arrivée à la maison elle appela ALEXANDRE sur le portable qu’il venait d’acquérir . Il était parti jouer au tennis avec un collègue de la Poste. Il décrocha : » allo ? – ALEXANDRE, écoute moi bien, il faut que tu reviennes tout de suite , je suis enceinte – quoi ? – je suis enceinte, je te dis , je viens d’avoir les résultats – ok, je reviens dans deux heures… » Puis ALEXANDRE se ravisa et considéra que sa tendre avait besoin de soutien, aussi, une demi-heure après il débarquait chez eux . Quand il la vit BAHIA pleurait encore; il la serra tendrement dans ses bras, puis s’écarta. Sa décision était prise » il faut que tu avortes » dit-il seulement; Elle d’acquiescer. Aussitôt , ils décrochèrent le téléphone et composèrent le numéro du premier hôpital qu’il trouvaient. On leur indiqua un numéro spécial. Ils appelèrent ; au téléphone, un voix d’un certain âge leur répondit. Elle leur demanda leurs ages, leur nationalités, leurs profession, si c’était leur première IVG, tout cela , pour les statistiques. Puis leur proposa différents centres, de l’hôpital à la clinique située dans les environs. Ils choisirent une clinique située proche de Clamart, comme ALEXANDRE la connaissait, prirent rendez-vous et la semaine suivante se rendaient à la consultation.
Avant d’y aller, ALEXANDRE qui ne l’avait pas revue depuis des semaines, ELZA ayant dû se résigner à ce qu’ils se fréquentent moins pour amoindrir les assauts d’ALEXANDRE, ne parut pas surprise et regretta qu’ils aient décidés d’avorter. Nous n’avons pas les moyens d’avoir un enfant maintenant je suis en contrat-emploi- solidarité, je suis en CES lui fit remarquer ALEXANDRE. Et bien moi aussi je suis enceinte dit ELZA, et de quatre mois !!!! Je la sens bouger dans mon ventre, c’est extraordinaire !!! Le père ? Et bien c’est un Ibissenco que j’ai rencontré sur la plage, avec qui j’ai eu une petite aventure. Un jour la capote a craquée et hop ! , trois mois après je m’en suis souvenu, en apprenant que j’allais être mère. Ne trouves tu pas cela merveilleux ? … Et lui ? Et bien avec lui c’est fini, il m’a laissé tombé quand je suis partie. De toutes façons il n’aurait jamais assumé, et moi l’avortement, tu sais, très peu pour Moi !!! Le plus extraordinaire dans l’histoire, c’est que depuis j’ai parlé avec Julie… Notre besoin d’être mère… les années qui passent… Le Bonheur de porter un enfant… Et figure toi que ma soeur il y a un mois, après avoir décidée d’abandonner la pilule avec son nouvel ami, est tombée elle aussi enceinte. Paul ? le pauvre il se trouve toujours être en convalescence. Il souffre beaucoup. Mais quand il a appris la nouvelle, Il a bondit de joie pour moi. Il était aux anges quand ce fut le tour d’Emilie. Nous allons toutes les deux avoir des filles , Je l’espère. Non mais tu te rends compte ???? Je me rends compte que toi tu vas l’élever seule , dit simplement ALEXANDRE. Et tes études ? Pour cette année ça va , je passe enfin en maîtrise. Et l’année prochaine j’aurai moins d’heures de cours. Alors j’irai en FAC tant que je pourrai puis j’accoucherai et tant pis si je n’ai pas le temps de faire mon mémoire …. du moins j’essayerai et s’il me faut aussi deux ans et bien ce sera deux ans. Ma fille d’abord. L’année suivante je la confierai à une nourrisse et j’en finirai avec mon Doctorat, je serai enfin Psychologue » … Et en effet il en fut ainsi, ELZA devint psychologue deux ans après.
Lors de leur consultation ALEXANDRE et BAHIA rencontrèrent un médecin aux tempes grisonnante et à l’air affable, qui leur dit que BAHIA était à sa 8ème semaine de grossesse, leur montra l’embryon sur le moniteur et les informa du prix de l’intervention et de son déroulement. Sa consultation fut facturée à 600 francs, à quoi s’ajouta les 500 francs de la consultation de l’anesthésiste et l’IVG couterait 2000 francs que bien sûr, ils n’avaient pas. Mais ils partirent rassurés eux qui croyaient que dans leur malheur, il avait dépassé le délai légal d’interruption de grossesse, en ce temps là de douze semaines. Maintenant comment allaient-ils trouver l’argent ? Son frère ne voudrait pas. Son père ne pouvait pas. Ne restait que la mère de BAHIA, peut-être voudrait-Elle faire quelque chose ? D’autant que depuis que leur couple avait été en péril BAHIA revoyait sa mère. Celle-ci hurla littéralement après Bahia. BAHIA n’était qu’une moins que rien, une traînée ! Une petite chaudasse dévergondée !!!! Décidément, elle lui aurait fait tout subir. Et patati et patata, jusqu’à ce que la mère accepte de financer la moitié de l’opération. Pour l’autre moitié, ALEXANDRE trouva un Accord avec sa banquière.
Le jour de l’intervention, BAHIA fut enjoint de revétir une sorte de blouse bleue, sous laquelle elle était nue, tandis qu’on la fit patienter dans une pièce où se massèrent 4 autres candidates à l’avortement. ALEXANDRE la quitta au moment , vers onze heures, où on vint la chercher. BAHIA se retrouva dans un petit bloc avec deux infirmière et deux médecins, tous en blouse verte avec un masque sur la bouche. Avant d’injecter le produit, l’anesthésiste lui caressa le front et lui dit que tout allait bien se passer. Elle s’endormit sur une table d’opération, les jambes écartée. Quand l’intervention commença l’obstétricien plaça une pompe dans son vagin et l’Embryon dont s’était développé des cavités cardiaque, un début d’oeil, et la différenciation de l’oreille interne, fut aspiré et broyé par la manoeuvre. BAHIA se réveilla une heure après avec des douleurs dans le bas ventre et l’impression d’avoir été violée par un camionneur. Sur le coup de quatre heures ALEXANDRE revint et Ils fondirent en larmes en se revoyant… .
Durant les mois qui suivirent leur sexualité en fut toute troublée. BAHIA ne voulait plus qu’ALEXANDRE la pénètre et sinon jamais sans capotes. Puis la prèvenance d’ALEXANDRE officia et ils refirent l’amour comme avant. Ils entraient alors dans leur sixième année de vie commune et s’aimaient d’un Amour mûr. ALEXANDRE avait renoncé à voir ailleurs, et BAHIA à revoir OLIVIER, elle avait choisie. La septième année,ils se marièrent et l’année suivante conçurent leur deuxième enfant, un garçon qu’Ils prénommèrent : PATRICK.
EPILOGUE :
Voilà LOULOU, LEA ,LUCIAS, LUCIOS, LUCIE, cette fiction s’est terminée en 7 jours, et tu as maintenant 6 ans et des poussières d’Anges, presque l’âge de raison. Le miel , ANGE, contrarié dérange qui n’a jamais vu l’Amour de Son père et de Sa mère s’incarner dans les propres limites de son ETRE, au point de croire qu’Il maintient Notre forme comme l’EAU ou un GAZ dans un de ces ballons en plastiques qui vous ont fait si peur à toi et ton frère, la dernière fois que je vous ai vus…
Donc PAUL en ce 30 JUIon 2020 , voilà ta soeur a eu 18 ans , tu sais qu’à cette heure ceci n’est qu’une fiction . Donc Paul c’est bien la moitié de l’amitié et la moitié de l’amour qu’il faut trouver réuni chez une même Personne pour que La relation soit de Diamant… L’Amour dure le temps d’une histoire et doit vraiment coincider avec l’Histoire pour sauver au moins deux ETRES. Ne regrette rien ô grand jamais rien; il y aura lui ou elle il y aura l’amour et il y aura Toi…. Moi et Lui : Dieu.
Paul blague : Il parait que maintenant que les femmes ont appris qu’elles avaient le deuxième sexe qu’elles regrettent que les hommes n’en aient qu’un…
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