Monsieur le Président,

Comment voulez-vous que l’analyste du FbI / Travaille correctement si vous cherchez à tuer sa mère ? Si j’avais été le generàl Pattinson / je vous aurez dit comme Patton  » je n’aime ni les connard ni les connasses :  » on meurt pour des pattes et du riz , pas pour sa patrie ! » / cessez immédiatement vice président ou dimanche vous relirez Marguerite Duras… [xxx]

Le general désarmé…

 

 

Monsieur le Président,

Je vous en conjure ne déclenchez pas la

« troisième  » guerre mondiale,

Le Procureur alpha de la cour pénale internationale a bien reçu votre appel.,. […]

Dieu est notre refuge et notre force. Aide qu’il trouve gentiment dans les moments de détresse. Par conséquent, nous n’aurons pas peur même si la terre tremble. Même si le gury tombait. Même si ses eaux grondent et moussent dans l’abîme de la mer. Même sa gury …… [….. ] fait rage. Par exemple, ses eaux ont oscillé depuis sa démolition (sela) amen

Généraux, Soldats,Policiers qui avez réveillés le cœur des français en osant vous adresser directement au gouvernement, le delitement de la France n’est pas une fatalité. Ne restez pas interdit devant le mépris et l’ironie politique que vos tribunes ont suscitées. Reste aveugle celui qui ne peut voir, celui qui ne veut voir, ainsi que tout ceux chez qui la mauvaise foi et la perfidie restent les meilleurs des armes politiques …

Or, il nous est impératif et vital de ne pas nous soucier d’une classe politique ou dirigeante dominée par la haine du peuple français et des simples gens, dont le seul but demeure de faire du buisness sitôt arrivé aux postes de pouvoir ; trop de preparatif sont requis pour briser la spirale du delitement actuel.

Je préconise que les généraux, les militaires d’active et les policiers qui ont déjà fait un pas en avant se rencontrent,se concertent et envisagent de rédiger un appel à l’action susceptible de mobiliser l’ensemble de la fratrie militaire et policiere, comme le peuple français,  considération faite de ce que une force de changement, au regard de  l’échec des  » gilets jaunes » ,  ne peut plus être mobilisée  sans le soutien actif de l’armée et des forces de police.

Avant que d’aborder la question proprement dite d’un changement déterminant à la tête de l’état français est-il encore impératif de préciser ce qui sera et pourra être réalisé par la suite, afin que chaque militaire,policier ou simple citoyen désireux d’engagement concret, sache,en connaissance de cause, les perspectives qui nous attendent.

Car vouloir remédier au delitement de la France et plus spécifiquement à la derive des banlieues ou des zones de non droit en France, suppose de s’être entendu sur ce qu’il est possible et souhaitable de mettre en œuvre, en ne réduisant pas la problématique au seul fait d’une jeunesse désœuvrée ou à l’inacommodation aux lois françaises de la communauté maghrébine. Car le delitement à l’œuvre requiere différents niveaux d’analyse puisqu’il est multi-factoriel en France.

Certes, depuis le 11 septembre et significativement depuis la guerre de Syrie,  le projet politique mondiale de l’islam radicale,chaque jour s’impose  un peu plus dans nos vies et nos démocraties telle une lame de fond capable de renverser nos lois. cela est vrai, il est relayé par une partie de la communauté musulmane, et ce qui est encore plus vrai, cette frange de la population, en majorité maghrébine,  notre démocratie n’a pas réussie ni à la convaincre, ni à en apaiser les maux, en participant à son éveil culturel et en faisant reculer la pauvreté, mère de toutes les dérives et  revoltes du peuple. Aussi faudra -t-il à terme chasser du territoire tous les prédicateurs musulmans extrémistes. Que l’armée vienne en soutien des forces de police dans les zones de non-droit, appuyée par une institution politique et judiciaire capable de cibler les meneurs , cela simultanément à l’intervention armée de quadrillage du terrain,dans le but de les éloigner durablement de leur quartier d’influence, soit en les expulsant dans une autre région , hors du territoire si ils ne sont pas français ,en les emprisonnant le cas échéant, bien sur,cela en fonction des délits et des crimes commis…

Mais entendons nous,militaires et policiers, cela n’aurait pas de sens sans une politique globale et entièrement nouvelle, et ne reviendrait qu’à harceler et stigmatiser encore un peu plus une communauté devenue bouc émissaire des maux de la France. N’oublions pas combien le dévoiement et la corruption de nos dirigeants politique sont les premiers responsables de cette situation.

La jeunesse des banlieues a besoin de travailler ou du moins si un revenu universel était alloué à chaque citoyen, de pouvoir vivre dignement. Raison pour laquelle il nous faudra être capable de multiplier les offres de travail pour chacun comme créer des conditions de vie honnorable, en mettant en œuvre une politique de reindustrialisation de la France , très important même essentiel : des mesures sociales bénéfiques pour le bien être du citoyen, et non réduire ou bafouer les droits sociaux ainsi que n’ont cessé de le faire les gouvernements depuis l’an 2000. Ils nous incombera sans nuls doutes également de mettre en œuvre la réforme écologique dont a besoin le monde, comme d’appliquer stricto sensus les mesures préconisées par le collectif de citoyen désigné suite au mouvement des gilets jaunes,ainsi du crimes climatique ,arsenal juridique essentiel afin de contrecarrer les 20 multinationales responsable de plus de 50 % ,à elles seules ,de la pollution sur Terre.

Le gouvernement provisoire qui sera établi aura pour mission de poursuivre les politiciens responsables du dépeucement des biens collectifs au profit d’une élite financiere dont il sera question de modérer l’avidité juridiquement . En vue d’election présidentielle au suffrage universelle, il s’agira de créer les conditions durables d’une Démocratie participative. A cette fin, le gouvernement provisoire travaillera à ce que les deux assemblées ne soient constituée chacune que d’un tiers de parlementaires et de sénateurs élus. Les deux tiers devant être designes au hasard parmi la population pour une durée limitée ,  plusieurs nomination de citoyen devant rythmer la mandature dans l’assurance d’une parfaite représentation du peuple par le peuple, sans qu’aucun parti ne puisse s’arroger le droit de légiférer  à lui seul. Chaque grande réforme sera précédée de la désignation aléatoire d’une assemblée de citoyen en charge du sujet. Tous les lobbies seront systématiquement éloignés des ministeres régalien, la sphère marchande systématiquement dissociée du pouvoir exécutif…

A ces seules conditions non-exhaustive,   pourra être juguler le delitement de la France.

Aux généraux, aux soldats,aux policiers,aux citoyens décidés, il incombera de décider l’état major interarmées de la zone de défense de l’île de France de Saint-Germain en Laye à les suivre dans cette refondation politique totale de la France, comme il sera question de mobiliser les garnisons militaires les plus proches de la capitale pour se préparer au jour « j » …

Citoyens,citoyennes nous entrerons dans l’ Histoire durablement si notre union et notre détermination sont à  la hauteur de l’enjeu… Si nous echouons, nous ne serons pas mort sans avoir ouvert une voie royale qu’emprunterons tous nos enfants jusqu’à ce que vive une véritable Démocratie participative en France…

Généraux,  je vous souhaite courage,chance et succès,  et reste à votre disposition.

 

Patrick Rakotoasitera, General désarmé .

 

 

 

Nous traversons un âge sombre. L’obscurantisme religieux règne désormais dans toutes les villes d’Europe où le fanatisme islamique a supplanté le lien citoyen et patriotique par une toile mentale obsessionnelle, tissage de haine et de violence assumée envers autrui, qui prédit une future guerrilla urbaine menée par des incultes, et ourdie par  » les plâtrier du ciel », ceux que la bible hébraïque désigne comme de faux prophètes capables de verser le sang avec leur langue. Les premiers qui tiennent les rues des quartier pauvre, tôt ou tard auront à faire à l’armée, lorsque les services de l’ordre étatique se révéleront incompétent. Les segonds, en vérité je vous le dis, ce sont les plus dangereux. Car ils font croire aux crédules qu’ils savent comment chacun doit penser, comment il faut se comporter, se vêtir, ce qu’il faut manger, la musique que les oreilles doivent entendre, les mœurs qu’ils faut adopter… pour plaire à Dieu. Eux prétendent savoir et leur savoir tue. Des premiers semeur de mort islamiques au plus récents ; stoïque et sophistes, ces enpoisonneurs d’âme corrompront, de leur langue, génération après generation, tant que l’espace juridique des démocraties ne sera pas impitoyables envers leurs chapelets de mots acérés comme des couteaux. Mesurez leur considérable emprise mentale : les croyants se réveillent à peine, qui osent leur dire combien il est blasphématoire d’idolatrer Mahomet, lui dans sa clairvoyance qui refusera toujours que les générations à venir diffusent un portrait réalisé de son vivant. Car le charbon n’est pas le diamant; car nul prophète ne peut être deifié;pas même le prophète parmi les prophètes : Jésus, le messie lui-même – d’après Mahomet lui-même… Point final, ici, au débat théologique : les consciences encore saines, celles trop naïves, doivent se rendre compte-il n’est pas trop tard- combien la guerre menée par l’islam radicale est avancée. À l’est de l’Europe, la Turquie en declanchant une nouvelle guerre contre le peuple arménien, cherchera à déstabiliser ultérieurement la région de Bakou, dont les réserves pétrolières et gazières sont primordiales pour l’économie russe- manière de déstabiliser le géant militaire russe dont l’armée a défait le plan turque de renversement de la dynastie des Hassad en Syrie où la guerre perdure. À la recherche désespérée de nouvelles sources de revenus pour l’économie turque en plein effondrement, Erdogan, le janicaire de l’islam politique radicale, tente d’embraser les peuples musulmans présents sur le sol européen depuis plusieurs génération, à commencer par la France dont il redoute la riposte militaire, si la Turquie en venait à attaquer la Grèce, laquelle lui dénie le droit de disposer librement des réserves supposées de pétrole dans leurs eaux frontalières.

Sans nuls doutes, les réseaux cachés de l’islam radicale, sous couvert d’une mission de charité envers les plus démunis, qui leur assure un prosélytisme facile, partout où la faillite des états est patente – chercheront-ils à profiter du plongeon dans l’insécurité alimentaire de dizaines de millions d’individus au sud de l’Europe, soit en Afrique ; la crise sanitaire planétaire y ayant anéantie les sources de revenus de millions de travailleurs précaires, dont l’émigration vers l’Europe en fera d’autant plus des proies faciles pour l’islam radicale qu’ils y seront mals accueillis par une Europe aux nations en pleine crise identitaire…

Au Proche et Moyen-Orient, les stratèges de l’islam radicale, ont compris que tous les moyens seront bon pour pousser à la guerre les communautés musulmanes où qu’elles soient situées dans le monde, cela à partir d’un epicentre, la Syrie, dont dix années de guerre civile ont transformé les opposant d’ une dictature, en une armée internationale capable d’agir dans d’autres pays, ou la stratégie sera la même : accroître le potentiel d’une future grande armée de l’islam radicale, en multipliant les théâtres de guerre ; cela, selon la stratégie du jeu de  » go », don’t l’enjeu, en multipliant les zones de conflit autour de l’ennemi européen, est de l’encercler comme de le paralyser intérieurement, empêchant par la toute mobilité militaire.

Les récents accords entre les Émirats arabes Unis, le Bahreïn, le Soudan du sud et Israël, en vue d’une normalisation de leurs relations, éminemment encourageant, quant à eux, ne doivent, cependant, pas être l’opportunité pour les pays sunnites de coaliser leurs forces militaires, quitte à s’allier l’ennemie d’hier, à la seule fin d’écraser militairement la puissance régionale chiite qu’est l’Iran : la guerre mondiale irait crechendo, et s’agirait-il d’un embrasement généralisé du monde musulman, dont le brasier durerait un demi siècle… Exactement ce que recherchent les « plâtrier du ciel » de l’islam radicale qui savent que le messie ne surviendra pas avant 250 ans, quand ils sont persuadés que d’ici la, l’islam doit être unifié dans le sang, la puissante minorité chiite éradiquée de la Terre, ce qui devrait, croient-ils dur comme fer, ouvrir la voie au Mahadi, seul capable d’éteindre le feu ravageant l’ouma, le peuple musulman;que cet homme unira dans la paix, peut être durant un siècle, avant son renversement par L’antéchrist, le brûlot de la fin du monde et des temps, puis l’apparition du messie…

En vérité je vous le dis, je veux un Islam fort et dynamique, que toute l’humanité aimera. En l’occurrence, les jeunes consciences radicalisees ne reviendront à la raison, en occident, qu’à la condition de l’émergence d’une nouvelle philosophie permettant à l’individu d’accéder à la spiritualité sans avoir à vivre des conflits psychiques insurmontables, conflits résolus en apparence dans une violence aveugle intolérable, car en vérité je vous le rappelle, l’intolérance est intolérable chez tous croyants.Meme si, tyrannise entre sa conscience de croyant, son statut social, les origines de sa famille de naissance, et le pays où il est citoyen, mal nourri de culture, la plupart du temps, vivant ces multiples identités tel autant de vêtement dissemblant, l’individu croit accéder à l’unification de sa psyché en s’enrubannant de religiosité… Cette philosophie nouvelle que j’exporte naîtra à l’intersection exacte entre le champ des sciences humaines, l’art, la religion, la science pure, dans la perception des effluves magnétique de la Terre consciente, le délaissement ou la relativite perçue et interiorisee des désirs matériels, au sein d’un amour épicurien de la nature, l’engagement pour Dieu y justifiant l’engagement pour l’humanite et en faveur des droits humains et sociaux inaliénables dans la Démocratie à préserver… Oui, cette philosophie ne pourra avoir d’autre horizon politique que la Démocratie… Tous les États rêvent de Démocratie… Ici je me réjouis sincèrement que la Turquie dans sa feuille de route ait inscrite de devenir d’ici 2023 une authentique Démocratie avancée concourant à l’apaisement sociale et la stabilité politique pour le peuple turque… Toutes mes pensées vont à notre enseignant lâchement assassiné et à ses proches… PATRICK RAKOTOASITERA

 

As the ring bel I prononce this day, the great day where every body on earth can observe that we and the lovely people who live in Mali we reach the point after what all is possible even the truly peace for all our great country…

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2019 : les révolutions du Printemps Arabe ont laissé place à une guerre internationale. La Syrie en est l’épicentre instable. Un champ de ruine au milieu duquel survit la dictature syrienne. Un symbole de l’obscurantisme religieux qui y a sévi. Un théâtre de guerre de plus où la jeunesse du monde aura pu mesurer l’écheveau complexe qui, de nature militaire, économique et idéologique barre le chemin vers la Liberté Démocratique.

Mais point elle ne renonce cette jeunesse, et quand la peur a changé de camp, la révolte est devenue, de 2019 à 2020 : une Révolution Mondiale ! En France, les  » gilets jaunes », quoi qu’on puisse penser d’eux, contestent, dans la rue, la politique néolibérale de l’état français depuis plus d’un an ! Ce mouvement citoyen pourrait apparaître dissemblable des Printemps Arabes de prime abord. Si les révoltes de 2011 dans le monde arabe n’avaient ouvert le champ des possibles à toutes contestations citoyennes pacifiques, unies par la même contestation, prêtes à lutter en employant les médias électroniques pour faire entendre ses droits. En utilisant les manifestations de rue telle l’arme politique du plus grand nombre.

À y regarder de plus prêt, une crise de la gouvernance est aussi à l’œuvre dans la plupart des pays occidentaux. Ce sentiment de défiance vis à vis des instances dirigeantes est d’autant aggravé que les politiques  néolibérales des états démocratiques dominants n’ont ni amélioré le sort de la Terre depuis 30 ans, ni contribué à autre chose qu’à faire du commerce mondial, le meurtre légal de la Terre et la négation de ses occupants…

Alors qu’au sortir de la seconde Guerre Mondiale du XXème siècle, les générations outragées par les ravages de la guerre totale avaient espérées dans l’instauration de lois internationales et universelles, comme la Déclaration Universelle des Droits de l’homme, adoptée à Paris en 1948 par l’assemblée Générale des Nations Unies – que ces lois partagées par le maximum de pays servent de prémisses à un monde pacifié, dont les échanges économiques entre pays, grâce au commerce international, permettraient aux nations de coexister pacifiquement entre elles. D’échanger selon des règles établies, facilitées par une monnaie de référence reconnue internationalement par tous les partis. Quand reviendraient aux États et à leurs gouvernements de mettre en œuvre : un essor industriel dont le résultat est l’élévation générale du niveau de vie. Et dont le système mathématique qui devait en permettre la prédiction repose sur le calcul du taux de croissance de l’économie considérée… Le PNB et le PIB : produit national brut d’un état et son produit intérieur brut…

Force est de constater combien le calcul de la croissance est devenu un mauvais indicateur économique qui ne rend pas compte de la finitude des ressources et opère comme si l’homme disposait de plusieurs planètes pour sa production.

Quand à un système de production capitaliste caractérisé par un commerce mondial réalisé grâce à des tankers, ces bateaux géants capables de transporter des centaines de containers : il repose sur la production d’hydrocarbures.

Alors même que les énergies fossiles doivent impérativement être délaissées partout dans le monde, au profit d’énergies renouvelables, afin que le taux de carbone dans l’atmosphère ait une chance de baisser. Et par la même, qu’un des leviers du réchauffement climatique soit maîtrisé… Comme du secteur aérien qui ne peut pas indifféremment consommer toujours plus de pétrole…

Une paix des nations qui reposerait sur le développement mondial du transport aérien et de la marine marchande est toujours à l’ordre du jour à Davos. Et sans doute est-ce la raison pour laquelle les Accords de Paris sur le Climat ne concernent pas spécifiquement le transport aérien et les transports Maritimes. Alors que pourtant on estime que dès 2050, le secteur aérien, (à hauteur de 23% cumulés aux 17% des transports maritimes), pourrait être responsable de 40% des émissions de CO2 sur Terre. Lorsque l’industrie agro-alimentaire (l’élevage et l’industrie laitière plus particulièrement) pourrait quant à elle rejeter plus de méthane que l’industrie pétrolière, d’ici 2050…

À l’aube du XXIème siècle, le transport maritime et aérien ne sont pas les plus émetteurs de gaz à effet de serre, le transport routier et la voiture individuelle, mode de déplacement que l’on retrouve dans toutes les villes modernes, est responsable de plus de 30% des émissions de CO2 !  La Terre est chamboulée par la mondialisation effrénée, les guerres économiques pour l’acquisition des ports, les guerres pour l’accaparement des terres arables, des minerais, des zones d’instabilité où la main-d’œuvre est peu cher… Sur fond de guerre du pétrole, énergie qui fait courir tout le monde consciemment depuis l’an 2000…

L’an 2000 a vu aussi les grandes organisations internationales garantes de l’apaisement de tous conflits pouvant survenir entre pays membre, s’affaiblir, ou n’être pas à la hauteur du cycle tragique d’événements mondiaux auxquels nous avons dû faire face.

Organismes mondiaux tel le FMI (fond monétaire international), dont le propre aura été depuis plus de 10 ans, de placer les économies auxquelles il prête de l’argent sous l’emprise d’une austérité économique artificielle, destructrice du tissus économique traditionnel ; et ne faisant qu’aggraver le niveau de vie des ménages d’Amérique latine notamment. Ménages, largement désorganisés par l’instabilité des prix, le renchérissement de la vie, et les mesures d’austérité. Quand ce n’est pas l’instabilité politique, couplée en Amérique du Sud avec l’inefficacité des organisations interrégionales devenues incapables de réunir autour d’une même table, les protagonistes de l’instabilité politique du pays voisin…. Le continent Sud américain dont le premier investisseur est devenu la Chine, est jalonné de démocraties autoritaires caractérisées par une armée ou un groupement militaire dominant, au service d’une oligarchie politique, économique et financière dont l’armée quadrille le pays de manière tentaculaire… Il a suffit pourtant de l’augmentation des prix des transports publiques au Chili, pour que se déclenche ce phénomène de manifestations permanentes et régulières qui caractérisent les révoltes pour les droits sociaux et humains qui éclatent partout, et potentiellement n’importe où dans le monde.

Le monde nouveau tant espéré par les plus anciens, ne peut plus perdurer sur le même modèle. Les citoyens qui le composent en Europe, en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie, en Amérique latine, en contestent le bon fonctionnement.

Car depuis 2019, tant des gilets jaunes qui ont élargis leurs revendications à bien d’autres domaines que celui de la taxe carbone sur l’essence qui les avait fait descendre dans la rue – aux quatre coins du continent numérique on peut voir les peuples se mobiliser d’abord pour que soit supprimée une loi. Le droit d’extradition vers la Chine des ressortissants hongkongais a mobilisé les étudiants de Hong-Kong et toute la jeunesse jusqu’à ce que cette loi soit abandonnée. Mais le compromis n’a pas suffit ! Les manifestations ont continué pour la raison qu’il s’agit d’une Révolution Mondiale ! La jeunesse de Hong-Kong est déterminée. A Alger non plus le « Hirak » ne faiblit pas ! En Irak (comme au Chili où une seule manifestation a totalisée 200 éborgnés), les crimes commis lors des répressions policières et militaires, sont sans doutes susceptibles d’entraîner des plaintes recevables auprès de la Cours Pénale Internationale de La Haye. La jeunesse irakienne –  dans un contexte de guerre irano-américaine par procuration qui pourrait à nouveau ravager les vies des irakiens – est déterminée à résister, jusqu’à ce que le gouvernement des corrompus soit déchu !

Les manifestants sont descendus dans la rue à Hong-Kong, au Chili, en Équateur, en Algérie, en Iran, au Liban, en Irak, en Russie, en Espagne, en Inde, en Égypte, et en septembre 2019, 7.6 millions de personnes, dans 185 pays, ont participé à la grève pour le climat organisée par  » Friday for Futur », à l’initiative de Greta Thunberg !

Il y a un lien entre les manifestations qui ont lieu dans le monde pour la défense des droits sociaux et humains et  » Friday for Futur ». Greta Thunberg – par ses prises de parole à l’ONU et à Davos, en faveur d’un engagement concret et réaliste des gouvernants et des grands industriels pour extirper l’homme du désastre climatique qui gronde aux portes de ses villes –  a relayé jusque dans les sphères d’influence de ces 20 multinationale qui émettent 70 % de la pollution, la parole alarmiste des scientifiques : ceci est la première phase avant que ces dirigeants n’assument leur part de responsabilité.

Il est en effet crucial que l’existence de ces 20 multinationales (ultérieurement j’y consacrerai tout un article) soit révélée au monde. Leur part de responsabilité pénalement établie. Or, l’étude objective et ciblée de leur impact sur l’environnement, et par là sur le climat, doit être la première enquête commandée par le futur Procureur Général de la Cours Pénale Internationale, si l’institution veut rester crédible et cohérente avec sa mission.

L’action sur le climat sera mécanique. Les experts évalueront l’emprunte carbone résultant des multiples activités de ces multinationales, transmettront au Procureur de la Cours Pénale Internationale tous les cas de figure pour lesquels une des multinationale est soupçonnée d’agir avec ses titres de propriété en prédateur des ressources naturelles et/ou en exploiteur des populations où se situent ces ressources.

Une des évaluations prioritaire à laquelle la Cours Pénale Internationale devra s’atteler concernera la part de l’économie informelle entourant l’exploitation illégale (ou légale mais selon des conditions illégales à évaluer) de ces ressources naturelles.

À cette fin, la Cours Pénale Internationale doit tirer les leçons des dossiers impliquant des personnes morales dans des théâtres de guerre, comme le dossier Lafarge sur les relations entre la cimenterie du groupe basée en Syrie et l’État Islamique durant la guerre. Car, à l’image de ce dossier, les multinationales sont prêtes à aller loin afin de maintenir leurs sources de revenus, en ayant soin d’en masquer l’importance par des assemblages complexes de filiales et sous-traiteurs, dans tous les pays où elles sont implantées…

Une fois le matériel juridique collecté contre ces multinationales, il sera plus aisé de les contraindre à cesser toutes les activités litigieuses visées par la Cours Pénale Internationale… Conformément aux Accords de Paris sur le Climat : sera alors validée juridiquement l’officine de la Cours Pénale Internationale occupée au traitement des crimes contre la Terre. Les crimes climatiques aggravant de manière remarquable le dérèglement climatique, ce qui en soit relève d’un crime contre l’humanité.

Autre priorité du prochain Procureur de la Cours Pénale Internationale : évaluer le rôle des multinationales dans l’allumage des méga feux  observés depuis 2019. 8000 km2 ont été incendiés en Californie. Une centrale électrique à été jugée responsable. Mais pour les 28000 km2 de forêt qui ont brûlés en Amazonie –  30% de plus en surface qu’avec les départs de feux de l’année précédente – on sait qu’ils ont été allumés de mains criminelles. Pour des raisons mercantiles et avec la bénédiction du nouveau président brésilien, dont l’élection par la population évangélique brésilienne laisse songeur. Jésus admettrait-il qu’on bafoue le droit des peuples racines, les peuples premiers, en les massacrant pour les chasser de leurs terres ? Jésus ne serait-il pas furieux à l’idée que des chrétiens contribuent à brûler l’Amazonie ?

Les feux qui sévissent en Australie, malgré un court répit dû à des pluies miraculeuses et dévastatrices, laisseront une empreinte de mort sur plus de 100 000 km2. Un vrai désastre duquel doit être retranché la part humaine pour ne plus qu’il se reproduise. Et dont là encore il faut établir les responsabilités individuelles et collectives à l’origine de ces départs de feu. 124 personnes auraient été arrêtées en Australie et seraient interrogée sur des départs de feu. Qui sont ces personnes ? A-t-on établit des chaînes de responsabilités ? Quels disfonctionnements sont à l’œuvre dans l’ampleur de ces feux ?

Car ces méga feux observés en 2019 sont d’origine humaine ! Ainsi des feux qui ne sont finalement qu’une forme de déforestation due à l’implantation de culture de soja ou à l’élevage extensif des bovins, responsables du déboisement de plus de 10 000 km2 entre août 2018 et juillet 2019, en Amazonie. Ou bien, du défrichement des forêts dans les tourbières remplacées par la culture de l’huile de palme, en Indonésie. La culture sur brulis pratiquée par l’Afrique rurale se cumule aux feux allumés pour des raisons d’accaparement des terres par des compagnies étrangères et contribue à augmenter la déforestation en Afrique.

Or les forêts sont essentielles. Les forêts Amazoniennes absorbent à elles seules actuellement 10 à 20 % du CO2 présent dans l’atmosphère terrestre où elles libèrent à la place le précieux oxygène. En l’espèce, la déforestation de l’Amazonie est donc bien un crime climatique…

Si les multinationales des démocraties et des dictatures exploitent sans mesure les ressources de la Terre, et sont directement impliquées dans des processus de déforestation et d’accaparement des terres arables et des minerais, la Révolution Mondiale défend et revendique des droits démocratiques, justement parce que ce sont les démocraties qui se distingueront par leur fidélité aux droits humains, sociaux et environnementaux, à qui reviendra la place de choix dans la lutte contre ces multinationales.

Les peuples qui en Europe, au Chili, en Équateur, au Venezuela, au Brésil, en Argentine, en Algérie, en Égypte, au Liban, en Palestine, en Irak, en Papouasie nouvelle Guinée, à Haïti,…, combattent ou ont livrés combat pour leurs droits doivent savoir qu’aucune dictature n’est immuable et la Démocratie : un horizon où l’équilibre et l’égalité s’établissent par la lutte des peuples.

Les dictatures ou démocraties autoritaires ne réussissent à se maintenir en 2020 qu’au prix de l’écrasement des revendications individuelles et collectives, dans le bafouement le plus total des droits élémentaires du citoyen, tant la pression des peuples est capable de ravager tous régimes établis de longue date. Ces dictatures fermées comme l’Erythrée ne persistent qu’en raison de la lacune de l’union Africaine à l’endroit d’une armée intercontinentale propre à faire respecter les droits de l’homme dans les pays africains en proie à l’instabilité. Mais L’Unité Africaine, l’UA y travaille… Quand même, les peuples africains ne sont pas en reste. Au Soudan du Sud, les manifestations ont contraint la junte militaire au compromis. Ce qui a permis l’instauration d’un gouvernement auquel participe la société civile.

En Iran, les répressions des manifestations auraient excédées le millier de mort. Mais le gouvernement des ayatollahs sort affaibli par un enlisement sur la scène régionale à maintenir un croissant chiite stable : en Syrie la guerre sévit toujours, en Irak la contestation monte qui dénonce l’influence iranienne jugée comme une ingérence. Sur le plan intérieur, le régime ne tient qu’au prix du silence forcé de toutes dissidence et en cherchant à écraser toutes révoltes naissante. Comble du comble, le régime religieux a fait de la révolution et de son exportation à travers le monde le fondement de sa politique internationale : il se voit rattrapé par la Révolution Mondiale des peuples pour les droits humains !

En réalité, le modèle démocratique est souhaité par la majorité des manifestants de cette Révolution Mondiale. Le sachant et au regard de la persistance des manifestations en Russie, Poutine lui-même est entrain d’évaluer la façon dont il restera au pouvoir sans être directement aux commandes de l’état russe !

Xi Jin Ping aussi risque sa position. Sa gestion de la crise du coronas virus pourrait fédérer les critiques de la population chinoise si l’épidémie est mal maîtrisée. Les revendications des hongkongais ne vont pas baisser pour autant. Or, devançant les critiques de sa population, le président chinois aurait intérêt à promouvoir par la suite une politique d’élargissement des droits démocratiques réels des citoyens chinois. Car aucune aire économique réunissant des mégalopoles ne peut être viable à la troisième génération, si contrairement à la première qui aura contribuée à l’essor industriel, la deuxième bénéficiant de l’accès à un meilleur niveau de vie, la troisième génération ne voit ses droits sociaux et humains renforcés ; alors que partout ailleurs dans le monde les Hommes investissent les rues, précisément pour défendre ces droits universels.

Du reste, l’armée chinoise si elle devient une armée au service de la Paix comme le souhaite monsieur Xi Jin Ping, cela ne se peut sans être au service des Droits Universels de l’homme. Sa mission ne peut se restreindre à la consolidation des routes de la soie. Les routes de la soie doivent être les routes d’une Paix Universelle. Raison pour laquelle cette transition démocratique doit être doublée sur la scène internationale d’un mouvement diplomatique chinois d’ampleur qui consisterait à élaborer des plans de paix, sur tout théâtre de guerre entravant encore le bon fonctionnement des routes de la soie.

Si les chinois agissent avec les infrastructures des routes de la soie comme d’un bien essentiel à la constitution du Bien Commun Universel, ils acquiesceront, je l’espère, si je propose, dans la mesure de ce que le climat permet, que les émissions de CO2 des transports aériens et maritimes soient réévalué dans 5 ans et tous les 5 ans. En échange les forêts, toutes les forêts et principalement les forêts primaires seront protégée par un statut juridiquement contraignant pour les états et sociétés forestières. Un statut qui fera des forêts du monde un Bien Universel, dont les pays qui les abritent auront la responsabilité, les populations autochtones l’usufruit, et les autres sociétés le souci. Puisque le bon fonctionnement de ces écosystèmes où se concentrent la biodiversité mondiale est une priorité internationale depuis les Accords de Paris sur le Climat, qui réclame qu’un gouvernement mondial des forêts soit créé dont des postes décisionnaires soient dévolus aux représentants des sociétés racines ou primordiales…

Pour les chinois d’être aux avant-postes du combat pour les droit humains, sociaux et environnementaux est la condition qui leur permettra de conquérir le cœur des occidentaux et le monde…

Réjouissons-nous ! Les peuples sont en révolte mais il est encore possible de leur parler…il devrait toujours en être ainsi. Que personne ne s’y trompe, cela ne dépend pas des peuples eux-même, mais bien des répressions policières et militaires exercées à leur encontre. Le dialogue se rompt sitôt la répression sur-déterminée !

PATRICK Rakotoasitera

 

 Une nouvelle fois la Turquie se distingue parmi les pays membres de l’OTAN en proposant une stratégie militaire qui si elle n’aboutit pas vite, risque d’être un bourbier militaire. Plus de 200 000 personnes ont dû fuir les zones attaquées par les forces turques soutenues par des syriens prenant leur revanche sur les kurdes, que le président imbécile, Donald Trump a abandonné à leur sort. Obligeant le commandement kurde à se tourner vers l’armée syrienne loyalistes, tournant ainsi le dos à tout espoir immédiat d’instaurer un Kurdistan dont il y a de cela quelques mois déjà, au sortir de la guerre contre les capitales de l’E.I, Raqqa et Mossoul, lorsqu’il était question que le Kurdistan puisse avoir son référendum, l’Amérique s’était déjà reniée en reniant son soutien aux Kurdes que l’armée Iraquienne envahit après cette défection. Cette fois, s’agit-il des kurdes du nord-est de la Syrie. Eux dont les prisons témoignent de leur rôle crucial dans le combat contre l’état-islamique. Mr Trump malheureusement ne considère pas assez l’enjeu stratégique du contrôle du nord de la Syrie et de la frontière turco-syrienne. Certes, à long terme une guerre économique des E.U contre la Turquie impacterait le fonctionnement de ses institutions et le niveau de vie des turques comme tel est déjà le cas. Mais je crois Erdogan capable par contre-coup d’imposer un chantage permanent aux migrants à l’Europe, pour réclamer le financement par elle de ces implantations de villes entièrement à construire dans le nord de la Syrie conquise, après cette nouvelle phase de la guerre de Syrie.

Les positions tenues par les français dans la zone de conflit, devront-elles être défendues ? Des renforts ont-ils été prévus ? Pour l’heure l’exécutif français ne laisse rien filtrer quant à son rôle dans ce nouveau mouvement militaire d’ampleur en Syrie. L’Afrique ne doit que s’en inquiéter car la Turquie fournit un soutien armé aux factions djihadistes présentes en Libye. Le maréchal Haftar a alerté la communauté internationale, dénonçant l’implication militaire de la Turquie en Afrique du Nord. Mr Erdogan aurait-il pour projet d’utiliser les forces djihadistes une fois libérées des prisons kurdes, en assurant le transfert matériel de leurs combattants jusqu’aux postes lybiens que tiennent déjà ses epigones ? Pour l’heure et tant bien que mal, les kurdes détiennent plus de 10 000 combattants de l’état-Islamique, sans compter leurs familles installées dans des camps provisoires. Profitant de la confusion qui règne dans la région, 800 proches de djihadistes auraient quitté leur camps pour une destination inconnue… La dissémination des combattants de l’état-Islamique est-elle à l’ordre du jour ? Si il s’avérait que par faiblesse la communauté internationale devait continuer à soutenir le camps libyen opposé au maréchal Haftar, les prémisses d’une nouvelle base avant du djihadistes mondiale installée en Libye pourraient voir le jour. Après cette nouvelle phase dans la guerre de Syrie, par le jeu des vases communiquant d’un conflit à l’autre, si la Libye – où l’on soupçonne l’émir de l’état-Islamique, Al bagdadi, de s’y être replié devait abriter un contingent de djihadistes comparable à celui qui s’est bâti un État à cheval entre la Syrie et l’Irak, l’Afrique serait en prise, du nord du continent jusqu à sa ceinture verte, de la Libye jusqu’à l’Afrique subsaharienne, du lac Tchad à tombouctou, du Niger au Cameroun, avec un mouvement militaire dissocié en groupes combattant dont l’Europe peut redouter, si chacun des groupes djihadistes implanté en Afrique réalise ses objectifs, qu ils déstabilisent tout le circuit des routes de la soie désiré par la Chine.

L’union européenne participe au financement des infrastructure en Afrique à hauteur de 1459 millions de dollars, contre 2284 millions de dollars de la part des donateurs arabes du fond saoudien de développement FSD. Là aussi où la Chine, premier fournisseur du continent investit 6413 millions de dollars. L’Europe comme la Chine n’ont donc aucune raison de laisser s’implanter en Afrique l’instabilité dans des régions entière avec des villes importantes sous contrôle d’un islam politique, tant dans la région du lac Tchad, qu’au Cameroun, au Niger ou Nigéria. Compte tenu de la diversité des engagements de chaque groupe djihadiste : l’appât du gain, la possibilité de faire commerce de contrebande d’armes, de drogues, d’otages, l’asservissement d’agriculteurs travaillant pour ces groupes, si l’islam qu’ils disent embrasser ferait croire à un mouvement protéiforme coordonné , on ne peut dissocier le phénomène djihadiste d’un phénomène mafieu, inter-ethnique ou d’opportunités causées par le désordre climatique et la guerre. Reste la menace que fait peser sur les populations cette multitude de mouvements militaires islamisés, de Bokoharam qui signifie  » rejet de l’occident », à l’assassinat des populations doguon dans le lac Tchad, en passant par les Chebab de Somalie, aux groupes capable de frapper jusqu’en Éthiopie. La Chine doit encourager tous les processus qui concourent à la diffusion en Afrique d’un Islam modéré. Ainsi, les autorités religieuse malienne ont-elles pu déclarer que le temps était venu de défendre un Islam modéré s’appuyant sur les valeurs de la Deocratie, et faut-il ajouter un Islam emprunt des valeurs de l’humanisme. Car l’étape suivante, selon la litanie islamiste serait, une fois l’islam radical banalisé en Afrique, le soulèvement des populations d’origine maghrébine implantées depuis plusieurs générations en Europe tel qu’en France ou en Belgique. Les imams les plus radicalises appellent de leurs voeux une telle confrontation.

On ne peut pas présumer de la réaction des populations, mais faut-il anticiper toutes dérives possible. Or, le rôle de la Turquie dans l’accroissement des régions contrôlées par les tenants d’un islamisme radical, qu’il s’agisse du contrôle de mosquée en Europe, ou de zones de guerre ; à l’égal des financements secret du djihadisme international par les monarchies du golf- le rôle de la Turquie est trouble. Ce, depuis le début de la guerre de Syrie. D’abord était-ce le ravitaillement des djihadiste implantés au nord de la Syrie en matériel en tous genres : des colonnes de camion traversant la frontière turque avaient été filmées par la télévision allemande. Aucun responsable turque n’avait clairement expliqué à qui étaient destinés ces convois… On sait, par ailleurs, que la Turquie a facilité la contrebande du pétrole de l’E.I, quand le califat contrôlait une partie de la production syrienne. Et il a été dit que les services de renseignement turque eux-même encadraient le passage des nouvelles recrues étrangères sur le sol turque vers les camps d’entraînement djihadiste. Erdogan joue sur les deux tableaux : l’échiquier du djihadisme mondial où les fonds secrets et les armes qu’il fait acheminer en Afrique notamment, lui permettent d’influencer en sous-main les politiques africaines et étrangères. Et officiellement Erdogan apparaît comme le président d’un pays membre de L’OTAN à part entière. Alors que les derniers événements doivent nous persuader, et particulièrement la Chine qu’Erdogan dupe le monde occidental, sous l’apparence d’un islam démocratique s’accommodant des élections universelles. Suivant une démocratie autoritaire à la turque, où les opposant politiques sont poursuivis, déchus de leurs droits et emprisonnés…

L’armée turque jusqu’à présent à concentré ses forces contre les kurdes du nord-est de la Syrie, sur deux villes frontalières : Ras al-ain et Tal Abyad. Soit au nord est, dans les provinces de Hassaké, et au nord dans les provinces de Raqqa, l’ancienne capitale de l’E.I. Or cette offensive a déjà permis à l’armée russe présente sur le terrain de prendre des positions dans le nord de la Syrie qui, avant, étaient aux mains des kurdes. Tandis que l’armée syrienne loyalistes à Bachar El Hassad vise les puits de pétroles du Nord de la Syrie que contrôlent les kurdes et leurs alliés. Kurdes qui risquent d’abandonner à eux-même les combattants de l’état-Islamique dans leurs geôles, pour affluer dans la zone de conflit direct avec l’armée turque. Car le cessez le feu proposé par la Turquie ne peut être suivi du retrait de la zone de sécurité imposée par les turque. Une bande de 32 km sur 120 km annexée par les turques qui pourrait couvrir 400km de terrain à l’avenir est inacceptable par les kurdes, comme elle couvrirait la quasi totalité des zones sous leur contrôle. Or le cessez le feu qui a été prolongé ce mardi 22 octobre 2019 n’empêche pas les mouvements militaires, ni les tirs d’arme. L’offensive semble avoir cessé seulement. Les turques consolident leurs positions sur la bande de terre déjà conquise. Mais il n’y a pas réellement de cessez le feu, Erdogan transige avec la communauté internationale en réalité. Et l’excès de confiance de Donald Trump dans la réussite d’un accord entre turques et kurdes ne doit pas masquer l’importance du mouvement militaire qui vient de rebattre les cartes dans le nord de la Syrie, en annonçant un possible retour en force de l’état-Islamique.

La Chine, en août dernier, a déclaré à l’onu vouloir faire de l’armée chinoise l’instrument majeur d’une armée internationale exerçant la force partout où il s’agit de rétablir la paix dans le monde. Une force militaire chinoise pour la Paix, adossée aux autres organismes internationaux qui répondent aux urgences climatiques. Comme selon la nature des impératifs qui s’imposeront, l’armée chinoise, dans un futur dont doit décider des modalités la communauté internationale, sera peut être prioritairement employée sur les théâtres à venir de catastrophes climatiques… Au regard des hautes ambitions de la Chine, du rôle à l’échelle internationale qu’elle vise pour son armée ; et compte tenu de la nécessité de maintenir des zones de commerce prospères tout le long des routes de la soie, la Chine manquerait à ses objectifs si elle ne prenait pas en compte l’opportunité stratégique de faire des 30 000 militaires chinois présents sur le théâtre syrien, la force d’interposition, de dialogue entre belligérants, prônant l’instauration de zones de « desescalade » et d’exclusion aérienne, entre russe, américains, français, syriens, kurdes et djihadiste… Mais pour l’heure, la Chine ne devrait pas s’opposer à une riposte américaine, française et syrienne à l’invasion turque, si elle devait se pour suivre. Car personne ne sait ce qu’Erdogan fera lorsqu’il aura le contrôle des prisons ou sont détenus les combattants de l’état Islamique…

Addendum du 27 octobre 2019 : À 14h heure française, Donald Trump à annoncé la mort vérifiée de l’émir de l’ État-Islamique, AL Bagdhadi. Assailli par des forces spéciales américaines dans son refuge du nord de la Syrie, Al Bagdhadi aurait actionné sa ceinture d’explosif…

Monsieur la France ne laissera jamais l’Iran accéder à l’arme atomique tant qu’elle ne sera pas une vrai démocratie religieuse.
Malheureusement l’Iran a gagné la première phase de la guerre qui s’est déroulée en Syrie, et vous ne pouvez vous en prendre qu à votre propre incompétence pour expliquer cette situation militaire.
Ce n’est pas faute d’avoir répété sans cesse à Israël qu’il était nécessaire de soutenir l’armée libre de Syrie, au risque de voir émerger un sunnisme uniquement idéologique et dont les éléments les plus rebelles ne comprennent pas l’intérêt qui fait jour de laisser Israël être un vrai leader moral régional soutenant tous les actes démocratiques que Dieu fera raisonner dans les pays arabes, la réconciliation de l’église Chrétienne avec le judaïsme, devant contrebalancer et aider le Chiisme à avancer des idées sur la scène internationale, plutôt que ses missiles…
Mais soyez-en certain, au sortir de cette première guerre du printemps arabe, Israël, si elle encourt des troubles à sa frontière Nord, il est de votre responsabilité de premier ministre d’expliquer au peuple israélien que les derniers rebondissement militaires vous opposant à la Syrie du sud, ne sont que d’ordre économiques, comme le Golan regorge miraculeusement de pétrole….
Par ailleurs que mon beau peuple soit rassuré, après cette première phase, la Turquie est devenue un colosse aux pieds d’argile, comme l’Iran, comme la Russie et si l’Iran ne veut pas discuter avec les occidentaux, les pénuries qui grèvent son budget, auront des résonnances parmi la belle jeunesse d’Ispahan…
Mais monsieur Netanyahu, assumez vos responsabilités. Je ne suis pas Hoboam, le premier fils de David qui fut jugé stupide, pour toutes les révoltes qu’il encouragera dans le royaume…
J’ai une haute considération des peuples et si j’ai théorisé l’écroulement intérieur des dictatures, depuis ce qui s’est passé en Syrie, mon cœur a tant saigné que je ne demanderai plus jamais, je l’espère un effort à une jeunesse, qu’elle que soit sa contrée, qui outrepasse ce qu’on peut demander aux hommes…
Vous l’aurez compris monsieur Netanyahu, je ne vous soutiens pas dans cette élection cruciale pour le devenir d’Israël. Car soit Israël avec Rome, La Mecque et le Tibet, rassureront leurs croyants, pendant que la jeunesse du monde tente et entreprends de créer de véritables Démocraties quand, lorsque également, la Terre nous aurons à la soigner, le monde végétal s’ étant trop affaibli, pour ne pas justifier une révolution informatique, agricole et monétaire sans précédent, soit l’écroulement des civilisations adviendra telle l’Atlantide.

Monsieur le Président,

Il est mal aisé de répondre à vos 35 questions dans l’ordre de leur présentation, sans omettre que certains sujets comme l’organisation de l’Etat doive être le résultat d’un consensus collectif, comme pour la prise en compte du vote blanc. Je m’attacherai donc à tenter de répondre aux interrogations sur la fiscalité, la transition écologique ; en laissant le soin aux associations portant assistance aux « migrants » d’exposer leurs solutions d’intégration, elle qui sont au plus proche du terrain ; pour terminer par votre dernière question : «  comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la république ? «. En ouvrant le débat sur les besoins des citoyens en matière de nouveaux services publics, dans le cadre d’une réflexion sur les enjeux économique et sociaux que doit assumer tout gouvernement moderne.

Comment pourrait-on rendre notre fiscalité plus juste et efficace ?, demandez-vous, sans vouloir même effleurer la question  de l’imposition des grandes fortunes ; alors que les manifestants sont unanimes : ils ne veulent plus avoir à lire dans le « canard enchainé » que, en 2016, sur les 50 plus grandes fortunes française,  11 payait zéro euro sur L’ISF et 39, seulement 10% de l’impôt sur la fortune dû !

Il y a une réserve de sympathie réelle pour les « gilets jaunes » et un potentiel de manifestants conséquent dans la population. Enormément de citoyens sont arrivés à bout d’écœurement de cette injustice fiscale, qui opère comme un poison dans la mécanique sociale , consécutive de ce que les plus nanti ne veulent pas participer au financement de l’action sociale de l’Etat. ET les chiffres sont parlants : au bas mot l’ensemble des prestations sociale revient à 50 milliards d’euros que pourrait amplement financer – et ce ne serait que justice – les 80 milliards d’impôt non recouvert annuellement sur les fortunes qui placent leur avoirs dans les paradis fiscaux.

Et qu’on ne dise pas que l’argent est difficile à récupérer. A cette heure, l’incitation à régulariser les fraudeurs, moyennant abandon des poursuites, n’a permis de rassembler que 2 milliards d’euros ! Que fait Bercy ? Qu’attendez-vous pour doter les contrôleurs des impôts des moyens nécessaires ?  Vous courez après 20 milliards pour financer les premières concessions que vous avez faites aux concitoyens révoltés : les régularisations doivent attirer encore 78 milliards d’euros !

Pour  justifier votre inertie, vous invoquez la concurrence fiscale entre pays qui nécessiterait que les riches soient épargnés fiscalement en France,  eux dont l’argent pourrait, soutenez-vous, stimuler l’innovation nationale.  Quel mensonge non démontré ! Car Il n’y a que des délocalisations artificielles des profits des entreprises et pas des entreprises elle-même, suite à des accords secrets et illégaux. Le taux d’imposition d’Apple en Irlande n’excède-t-il pas 0,005% ! ;  grâce à ces accords secrets qui grèvent les recettes de l’Etat de milliards d’euros qui lui échappent et sont comme volé, au nez et à la barbe des français !

Mais il n’y a pas que l’argent des GAFA ,les nouveaux  géants de l’informatique et de l’économie, ces entreprises étrangères dont l’ »optimisation fiscale » combattue pourrait engendrer de substantielles recettes propre à être employées par exemple au financement des retraites incomplètes et de l’ensemble des retraites tout court. Les possédants français ne sont pas en reste lorsqu’ils créent des trusts, des entités juridiques écran, et se cachent derrière des dirigeants factices, pour contourner la fiscalité. Que fait votre police fiscale ! Pire vous trouvez le financement, encore,  pour alléger l’imposition des entreprises de 50 milliards, mais pas 50 milliards pour augmenter le pouvoir d’achat de la majorité des déciles de revenus inférieurs ! Comment voulez-vous que les gens ne soient pas furieux !

En France, trente ans ont suffi à modifier la physionomie des villes. De plus en plus de pauvres, de smicards, de clochards, de mendiants, de gens dans les rues. Les cités insoumises ont déversé sur la tête des bien-pensants  rap, misère, violence et deal. Le niveau de vie semble avoir dégringolé pour les classes moyennes ; ceux qui,  il y a trente ans,  pouvaient partir en vacances ne partent plus et ont du mal à boucler les fins de mois. Impossible de vivre avec le smic à Paris. Les magasins sont chers et sur une même enseigne, les prix sont calculés en fonction de l’élasticité maximale de la demande, quartier par quartier, ce qui fait varier les prix à l’intérieur même des villes !

Quel impôt faudrait-il baisser en priorité pour apaiser cette colère qui gronde ? : bien sûr la T.V.A sur les produits alimentaires de première nécessité afin de faire baisser le prix du panier moyen hebdomadaire des ménages ! Seulement, cette baisse qui devrait être perceptible chez tous les commerçants, devra être encadrée : elle ne doit pas devenir l’occasion de profiter de nouvelles marges de bénéfices pour la grande distribution, et vous le verrez ici, le manque occasionné par cette baisse de l’impôt obligatoire peut être aisément financé.

Quant au niveau de la dépense publique qui devrait baisser , par contre coup de tout allégement fiscale, semblez-vous faire croire, que nenni ! Faites preuve de courage et d’obstination ! Et d’un peu de bon sens !  Vous qui déclarez qu’il faudra financer la transition écologique ou l’humanité disparaitra, songez si la situation est grave et requière des mesures inenvisageables auparavant : ouvrir les vannes de la planche à billet pour que les banques publiques  soient financées par la Banque Centrale européenne est une idée à défendre au niveau européen. Les Etats-nation européens ne peuvent plus être financés par de l’argent qu’ils achètent à des taux prohibitifs. Quand la BCE, pour faire baisser les taux d’intérêt, rachète 60 à 80 milliards d’euros d’obligations par mois , soit un total de 2000 milliards d’euros d’actifs, ces rachats de dette  n’enrichissent finalement que les détenteurs d’actifs, pas les citoyens européens et seul l’économie virtuelle y est là prioritaire ! la Banque Centrale européenne pourrait être le moteur financier de la révolution écologique européenne !  Vous auriez pu en être l’influent promoteur international…

Au lieu de cela, vous êtes l’instrument diabolisé d’une politique néolibérale sans pitié pour les «  petits » , les « sans grade ». Vous êtes jeune pourtant, comment est-ce possible que vous n’ayez pas senti, qu’au début de l’euro, les français ne se rendaient pas trop compte, puis ont été durablement déçu ? la baguette qui coutait 1 francs, vaut maintenant  1 euro, soit 6,5 fois plus. Qui n’a pas halluciné en terrasse des cafés en constatant la première fois que le café avoisinait les 5 euros ; qu’il était passé de quelques francs à plus d’une trentaine ? Je ne dispose pas de statistiques en la matière. Il est pourtant impossible que le différentiel qui s’est établi entre salaires en euros et l’augmentation des prix des produits, des biens et des services en euros ne soit pas une dévaluation masquée du pouvoir d’achat moyen. On ne fait pas plus avec des euros qui valent plus de francs, mais au contraire beaucoup moins ! Au moment de votre élection, l’Europe était déjà devenue un objet de détestation pour ceux qui savent que pour l’instant s’est propagé une concurrence acharnée et sans mesures  à tous les échelons de la production et de la vente, gangrénant  les relation client – vendeur, salarié-patron, dans toute l’Europe. Mais vous n’avez pas œuvré pour améliorer cette situation.

Votre réforme du travail, dans la lignée de ce qui se fait en la matière depuis plus d’une dizaine d’années , est et sera en l’état un désastre pour les salariés. La facilitation des licenciements a ouvert une véritable chasse aux représentants du personnel, à ceux qui ne tiennent pas les cadences, ou tombent trop souvent malade !  Vous avez contribué au durcissement des conditions de travail pour les ouvriers de l’industrie, la construction, les employés de commerce et de la logistique, le personnel hospitalier, les agents des collectivités territoriales, tous déjà soumis à une course infernale à la productivité par l’accélération des cadences de travail.  Résultat : les licenciements pour inaptitude au travail explosent ! Si on en croit les médecins du travail, ce serait même un secret de polichinelle !

Au final, au moment de solder leur retraite, et le chiffre fait tourner la tête : 50% des anciens salariés ne sont plus entrain d’occuper un emploi, mais mis au chômage, en invalidité, reconnus inapte au travail, ou à défaut, n’ont droit qu’au versement du revenu de solidarité active, le RSA, le revenu minimum avec lequel on ne peut pas vivre dignement.

A l’échelle européenne, sur 16 pays évalués pendant 17 ans jusqu’en 2010, l’état de leurs forces de travail montrait une polarisation de la masse salariale entre emplois peu qualifiés et emplois pour recrues diplômées,  au détriment des emplois intermédiaires « en recule de 8 points de pourcentage en France, 12 points en Suède et au Danemark, 6 points en Allemagne et 5 points au Portugal «  ( « les dangereuses mutations du travail et de l’emploi » Grégory Verdugo « Alternatives économiques » ) Autrement dit le travail devient bipolaire, soit on y est smicard, soit diplômé et favorisé. Votre politique ne fait qu’accentuer le malaise des travailleurs  « lowcost » ! déjà soumis à la précarité, ils savent que l’emploi est difficile et incertain : et vous , vous n’avez de cesse de faire croire qu’il est bien de durcir les conditions d’attribution du chômage comme les contrôles qui doivent accompagner les chômeur tout au long de leur réinsertion sur le marché du travail. Quel aveuglement ! La part infime des très graves fraudes à l’allocation chômage ne justifie pas un tel acharnement,  parce qu’elle est infime !

De même qu’on ne peut pas affamer les gens, il y a des conditions de vie que l’Etat doit toujours chercher à privilégier pour le bien-être du citoyen et par là du gouvernant et de ses assesseurs. La situation des bénéficiaires du RSA est emblématique à cet égard. Vous devez être informé que la loi n’incite pas à travailler avec le RSA. Si vous avez gagné 200 euros par un contrat à durée déterminé en étant au RSA, 40% de la somme sera retenue sur votre versement RSA. Est-ce normal ? Est-ce réellement incitatif ? sans compter que cela oblige les allocataires qui cherchent à travailler , à jongler avec leur déclarations pour ne pas se retrouver avec des mois où les versements sont réduits, s’ils n’ont pas trouvé d’emploi à temps plein et de durée indéterminée !

Le RSA a réuni sous un même niveau inférieur de revenu minimum tous les nouveaux exclus du travail  de 25 ans jusqu’à la retraite, il se trouve quand même 1/3 d’ayant droit parmi la population qui ne réclament pas leur dû. La procédure de versement devrait être administrativement automatiquement effectuée.

Mais tout de même, la première inégalité criante à combattre et rectifier est l’écart de salaire injustifié entre hommes et femmes.

L’étude de la Direction régionale du travail des Hauts-de-France, révèle qu’au cours de leur vie les femmes auront subi un préjudice salarial inouï ! Compte tenu de la rémunération des hommes et de leur surreprésentation à niveau de diplôme égal, les femmes perdent, selon leurs conditions socioculturelles respectives dans les Hauts-de-France, entre 220 000 euros et 480 000 euros au cours de leur vie !

On peut en extrapoler que les femmes en France en 2017, auraient dû être augmentées de 8 000 euros par an ,soit 600 euros par mois : l’équivalent de 300 000 euros sur toute une carrière !

La réforme majeure placerait l’augmentation au niveau du RSA, (ou le RSA au niveau de 600 euros ).  Un résultat qui tient compte de l’écart des revenus d’activité des personnes à temps plein ; et spécificité de cette étude menée par le Corif, celle-ci tient compte aussi de la forte activité à temps partiel chez les femmes, ( https://lc.cx/YwVT), comme de la diversité des situations possibles, les chômeuses, les non-salariées sont prise en compte. Evidemment, les femmes en situation de RSA bénéficieraient aussi de ce rattrapage salarial.

Si cette mesure avait été adoptée, les chercheurs ont évalué à 246 milliards d’euros pour l’année 2013, de recettes de cotisation sociale, de contribution à la CSG, d’impôts sur le revenu et de recettes supplémentaires sur la T.V.A, pour le gouvernement !

246 milliards ! Cette révolution politique à elle seule renflouerait les caisses de l’Etat en apportant du pouvoir d’achat aux familles immédiatement ! Elle devrait être encadrée pour ne pas réitérer les erreurs de l’euro et de la dépossession de la plus value par une augmentation artificielle généralisée des biens et des services. Mais il est bien question ici d’une mesure majeure propre à servir aussi de socle au financement de la transition écologique …

Cependant la transition écologique doit être supportée par les pollueurs en priorité. Et là pas d’ambiguïté : 10% des plus fortunés émettent 50 % des gaz à effet de serre quand , au bas mot, 50% des plus pauvres n’en émettent que 10% !  L’urgence et la priorité est donc à la réduction du train de vie des grandes fortunes et à l’ouverture d’un débat international sur le nombre de tonnes de CO2 émis par habitant et par pays .

Maintenant comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Jusqu’à présent la confusion a régnée entre les extrémistes de gauche, les black block, ceux d’extrême droite aussi spécialistes du combat de rue , les banlieusards venus dévaliser les vitrines et le gros des manifestants composé de monsieur tout le monde, victime de ces franges de contestataires étrangères au mouvement des « gilets jaunes » à proprement parler. La violence qui s’est exprimée , comme cette révolte sont le contrecoup des printemps arabes qui avaient débutés en Iran et avaient été précédés de manifestations en France des « indignés ». Je crois ce mouvement durable et capable, s’il réussit, de se répercuter internationalement, tant la colère est grande, la République sur le point de vaciller et de donner naissance à une nouveau contrat social d’entente entre les citoyens unis pour inventer une forme de gouvernement par le peuple, pour le peuple, et dont la justesse de la justice justifie pour l’heure que les puissants aient à s’en inquiéter !

Quand la République est juste ses valeurs sont partagées et incontestées par le citoyen. Mais les traders, les financiers et les puissants sont fou ! Si à Davos, le questionnement relatif à l’incidence des inégalités sur le buisines est débattu, les riches n’ont pas pris la mesure de ce qui couvait et est entrain d’advenir.

EN 1968, tout le monde avait été augmenté de 100 francs, une somme à l’époque ! là, les gens sont tellement déterminés que si vous ne cédez pas intelligemment, monsieur le Président, la révolution éclatera. Je sens que les gens commencent à s’y préparer au fond d’eux-mêmes. Sans certes le souhaiter.

                      Cordialement  PATRICK RAKOTOASITERA

                                    www.patrick-rako.net

Voici en addendum le texte « vers une maitrise des enjeux économiques et sociaux «  qui approfondit les sujets soulevés ici en ouvrant sur d’autre perspective de gouvernance. Puisse-t-il vous être utile

VERS UNE MAITRISE DES ENJEUX ECONOMIQUES ET SOCIAUX

( 12 nov 2012. Lettre adressée à François Hollande le 09.11.2012)

   A ce rapport à été préféré le rapport GATAZ, début des mauvais choix de Hollande …

Lettre adressée à François Hollande le 09.11.2012

Monsieur le Président,

Mon silence épistolaire depuis votre élection, et alors que mes lettres à votre prédécesseur, voulues critiques et constructives, ont alimenté le débat économique et géopolitique d’internet, lors de la précédente mandature ( mon site recense 150 000 commentaires et est très consulté par une audience en constante augmentation aux États-Unis et en Inde ( taper « patrick rako » sur google et sélectionner  » sa couleur ») ( nota bene : depuis le 8 septembre les articles les plus anciens qui pourraient vous intéresser sont inaccessibles et je tente de rétablir l’usage normal de mon site) …) qu’à cela ne tienne : mon silence a correspondu au temps nécessaire à l’observation de votre action et à la tentative de compréhension des anticipations économiques et politiques majeures de l’année 2012-13, 2013-14.

Je joins à ce dossier la 3ème lettre au Président de la République datée du 19 mai 2009, car elle approfondit des thèmes ici repris et cruellement d’actualité. ( voir article de la date correspondante)

THÈMES ABORDES DANS CE DOSSIER

L’indépendance de la France dans le contexte global :

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Les mesures contre les pertes d’emplois liées

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à la financiarisation :

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La compétitivité :

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Les banques, les bonus, les hedge funds :

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La relance :

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La dette souveraine :

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Les grands risques systémiques :

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Andorre :

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1 L’indépendance de la France dans le contexte global :

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Le début du XXIème siècle est marqué en Occident par le déséquilibre budgétaire des états industrialisés ; la probable impasse de l’augmentation de la dette des ménages acculés à recourir aux crédits pour maintenir leur niveau de vie ; dans un double contexte d’inégalité croissante des revenus, jamais observé, sinon à croire installée la situation qui prévalait au XIXème siècle ; sur un fond de financiarisation extrême de l’économie : à l’économie réelle étant préférée la notion de rentabilité de l’accumulation du capital qui subordonne l’impératif de la production, à l’impératif de la rentabilité de l’action, comme seul cœur de cible du nouveau business du XXIème siècle.

Dans ce contexte de suprématie des marchés et de renversement de la hiérarchie mondiale au profit des états du sud, il tient à l’action d’un état-nation comme la France, monsieur le Président :

– de se distinguer par sa politique économique pour atteindre à l’indépendance financière ; ou à défaut : de légiférer pour protéger son tissus financier et économique.

– de perdurer dans l’indépendance énergétique.

– d’opérer la transition écologique de son indépendance agricole.

– et favoriser toutes les entreprises qui pourraient renforcer le secteur de son indépendance technologique.

Tout d’abord est-il nécessaire d’infléchir les lois économiques des décennies 70 et 80, qui ont favorisées la dérégulation des banques et des marchés ; et furent suivies de la fin des règles de prudence et des plans de rentabilité nécessaires à l’entrée en bourse des entreprises.

Il convient ainsi de ne pas légiférer seulement en fonction de la nature des produits financiers. Constater que par le passé les excès de liquidité générés par la dérégulation ont alimenté et alimentent les bulles spéculatives immobilières et internet ou numériques pour celles à venir, n’est pas suffisant. A la limitation par l’imposition des liquidités investies dans les produits dérivés à risques de l’assurance , qui représentent maintenant 1/3 des investissements mondiaux, doit être adjoint un mécanisme de contrôle en fonction de la taille des organismes financiers concernés.

De manière tendancielle, la France , dotée d’un projet global de croissance écologique, secteur par secteur, cherchera, avant sa régulation internationale, à attirer le « mark to market » qui consiste à investir dans ce qui n’a pas encore rapporté, dont les dérives sont caricaturées par le scandale  « d’ENRON » que l’état évitera en favorisant les projets des entrepreneurs créateurs d’emplois pérennes après revente de l’entreprise.

Cela pourrait se faire dans le cadre d’une politique d’inversion de la réorganisation de la géographie industrielle entamée, depuis les années 70, au profit des pays à faibles coûts de main-d’œuvre – par la recherche d’investissements pour le tissus industriel national soutenu par l’état.

2 Mesures contre les pertes d’emplois liées à la financiarisation

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La financiarisation extrême de l’économie mondiale de la fin du XXème siècle est d’autant plus ultime aujourd’hui, monsieur le Président, que l’économie virtuelle des bourses créant maintenant plus d’argent que l’économie réelle, constitue de plus une dépendance malsaine des états vis à vis des marchés financiers. Car, non seulement après avoir rendu effectif la fin du contrôle des capitaux, les états du nord ont rendu chronique leurs déséquilibres budgétaires ; depuis que, ne réussissant plus à se financer par l’impôt des ménages et des entreprises, leurs budgets, constitués par une part sans cesse croissante de dette souveraine, ont rendu toutes politiques économiques tributaires de la spéculation des marchés, que les états doivent n’avoir de cesse de rassurer pour se « refinancer ».

Dans ce contexte, il serait d’autant plus mal perçu par l’opinion publique de mal modifier la fiscalité des entreprises et spécialement des grandes entreprises que la suprématie de la spéculation des marchés dans la part de l’économie, a eu pour corolaire, en France, une imposition des entreprises qui n’a cessée de décroitre depuis 20 ans. Celle-ci additionnée ces dernières années avec une augmentation de l’imposition du travail et de la consommation, il va sans dire que personne, mis à part les actionnaires, n’a pu bénéficier de la manne des marchés financiers. Au point que dans le même temps, l’écart salarial entre les plus bas et les plus hauts revenus ( de 1 à 100 dans nombre de cas ) , a correspondu à une inégalité des rémunérations et un affaiblissement des syndicats dans les sociétés industrialisées, elles-même.

Il revient donc à l’état la mission de rechercher les réserves de liquidités secteur par secteur, pour établir la hiérarchie des secteurs d’activité qu’il imposera prioritairement. Ainsi, le fait remarquable de ce début du XXIème siècle, vient de ce que les états Européens ne peuvent plus se permettre, s’ils veulent financer leurs dépenses et maintenir un juste niveau de redistribution, de ne pas améliorer l’imposition des flux financiers qui relèvent du « shadows banking » : ceux des fonds spéculatifs, des paradis fiscaux et du système de l’assurance et du marché des dérivés lequel est sans doutes sur-valorisé par les investissements bancaires.

Car, comble du cynisme, la privatisation des profits par ce qu’il convient de nommer l’oligarchie financière des banquiers et des actionnaires s’est, depuis le sauvetage d’AIG et des banques, accompagné d’une socialisation des pertes : l’état, quasiment sans contre-partie – sinon en Allemagne où le réseau bancaire a été nationalisé pendant la crise – ayant compensé par de l’argent publique les pertes de leurs mésaventures sur les marchés à risques. Aussi, il va sans dire que la taxe sur les opérations boursières vient donc à point nommé. Encore faut-il que l’argent dégagé renforce l’axe social de votre politique.

Du point de vue de l’économie internationale, les anciennes sociétés dites plus avancées vivent un bouleversement d’autant plus inédit qu’il a vu s’opérer un retournement des valeurs, dont votre politique sociale, justement, doit éminemment tenir compte, afin de mieux opposer aux lois iniques de la finance, la justesse de lois étatiques établies dans la plus grande ère économique possible, de sorte que la flexibilité du travail nécessaire à la reprise économique ne soit pas bâtie sur le socle d’une généralisation de la précarité des salariés comme en Allemagne, en Grèce, en Espagne, … .

Car depuis les années 80, flexibilité a rimé avec précarité, en épousant un mouvement de réorganisation général de la géographie industrielle, au profit des pays à faibles coûts de main-d’œuvre, que lors des plans sociaux, la loi française, autorisant le reclassement dans des unités de production étrangères, a favorisé : ce qui doit cesser ; le reclassement des salariés licenciés être interdit s’il se fait à l’étranger.

La société française pour être plus humaine et plus sûre, devrait placer au cœur de son dynamisme et son harmonie, la protection des lois du travail, comme pierre angulaire ; afin de répondre aux défis qu’impose un marché, depuis le point de vue duquel, dorénavant, « coca-cola » est jugé un placement plus sûr et rentable que l’état américain…

Ainsi le « cher over value » ou le remplacement ou la revente des secteurs moins rentables qui en 1997, en Allemagne, fit dépasser les 4 millions de chômeurs, devrait être interdit pour les sociétés bénéficiaires, sinon être l’objet de transactions surtaxées pour les banques qui s’adonnent à ces démembrements industriels néfastes, quand il n’est  finalement question que de plus-values boursières.

3 La compétitivité :

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Ces mesures ne doivent pas cependant entraver la réorganisation de l’outil industriel et l’innovation. Ainsi, le choc ou le pacte de compétitivité pourrait-il surgir d’une mesure révolutionnaire : l’inscription dans la loi du partage des bénéfices des entreprises par 1/3, qui, s’il s’accompagne d’un assouplissement des mesures d’embauche, une fois appliqué à tous les types de contrats de travail, devrait contenter les salariés grâce à l’augmentation de leurs revenus qu’il implique. Car les bénéfices des entreprises seraient répartis comme suit :

– 1/3 revenant aux actionnaires ou patrons

– et afin de soutenir l’innovation garante de l’emploi de demain: 1/3 revenant à l’investissement

– et enfin, dans le but de soutenir la consommation et l’impôt des ménages: 1/3 revenant aux salariés ( 1/3 justement réparti entre ouvriers et cadres ) .

Bien évidemment cette mesure révolutionnaire  ne peut être le fait que d’une politique volontaire, déterminée et certainement pas molle. Aussi, ayez le courage de la reprendre à votre compte, lorsque les discutions patronat/syndicats auront mené à une impasse, car cette mesure s’ajusterait parfaitement avec un crédit d’impôt aux entreprises soutenant l’emploi et l’investissement.

Sans être exclusive d’un plan industriel étatique centré sur les sus-nommés « pôles de compétitivités », ces mesures plus ciblées en seraient le pendant privé, garant par la relance de la consommation et l’innovation de l’auto-approvisionnement de la demande intérieure.

La répartition des bénéfices des entreprises par 1/3, devra également être accompagnée d’un droit fiscal adapté, instaurant au préalable, une taxe sur la vente des parts industrielles des banques d’autant plus élevée que ces parts seront cédées à des banques étrangères. Ce, afin de maintenir la cohésion nationale du tissus industriel français, ainsi que son non-démembrement en cas de resurgissement ( toujours possible) des effets de la crise.

Aussi, après avoir libéré l’innovation et soutenu la consommation l’état aurait intérêt à accélérer son influence sur le marché réel, en créant au ministère du redressement productif une cellule spécialisée dans le développement de gisement d’emplois, par la création et le rachat d’entreprises conditionnées en structures auto-gérées, par exemple : pour relancer le développement économique territorial sur un bassin d’emplois jugé à risques. Ou alors, s’agirait-il de solliciter des investisseurs pour qu’ils soutiennent le tissus industriel français. En tout état de cause, le crédit d’impôt doit favoriser par décret les entreprises des secteurs à risques qui s’engagent à maintenir leurs effectifs sur les 5 années à venir, et celles qui consacreront 1/3 de leurs bénéfices à l’investissement et plus particulièrement à l’innovation.

4 Les banques, les bonus et les « hedge funds » :

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Par ailleurs, l’encadrement des institutions bancaires au dernier sommet Européen, doit, ce me semble, sans cesse être perfectionné, ce pour plusieurs raisons liées aux effets systémiques de l’interconnexion bancaire.

Bien sûr : aucun acteur financier ne devrait pouvoir cumuler les activités de banque de dépôts, de banque d’affaire, d’assureur et de gérant de portefeuille , cela va sans dire.

Dans le même ordre d’idées, l’encadrement des bonus et des dividendes des grands patrons devrait être soumis aux résultats réels de l’entreprise, comme d’un autre point de vue, il est essentiel de savoir que les lois d’encadrement des banques outre-atlantique doivent être relativisées, considération de leur portée réelle, puisque la nature des grands investisseurs a profondément changée depuis 15 ans.

Et pour cause : les fonds d’investissements « hedge funds » dominent le marché des placements boursiers sur le marche des dérivés en 2012. Au point que les 11000 « hedge funds » du marché auraient cumulé 280 milliards de dollar de gains en 1an : soit plus que les gains réalisés par les 6 plus grandes banques de crédit. De plus : 2/3 des « hedge funds » sont basés dans les paradis fiscaux, dont on estime légitimement qu’ils totalisent et engloutissent 50 % des flux financiers mondiaux.

Or, ces flux réapparaissent dans ces fonds sans obligation de transparence ni d’explication vis à vis de leurs investisseurs ou de l’état, ce qui est d’autant plus préjudiciable à une éventuelle tentative de régulation des marchés qu’ils y occupent le rôle de structures spécialisées prenant des paris sur l’avenir, ce qui revient à spéculer sur l’attaque des monnaies…

Aucun encadrement des banques s’il se veut exhaustif, à moins de tromper le monde, ne peut donc se passer de son corolaire : l’encadrement des « hedge funds », dont l’avènement est la consécration internationale de l’économie souterraine mise sur le même plan que l’économie dite légale. Car voilà ce qu’à engendré le déséquilibre de l’économie virtuelle par rapport à l’économie réelle, ni plus ni moins pour les économies parallèles qu’une forme de titrisation du trafic d’armes, d’animaux ou de drogue, en dernière analyse.

Une cellule spécialisée au ministère de l’économie où, pour reprendre une expression de Roosevelt  » il n’y a que des voleurs pour attraper d’autres voleurs » devrait donc être dévolue à la préparation de lois internationale visant la modération de l’influence des « hedge funds »… afin de prévenir la défaillance du système de régulation des marchés… . Cette cellule pourrait avoir aussi pour ambition la création d’un organisme moins corrompu et plus juste que les organismes de notation du marché… .

5 La relance :

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Il est aussi nécessaire que l’intention directrice de l’état soit de pratiquer une politique de croissance écologique. C’est à dire, ayant considéré que les ressources en quantités finies imposent de repenser la notion de « croissance » et de « PNB » seulement comme ce qui mesure des gisements d’emplois pas forcément cher en consommation de ressources, mais opposable aux créations de richesses qui n’améliorent pas le niveau de vie qualitatif. Ce qui détermine donc l’adoption durable d’une fiscalité écologique.

L’état cherchera des gisements de croissance dans les secteurs :

– de la transition énergétique écologique.

– la relance du bâtiment par l’incitation à la rénovation et l’adaptation aux normes écologiques ; ainsi qu’en maintenant un niveau élevé de construction de logements à caractère social sur un modèle durable.

– concernant la distribution : l’état peut agir en soutenant les réseaux écologiques locaux de distribution ( développement des ventes aux particuliers des maraichers locaux…)

– et cherchera à l’agriculture intensive des monocultures trop riches en pesticides, l’alternative de l’agriculture écologique aux rendements égaux voir supérieurs en cas de sècheresse, ce qui permettra de revitaliser les sols.

Du point de vue de la financiarisation de l’économie, la croissance écologique se distingue en adoptant ce parti-pris relativement à la dette des ménages, des collectivités ou des états, qui veut que soient employés tous les moyens juridiques possibles ( contestation de contrat, élaboration de nouveaux échéanciers) qui tendent à modérer et plafonner les intérêts de toutes dettes.

( la section dévolue au ministère de l’économie à la création de lois internationales visant à réguler les flux financiers des « hedge funds », pourrait travailler, parallèlement, à l’étude détaillée des  » contrats de partenariat privé/publique; et aux autres contrats pérennisant la dette des collectivités dans le but de prévenir à toutes arnaques…)

La baisse du pouvoir d’achat des ménages sera, elle, compensée par le jeu des aides sociales ciblées pour compenser la baisse du revenu moyen due à l’augmentation des taxes, par l’amélioration de la couverture maladie, du statut de locataire, et du droit aux transports en commun.

( A noter que la taxe carbone si elle se développe ne doit pas donner lieu à un marché spéculatif de la revente des bonus et malus écologiques par les entreprises. Ce qui rendrait virtuelle la baisse de l’empreinte écologique de l’industrie française. De plus, imaginée à l’origine par les écologistes, il est important de rappeler que les revenus de la taxe carbone étaient initialement destinés à aider les plus pauvres …)

Plusieurs analystes que je crois il faut prendre au sérieux prédisent, eux, l’éclatement de la bulle immobilière sur le sol Européen d’ici à 2015.

Cette baisse des loyers, il faudra la considérer telle une aubaine qui pourrait servir au mieux la relance de la consommation Européenne , car le soutien aux entreprises et spécialement aux PME pourvoyeuses d’emplois, aura été supporté par une banque d’investissements dédiée, palliant à la raréfaction des crédits observée sur le marché bancaire français, par la mise en circulation de taux d’intérêts bas et d’argent pas cher.

Ce qui est la caractéristique typique de la relance à l’Américaine qui doit faire contre-point à la relance Européenne Allemande, caractérisée par le contrôle des quantités d’argent mises en circulation et la consolidation des budgets des états, qu’ici on qualifiera de relance par l’austérité, tant les risques de blocages de l’activité qu’elle fait peser sur l’économie de la zone Euro, sont importants.

6 La dette souveraine :

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Ainsi, cet argent mis à la disposition des entreprises proviendra de ce que l’état-providence insuffisamment financé par l’impôt et les cotisations sociales, prolongera intelligemment la baisse des impôts sur les entreprises amorcée depuis 20 ans ; en profitant de la bonne conjoncture de la spéculation des marchés sur sa dette souveraine. Laquelle est rendue possible par l’investissement des excédents des pays émergents dans la dette souveraine des pays du nord, nouvelle hiérarchisation inversée des marchés qu’on peut qualifier de tendance profonde de l’économie du début du XXIème siècle.

Dans ce sens, et à dessein de bénéficier de taux d’intérêts peu élevés, monsieur le Président, un évènement dans l’économie mondiale qui tarde à se concrétiser, a certainement dû intéresser votre curiosité, car il constitue pour la France une source certaine d’argent pas cher, si les mouvements sur les marchés des devises devaient reprendre.

Même si l’Europe devrait être la propre détentrice de sa dette, à certains égards, comme la réserve fédérale Américaine détient 60% de la dette Américaine ou à l’instar du Japon – il n’est pas indifférent, cependant, que l’Elysée suive, lors des 3 prochaines années, le mouvement que la Chine souhaite amorcer pour procéder à une libération de la balance de ses capitaux, par une diversification de ses réserves de change, au profit de la décroissance de ses réserves de dollar ; suivant un mouvement ascendant du degré de convertibilité du « Renmibi » (le Yuan) selon une fluctuation face aux autres devises actuellement de 3% qui d’ici à 10 ans, devrait fluctuer à l’augmentation jusqu’à 20% par rapport au dollar. Ce qui selon les analystes chinois devrait passer par une intensification des prêts à l’étranger en Yuan, pour les banques chinoises. Et d’ici 5 à 10 ans, par une ouverture des transactions de biens immobiliers ( actions et obligations de son économie ) a des investissements étrangers. Votre rôle en la demeure pourrait être celui de facilitateur et de conseil auprès du Président Chinois, avant que ce rôle ne soit phagocyté par les agents de  » Goldman Sachs ».

Car, en plus de nouvelles parts de marché pour les entreprises, cela augure pour la zone Euro, et spécialement pour la France un taux bas pour le financement de sa dette, dont le faible taux d’emprunt pourrait compenser les points de croissance que font peser sur l’économie les 33 milliards  de réduction du déficit que vous avez prévu d’organiser.

Mais, encore une fois, précisons qu’en la matière, la réunion et la détention des dettes européennes par un état Européen fédéralisé, vaudra toujours mieux d’autant que cette centralisation peut et devrait augurer cette nécessaire harmonisation fiscale des entreprises Européennes qui, après la circulation des capitaux pourrait et devrait être l’occasion de défendre ce fameux socle social commun qui, actuellement, manque à la défense des intérêts des salariés Européens. A défaut d’un seuil de protection social commun pour une ère qui concentre tout de même 20% de l’économie mondiale, contre 19% pour l’économie Américaine et 14% pour l’économie Chinoise… .

Aussi, monsieur le Président faîtes rayonner en France et ailleurs le rêve, la conscience, le besoin d’une Europe, partenaire particulier des États-Unis, et actrice majeure dans un monde multipolaire, sur lequel pèse, malheureusement, le risque d’un embrasement généralisé du monde musulman…

7 Les grands risques systémiques :

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A noter que si un ralentissement sur le marché des devises devait augurer prochainement une nouvelle crise économique mondiale, celle-ci pourrait avoir comme point de départ réel l’endettement des étudiants Américains ( 1000 milliards de dollars ) ou l’endettement relatif aux cartes bleues qui ont largement été titrisés sur les marchés financiers internationaux dans le même agrégat financier que celui des subprimes…

Ou alors, la baisse attractive des bons du trésor Américains, délaissés au profit d’autres réserves de change, pourrait provoquer un effondrement du financement de l’économie Américaine, à terme, entrainant la paralysie de l’économie mondiale…

Ou alors, la paralysie du marché des devises pourrait avoir pour origine profonde un taux d’usure de la Terre et ses ressources, supérieur aux hypothèses les plus pessimistes…

8 Andorre :

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Je terminerai en précisant combien je suis persuadé qu’aucune politique économique moderne ne peut procéder à un relèvement économique sans s’attaquer au « shadow banking » de son économie qui lui est le plus préjudiciable. A savoir ici : sans s’attaquer à Andorre, le paradis fiscale historique de la France et comme un curieux hasard aussi celui de l’Espagne.

Car si les paradis fiscaux cachent 50% des investissement mondiaux ( certes qui reviennent dans le circuit spéculatif mais sans qu’aucun bénéfice soit soumis au prélèvement pour le bien commun ) – ce ne sont pas 20 milliards d’économie de dépenses de l’état, ni même 20 milliards de crédit d’impôt pour les entreprises qui seraient possibles ; mais d’après mes estimations c’est une manne supérieure à 70 milliards d’Euros qui viendrait soutenir le budget de l’état. Sans qu’il soit même besoin de recourir aux impôts indirects, comme la TVA, injuste car elle grève le pouvoir d’achat moyen ; quand les paradis fiscaux sont ni plus ni moins : que de l’épargne défiscalisée illicitement, ce qui est encore plus injuste… .

En espérant que ces pistes de recherches auront des suites productives, qu’elles vous aient confortées dans l’exercice périlleux qui consiste à diriger sans le soutien de la confiance populaire – périodes incontournables de toutes mandatures modernes – je vous prie d’agréer l’assurance de ma considération, l’assurance de ma foi en la nation.

Nota bene: mon prochain courrier devrait traiter de  » l’embrasement du monde musulman ».

Cordialement

Patrick Rakotoasitera