Catégorie : NOUVELLES CREATIONS
DE DUBUFFET A LA SITUATION SPATIALE DES NOMBRES IMAGINAIRES deuxième partie
éxégèse du tableau : »paradis du peuple primitif façon art brut » présenté au salon ART EN CAPITAL au GRAND PALAIS ( vernissage le 22 novembre 2011durée de l’exposition du 23 au 27 novembre de 11h à 19h30, nocturne jeudi 24 et samedi 26 novembre ) le tableau est facilement identifiable , il est encadré de bouteilles de coca-cola… pour comprendre ce dont je parle dans l’exégèse aller à la rubrique « ses peintures » et voir les étapes préparatoire de la peinture du ciel , ou cliquer à droite sur « nouvelles création » afin de considérer la mise en abîme avec les bouteilles ; ou cliquer sur « commentaire de tableaux pour relire la première partie de l’exégèse. Vème partie
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Une fois déterminée la place de la Tour dans le tableau, et après avoir peint les animaux qui l’entourent, chacun suivant un procédé original relativement aux autres: procédé découlant toujours de la rigueur du dessin servant d’esquisse, j’ai pu entamer le fond du tableau, soit la peinture de la nature environnante. Ce, avec pour soucis d’en faire le premier personnage, ou du moins autre chose qu’un banal fond décoratif. Or, d’emblée, sitôt peint les arbres situés sur le même plan que la « tour aux figures » de Dubuffet, le regard supposé du spectateur , de prime abord happé par le premier plan , sur lequel règnent les regards omni-présents des hommes primordiaux , m’a semblé comme hypnotisé par le haut du tableau, ici correspondant à sa profondeur , dont le traité, sans effets de floutage, augmentait l’effet.
La gageur, consistant selon mon inspiration de l’instant, afin de donner une chance aux Hommes, à réussir à proposer à la vue, ce que ne permet pas un appareil photographique, c’est à dire, de conférer la même intensité picturale, on dirait maintenant, le même degré de résolution, au premier, deuxième, troisième, quatrième, cinquième, sixième, septième , huitième, neuvième et bien sûr dixième plan. A dessein , j’ai donc proposé un jardin moins classique que moderne, mais avant tout contemporain de par les préoccupation profondes qui l’animent. Ni plus ni moins que l’étude du code génétique de la flore et particulièrement de sa capacité à muter, symbolisée dans le tableau par cette arbre-plante près du taureau, qui reprend la structure de la tour, et correspond à une monstruosité ( voir à droite : nouvelle création ou le tableau est visible dans son ensemble). Ainsi, ce jardin si éloigné de celui de POLYPHILE soit-il, n’a une valeur monnaitère, non en ce qu’il est composé de fleurs communes, ou insolite : marguerites, tulipes, ou aussi, fleur d’artichaud, mais parce que leur organisation géométrique obsédante ( en cercle, en carré, en triangle), serait la résultante de la maitrise des raisons génétiques qui induisent la forme des arbres et des fleurs , et qu’alors il nous serait possible de leur conférer une forme globale et individuelle soumise aux bons vouloir de nos désirs, comme l’Homme sait le faire avec le verre ou les métaux. Or, cette maitrise des contraintes internes et externes s’exerçant sur le vivant, découle de l’existence dans les trois dimensions du projet philosophique de DUBUFFET, et de ses racines dans les autres dimensions.
Parlons en des autres dimensions. L’ILE SAINT-GERMAIN est partagée en deux zones : l’une dévolue au grand jardin où se situe le monument de DUBUFFET, l’autre dévolue à l’habitat urbain. La « tour aux figures » se situe sur une bute partageant le jardin en deux zones, tandis que la « façade » du monument (qui n’est pas en pierre) regarde Paris. Premier détournement, j’ai imaginé que la tour aux figures située entre ISSY les MOULINEUX et BOULOGNE BILLANCOURT, regarderait BOULOGNE, et soit juchée sur une bute qui partagerait le jardin dans sa longueur et non plus sa largeur, comme tel est le cas. Ainsi , les êtres du premier plan auraient-ils les pieds dans la SEINE et observeraient l’autre rive, où se situe BOULOGNE, donc.
Mais pour moi qui ai appris à dessiner sans repentirs plastiques, à l’instar des SURREALISTES et de l’écriture automatique, laquelle intègre l’erreur inconsciente en faisant une ressource poétique supplémentaire; par ailleurs, tout en procédant de manière quasi scientifique pour chacun des plans, définissant ainsi les formes de l’extérieur vers l’intérieur – pour le coup , un véritable dilème plastique m’a littéralement dévasté de l’intérieur, lorsque, m’attaquant au ciel, tout m’a semblé s’effondrer, mes belles théorie semblant caduques , sitôt que je plaçais le soleil , en ce même endroit de la bute , que je connais bien pour m’y être souvent reposé là. Soit à droite de la tour , au-dessus de ce petit coin d’herbe longtemps arrosé par le soleil de l’après-midi, dans sa course vers l’ouest. Car, tel que j’avais redéfini la position de la tour dans mon tableau, celle-ci fait face au nord, et du point de vue du spectateur qui, lui, regarde en direction du sud; un soleil si bas sur l’horizon , à cet endroit, ne rendait compte d’aucune réalité ou vraisemblance, ou alors m’étais-je dit, cela relèverait d’un bouleversement de l’axe de la TERRE, pas si hospitalière à en juger par ce qui s’introduisit dans le tableau , à ma plus grande surprise, dés que j’entamais la peinture du ciel.
Et pour cause : qui peint un nuage avec légèreté et grâce, peut représenter les volutes majestueuse d’une cigarette , voir le crépitement du feu, mais se condamne , en voulant définir l’air, puis l’eau, au supplice prométhéen ! Qui, l’âme exaltée par l’intense chaleur de la lumière solaire, maitrise instinctivement l’harmonie des couleurs,selon que sa recherche avance, peut en devenant physicien ou alchimiste, sombrer dans la folie d’un DON QUICHOTTE s’attaquant aux moulins , pour l’heure, infranchissables, de l’ultime connaissance ! En somme, qui n’est pas philosophe ne peut pas peindre et espérer sempiternellement retrouver les sensations picturales propre au génie de l’enfance, tel qu’ainsi entravé dans son action , par le repentir plastique propre aux âmes dites coupable, ayant perdues l’innocence du geste continu.
Cela, je le compris en entamant la peinture du ciel : je n’avais jamais eu un humour si léger donc expurgé d’orgueil soit-il, qui m’eut permis ,autrefois comme là, de carresser naturellement les nuages avec mon pinceau, pour autant étant extrèment sensible à la lumière mes recherches rejoignais celle des alchimistes.
A dire vrai, en plaçant le soleil là où il ne devait être, comme le tableau par sa lumière simule l’après midi et non le matin, j’avais cru franchir les limites d’un tabou, lequel consiste à faire de l’astro-physique dans l’espace du tableau. Tabou que me semblent avoir exploités les peintre de la renaissance en introduisant la perspective donc au_delà du nombre d’or, les mathématiques dans le sein même de la représentation, au grand dame du dogme religieux. En effet, si dans un tableau on sait atteindre une situation d’équilibre entre les quatre éléments (eau,terre, air, feu), il n’y a pas de raisons , sinon idéologiques, pour que l’utilisation de la géométrie permette la découverte de la rotondité de la Terre, celle-ci , objet secondaire du tableau, enchevetrée sous les symbôles mythiques et bibliques , dont le peintre peut se jouer , du moment qu’il cultive un esprit curieux de scientifique.
Aussi, cherchant à produire un ciel où les nuages seraient en étages, la lumière venant s’y infiltrer par endroit, je tentais de mettre à profit la méthode « AY » du plus célèbre des peintres malgache contemporain : JEAN RAVELONA. De sa peinture , il dit lui-même qu’elle cherche à soigner le coeur et qu’il s’agit d’une peinture de l’âme. Y sont souvent dépeint des foules fantomatique, s’avançant vers un horizon spirituel, des êtres dont les membres inférieurs presque effacés se devinent, afin de mieux rendre compte de l’élévation de l’âme, en une ambiance douce et sublime où le ciel beigné de rose ouvre sur l’infini. Cela réalisé, suivant une technique de méditation adaptée à la création, manière d’éveiller, de canaliser puis de projeter l’energie créatrice afin de composer l’oeuvre d’art, tout en stimulant l’aura intérieur, visible dans le style » AY ». Je désirais donc des nuages à la couleur de la joue fraiche , et n’ayant jamais vraiment remarqué de soleil dans les peintures de JEAN, je tentais la gageur, à sa plus grande désapprobation, comme il me fit remarquer que « le soleil n’est pas le soleil », ce que je ne compris pas et contribua à augmenter mon trouble. JEAN RAVELONA me signifiait en fait, que le soleil, dans l’espace de la toile est le symbole du centre de convergence, le symbole de la lumière des lumières, ou centre de transmission d’énergie… Au demeurant , JEAN m’enjoignait de viser avec le coeur, comme on met le coeur au centre de la pensée. Philosophie optimiste à l’opposé du pessimisme de DUBUFFET, dont l’attention face à la toile , quand bien même elle serait distraite, confuse, caractèristique d’une conscience trouble, en perpetuel mouvement, n’évite pas d’aller jusqu’au bout de la nuit, faute d’être libre d’aimer ou de detester le concept de DIEU.
Or, pour moi, qui à l’époque de la création de ce tableau, trop heureux d’assister à des miracles , ne croyais pas en DIEU tous les jours de la semaine, peindre mon ciel fut une avalanche de catastrophes ( toutes proportions gardées bien sûr). Je n’y employais pas seulement le rose de VANGOGH, il eut aussi du bleu de prusse, et du vert de VERONESE, avec du cuivre et de l’or pour le coeur de mon soleil, caché derrière les arbres. Ce qui s’en suivit pris l’apparence d’une révélation quasi-mystique . Et si l’infini de l’espace était accessible aux peintre, à l’instar des enfants ou des penssionaires d’asile capable de faire passer dans le pinceau leur circonvolutions interieures, ou tel les DOGONS qui sans user de la mathématique sont capable de déterminer le passage d’une comète, tous les soixante ans , alors même qu’ils n’ont pas nos instruments. Oui, il me semblait qu’était possible de peindre la voute celeste, avec l’oeil du coeur, comme après tout la finitude humaine , même dans le surréel , ne pouvait s’en tenir qu’à l’existant. Autrement dit, il serait possible de peindre ce qu’il y a derrière le soleil, de sonder la voix lactée , de voir au-delà du système solaire, parce que cette capacité est présente en l’Homme depuis la nuit des temps. La culture artistique, réagissant aux avancée techniques des courants artistiques qui la précède, en inventant de nouvelle techniques correspondant à l’air du temps, n’ayant fait que recouvrir de signe l’acquis, et retarder l’effectivité de cette capacité comme je crois que le souligne DUBUFFET. L’humanité aurait donc pu s’en tenir aux peintures rupestres où tous est dit de l’art de peindre et de sa visée ultime pour peu que l’on soit persuadé que cette art est aussi une oeuvre astro-physique symbolisant la position des planètes à travers la représentation de forme humanisées. La culture artistique serait dans cette acceptation, une sorte de spirale que le sens de l’histoire contraindra à revenir à son point de départ, de sorte que sa forme symbolique soit un cercle.
la suite bientôt
Seulement ce tour de force je l’ai manqué dans « paradis du peuple primitif façon art brut ».En effet, c’est en m’appliquant à peindre le ciel et ses nuages sans viser autre chose que la représentation formelle de la volute gazeuse, qu’involontairement , pour ne pas dire inconsciemment sont apparues des formes qui n’avait rien à voir avec des nuages, comme cette barbe qui appelait un visage, celui obsédant de ma superstition, que je me refusait à rendre visible dans ce ciel, comme toute l’harmonie du tableau risquait d’en être affectée. Dieu avait-il sa place dans une création qui se voulait hommage à DUBUFFET et aux peuples animistes ? Mais c’était trop tard, je m’engoufrais dans ce paradoxe. Cherchant un instrument de mesure , je balisait le ciel avec les 7 branches du chandelier…en vain : maintenant apparaissaient des yeux de crocodiles, et en haut à droite du tableau, derrière le paon, sous mon pinceau devenu fou, surgissaient un requin,et en image d’épinale un oiseau à long bec ; tandis que dans le milieu du ciel devenu liquide apparaissait un calice, graal mystique et paroxisme de l’art brut au faîte de la folie.
Cet echec à représenter un ciel banal, m’avait transporté au coeur de mes propres contradictions, et il me fallut bien un mois avant de pouvoir envisager toutes suite à cette peinture. Durant ce temps je fus pris par une activité d’écriture frénétique.Je tentais de préciser l’étendue du concept « économique » relativement au concept »d’art « , tout en étant obsédé par l’idée de faire de l’alphabet phénicien, celui que nous utilisons couramment, l’égal de l’hébreux, dont les signes sont relié aux nombres : en fait je cherchais à représenter chaque nombre par un symbole qui ne serait pas uniquement une vérité formelle, mais tout aussi bien une réalité physique, en une table plus performante que celle que j’utilisais déjà.
Mais je piétinais dans mon ignorance et chaque fois que je pensais avoir trouvé une piste d’intérêt certain, ce qui était certain était l’aggravation de ma perplexité, et l’assurance de ce que , à mon insue, j’étais victime d’une élaboration psychique délirente, par trop d’intuition irrationnelle.
Certes, il pourrait être objecté le rôle majeur et en cela mystérieux de l’intuition dans la decouverte mathématique.Seulement, quand par trop, elle persiste, n’est-elle pas vectrice des interprétations secondaires constitutives de la trame du délire, de l’irrationnel, de la folie en dernière analyse ? Aussi, ne faut-il pas, et cela en contradiction avec la démarche de DUBUFFET, peindre avec une conscience claire et analytique, au moins une fois rendu au pied du ciel, comme la quête de l’infini peut dissocier la pensée ?
Cependant même la logique ne parvint pas à dissiper mon malaise. Et même si mes raisonnement étaient fondés par des prémisses fausses, façonnés par des inductions et des déductions erronnées, liées entre elles par des associations contradictoires, j’echafaudais des systèmes qui sétendaient sans cesse, ne laissant à ma pensée aucun répis , altérant même ma perceptipn du temps durant plusieurs semaines : dût-elle être tissée par une certaine logique, la folie était là, en moi, à travers ce que les spécialistes nomment le délire en réseau.
Qu’y a-t-il à en retenir , maintenant que je suis à même de prendre un certain recul. Certainement que la philosophie par amour de la sagesse se doit de combattre la déraison en balisant le champ opératoire de l’illusion d’un réseau de lumière, propre à mettre en exergue la lumière des lumières, ce en redéfinissant ce qu’est le zéro. Car, il s’agit de déterminer les NOMBRES DIVIN,( les SEPHIROTHES dans la KABBALE ), dans notre alphabet, comme il est dit que leur maitrise ouvrira une nouvelle ère dans l’histoire humaine. Ainsi, ces nombres devraient être d’essence musicale, en même temps qu’ils corréspondraient à des lettres particulières formant un ensemble perçu comme la totalité du langage primordiale. Soit celui eminamment poétique des temps premiers que les langues ont recouvert de signes ,obscurcissant son appréhension par la pensée, ainsi contrainte à créer les mathématiques pour découvrir le secret de la vie et donc du temps. Faute de se souvenir de ce langage inné , constitué par des signes si parfaits que chacun d’eux rend compte de la quantité de matière qui le constitue, en même temps que par association aux autres signes , ils ne se contentent pas seulement de nommer les choses, mais permettent précisément de rendre compte de l’essence de ces choses, si précisément que cette essence définie est en rapport étroit avec l’existence de cette chose nommée. Nombre sacrés parce qu’utilisés par le centre organisateur de l’univers et l’être doué d’intelligence et touché par la grâce. Autrement dit : SIGNES SACRES présent à la fois dans l’univers des signes humains et constitutif de la structure elle-même de l’Univers. Signes grace aux quels l’homme communique directement avec le centre organisateur de l’Univers, lequel en réponse réorganise l’Univers un peu comme dans l’univers NEWTONIEN où celui-ci laissait cinq minutes à DIEU pour qu’il remette les planètes en place; ou comme dans le cas du miracle qui ne découlerait de rien d’autre que d’une opération mathématique suprême.
Je me méprend peut-être, mes connaissances en mathématiques sont limitées, mais au XVIéme siècles , lorque NICOLO TARTAGLIA et JEROME CARDAN cherchèrent à résoudre des équations relevant de questions arithmétiques en rapport avec des questions financières ( calcul du taux effectif d’un prêt) , CARDAN utilisa un nombre ( V-1) qui fut qualifié d’imaginaire, car impossible ; nombre qu’au XIXème siècles CARL FRIEDRICH GAUSSE requalifia de nombre complexe, comme il voulait que les mathématiques soient ancrées dans la réalité physique – et bien , l’art brut ne nous apprend-il pas que ces nombres imaginaires impossible, ne le sont que dans notre réalité limité, qu’il se situent dans une sorte d’au-delà du mur des chiffres humain ? Qu’ils participent de l’impensé, de ce lieu vierge, où les signes de l’Univers sont sublimement organisés par une logique subjective relativement à notre maigre point de vue. Nombres imaginaires ou impossible que je verrais bien être les points d’encrage d’un labyrinthe temporel fait de trou noir dont ils seraient typique de leur organisation interne encore inconnue à cette heure. Ainsi le tissage mathématique de la matière connu de l’homme, serait déformé dans les trous noir par une force particulière, precisément faite de nombre imaginaires, à l’image d’une tente fermée en forme de cône , parce que organisée de l’intérieur par un axe centrale, invisible de l’extérieur, mais identifiable de par la forme globale qu’il confère à la toile, ainsi tendue.
Dans le même ordre d’idée, les nombres transcendant de 100 milliard de décimales connues , après la virgule , ne seraient-ils pas des jets d’énergie persistant, présent depuis le BIGBANG jusque dans notre réalité physique , dont la multitude des chiffres après la virgule serait comme une trace laissée, à notre attention, qui si on savait la dénombrée nous mettrait sur la piste du centre organisateur de l’Univers , d’où elle a jailli ?
REFLEXION QUANT AUX NOUVELLES CREATIONS
DEPUIS MA DERNIERE EXPOSITION A CHATELET, MES RECHERCHES PLASTIQUES SEMBLENT S’ETRE ACHEMINEES VERS UNE INTEGRATION AU SEIN DE L’ESPACE DU TABLEAU DES OBJETS DU QUOTIDIEN DONT J’AI TOUJOURS RECUSE LA PRESENCE , AU MOINS AUTANT PAR CHOIX ethique , que mu par une reelle impossibilite à accepter le READY MADE de MARCEL DUCHAMPS, comme voix artistique authentique et viable, en tant qu’elle me semblait augurer, au-delà d’une reflexion féconde sur l’essence du BEAU, un appauvrissement pour le peintre : contraint pour suivre la tendance contemporaine à mettre en avant le schéma du tableau, en des constructions souvent abstraites et froides , quand l’époque classique situait le schéma dans un au-delà de la forme esthétique, que le spectateur devait retrouver et par ce mouvement de sa réflexion, succédant à la contemplation : accéder à une hiérarchisation des valeurs plaçant le BEAU au niveau du BIEN et le BIEN au niveau du VRAI: soit une CATHARSIS des fêlures humaines jouet de la guerre entre les DIEUX du monde. Au lieu que d’une thématique de l’ART dit CONTEMPORAIN à distinguer de l’ART MODERNE , première tentative de se délester de l’héritage classique à travers l’IMPRESSIONISME, LE POINTILLISME, LE CUBISME et l’ART ABSRAIT, ART CONTEMPORAIN qui semble vouloir se délivrer du beau sujet qu’elle aurait tendance en ce qui concerne la peinture à noyer sous les lignes angoissante de l’architecture, recentrant l’attention du spectateur sur des oeuvres dont il ne reste dans la rétine que le schéma du vide mâtiné de design, ou d’un bouillonnement brouillon dont le spectateur doit convenir implicitement qu’il fait partie de la démarche du peintre et non d’un manque de talent. EN cela on peut avancer que la FIAC ( foire internationale de l’art contemporain) se distingue du salon des indépendants non par le lieu d’exposition : ces deux manifestations se déroulent au GRAND PALAIS , mais par le fait même qu’au salon des indépendants les peintres semblent encore attachés à l’ART MODERNE, peintres dont je ferai partie cette année, l’évènement débutant le 22 NOVEMBRE… Cependant ici je présente un certain nombre de tableaux en cours ou non , dont je me demande s’ils ne sont pas transitoire entre l’art moderne et contemporain, tant porté par une inspiration violente et incontrolable, je me suis laissé allé à décrire des sensations brut causées par des évènements historiques inédits, dont la violence m’interdisait une esthétique classique, et que par pudeur je ne pouvait prétendre créer quelque chose de beau ou de didactique , en outre certaine compositions sont des améliorations de mes tableaux, ou jaillissent d’un temps passé, lorsque ma reflexion picturale je l’avais mise au service de la dénonciation de la shoah ( donc vers 1991). La présentation suivante ouvre tout de même sur le tableau intitulé « voluptés »
nouvelles créations
Paradis du peuple primitif façon art brut (encadré)
madone à l’enfant
détail tryptique
détail tryptique
détail tryptique
vue dans mon atelier
vision sans prise de drogue
détail : vision sans prise de drogue
détail : vision sans prise de drogue
détail : vision sans prise de drogue
détail : vision sans prise de drogue
détail : vision sans prise de drogue
vision sans prise de drogue
détail : vision sans prise de drogue
détail : vision sans prise de drogue
détail : vision sans prise de drogue
détail : vision sans prise de drogue
détail :vision sans prise de drogue
détail : vision sans prise de drogue
détail : vision sans prise de drogue
centre du tableau : vision sans prise de drogue excessive
EXPOSITION : MONTEE DE LA FACE CACHEE DU MONDE au CHATELET
VENEZ NOMBREUX LE 9 MARS A PARTIR DE 19 H au 9 RUE SAINT-GERMAIN L’AUXERROIS dans le premier arrondissement de PARIS METRO CHATELET sortie PLACE DU CHATELET dans la galerie atelier l’ETAIS.
DU 9 MARS AU 22 AVRIL
33 TABLEAUX EXPOSES
DES PRIX ALLANT DE 2 euros à 3000 euros.
« Laoucine reve à la grande bouffe » mon dernier tableau acquerrable selon le principe de la LOTERIE
Des images peintes où se devinent des doubles-images associées à des mots automatiques : tel est le mécanisme d’ensemble sur lequel repose la cohérence de l’exposition surréaliste où je me fais un plaisir de ne vous y presésenter que des noirs, des Tahitiens, des malgaches, des amérindiens, des Papous, des blancs, aussi sous forme de goutte rose, ou d’amoureux. Dans un acception minimaliste, vous pourrez découvrir la réinterprétation du déjeuner sur l’herbe, « le Totem » « (à restaurer), peint sur une planche à voile, et boire un verre, assis, devant « Eve, Caïn, et les esclaves » ou vous perdre dans les détails de « paradis du peuple primitif façon art Brut » ou les représentants des sociétés primordiales posent devant la sculpture de Dubuffet sur l’île Saint-Germain.
Montée de la face cachée du monde :
Chaque peinture retenue pour composer cette exposition selon une démarche contiguë à la recherche surréaliste internationale vise à susciter l’émergence d’un paradoxe essentiel et incontournable pour toute société qui voudra créer de nouveaux objets dont la forme et l’utilité sera caractéristique d’une esthétique aussi libre qu’éthique.
Comment ? Par la mise en illustration détournée, des thèmes bibliques, ou l’insistance sur certaines interprétations riche d’enseignements, comme la représentations dans un même espace d’Adam, Ève, et Lilith sa première femme. Par le détournement de thèmes historiques, comme l’insistance de la même importance accordée à la plupart des animaux vénérés dans l’Égypte pharaonique en un espace fini : seul le faucon et les oiseaux qui l’entourent, traités de manière plus réaliste, faucon, correspondant à la dernière période égyptienne de culte des animaux-Dieux, rend compte d’un culte de masse à l’origine de la faillite monétaire du régime. Le secret de « l’allégorie du secret du pouvoir de l’écriture » étant que quelque soit le pouvoir du Pharaon, ceux et celles qui écrivent l’emporteront toujours grâce à leur contrôle de la narration et de leur pouvoir réel à déterminer finement la figure du héros.
Les amants de feu, tableau parfaitement circulaire, est un travail collectif. Le titre est celui du poème qui me lie à la femme que j’ai aimé à jamais. Le cercle à été peint par une gamine de 10 ans, il y a plus de vingt ans. Et je n’ai rajouté que le contour des flammes dessinant des êtres enlacés. 90 euros
Mon principal détournement consistant à représenter des hommes de couleur dans des attitudes, des codes de l’iconographie occidentale, là où peut-être on s’attendrait à voir des hommes blancs. Cette confrontation de plusieurs esthétiques, car les symboles primordiaux sont réinterprétés ou reproduits à l’identique, vise à établir une relation interculturelle, sur la base d’une critique de la culture elle-même comme notion géocentrique. Cela semble être le préalable au dépassement du raisonnement scientifique par limite d’ensemble et aire géographique, au cœur du paradoxe scientifique.
Car le surréalisme peut permettre de déterminer un passé « consciensuel » qu’il soit biblique, coranique, mythologique ou scientifique, pour que l’avenir se dessine avec Dieu, avec la Terre, ou entre les êtres.
Le dernier tableau que j’ai peint sera également exposé et comme l’augure mon intention d’intégrer des objets dans mes tableaux : il inaugurera mon ouverture à l’architecture en représentant « Laoucine rêve à la grande bouffe » dont l’humour peut vous toucher. Ce tableau sera à gagner au cours d’une loterie.
SERONT EXPOSES ENTRE AUTRES :
La marche vers le soleil
33 personnages dessinés à la plume entouré d’un pochoir sur fond de miroir. Prix jeune créateur 1997 salon international de Dreux
Paris Love Parade
Tableau à collage de damier
– peint à l’huile mise à prix de départ – 1000€
– envisageable en transfert photographique sur toile
Les Trois Grâces
Comme les trois femmes que j’ai aimé avant de tomber amoureux fou de la quatrième – 700€
Quand le Dalai-Lama rencontre deux amoureuses à Paris
Tableau réalisés en 3h 30 minutes pause déjeuner comprise. La veille jusqu’au matin de sa réalisation, j’avais enquillé un bon douze grammes. Il faut au moins ça pour avoir une telle vision. La peinture a été réalisée de manière automatique. – 400 €
Le Fumeur
Tableau réalisé en une seule séance qui dans sa version finale sera restauré avec des morceaux de toile découpés en forme de silhouettes humaines circulant autour de la pipe – de 99€ à 120€
Le Totem
Tel que visible dans sa forme idéale sur mon site (voir « ses peintures ») peut être restauré et présenté sur un socle en bois de deux demi-cercles s’entrecroisant également peint. Le projet nécessite un investissement coûtant 2500€, tableau « totem » compris.
« Eve, Caïn, et les esclaves »
Où l’on remarquera le visage effacé d’Abel mis sur le même plan que les esclaves. (Il est dit dans la bible que « les fils de Dieu aimèrent les filles des hommes ») – 3000 €
Le Baiser, huile sur toile.
Le projet : en faire un tablobjet. Soit un travail plastique associé à une esthétique de l’objet courant en ayant recours au mécanisme de l’adjonction de l’objet à l’image. L’intérêt, au delà de l’apparition de la double-image, réside dans la collision non plus seulement linguistique entre objet et image, mais également culturelle. Ici il s’agit d’entourer le tableau avec des briquets.de 80 euros à 190 euros.
« L’Allégorie du secret du pouvoir de l’écriture »
Dessin automatique réalisé en cinq heures sur un format raisin à l’encre et au plume, puis transfert photographique sur toile. Le tableau est reproductible en série et peut également être vendu peint. Chaque version peinte étant unique. – de 790 à 1100€ ( prix des artistes 2008 salon afrocaraïbéen)
Naïde sur un nénuphar – collection privée
Les chasseurs – collection privée (disponible en carte postale)
Le dédain d’Eve – 250 €
Sidartha le jeune
Toile sans chassis d’environ deux mètres sur 1m50, entoilable sur chassis – 2500€ sans le chassis
La marche vers le soleil
Encre, pochoir découpé et fond de miroir
Prix jeune créateur Salon international de Dreux 1997
Disponibles en version colorée 70€ sans le cadre
Les Penseurs
Huile sur acrylique
600 €
Projet de panorama pour salon à peindre à l’huile : l’esquisse ou la ligne claire ici étant finie et devant laisser place au travail de peinture 890€.
Adam et Eve fuyant l’Eden
Collection privée disponible en carte postale.
« Le déjeuner sur l’herbe »
Prototype – 150 €
Disponible en carte postale
Laoucine rêve à la grande bouffe
Prix de la loterie
Les guerriers
Huile sur bois, mise à prix de départ – 900€
« La succession des chefs »
Tableau réalisé en une séance – 160 €
« Paradis du peuple primitif façon art brut »
Mise à prix de départ – 1500 €
L’acquéreur devant accepter de prêter le tableau pour le Salon des Indépendants de 2011, où il sera présenté encadrés de bouteilles de Coca-Cola.
« La marche vers le soleil »
« La marche vers le soleil »
Autre version – 90€
Desins à encadrer, signés
Série hôpital psychatrique : 3€
Série Adam & Eve :
– Adam et Eve 60€
– Eve et Adam 60€
– La deuxième pomme 90€
– Eve, Adam et Lilith 50€ (tableau scarifié)
« Les mauvais filles » peinture sur papier – 99 €
Masque tableau de 1m par 70cm commandable en différentes couleurs – 690 €
METRO CHATELET SORTIE PLACE DU CHATELET OUVERT DU LUNDI AU VENDREDI DE 11h à 19 h
L’EXPOSITION DURE UN MOIS LES ACQUERREURS SERONT CONVIES A VENIR CHERCHER LEURS TABLEAUX A L’ISSUE DE L’EXPOSITION
« De Dubuffet à la situation spatiale des nombres imaginaires » : commentaire ou exégèse du tableau « Art Brut » 1ere PARTIE
Alors, imaginez qu’on prenne l’expression « art brut » attribuée à Jean Dubuffet dans son sens le plus large : l’art brut ce ne serait plus seulement l’art du peintre isolé, indemne de culture artistique, le fou des asiles : « fou d’invention picturale », la production des enfants ou des mediums, cela pourrait être aussi les fabuleuses peintures corporelles des primitifs, débarqués avec leurs animaux, sur l’île Saint Germain où l’architecte paysager aurait lui aussi tenté de faire de l’art brut .
Des vingtaines de marguerites, des tulipes, d’insolites fleurs d’artichaut, un arbre inconnu, avec fleurs en cercle, en rectangle, en triangle etc.…
Tout cela se voudrait explosion de couleurs, sous un ciel sensation d’art brut, soit étrange ou possible. Pour que le réalisme côtois l’hyperréalisme, le figuratif mystique, le pas fini, même : mais que l’ensemble laisse une trace colorée dans la rétine : peut-être une sensation d’art brut ?
Exégèse
Sachant cela, dans le tableau « art brut » j’ai tenté de pousser jusqu’à leur paroxysme les domaines que recouvrent l’art brut. Le tableau est de facture réaliste presque hyperréaliste pourtant la Tour aux figures de Dubuffet, symbole de l’art brut dans sa dimension architecturale bien connue des Boulonnais qui en allant sur l’île Saint Germain peuvent en admirer les 24 mètres de hauteur. Cette sculpture, dans mon tableau, entre en résonance avec les peintures corporelle de mes primitifs, et est soulignée par l’agencement architectural du paysage soit deux formes d’art que je propose d’inclure sous le terme d’art brut.
L’art brut dans le prolongement de l’intention de Dubuffet n’est donc pas seulement l’art pour l’art mais l’art ontologique, soit celui d’un monde primordial régit par la conscience poétique, celle qui définit la loi et dessine des armes grammaticales destinées à proposer toujours de nouveau chemin pour l’homme, sachant que le chemin primordial est un, tel que le laisse deviner un art primitif capable de faire coïncider le présent avec les temps ancestraux.
Monde encore où tous les discours celui du scientifique comme du politique se confondent avec la poésie, chair du langage organisatrice naturelle des rapports de l’être humain à l’univers. Ce dans le sens d’un signal ou second degré toujours accessible, toujours pourvoyeur de savoir et donc de pouvoir.
Tandis que le retardement de la satisfaction des instincts n’est pas le faîte de la pensée analytique et calculatrice, mais le fait de l’intuition cadrée par les règles poétiques, soit la pensée intuitive seule vraiment capable d’appréhender le sentiment poétique de la nature.
Ainsi compris comme un retour à la source pure de l’énergie créatrice, l’art brut élève l’esprit foudroyé par la maladie mentale, celui foudroyé par la solitude ou la vision surnaturelle ou enfantine à une dignité humaine enfin retrouvée grâce au médiateur artistique. Et plus le champ de ce qui est art se répand sur la terre des damnés ou poètes maudits, pourrait-on dire, plus, à contrario de cet afflux de nouveaux artistes, la notion d’art s’en trouve resserrée et réduite à l’essentiel de ce que l’art est : un domaine universel, mi-réel, mi-symbolique, régit par l’invention, soit le centre d’un mouvement qui contourne les obstacles issu de la hiérarchie des êtres en proposant un philtre ou une traduction du surnaturel dans un langage esthétique abordable intuitivement par tout un chacun.
Partie II
Echanges n’ayant rien a voir, ou si peu, avec l’agencement académique des couleurs chaudes (le rouge) et froides (le bleu). Ainsi ces artistes bruts nous font percevoir une beauté tout en instinct animal et surhumain, une beauté parfois monstrueuse. Celle que les peintres classiques trop soucieux du respect de Dieu, sans doute, n’ont pu aborder qu’en introduisant une dimension mythologique ou biblique pour noyer le corps académique dans une beauté dont l’aspect monstrueux n’était perceptible que grâce a une culture artistique de la tragédie partagée par le peintre et son spectateur. Culture perdue pour la plupart des humains aujourd’hui.
Face au constat de cette perte, le génie artistique poussé par la nécessité du sens a élaborer au début du XXe siècle un art conceptuel ou définit par une démarche intellectuelle. En réaction donc a l’histoire de la culture artistique ou plutôt a ce déficit culturel historique du grand public qui quand il ne faisait pas défaut (soit lorsque l’art n’était pas aussi démocratique) définissait les conditions d’une exaltation morale encline a mettre en branle l’âme sur le chemin Divin. Celui-la même que l’art conceptuel éludera au profit d’une mise en branle de l’être sur le chemin de l’imagination.
Mais l’imagination n’est pas l’invention, plutôt son présupposé. Aussi, si Dubuffet veut privilégier l’art où se manifeste la seule fonction de l’invention, peut-être est-ce la marque d’une sorte de dédain de la réalité visible. L’artiste brut lui préférant la saisie du cœur des êtres et des choses par la force et l’impétuosité de la pensée, à travers une sorte d’idolâtrie des symboles féminins et masculins (l’anima et l’animus dont parle Jung). Car en définitif, ceux-ci laissent le spectateur libre- cela en dépit de l’agnostique Dubuffet- d’en nommer le pivot organisateur par le terme de Dieu, ou esprit humain : soit les deux énergies réussissant à se jouer de l’imposante matière ou nature.
Partie III
Pour ma part, si j’aime a représenter la réalité de l’enveloppe humaine telle que je sens qu’elle a été, sera, et serait, une fois le poison de l’innocence dissipé dans le code génétique, c’est qu’a l’exemple de Michel Ange, le corps athlétique, pour ne pas dire guerrier s’est toujours imposé a moi, comme le symbole et la preuve de l’éternité possible de l’homme. Cela dans un monde ou le hasard ne serait plus qu’un facteur scientifique clairement délimité. Soit un monde tyrannique ou réconcilié avec son créateur.
La faille conceptuelle relevant des prémisses ; puisque le langage pictural obtenu semble, a priori, plus proche de la peinture classique de la Renaissance que de n’importe quel acte pictural affranchi de toutes références culturelles artistiques.
Mais a posteriori, cela est compréhensible si l’on considère que la référence culturelle adoptée correspond au point de vue de Dubuffet, point de vue saisi par le biais du monument qu’est-la <<tour aux figures>>, laquelle existe en trois dimensions. Du reste, sa reproduction a main levée, je l’ai réalisée au prix de mille et mille efforts répétés. Tant cette sculpture de 24 mètres de hauteur semble définie par un équilibre étrangement parfait entre : le caractère à priori contingent du tracé « aléatoire » de ses « figures », et sa détermination architecturale de tour. Comme il se faut que ce soit une tour, avant tout la tour de Babel, selon moi.