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SOIT LA HONTE DES MUSULMANS SOIT LA NAHDA DES FEMMES (lettre aux oulémas)
lettre adressée au nouveau Président de l’Iran destinée à expliquer le rôle que peut prendre l’Iran dans la prise de conscience pour les combattants internationaux de Syrie de ce que le rêve de l’Ouma implique qu’aucune des composante de l’ouma ne soit lésée fut-ce celle de l’adversaire et pourtant frère.
SOIT LA HONTE DES MUSULMANS
SOIT LA NAHDA DES FEMMES
Est-il raisonnable de s’indigner de la dégradation de la condition des femmes dans le monde musulmans après le printemps arabe, quand le Proche-Orient menace d’être dévasté par l’exacerbation au sein de l’Islam de la rivalité entre Sunnites et Chiites engagés dans un processus de guerre sans merci dans l’isthme Syrien, quand de l’Irak à l’Afghânistân, après le retrait des forces américaines, menace de succéder une période de chaos et d’instabilité politique durable, quand l’ Afrique subsaharienne et la corne de l’Afrique du nord-est voit se développer sur plusieurs pays une agitation musulmane qui n’a de cesse de s’engouffrer dans la voie du radicalisme militant, quand les partis islamiques arrivés au pouvoir en Tunisie, en Egypte, et depuis plus longtemps en Turquie semblent incapable d’apaiser leur population : oui, la question du droit des femmes est-elle appropriée dans un monde musulman qui craquelle, explose, se déchire en tant d’endroit qu’il est impossible de dire si cela conduira l’Islam à l’instauration d’une période d’obscurantisme, ou s’il s’agit des prémisses d’une renaissance, la NAHDA du XXIème siècle ?
Ma position est claire : toutes injustices doivent être dénoncée et combattue, celle faite aux femmes autant sinon plus que d’autres puisqu’elle sont emblématiques d’une dérive des printemps arabes et en contradiction avec les aspirations des peuples qui ont d’abord lutté pour l’égalité entre citoyens et le respect d’une justice équitable. L’exemple de la Turquie dont la population en manifestant récemment contre le même gouvernement islamiste qu’elle a pourtant élu démocratiquement, doit nous faire prendre conscience combien il est probable que le rêve de l’Islam politique ne résiste pas à l’épreuve du temps s’il ne respecte pas les fondements de la DEMOCRATIE, impératif crucial quand il est problématique dans le reste du Maghreb de garantir au citoyen une stabilité économique qui endiguerait l’explosion de la pauvreté, facteur, par ailleurs, de troubles sociaux. Il n’est pas question ici de porter un jugement de valeur sur le choix politique des populations musulmanes du printemps arabe. Au mieux s’agit-il d’engager cette réflexion philosophique et théologique que requière une meilleure appréciation de la condition des femmes. L’Histoire des Hommes est riche d’enseignements : lorsque les populations sont frustrées, elles ont tendance à opprimer les plus faibles de leurs membres, ou les minorités, et se perpétue ainsi des chaînes d’exclusion qui ne conduisent qu’à la révolution ou la guerre. Ghandi, l’apôtre de la NON-VIOLENCE, et Nelson Mandéla, l’apôtre de l’EGALITE entre les Hommes, n’ont cessés de mettre en garde les mauvais génies du totalitarisme et de l’asservissement : » Toute puissance sombrera dans la pauvreté si elle perpétue le malheur « . Je montrerai ici combien l’injustice faite aux femmes ne peut reposer que sur des considérations théologiques dévoyée et en parfaite contradiction avec les agissements du prophète et donc les aspirations d’ALLAH.
Commençons par ce qui devrait inspirer à tout homme qui espère le paradis un vif sentiment de honte pour lui-même et pour sa communauté.
Comment est-il admissible, en effet, que des parlementaires proposent d’abolir l’interdiction de l’excision en Egypte, quand on estime que 85% des femmes y ont été victimes de ces pratiques d’un autre âge ? Où est-il écrit dans le CORAN qu’il puisse s’agir là d’autre chose que d’une pratique dégradante pour la femme , et d’une mutilation sans aucun bénéfice sanitaire ou médicale qui vise, d’ailleurs de manière éhontées , à interdire au femme le respect du plaisir sexuel auquel elles ont droit ?
Ce projet de loi n’est pas l’unique signe d’un recul du droit des femmes en Egypte. Le droit déjà limité des femmes à divorcer est lui aussi menacé. Quelle honte quand on connait la difficulté des femmes à se défaire d’une union male assortie, elles qui sont déjà contraintes de solliciter le recours du tribunal, tandis que la pratique est de perpétuer le déséquilibre au sein des couples en autorisant l’homme à répudier sa femme d’une seule parole, voir suite à l’injonction d’un tiers. Les législateurs Egyptiens n’ont-ils pas mieux à faire que de fragiliser la condition des femmes dans leur pays ? N’ont-ils pas mieux à proposer à ces femmes répudiées qui finiront, faute de revenu, par errer dans les rues avec leur enfants. Lesquels rejoindront cette cohorte d’ 1 million d’enfant , dit-on, condamnés à survivre, dans les rues du Caire et d’Alexandrie, tant bien que mal ; alors que l’on sait que parmi ce tiers des Egyptiens qui ont moins de 15 ans : 8 à 10 % des 6-14 ans sont déjà employés à des tâches rudes et insalubres ?
L’actuel gouvernement des frères musulmans peut-il croire sereinement qu’il se maintiendra en masquant toujours son incapacité à répondre aux aspirations des 40% de la population qui vit sous le seuil de la pauvreté, par un durcissement de la législation régissant la vie des femmes Egyptiennes : comme s’il fallait proposer à la vindicte des hommes un bouc émissaire, pour qu’ils se détournent des réelles causes de misère de leur condition ? Combien de temps les salafistes , eux-mêmes, mettront-ils à se rendre compte que l’inégalité des droits pour la femme, n’influera jamais sur l’inégalité de fait des ménages pauvres devant l’impôt, comparée à la ridicule imposition des possédants et des grandes entreprises, ce qui interdit cette juste et nécessaire redistribution des richesses qui les pénalise dans leur vie quotidienne ? Les autorités religieuses complices, ne voient-elles pas qu’elles préparent par leur attitude et la révolution de demain, et la désaffection des générations futures pour la religion, que leurs prises de position – impossible à respecter- aura rendue objet de détestation, à l’instar de ce qui se produisit dans les campagnes française dont nombre d’autochtones finirent par détester ces prêtres tout aussi puissants que de peu de moralité ?
Comment réagiront les moins de 30 ans, soit la moitié de la population, celle-là même directement à l’origine du printemps arabe, quand elle se rendra compte que l’absolutisme religieux a fait chuter le tourisme de 32%. Tourisme dont les économistes estiment qu’il concerne, peu ou proue, 1 emploi sur 10 ?
Comment ceux et celles d’entre les plus jeunes qui veulent vivre en conformité avec les préceptes du CORAN ne seraient-ils pas aussi frustrés à l’idée qu’ils peuvent combler leurs besoins sexuels seulement dans le cadre du mariage , l’âge moyen des mariés ayant reculé de 10 ans en trente ans , le renchérissement de la vie nécessitant de surcroît l’équivalent de bien 20 ans d’économie pour constituer une dote, sans compter les frais de mariage et ces 20 autres années d’économie pour payer l’acompte du premier appartement pour les revenus moyens ? Comment vivre sa sexualité quand la religion s’en mêle sans prendre en compte les exigences économiques, ni cette réalité des 46% de mariage qui au Caire et à Alexandrie se terminent par un divorce, religion ou pression sociale semblant culpabiliser ces 5 millions de femmes, estime-t-on, qui sont célibataires ?
Si la réponse des instances religieuses et la volonté des salafistes est d’abaisser l’âge légale du mariage de 18 ans à 14 ans pour les femmes : la jeune génération si fier, si éprise de liberté , ne devrait pas manquer de voir qu’on veut là la tromper. Car quoi ? Il lui suffira de se rappeler de ces articles de journaux dénonçant le trafic d’être humain en Egypte par de riches hommes du Golfe profitant de réseaux chargés de leur trouver de très jeunes filles de 13-14 ans dans les campagnes, qu’ils pourraient abuser sous couvert de mariages légalisés par des imams- pour comprendre que tout ou partie de l’ordre religieux est dévoyé. Abaisser l’âge du mariage n’est rien moins que légaliser le « mariage spécial », celui » saisonnier » dit aussi de « plaisir » ou « temporaire ». Ce qui quand cela concerne des mineurs n’est pas autre chose que de légaliser la pédophilie. Et lorsque même les faux dévots invoquent le mariage de MAHOMMET avec AICHA alors âgée de 9 ans, pour excuser ces pratiques théologiquement inadmissibles : ils confondent un mariage qui a une visée politique et sert la paix entre communautés, avec le viol des jeunes filles égyptiennes par des étrangers. Il faut le dire, cela avec la complicité de famille pauvre pour qui toute dote est la bien venue … .
Je ne veux pas vraiment en dire plus concernant l’Egypte, surtout alors que mon article écrit il y a un mois est d’autant plus d’actualité que vacille en ces instants le pouvoir des frères musulmans. ce que je ne jugerais pas sinon à rappeler que le sang a suffisamment été versé en Egypte pour que les frères musulmans en viennent à considérer que l’imposition par la force d’une société religieuse est voué à l’échec compte tenu de ce que le pouvoir réel est dans les mains d’une oligarchie militaire qui semble résolue à ne soutenir qu’un gouvernement qui sera capable d’offrir à l’Egypte la stabilité économique suivant un consensus social réunissant la majorité des Egytiens. Seule la voie de la NON-VIOLENCE et de l’œuvre sociale semble ainsi crédible comme alternative à l’échec des frères musulmans.
Dans le pays où a débuté le printemps arabe, la belle Tunisie, la menace qui pèse sur le droit des femmes comme la pression sociale qui s’exerce sur elles ne sont pas en reste. Sous prétexte d’éradiquer l’ère Ben Ali, les seules lois justes qui furent promulguées et donnaient aux femmes un éventail de droit inédit dans le Maghreb – sont remises en question par le parti Ennahda vainqueur des élections, et sous la pression des salafistes. Salafistes dont les journaux télévisés du monde ne finissent pas de relater l’instabilité politique , la peur pour les hommes et les femmes, commerçants, universitaires, …, sur qui pèsent la suspicion d’être de mauvais croyants – peur et instabilité que les salafistes font régner dans les 8 régions où leurs groupes de militants toujours prêt à en découdre, n’ont de cesse de traquer l’impie … .
A relater aussi une étude portant sur 400 femmes Tunisiennes qui a due exacerber la haine religieuse injustifiée envers les femmes libres , autant qu’elle a certainement choqué la plupart des hommes fiers de la virginité de leur épouse… Car il appert que seulement une femme sur cinq serait réellement vierge lors de son mariage , quand la pression sociale a incité les 3/4 d’entre elles à subir une reconstruction médicale de leur hymen. Duquel de toutes les façons il n’est pas assuré d’avoir des traces de sang lors de la défloration, car ce signe réclamé de la virginité est à la fois différent chez chaque épouse et parce que l’hymen est peu voir presque pas irrigué en flux sanguin ; et puisqu’il peut être déchiré en faisant du sport voir par de simple tampon applicateur. Que mes lectrices me pardonnent ces précisions impudiques seulement il m’a semblé juste de le rappeler surtout quand on sait que ce qui est imposé aux femmes ne l’est que par respect d’une tradition sinon surannée, en tous les cas : peu scientifiquement justifiée ( j’ai essayé de le démontré).
Ce qui est certain est que le CORAN ne permet pas à l’homme d’imposer quoi que ce soit de son propre chef à sa femme et à plus forte raison aux femmes. Je ne me livrerai pas ici à une exégèse symbolique et rationnelle du CORAN en présentant tel fragment de verset à la manière des islamophobes, ou à l’opposé à la façon des interprètes radicaux du CORAN dont les agissements les discrédites. J’incite s’il veut des extraits commentés, le lecteur à consulter le beau livre » le vrai visage de MOHAMMAD » de NOUREDDINE AOUSSAT ( édition « revue et augmenté ») – et je rappellerai ici certaines vérités de son chapitre 11 ( » La femme, qu’en dit le prophète MOHAMMAD ) qui serviront le débat théologique que je cherche à susciter aussitôt qu’auront cessés les troubles afin que prennent fin l’injustice et l’oppression honteuse de pratiques sans rapports avec le dessein véritable d’ALLAH .
Tout un chacun qu’il cherche la branche religieuse la plus conforme à ses aspirations comme celui ou celle désireux simplement de savoir doit prendre conscience, en effet, qu’au VIIème siècle de l’ère Chrétienne, lorsque MAHOMMET reçoit le message de DIEU , l’enseignement qu’il va propager est une véritable révolution en matière de droit des femmes, dont la législation coutumière d’alors ne leur impose quasiment que des devoirs, sans leur offrir de véritables protection légale autre que celle de leur rang de naissance.
J’entends souvent certains croyants justifier l’asservissement de la femme à l’homme par le fait qu’ils ont lu ou entendu que la femme serait inférieure d’un degré à l’homme. Il faut dire en fait que si la femme n’est pas égale à l’homme , elle n’est ni inférieure ni supérieure , et que : » pas égale » , doit seulement se comprendre comme différente du principe masculin. Car ALLAH a placé au coeur de la création les principes complémentaires mâle et femelle , les deux » ZAWJ » , dont la différence n’est que la promesse de leur harmonie et de leur complémentarité. La sexualité des femmes non mutilées par l’excision tire donc derechef sa justification en tant qu’elle est une revitalisation perpétuelle de l’acte primordiale au coeur de l’équilibre du monde.
Concernant la restriction du droit des femmes à divorcer dont j’ai parlé plus haut , faut-il que ce soit un occidentale , certes en empathie avec l’ISLAM , qui rappelle à chacun l’AL-KHUL, ce droit des femmes d’obtenir la séparation en vigueur au VIIème siècle déjà ? Faut-il insister aussi sur la mauvaise foi des faux dévots qui cachent et ne disent pas combien le mariage relève d’un contrat librement consenti entre deux partis lequel ne saurait souffrir d’aucunes pressions ou impératifs d’aucunes sortes si la femme le refuse ? Apparemment oui .
Aussi avant d’élargir les perspectives de mon propos à la NAHDA des femmes que j’appelle de mes voeux, laquelle NAHDA doit aussi bien prolonger la période de renaissance que les historiens situent entre la fin du XVIIIème siècle et les années 1950 , qu’être traduite par » le pouvoir et la force » des femmes par l’approfondissement des valeurs spirituelles et humanistes de l’ISLAM – J’évoquerai la nécessaire unicité du mouvement féministe en revenant sur l’intervention des » FEMENS » en Tunisie , FEMEN maintenant célèbres dans le monde entier.
Mais avant dois-je proposer au lecteur le seul texte automatique , c’est à dire écrit d’un seul jet et sous la dictée de plus que la conscience , que j’ai demandé à ALLAH de m’inspirer pour que me soient clairement exprimés : et le sens de l’ ISTIHAD dont je parle souvent ( soit le travail d’interprétation de la loi religieuse guidé par la raison et le coeur , soit aussi la raison de l’effort intellectuel que requière ce que n’envisage pas la coutume ) – et la véritable position de l’homme relativement à l’Univers et DIEU – et l’explication de ce que signifie et implique le mot : » AMOUR ».
Je n’entends pas prétendre à quiconque qui lira ce texte que je soit un saint-homme , ni dire être certain de n’avoir pas retranscrit aussi mes propres préjugés , mais je prétends croire fermement avoir écrit en soumettant mon intellect à mon coeur quand j’ai soumis aussi mon coeur à mon âme . Cette partie de l’humain dont JESUS à enseigné qu’elle devait, parce que par nature inaltérable de pureté en chacun, être ce vers quoi l’esprit s’élève, s’il ne veut pas être même malgré lui attiré par la dimension mortifère du mal. ( A noter que JESUS a une conception différente du coeur puisque la mienne est platonicienne : soit ce par quoi l’homme est relié principalement à l’hypostase du BIEN )
Bien sûr , chacun , salafiste ou non , est invité à donner son opinion ou éclairer le débat par ses connaissances en laissant un commentaire lorsque les fonctions de mon blog seront rétablies ( taper patrick rako sur google ) ; et plus sûrement vous pouvez laisser un message dans la partie » livre d’or » du site qui elle fonctionne. Afin d’être sûr de ma compréhension immédiate , et même si je peux me faire aider par un ami traducteur, il serait préférable de traduire les textes arabes en français; en recourant à des site de traduction gratuit s’il en existe , et en faisant un « copier-coller » sur le » livre d’or » – sachant que l’intervention des habitants des pays musulmans qui suivent le site sera bien évidemment la bien venue.
J’avertis ici par ailleurs les non-croyants qui lieraient ce texte qu’un des six piliers de la foi selon l’ISLAM est de croire en tous les messagers et prophètes de DIEU , furent-ils juifs ou chrétiens et ce, sans faire de distinction au contraire de ce que semble suggérer en apparence un passage de mon texte, du reste qui ne m’appartient pas vraiment pour parler avec exactitude…
DIEU est un , unique cause de toutes choses et tout être , Il rayonne en eux et à travers eux , toujours accessible à la pensée humaine , animale, ou extra-humaine , Il peut concentrer sa puissance en un point de l’espace , choisi par Lui , pour influencer l’ordre d’un monde qu’Il a créé , qui est Lui , sans que Lui , l’Unique, le Suprême soit seulement ce monde ou ce point par où Il se déploie
Le hasard est la trace du souffle qu’Il a projeté dans la création , pour que celle-ci jouisse d’un principe fécondant interne non soumis à la morale humaine , et que le principe de vie qui l’anime sillonnant strictement conjointement avec le hasard soit générateur de la conscience de l’existence supérieure de DIEU , Seul premier maître du hasard
l’ être humain n’est pas la plus parfaite créature de l’ univers , il est l’être par lequel l’imperfection de l’univers doit être corrigée car si les Terres et les Cieux sont entachés d’imperfection la raison en est qu’on peut penser et sentir que DIEU dispose de l’Univers mais pas l’inverse comme il n’y a de DIEU que DIEU et lorsque l’Univers sera DIEU les temps seront achevés et les Terres reliées , les cieux reliés , le monde dit réel relié au monde invisible , et l’ensemble de tout cela indéfiniment en communication , sans que DIEU soit autre chose que DIEU , car c’est l’être conscient de Lui et créé par Lui qui se sera élevé
En somme le libre arbitre de l’être conscient et particulièrement de l’homme est le pari de DIEU , la preuve de Sa miséricorde infinie , la preuve d’une bonté si haute qu’elle accorde dans la création , le monde qui l’abrite , la possibilité à sa créature de choisir de suivre tout autre que DIEU , mais ces autres chemins sont des impasses qui correspondent à l’empire mentale et , selon les époques , l’empire terrestre que tisse le mal là où seul il peut prospérer , soit dans une création soumise au hasard , aussi lorsque l’homme fier des possibilités d’émancipation et de domination acquises grâce à son libre arbitre aura compris le hasard au point de le soumettre à sa volonté qu’il prenne garde que sa volonté ne soit pas elle-même une autre forme de soumission au mal , car si tout savoir confère un pouvoir , tous les savoirs ne sont pas dignes de la conscience .
Au cours de l’histoire de l’Homme trois types d’humain ont repoussé les limites de l’organisation collective, le prophète , le guerrier et l’inventeur , au cours de l’histoire on a vu l’inventeur servir le guerrier et le guerrier tenter de faire appliquer les dires du prophète,
l’époque la plus fascinante pour les foules consacre la domination du prophète sur les deux autres figures c’est l’époque de la prophétie
l’époque qui voit le malheur régner est assujettie au guerrier
l’époque où peut régner un équilibre civilisationnel par la forme de pouvoir la plus aboutie qu’est la démocratie , voit le gouvernement du peuple par le peuple renforcé et supporté par les découvertes des inventeurs
lorsque l’inventeur sans conscience découvre et abuse des mécanismes – que le prophète soumettaient à la volonté de DIEU grâce au lien qui lui permettait de faire agir instantanément le centre organisateur de l’univers – soit lorsque l’invention de la science est inhumaine – le guerrier menace de prendre le contrôle de la destinée humaine, quand l’ Histoire attend son prophète.
Concernant les faux prophètes et les mauvais prophètes les uns se reconnaissent à l’étroitesse et l’inhumanité de leurs vues , les autres se jugent à l’étendue du malheur que leurs lois provoquent , en la matière si DIEU distingue avec perfection chacune de ses âmes , il appartient aux hommes et aux femmes de n’adopter une ligne de conduite et de pensée que dans la clairvoyance de l’ amour qu’ils pourront ainsi propager , car le meurtre reste un acte d’amour perverti , la punition par la mutilation un respect de la lettre sans Esprit , en effet , DIEU distingue parmi les prophètes celui qui promulgue des lois littérales fruit de ses propres préjugés , celui qui sait faire comprendre qu’il inscrit ses lois dans un contexte historique , celui qui scribe absolu , recueille la loi vivante , soit celle dont les manquements permettent toujours d’en référer à l’Esprit de la Loi , DIEU , dont les croyants ( citoyens) ne doivent avoir pour synonyme que le mot Amour .
L’Amour rend compte d’une relation parfaite , le mot lui-même s’il était vu dans une langue idéographique parfaite serait composé des dessins additionnés de la liberté , l’égalité , la fraternité ultime , la justice réciproque envers l’autre , ainsi si la création ne trouve de sens qu’en tant qu’elle est la manifestation de l’amour de DIEU , il n’est pas difficile de retrouver dans l’Univers lui-même l’idéogramme de l’Amour et ce qu’il implique , car si l’univers se définit par des conditions de pression et de température très différentes mais strictes du point de vue de la possibilité de l’apparition de la vie humaine , l’ Univers est cet autre radical auquel DIEU a donné la possibilité d’exister , et dont l’égalité à DIEU doit se comprendre comme la possibilité immuable pour l’ Univers de disposer de lois physiques qui en régissent l’organisation assorti de la Liberté donnée à l’esprit des êtres qui le peuplent de penser à ces lois dont ils sont tributaires , tandis que DIEU connait l’univers selon une fraternité ultime qui le rend capable de s’immiscer dans le mouvement du hasard afin que s’élève l’être à la conscience de sa relation à un ensemble , puis à la conscience de la relation des lois de cet ensemble à une cause ultime qui est extérieure à ces lois au point de leur conférer un sens ultime , et pour l’humain , au point de l’animer du souci de justice réciproque envers l’autre , lorsqu’il aura admis la coïncidence de l’attraction de l’Univers pour DIEU et de DIEU pour l’Univers sans qu’il puisse penser à autre chose qu’à une relation d’Amour.
l’amour compris comme une relation physique entre des êtres est dégradable en autant de pratiques qu’il y a de facéties dans la pulsion animale , le seul jugement qu’en puisse donner une personne sage dépend de la proximité de la pratique amoureuse avec la mort , mort réelle ou négation absolue de l’autre qui fait de cette pratique sexuelle une forme de négation de l’Amour . Par excellence, le viol est une négation de l’ Amour.
Je ne ferai pas l’exégèse de ce texte, cela revient à qui le désire, car est-il temps d’aborder la question des FEMENS dont la télévision Tunisienne en retransmettant la manifestation sein nu le 29 mai 2013 de 3 FEMEN européennes venues soutenir AMINA TYLER la FEMEN Tunisienne , en réaction au procès dont elle est l’objet , a stupéfait nombre de Tunisiens et Tunisiennes, en décuplant l’ire des religieux.
Pour ce qui me concerne cela a correspondu au moment exacte où j’ai considéré le mouvement des FEMEN dont je comprenais déjà les mobiles de leurs actions en Ukraine, en Russie, en France, etc… , sans jamais réussir à percevoir l’intérêt de manifester sein nu. Pourtant était-ce aussi le moment exact où il m’est apparu comme une urgence d’écrire cet article que je médite depuis le début du printemps arabe , sans y réussir, en ne reportant pas aux calandres grecques la lecture de » l’automne des femmes arabes » de DJEMILA BENHABIB (édition H et O au féminin ) dont j’avais pressenti en en entendant parler il y a plusieurs mois ( sur R.F.I ) qu’elle m’apporterait le point de vue féminin , voir d’une agnostique , qui manquait à ma perception de la situation. Du reste ici je dois remercier DJEMILA BENHABIB , pour la beauté de son style, la pertinence de ses remarques, de ses recherches, l’élégance de son propos et la hauteur de ses vues : tout ce qui rend un livre , domaine de la Littérature . Sans omettre de dire combien le lecteur de cet article s’il veut des noms, des dates, d’autres preuves aux faits que je relate ici, et plus : un point de vue de femme sur ce qui se passe dans les pays du printemps arabe , que je ne saurais que trop conseiller cette lecture plus qu’utile : agréable autant qu’ édifiante …
Si ce livre était paru après l’action des FEMENS peut-être aurait-il insister pour mettre en exergue ce paradoxe qu’il y a de la par des musulmans radicaux à s’indigner de ce qu’une action politique puisse nécessiter qu’on lève le voile sur sa nudité , afin de faire entendre à un monde musulman sourd que sur l’atteinte aux bonnes moeurs et à la pudeur prime le respect du corps de la femme dont le CORAN certifie qu’en aucun cas il ne peut être source d’honneur pour l’homme dans le sens qu’il serait cette propriété dont il régenterait l’habillage et le déshabillage à sa seul guise. Ainsi, AMINA TYLER sur la photo d’elle qui a scandalisée, habille-t-elle ses seins de mots : » Mon corps m’appartient et n’est source d’honneur pour personne » ! Mots qui a eux seuls font de cet acte impudique un acte politique.
Les musulmans qui n’ont pas compris , et souvent de bonne foi, ne verront que les seins nus , tout en pouvant partager, au fond, les raisons profondes de ce cri de révolte décidé. Comme moi, lorsque j’ai vu agir les FEMENS en Europe sans approuver une nudité que je trouvais ridicule, opportuniste, inintéressante. Les musulmans radicaux, eux, comprendront d’emblée , presque de manière épidermique, et sans avoir à lire le message , ne dénonçant immédiatement que la nudité , et cherchant à cumuler les charges pouvant être retenues contre les FEMENS. Car, oui !, quelle révolution ce serait si les femmes Tunisiennes, du pays de tous les possibles, comprenaient finalement la portée hautement révolutionnaire , et en apparence choquante , mais paradoxalement en véritable conformité avec les préceptes de MAHOMMET relativement aux relations qui doivent présider entre hommes et femmes : oui, quels soucis pour les aveugles et les sourds qui tentent de s’emparer de toute la belle Tunisie ! Eux que ne révolte pas des actes politiques qui revendiquent la mort au nom de DIEU. Autre paradoxe , plus vif, plus terrifiant, plus scandaleux : la revendication politique par l’acte de l’assassinat serait moins répréhensible aux » yeux » d’ALLAH que la revendication politique par l’acte simple de la nudité et du graffiti ?
Qu’on ne s’y trompe pas en Europe , dans les pays musulmans ou dans le reste du monde , les FEMENS sont bien le 3ème ou 4ème mouvement féministe dans l’histoire de l’émancipation moderne des femmes , et elles doivent être soutenues à ce titre , et d’abord par les femmes du monde (musulmans ou non ). Leur action doit être analysée, comparée, décryptée, traduite, critiquée s’il le faut par les intellectuelles afin d’ajouter le poids de la Littérature et des Arts à certaines de leurs phrases , pas si peu profondes de philosophie , mine de rien. Et quand bien même l’usage du paradoxe visuel et verbal est l’essence du langage fragmentaire que réclame la seconde d’audience que leur accorde les médias. Charge aux avocats ensuite de défendre le bien fondé des lois qu’elles réclament.
Qu’on ne s’y trompe pas AMINA TYLER est peut-être la ROSA PARKS du monde musulman. Avec BOUAZIZI, l’homme dont l’immolation par le feu a réveillé et encouragé le sursaut démocratique du monde musulman, elle forme peut-être l’un des deux « ZAWJ » de DIEU, celui-là féminin qui mènera à la NAHDA des femmes.
Je n’ai pas à dire quel type d’action devront emprunter les FEMENS et leurs sympathisants pour que l’indignation qu’elles ont suscitée se reporte sur les véritables sujets d’indignation que j’ai tenté de mettre ici en exergue dans cette longue interprétation théologique que j’annonçais.
Je ne suis pas désespéré à l’idée que ces femmes ne croient jamais en DIEU si elles n’y croient pas. » Point de contrainte en matière de religion ! » a exhorté le très haut ( CORAN 2/256) et ceci sera ma seule citation du CORAN, comme le conseil suivant le seul ici que je puisse prodiguer aux FEMENS.
Soutenez AMINA TYLER . Si vous la croisez, témoignez lui le respect, la douceur, l’amour que DIEU prodigue à ses créatures. La révolte ressentie et si hautement assumée chez les jeunes personnes de cette trempe , quand elle rencontre audience, peut fragiliser jusqu’au suicide , tant se comprendre investie d’une mission peut-être un paradoxe insoutenable intérieurement car il vous rapproche ostensiblement de DIEU , vous éloigne de votre famille, même si tragiquement celle-ci ne cherche qu’à vous protéger et se protéger face à la vindicte publique ; tandis que vous êtes seules avec l’Immensité, en apparence seulement … Et alors même qu’il se peut, ô paradoxe , que vous ayez voulue dénoncer les perversions d’une société dite religieuse. Courage AMINA !
Donc l’élaboration de la NAHDA des femmes , l’élaboration du pouvoir et de la force future des femmes , si elle veut augurer des TANZÎMÂT : de grandes réformes et de nouvelles relations avec l’Occident- doit aussi permettre l’idéal de l’ISLÂH désirée par les salafistes , et je dirais , cela malgré eux, et en rupture avec leurs méthodes qui ne mènent qu’à la confrontation armée. Quand on peut tout de même considérer légitime de désirer une réforme morale et religieuse destinée à corriger les déviances par rapport à la tradition prophétique en perfectionnant le monde contemporain. Bien sûr la NAHDA des femmes doit demeurer première pour que l’idéal du DJIHAD, mot traduit par la « Guerre Sainte », qui en réalité n’a jamais eu cette signification pour MAHOMMET ( je laisse au lecteur le soin de rechercher lui-même le sens originel afin qu’il mesure l’étendue du dévoiement de l’interprétation qui en a été faite ). Guerre tout de même et même si elle n’a rien de sainte que doit chercher à amoindrir jusqu’à la faire disparaitre la NAHDA des femmes , grâce à la réouverture des portes de l’ISTIHÂD ( le travail d’interprétation de la loi religieuse guidé par la raison, le coeur et l’âme ; ou l’effort intellectuel que réclame ALLAH ). Enfin, la NAHDA des femmes doit atteindre, tempérer, le mythe de la renaissance arabe lui-même pour que le mouvement soit planétaire.
Bien sûr ces considérations sont destinées à l’ordre religieux musulman lui-même afin qu’il ne s’effraye pas de ce qu’implique ou pourrait impliquer la NAHDA des femmes , s’il la facilitait, sachant qu’en son sein elle affecterait seulement ceux de ses membres corrompus moralement et corrompus tout court.Mais la NAHDA des femmes ne peut être à moins d’une trahison du mouvement un processus masqué d’épuration religieuse … .
Si les femmes et la jeunesse ne trouvent pas auprès des instances religieuses le soutien qui sied, il s’agira pour elles de mobiliser les quelques 40 milliards de dollars ! dont notamment les U.S.A , la France ( lors de la mandature du précédant président français) , l’Allemagne encore, … , ont voté l’attribution lors du sommet de Deauville tenu juste après la destitution de Moubarak, Ben ali, et Kaddhafi ; en vue de favoriser les pays et particulièrement la jeunesse du printemps arabe. Ces fonds ne sont pas en théorie aux mains des Etats puisqu’ils devraient avoir alimenté leurs banques publiques et privées ; afin que celles-ci financent les projets , non précisés alors, mais conçus à l’origine pour être les futurs moteurs de la stabilité et du redémarrage économique des pays du printemps arabe.
La NAHDA des femmes pourrait alors être l’occasion pour la jeunesse entière du nouveau monde musulman d’un dynamisme culturel, scientifique, fortement orienté vers le développement de l’Education. Le travail en la matière est considérable, il doit mobiliser les intellectuels, les universitaires, les entrepreneures , et pour la refonte des programmes, et pour les fournitures scolaires, et pour la généralisation de l’enseignement obligatoire dans les campagnes et spécialement concernant les filles. Partout où le lessivage neuronal des faux dévots à créé de toutes jeunes filles en niqab, privée de cour d’art , de vacances, de sorties scolaires , de camp d’été, de télévision … Quelle injure au Prophète, quand on considère que pour lui l’éducation des enfants , et des filles en particulier est oeuvre louable! Après la défense d’AMINA, les femmes Tunisiennes devraient ( comme les hommes de bonne volonté du reste ) militer pour la défense de l’intégrité de l’Université de la Manouba, dont HABIB KAZDAHLI le courageux doyen à refusé de soumettre l’enseignement à des dogmes politico-religieux. Combat essentiel pour la Tunisie et les femmes libres…
Aussi moi Patrick Rakotoasitéra , né français d’origine Malgache et Bretonne et Alsacienne , j’en appelle au nouveau Président Iranien, afin qu’il soumette l’élaboration de la NAHDA des femmes au chef religieux, de sorte que soit vérifiée point par point sa bonne conformité avec le CORAN , de sorte que tous les Iraniens soient bien persuadés de la nécessité absolue de freiner l’expansion de la guerre dans l’Isthme Syrien , afin que ces 40 milliards de dollars alloués aux banques des pays du printemps arabe ne soient pas détournés pour servir la guerre. En l’occurrence le théâtre de guerre Syrien doit ce mois -ci aboutir à une conférence de la Paix. Une feuille de route prévue, accordant à BACHAR EL HASSAD une voie honorable , et à l’armée libre de Syrie la sagesse de la conciliation. Car l’armée des djihadistes peut encore grossir au risque et péril de la stabilité du continent , voir du monde si Israël est contrainte à mener une guerre justifiée par l’imminence du djihad. Une guerre majeure de l’occident contre l’Iran ne manquerait pas de risquer de s’en suivre… 2014 est une année d’autant plus sensible pour Israël que les scientifiques de la religion ont prévu pour cette année soit la victoire de Satan, soit la venue d’un messie , l’un comme l’autre pouvant être de mauvais augure pour le monde musulman… Enfin qui sait ?
PATRICK RAKOTOASITERA
2ème lettre aux musulmans adressée en vertu du droit coutumier de SOLIMAN le MAGNIFIQUE instaurant le droit des intellectuels du monde de participer à l’ISTIhÂD ( droit rétablit avant 2012 )
[ addendum du vendredi 23 aout 2013 : les dernières images qu’a révélé au monde l’armée libre de Syrie imposent de prendre en compte que ce crime de guerre – utiliser des armes chimiques sur un théâtre d’opérations militaires – ne sera pas perpétré sans que cela conduise à des poursuites par le tribunal pénal internationale.
Tôt ou tard la perpétuation de ces crimes de guerre sur le sol syrien laissera le parti du pouvoir , libre de ne jamais trouver de fin au conflit armé , ou le contraindra à se désolidariser d’hommes comme Bachar el Hassad ; lorsque l’armée libre de Syrie aura réussi à confiner les forces actuelles de Bachar el Hassad à des territoires morcelés en Syrie. Au point, avec une aide extérieure d’être en mesure de renverser Bachar el Hassad. ]
MOTIF ET MODELE DANS LA GEOMETRIE DU TABLEAU
le dernier tableau sur lequel je travaille représentera cinq personnages nus debout devant une mer émeraude et un ciel au soleil levant ou couchant , cela se fera selon l’inspiration du moment et la concordance des lumières de chaque plan. Le premier personnage, le doyen fait face au spectateur avec sa pipe. Il m’a été inspiré par une photo d’un vieil homme dont je ne voulais reprendre que l’allure générale en modifiant son teint de peau comme la scène finale doit représenter un groupe d’individu plutôt métissé. Voici cette photo.
le motif réalisé à partir de cette photo en étant ressemblant est ainsi bien différent.
la photo suivante a nécessité un travail d’interprétation plus important car il m’a fallu déshabiller le personnage et adapter la position de l’enfant que la femme tient attaché dans son dos, afin de rendre l’effet souhaité : un couple mère-enfant nu et en contre jour devant le soleil situé à la hauteur de la tête de l’enfant. Bien sûr ici le soleil n’a pas encore été peint. Mais voici la photo de départ suivi de l’interprétation qui correspond au côté gauche du tableau.
On retrouvera dans la peinture quelque chose tenant du trait de caractère de l’enfant dont la photo rend compte de l’éveil et de l’apparente forte personnalité, qualité transpirant à travers les traits du visage qui s’ils ne sont pas présent chez le modèle doivent figurer sur la peinture à réaliser, afin de produire l’effet recherché, car souvent l’on ne peut disposer de la photo adéquate au désir ou à l’idée que l’on a. Le mieux étant alors d’adapter son trait de crayon et rechercher des modèles approchant ou servant à donner le ton , la silhouette, pourquoi pas une main, un regard ou une expression de bouche que l’on pourra adapter à notre sujet, par exemple. si l’on ne le fait pas tout de suite s’agit-il en tous les cas de crayonner le personnage même à tâtons et jusqu’à un résultat satisfaisant avant de commencer à peindre.
la partie droite du tableau non finie en voici le modèle photographique dont elle est inspirée ,comme deux étapes de peinture qui soulignent l’importance du dessin préparatoire lequel guide le geste plastique et facilite ensuite le travail sur le modelé du corps et le bon positionnement de la lumière sur lequel une bonne esquisse donne loisir de se concentrer plus facilement .
maintenant deux moment du travail de peinture ici rendu aisé de par la proximité du modèle et de la position définitive des deux adolescents du tableau.
l’étape suivante on le voit ne fait que suivre l’esquisse.
maintenant voici le tableau dans son ensemble juste avant la peinture du ciel, du sable que foulent les personnages et de la mer derrière eux qu’il s’agira de rendre souple et liquide à souhait en évitant une peinture des vagues trop rigide. Donc à suivre…
DES RAISONS D'ESPERER
Qui croyait François Hollande timoré, gauche, indécis, a pu constater à travers la deuxième grande conférence de presse de son quinquennat, l’aplomb d’un président aguerri par la complexité de sa fonction, dont l’élocution rapide et décidée a peut-être surpris la presse française, au point que celle-ci ne procède pas à l’analyse économique du projet global, duquel François Hollande sait que le centralisme français fait de lui le facilitateur principal et essentiel. Je tempérerai donc mon précédent billet d’humeur, pour le moins alarmiste, avec ici une analyse économique des perspectives que souhaite dessiner pour la France François Hollande, en fonction des bénéfices que tout un chacun est en droit d’espérer, pauvres ou riches, particuliers ou entreprises.
Tout d’abord, l’analyse macro-économique. Si la prospérité de la France tient à sa consommation intérieure pour le soutien de laquelle la confiance des ménages est capitale ; il faut remarquer que François Hollande a raison de souligner que le produit national brut de la France se fonde aussi sur 30% d’exportations. Ce qui implique que l’impasse économique où semble s’être fourvoyée la France, n’est réductible qu’à la condition d’une action concertée de la politique économique française avec celles de ses partenaires économiques directs. L’initiative de François Hollande doit donc se porter sur le marché français, autant qu’être consacrée à la stimulation du marché européen. L’austérité provoquée directement en Europe par les restriction budgétaires, l’écorchement des dépenses sociales, doit donc impliquer que ce processus de rigueur budgétaire ( ou « consolidation » budgétaire) entamé dans la zone Euro, soit infléchi et adapté . Ce que ne refusera sans doutes pas l’Allemagne, elle aussi récemment entrée en récession de 0,7 % : ses exportations étant certainement moindres sur les marchés dont la consommation a été ainsi mécaniquement affaiblie. Bonne nouvelle pour les ménages : si François Hollande n’a pas fait augmenter le niveau des dépenses publiques en 2013, celles-ci permettrons un meilleur niveau de dépenses sociale en croissant en 2014. Tandis qu’il annonce aussi qu’en 2014 ( année où la croissance est pour l’instant prévue à 1,2% Soit si l’on en croit les économistes chaque point de croissance devrait correspondre à la création de plus de 70 000 emplois… ) – il n’y aura pas d’augmentation du taux de prélèvement pour les ménages payant l’impôt, cette année là.
Donc François Hollande envisage un revirement de la politique économique européenne d’autant plus déterminant pour la France , que le président français annonce sa ferme intention de défendre l’idée d’une convergence des politiques nationales, grâce à l’élection d’un véritable président pour l’Europe, disposant d’un gouvernement économique dont le propre serait d’oeuvrer sur le plan économique, fiscal et social. Le but étant d’instaurer en Europe une harmonisation de la fiscalité propre à créer les conditions d’une compétition entre entreprises, plus juste. Ainsi que d’instaurer les bases d’un socle social commun guarantissant aux salariés de l’Europe, un socle de droits identiques qui, actuellement, fait tant défaut à l’instauration d’un début d’égalité entre les citoyens européens. Le président de l’Europe aurait également pour mission prioritaire la lutte contre l’évasion fiscale qu’aucune nation n’a réussie à juguler ( évasion qu’en France l’imposition du capital inférieure proportionnellement à l’imposition du travail, n’ a pas compensé ces trente dernières années. Le relèvement de la fiscalisation du capital , certes partiel, étant pour le coup, un premier pas amorcé par le gouvernement ) . L’influence majeure du président de l’Europe se portera en fait sur la détermination d’une politique économique pour l’Europe, servant la consolidation de son statut de première place des échanges commerciaux dans le monde. D’après François Hollande ce qui doit valoir pour la France devant valoir pour l’Europe, cela devrait se faire selon un modèle économique fondé, certes, sur la performance, mais également sur la responsabilité sociale et environnementale. L’idée étant que des budgets européens soient consacrés à l’insertion sur le marché du travail des jeunes européens ; de même que soient déployées des stratégies d’investissement pour les nouvelles industries et les nouveaux systèmes de communication ; tandis qu’une communauté européenne de l’énergie mobiliserait les ressources des Etats en vue des défits énergétiques du futur : politique internationale dont bénéficierait la France donc.
Bien sûr la perspective globale est engageante et certes d’emblée applicable seulement à la zone Euro. Et il y a fort à parier que sa mise en œuvre divisera les européens, au point de faire sortir de l’Europe les pays les plus « eurosceptiques ». Que 2 ans soient consacrés à l’union politique ne sera pas non plus de trop. De plus, le pouvoir du Président de l’Europe serait seulement de façade et incomplet : si la zone Euro ne peut pas financer ses ambitions par la levée de l’emprunt , ni sans le soutien d’une banque centrale européenne continuant à racheter la dette des Etats pour contenir toutes spéculations sauvages sur la dette. En déterminant, de plus, un taux de change de l’Euro par rapport aux autres monnaies, capable de favoriser les exportations européennes sur le marché mondial. Alors que l’activité des petites et moyennes entreprises des Etats de l’Europe doive, elle, être favorisée par des prêts à intérêt nul, afin d’impulser un véritable mouvement de relance durable. Ce qui équivaut à faire abonder les liquidités sur les marchés nationaux : tout le contraire de l’austérité en somme. Avec le risque pour les économies dont les banques centrales ont favorisé cette politique, d’alimenter une bulle spéculative, et la non distribution des liquidités aux P.M.E par les banques en mal de fond propre ( je reviendrai sur cet épineux problème) .
En outre, un tel ambitieux projet suppose que le désir d’Europe ne soit pas laminé au point que les populations qui auront à se prononcer l’année prochaine, élisent des députés anti-européens. Risque à prévoir car la lacération des dépenses sociales et le recul des droits sociaux sont vécus en Europe comme la contrepartie chèrement payée du maintien d’une Europe des capitaux et des capitalistes. Pourquoi alors donner son assentiment à une Europe politique et économique lorsque même les projets écologiques européens se sont révélés une grande fumisterie ? Pensez à la politique de réduction des émissions de CO2 qui n’a augmenté que la spéculation sur le CO2, sans rien limiter. Bien au contraire. La politique européenne de valorisation des agrocarburants est directement à l’origine de la dévastation des forêts indonésienne et de leur remplacement par la culture de l’huile de palme. L’énergie tirée de la biomasse sensée aboutir au recyclage des déchêts agricoles contribue à l’importation et de maïs transgénique et à la déforestation de l’Amazonie. Car il y a lieu de penser que ces bonnes intentions écologiques n’ont été que l’occasion de financer des projets bien ficelés administrativement, mais par trop, souvent vides de contenu et de bienfaits pour l’environnement. Comment redonner confiance au citoyen européen, avant qu’il ne vote, dans ces conditions?
François hollande semble ne pas s’être résolu à anticiper ce risque majeur pour l’heure. Car cette sorte de projet global qu’il compte mettre en oeuvre est aussi et surtout national , et de l’envergure des projets de ses prédécesseurs, général De Gaulle en tête , projet économique, politique et social dont les implications, à l’instar du mouvement de » l’art nouveau » au début du XXème siècle – concernent la concertation des intellectuels, des universitaires, des entrepreneurs, des industriels, et des forces vives de l’Etat ; en vue d’un renouveau industriel, scientifique et culturel de la France. » C’est en voyant loin que l’on change la perception du présent et que l’on redonne espoir » soutient-il.
Alors avant d’essayer d’en esquisser les grandes lignes en détaillant pêle-mêle les bénéfices possibles pour chacun, faut-il en considérer la validité financière. En la matière François Hollande compte à la fois sur des financements qui ont fait leur preuve et sur une meilleure affectation de l’épargne des français. Ainsi, pour ses investissement dans des secteurs d’avenir, la France a-t-elle la possibilité de mobiliser les crédits européens, mais aussi s’agira-t-il de réitérer l’emprunt 2010 initié par son prédécesseur, ce qui devrait réjouir les investisseurs friands d’obligations d’Etat. Les liquidités de la caisse des dépôts seront également mobilisées, comme celles de la banque publique d’investissement. Les capitaux extérieurs eux aussi seront sollicités par le recours aux fonds d’investissement internationaux. Le secteur privé sera lui aussi convié à participer, et peut-être d’abord parce que l’Etat cèderait certaines des parts qu’il détient pour se financer. Quant-à l’épargne financière, celle-ci serait réorientée par un relèvement du plafond du livret A ; une possible réforme de l’assurance vie en vue d’alimenter les fonds propre des entreprises ; ainsi que par l’élaboration d’un plan d’épargne-action pour financer directement les P.M.E, grâce à un dispositif incitatif, ou faut-il comprendre : avantageux fiscalement. Par ailleurs ces dispositions financières – ayant pour but et de soutenir l’activité durablement et d’influer sur les secteurs du numérique, de la transition énergétique, du changement des modes de transport encore, de la révolution des modes de consommation aussi, en visant un niveau d’investissement idéal dans le domaine de la recherche – impliquent le redémarrage de l’activité immobilière , aussi est prévue: une révision fiscale avantageuse pour les plus valus immobilières.
Deux facteurs conjoints qui sont peut-être l’indice d’une nouvelle crise systémique ne doivent cependant pas contrecarrer ces projets. Les marchés du monde sont, on l’a souligné, gonflés par les liquidités injectées par les banques centrales pour relancer une économie réelle , pour l’instant poussive et comme en Europe en pleine récession. La bulle spéculative cette fois-ci n’est donc peut-être pas immobilière, mais virtuelle du fait du gonflement excessif des actions. Ce premier facteur est le signe , soit d’un impact prochain positif sur l’économie réelle. Soit en cas de panique et au moindre vent contraire , le facteur d’écroulement du château de carte boursier ; si la confiance des entrepreneurs ne relance pas l’activité économique réelle. Confiance qui ne gagnera personne si les ménages ne sont pas en état de consommer. Les Etats , eux, en état de soutenir la consommation , ou de redonner foi en l’avenir aux ménages. L’équilibre semble donc périlleux. Or, le deuxième facteur : la perte de confiance dans « l’or papier » – soit grosso modo le document ayant théoriquement sa contrepartie en or – au profit de l’achat d’or , révèle, lui, un processus d’effritement de la confiance dans le dollar. Et tout en expliquant l’arrêt des émissions de liquidités par la F.E.D ( banque fédérale américaine) , cela augure la réussite des B.R.I.C.S ( Chine, Inde, Brésil, Russie, Afrique du sud ) dans leur projet de refondation du système monétaire international supposant la fin de l’hégémonie du dollar. Et donc la liquidation de leur réserves en dollar et l’achat d’or. Or, il existe un seuil ultime au-delà duquel la perte de confiance dans le dollar entrainerait un mouvement général de transformation des réserves de change dans des monnaies ou valeurs plus sûr. Ce qui provoquerait l’insolvabilité des Etats-Unis. Et par suite l’effondrement de la bourse américaine. Ce que j’entrevoyais dans les risques systémiques de 2013, dans ma lettre à François Hollande ( » Vers une maitrise des enjeux économiques et sociaux » ) . Mais qui sait ? Après tout coca-cola étant considéré tel un investissement plus sûr que l’Etat américain, peut-être bien que cet écroulement ne sera-t-il que partiel ? S’il survenait, il faut espérer que les lois de maitrise de la finance initiées par le gouvernement auront de fait instaurée une séparation suffisante des activités de dépôt, des activités de spéculation des banques …
En tout état de cause le projet global politique, économique et social de François Hollande doit tenir compte de cette donne qui renchérirait l’Euro sans intervention de l’Europe. Car social, le projet de françois hollande l’est bel et bien. Ayant constaté que le pouvoir d’achat a reculé d’au moins 0,9 % ( en réalité ce qui est sous-évalué car la tranche des pouvoirs d’achat les plus élevés fausse le calcul de l’indice ) – le Président français permettra à la consommation des ménages salariés d’être alimentée par la libération de leur épargne salariale dans les fonds de participation que leurs entreprises alimentent en plaçant et en bloquant leur argent pour une durée définie. Et si cette épargne débloquée, face à la frilosité des ménages, les incite à placer cet argent, le dispositif de réorientation de l’épargne financière cité plus haut, devrait permettre l’injection de cette épargne dans l’économie réelle tout de même. Les salariés qui seront touchés par le chômage, eux, pourront bénéficier , et notamment les moins qualifiés , d’une formation particulière deux à trois mois après leur inscription ; grâce aux accords de sécurisation de l’emploi qui prévoient pour le salarié l’ouverture d’un compte pour la formation. Ces accords décriés par certains syndicats, s’ils sont accusés d’augmenter la précarité des salariés, ont tout de même rendu légale l’obligation de revendre ou trouver un repreneur pour les activités rentables frappées de restructuration à caractère spéculatif. Les licenciements boursiers à moins de truquer les comptes, ou d’assécher artificiellement l’activité, ne seront plus possibles en France, en théorie.
Economique, le projet de François Hollande tend à l’être. Et du point de vue de l’emploi, sa croyance mordicus en une inversion de la courbe du chômage n’est pas imbécile, voir probablement pas de son faît, car elle sera à priori purement démographique. Comme d’ici 5 ans, en partant à la retraite c’est bien l’essentiel des générations du baby-boom qui devrait libérer des emplois dans tous les secteurs. Il a donc raison d’élargir les emplois d’avenir (100 000) ayant pour but de favoriser l’insertion professionnelle et l’accès à la qualification des jeunes les moins diplômés, au secteur privé. Ce n’est pas être devin que de prédire que les services à la personne s’intensifieront. Ni incohérent de faire bénéficier de ces emplois le secteur du tourisme. Les contrats de générations qui avantagent les entreprises qui embauchent un jeune et maintiennent en proportion l’activité d’un sénior, auront, eux, peut-être du mal à décoller (75 000 sont prévus) – en raison de l’écartement des séniors de l’activité, généralement pratiqué dans les entreprises françaises. Mais l’élargissement du dispositif à la création d’entreprise ou au passage de témoin dans le secteur agricole, peut marquer les esprits. Pour les entreprises, le crédit compétitivité-emploi à hauteur de 4% de la masse salariale et en 2014 , de 6%, concédé aux entreprises désireuses d’améliorer leurs marges dans le but d’investir et d’exporter , peut être incitatif. Encore faut-il que la taxation des hauts revenus à 75% invalidée par le conseil constitutionnel, et que François Hollande a prévue de faire supporter par les entreprises pendant deux ans, ne concerne que celles dont les filiales nombreuses à l’étranger les soustraient autrement à l’impôt, ou celles particulièrement dont le montage financier en succession d’entreprises sous-traitantes masque leurs bénéfices réels.
autres perspectives économiques à retenir pour motiver un secteur immobilier atone notamment : l’accélération des procédures d’autorisation des constructions ( un silence de l’administration passé un certain délai valant pour accord ). Ainsi que l’accélération des procédures de création d’entreprise. Certes, qu’il faudrait coupler en les maintenant avec les facilités fiscales de l’auto-entrepreneuriat qui permet : ou de réduire le travail au noir, ou de constituer un complément de revenu qui alimente le pouvoir d’achat, ou additionnable au revenu minimum qui crée en plus un revenu minimal, et sur lequel, lui, est tout de même prélevable un impôt. Comme en temps de crise, le génie humain réussit même dans les miettes de l’activité des villes à créer des micro-activités rémunératrices.
Projet politique finalement qui consacrera la mobilisation des forces de l’Etat dans l’éclosion et la perpétuation de l’atout majeur de la France : l’effervescente jeunesse des jeunes générations dont le renforcement de l’enseignement supérieur doit doter 50% d’une classe d’âge d’un diplôme de l’enseignement supérieur, propre à relever le défit d’un salariat où la polyvalence et la multifonction qualifiées seront recherchées de manière croissante dans les secteurs d’avenir.
Enfin faut-il insister cette fois concernant la génération qui part ou va partir dans les cinq années à la retraite, sur l’importance de sa mobilisation lors des conférences sociales qui se tiendront en juin. En effet, pour ces classes d’âge se jouera l’avenir de leur revenu. François Hollande dit être particulièrement concerné par un souci de justice en la matière. Les carrières longues doivent bénéficier d’une retraite à 60 ans. Les femmes dont la carrière a été incomplète doivent bénéficier de compensations. Et aussi doit-on tenir compte de l’inégalité des régimes. De plus, et cela concerne tous les salariés, faut-il préciser que si la démographie impliquant l’allongement de l’espérance de vie en bonne santé certifie que l’allongement du temps de cotisation doive être proportionnel : il en va là comme de l’augmentation annoncée de la température sur Terre, elle stagne depuis 15 ans, sans que l’on sache où se cumule la chaleur – or pour l’espérance de vie, c’est un secret de polichinelle, elle aussi a commencé à stagner : les français auraient même perdu 1 mois d’espérance de vie récemment.
Alors des raisons d’espérer ? Peut-être.
Des raisons de se révolter ? Sans doutes !
En tous les cas, s’ils souhaitent se maintenir, François Hollande et son gouvernement, remanié ou non, devront distiller tout au long de l’année les mesures phares du renouveau industriel, scientifique et culturel de la France. En précisant à l’avance les grandes étapes de ce grand projet , afin de créer une attente ( déjà bien réelle ) en la satisfaisant ponctuellement à chaque fois par l’implication et la mobilisation des catégories socioprofessionnelle. Ainsi de cette mesure symbolique qui aurait soulagées les femmes élevant seule leur enfant : l’augmentation des prestation familiale pour les familles monoparentales par redistribution partielle des prestations familiales des foyers à haut revenu… Ainsi également de l’état d’avancement des rapports relatifs aux hedges funds et aux paradis fiscaux qu’il faut rendre publique et suivre d’effets. Tel est le prix médiatique du chemin vers » une société plus humaine, plus sûre, plus dynamique et plus harmonieuse » .
DES RAISONS DE SE REVOLTER ( billet d’humeur)
En cinquante ans, la nécessaire adaptation du salariat au développement mondial des stratégies industrielles et financières internationales a bouleverser jusqu’au mode de consommation du citoyen français. Ou peut-être est-ce le mode de consommation qui est le grand responsable de ces stratégies industrielles et financières ? Car, dorénavant le citoyen est dépendant de la perpétuation du système de production industriel de la filière agroalimentaire qui le nourrit. Comme à un échelon collectif, le destin financier de la France, à l’instar de celui des autres états, est, lui, dépendant d’un mode de gestion financière caractérisé par un système d’internationalisation des risques financiers, supportés en dernière analyse par le salarié lui-même.
Dit autrement : en cinquante ans, le mode de vie et de consommation de masse aura été si systématiquement adopté et formaté de par le monde, que le revenu de l’Homme du début du XXIème siècle, comme l’autonomie financière du pays qui l’abrite, sont strictement déterminés par des stratégies industrielles et financières qui semblent devoir leur échaper. Et si impérieusement que ces stratégies favorisent l’enrichissement d’une oligarchie mondiale composée de dynasties d’industriels, de magnats de l’énergie, de cercles d’actionnaires en tous genres. Lesquels sont en apparence d’autant moins concernés par le développement d’une nation ou d’une autre que leur empire terrestre chevauche les richesses de plusieurs pays, dont le niveau de dépendance au système économique international interdit la possibilité pour leur classe politique nationale ( quelle que soit sa tendance) de voter et d’appliquer les lois qui protègeraient leurs citoyens.
Or, si disparates soient-ils de par leur origine religieuse, ethnique; si différentes soient les affinités historiques des pays alliés dont ils sont issus, ce qui les détermines en groupes rivaux, les membres de cette oligarchie s’accordent sur le postulat de la nécessité d’une hégémonie collective sur le monde qui soit pérennante. Comme ces hommes et ces femmes semblent capable, afin de se maintenir radicalement, de se combattre , en tous les cas de ne pas empêcher la destruction partielle et redoutée du système économique actuel, si tel est le prix du maintien de la domination de leur membres les plus redoutables. Système économique qui aura, en un demi siècle, réussi à relever tant bien que mal le niveau de vie mondial, faisant reculer au moins partiellement la pauvreté endémique ( même si l’avidité de cette oligarchie a fait progresser artificiellement la misère dans les pays industrialisés eux-même ces dernières années) ; système ayant contenu les conflits traditionnels entre états par un maillage économique mondial vecteur de commerce et de paix relative. Mais notamment en Europe et potentiellement partout où les agissements de cette oligarchie induira une crise de la gouvernance ( conséquence inévitables du modèle de consommation sur lequel s’est fondé leur emprise mondiale) , il semble que soit déjà atteint ce stade paroxystique où la subordination de la loi démocratique à la loi économique dévoyée, a si bien décrédibilisé la fonction politique, si bien dévalorisé le travail salarié, si bien appauvri la qualité du bien de consommation, si bien épuisé les ressources du monde – que pour contrecarrer la révolte des salariés et déjouer les mécanismes institutionnels de taxation des gros avoirs financiers, cette oligarchie mondiale sera tentée de laisser s’instaurer les conditions idéales d’une relance économique internationale effective seulement après une révolution ou plutôt une guerre majeure. Dessein que servirait la confrontation de n’importe quelle idéologie contraire : le monde musulman contre le monde occidental, les anciens pays industrialisés contre les pays émergents, les U.S.A contre la Chine, etc … Du moment que la destruction soit suivie d’une reconstruction des économies alors dévastées. Comme alors s’agira-t-il d’édifier un nouveau et pourtant identique système économique dominé par cette partie de l’oligarchie qui aura vaincue ses concurrents.
L’impératif de l’accumulation du capital et le dogme fou de sa nécessaire rentabilité maximale est bien à l’origine des manœuvres incessantes de concentration-fusion, redéploiement de l’activité industrielle, et revente des activités les moins rémunératrices, au sein des grands groupes que leurs membres se partagent. Le tout, financé par la démultiplication des montages financiers sur les marchés à risques si rémunérateurs, et dont les pertes sont jusque là toujours compensées par l’intervention coupables des états désireux de maintenir le système financier international tel quel. Tandis que les collusions particulières entre économique et politique nécessaires à cette stratégie mondiale , auront été accentuées à mesure que s’opérait un repli communautaire au sein des pays eux même. Repli corollaire de l’affaiblissement des états, de l’affaiblissement de la cohésion nationale mise à mal. Par suite d’un accaparement mondial des richesses qui a contraint les états a écorner leur projet social, faute d’argent. Qui a provoquer l’endettement des ménages désireux de maintenir leur niveau de vie par le recours de l’emprunt. Qui a ruiné le petit entrepreneuriat sur qui aura pesé le véritable poids de l’impôt collectif. Petit entrepreneuriat seul véritable créateur d’emploi. Celui auquel le système bancaire dévoyé n’accorde déjà plus le financement nécessaire au développement de son activité.
Pour dire vrai, à l’égard d’une situation économique et politique mondiale qui menace d’aboutir à la destruction du système économique actuel, et plus spécifiquement à la destruction du système démocratique fondé sur l’intervention d’un état-nation déjà plus capable de répondre correctement au souci social de la juste redistribution des richesses ; destruction qu’on pourrait nommer » l’écroulement infini du capitalisme » comme l’oligarchie dominante a déjà prévu d’investir ses avoirs dans les systèmes économiques qui survivront – le cas de la France est emblématique.
Depuis trente ans, la politique économique et financière de la France a correspondu à un dogme économique et international suivant lequel les Etats devaient promulguer des lois de dérégulation financière qui ont finalement favorisé l’émergence d’un système financier de l’ombre. Réputé incontrôlable, et dont l’origine des avoirs qu’il capitalise sont in-traçables, mal imposable. Avoirs, dont il est sûr à ce jour, qu’ils sont le moyen par lequel l’économie souterraine issue des commerces illégaux ou de la collecte des évasions fiscales par les paradis fiscaux, se retrouvent légalement investis sur des marchés financiers pesant directement sur le destin des Etats. Car tel est le deuxième volet du dogme financier qu’a suivi la France : réduire la fiscalité pesant sur les grandes multinationales. Et financer le déficit de ses recettes dû à cette défiscalisation du capital, par le recours d’emprunts sur les marchés. Une manière de payer à crédit le bâton qui vous battra. Car additionné à une politique économique passive, c’est-à-dire laissant libre cours aux actionnaires de remodeler le tissu industriel, en démultipliant les gains de leurs dividendes par le levier de la délocalisation notamment, c’était encourir le risque politique insoupçonné d’une crise durable de la gouvernance.
En effet, un an après son élection favorisé par le rejet de la politique de son prédécesseur; jugé alors partial, inique, et sectaire, François Hollande semble lui aussi incapable de trouver grâce aux yeux des Français. Pourquoi ? Et comment la prolongation d’une telle situation politique peut elle mener la France et les pays européens englués dans une situation économico-politique similaire sur le chemin de la révolte ?
Il faut dire tout d’abord, qu’au delà d’une réelle difficulté à communiquer à la nation française un élan, ou l’envie d’affronter le XXIème siècle avec la vigueur d’un pays à la grande Histoire, que ce qui reste de clairvoyance à la discipline économique dont la faillite intellectuelle est pourtant patente depuis quinze ans, devrait faire dire aux économistes combien François Hollande se fourvoie en voulant fonder la relance économique française sur les principes asphyxiant d’une politique économique aux relents d’austérité, en croyant aux chimères d’une croissance impossible en l’état.
Ce que j’annonçais dans ma précédente lettre à François Hollande fait en effet maintenant consensus dans la communauté économique : la restriction budgétaire, l’affaiblissement programmé des dépenses sociales, pèsent directement sur le budget des ménages. Donc sur la consommation, ce qui explique en partie la paralysie de la machine économique, et l’atomisation de la croissance. Croissance dont par ailleurs, il faut se demander de quelle nature elle peut être. La finitude des ressources interdit de penser que la production puisse être en perpétuelle croissance. Car la croissance de l’économie, où l’augmentation des bénéfices des entreprises dans un monde dont la raréfaction des matières premières entraîne leur renchérissement, ne peut être qu’une croissance des prix des produits vendus, provoquée par la stagnation de la production à terme. Ce qui en connaissance de cause motive les politiques industrielles d’obsolescence programmée des produits vendus. A dessein de maintenir et d’accroître artificiellement les niveaux de production. Politique industrielle insoutenable sans l’instauration d’une économie du recyclage, et parallèlement, sans l’accentuation des politiques sociales des Etats, pour contenir l’effritement du budget des ménages qu’impliquent de telles dépenses programmées. Où l’on voit ainsi, l’absurdité qu’il y a à attendre la croissance, dans un pays dont les ménages sont fournis en biens d’équipement, disposent d’un revenu stagnant, pays quasiment sans sources d’énergie exploitables sur son sol, pays situé sur ce versant du monde dont l’hégémonie économique semble prendre fin en ce début de XXIème siècle.
Pire : au delà de la conscience collective française d’une impasse économique dans laquelle serait la France, l’impopularité de François Hollande tient également à son incapacité à adopter des mesures même symboliques pour apaiser le sentiment d’injustice que provoque l’inégalité effective qui s’est accrue au sein de la société française. En France, comme dans le reste de l’Europe, une oligarchie détient dans ses mains d’actionnaires l’essentiel du tissu industriel français. Et comme dans le reste du monde, ces possédants échappent à l’imposition nationale en devenant des exilés fiscaux; sans qu’aucune politique n’ait réussie à inverser cette tendance. La taxation de cette économie virtuelle comme la régularisation annoncée du monde de la finance n’ont ainsi pas estompé les soupçons d’incompétence, voire de trahison ressentis par le salarié.
Quant aux retraités dont il est coutume de dire qu’en France leur rôle est décisif lors de l’élection présidentielle, ils feront peut-être pencher la balance en faveur d’un vote nationaliste d’extrême-droite. Avec d’autant moins de remords que le système de retraite par répartition, instaurant de fait une amputation du revenu pour le retraité, plus l’implacable dureté du monde du travail envers les plus de 50 ans, a vu apparaître une nouvelle catégorie de pauvres. Pré-retraités au chômage et retraités au revenu insuffisant obligés de prétendre à des emplois sous-payés. Constituer un nouveau vivier d’opposants à une Europe de la monnaie unique dont les bénéfices pour le moins n’auront pas été d’amoindrir le coût de la vie, mais l’occasion d’une hausse généralisée des prix, impliquant une guerre commerciale dans tous les secteurs. Suivi de la mort de l’éthique du commerce chère aux générations que la jeunesse a fui.
De la génération la plus jeune, il faut rappeler que, soumise déjà à une reconduction du destin social familial, cette génération n’ignore pas qu’elle risque de surcroit d’avoir un niveau de vie inférieur à celui de ses parents. Peut-être est-ce là une des raisons du résultat surprenant du sondage concernant les 18-25 ans, organisé lors de l’élection de Hollande, lequel indiquait que plus de 30% de cette classe d’âge se disait prête elle aussi, à voter pour le parti d’extrême-droite qu’elle considérait « dé-diabolisé »
A contrario, le nivellement du taux de chômage à la hauteur du taux record atteint lors de la fin des années 90, n’a pas fait grossir le rang des syndicats ; ni mobilisé lors des dernières manifestations au-delà de la base militante. Au mieux pouvait-on sentir dans les rangs un frémissement, l’espoir, la croyance en une mobilisation possible de toute l’opinion publique. L’ immolation récente d’un chômeur en fin de droit n’a pas elle-non plus fédérée l’indignation collective. Le fait-divers n’a pas même un temps soit peu , truster les unes des journaux. L’augmentation en dizaine de pour cent de la demande de nourriture gratuite distribuée par les associations caritatives , vrai marqueur de l’augmentation de la misère en France, n’a pas causé d’émeutes de la faim cet hivers. En 89, ( 1789 ) l’augmentation du prix du pain, certes,
alors nourriture de base, suffisait à provoquer la révolte des Parisiens. Depuis 10 ans que le coût de la nourriture augmente d’une année sur l’autre, d’un magasin à l’autre, d’un quartier l’autre, c’est à se demander ce qui pourrait bien pousser le français du XXIème siècle à la révolte, tant l’atonie collective est patente. Il semble donc bien que le sursaut collectif français doive passer par un vote inhabituel.
L’échec de François Hollande, l’échec du gouvernement socialiste augure donc, si un remaniement ministériel n’en change pas la donne, un cataclysme politique en 2017 ; dont la caractéristique consistera à la consécration des extrêmes par les urnes. Revirement à l’extrême gauche ou à l’extrême droite qui risque de décomplexer le vote extrême en Europe, et dont on peut prédire qu’il emporterait avec lui le radeau de la zone Euro, déjà ballotant d’une critique à l’autre.
Mais cette triste hypothèse ( à minorer tout de même si l’extrême gauche prend le pouvoir : c’est à souligner ) ne constituera jamais que l’occasion attendue par l’oligarchie du monde pour accélérer la destruction partielle de l’économie mondiale nécessaire à toutes reconstruction, ou consolidation d’une zone économique dominante et,
politiquement sous contrôle. Le transfert des avoirs financiers faisant partie du jeux complexe d’accaparement des terres arables , des sols riches en énergie, des entreprises d’une même filière – auquel sempiternellement se prête sans vergogne cette oligarchie économique et financière.
Alors que reste-il au citoyen en ce début de siècle par delà la certitude que la société qui l’abrite ne se révoltera pas pour conquérir sa liberté sinon par suite d’un chômage touchant plus de 20% de la population active ? Sinon à la condition elle aussi peu probable du dérèglement d’une matrice économique informatique ruinant en une seule journée des milliers d’entreprises ? Sinon à la condition déjà plus plausible de l’épuisement subite de plusieurs zones de pêche, cumulé avec une sécheresse inédite induisant et une révolution alimentaire et une révolution tout court … sinon … que reste-il en dehors d’un vote présidentiel de tous les dangers, tentation du pire qui ne mènera qu’au pire, oui, que reste-il au citoyen en quoi croire ?
A n’en pas douter doit demeurer en chacun, ou plutôt s’instaurer la conscience claire que notre mode de vie comme le mode de vie de notre société ne sera révolutionné qu’à la condition sinequanon que d’abord le mode de consommation industriel, auquel chaque consommateur-citoyen apporte son obole, soit infléchi là où il ne s’agit que d’une dérive économique et morale.
Car avec certitude aucune révolution sociale n’ébranlerait plus le système économique corrompu qui gouverne le monde qu’une » révolution des assiettes « , suite et avant-gout de ce que pourrait être le prolongement du mouvement des indignés. A l’échelle individuelle et familiale cette révolution est déjà praticable pour les revenus moyens et les personnes de bonne volonté prêtes à consacrer un peu plus de temps à cuisiner, en privilégiant les produits le moins manipulés industriellement, produits de saison, et le plus possible provenant d’une filière courte d’acheminement ; cela, en suivant un régime alimentaire moins protéinique. A considérer le succès des émissions culinaires, le dégoût qu’a inspiré aux Européens le scandale d’une filière agroalimentaire industrielle corrompue proposant à la consommation publique ce qu’il y a de pire du moment qu’un goût acceptable est chimiquement garanti, il y a des raisons de penser que cette révolution est en marche.
Et tant pis, tant pis s’il est peut-être déjà trop tard. Tant pis si l’oligarchie a déjà devancé ce retour à l’authentique en tentant d’asservir les paysans du monde entier par l’instauration de brevets sur les légumes, la nécessité qui leur est imposée d’acheter des semences dont auparavant ils disposaient librement.
Tous dévoiement de la filière alimentaire devraient être l’occasion d’un combat politique et en aval, d’un sacerdoce citoyen. Il en va ainsi des farines animales que l’Europe a décidé de recycler dans la filière aquacole en l’autorisant dans la nourriture des poissons d’élevages. Cette pratique inique et dangereuse comme le recyclage de la viande avariée dans la filière surgelée, n’auraient pas de raison d’être sans le manque de vigilance du consommateur. Sans le coupable assentiment de notre fainéantise. Et certes, la plus part du temps, sans la nécessité imposée aux moins bien lotis de consommer ce qui coûte le moins cher. Il demeure vrai cependant la plus part du temps que cuisiner un plat est quantitativement et qualitativement plus profitable que de l’acheter tout fait.
Alors qu’attendons nous pour nous révolter ?
Qu’attendez-vous cher consommateur ?
Le XXIème siècle a commencé par le partage mondial de l’information, et c’est par la démocratisation des moyens de communication que s’échangeront les idées qui consacreront la démocratisation des moyens de production, ou l’hégémonie d’une oligarchie sur la Terre pour encore trois cents ans … .
ETAPES D'UN TABLEAU
Le tableau s’intitule : « la vision d’EVE »
1ère étapes: après avoir tracé au crayon la silhouette des personnages de la scène à peindre, je m’attaque au sujet principale du tableau : Eve. La touche soignée est rendue grâce au pinceau en forme d’éventail, lequel, utile pour les glacis, soit les superpositions de couche fines de peinture, permet un rendu particulier pour le grain de peau, et se révèle précieux lorsque l’on brosse la chevelure.
deuxième étape : à large trait je pause l’eau au deuxième plan
troisième étape : j’esquisse le ciel. Bien sûr le ciel et l’eau auraient pu être défini avant. Pour ma part j’aime à d’abord placer mes personnages et peindre ce qu’il y a autour ensuite.
quatrième étape: je décide de travailler le haut droit de la composition dont je viens de dessiner le motif. généralement je ne fais d’esquisse que pour les corps, les visages, et les décors un peu complexe, laissant soin à l’inspiration de rendre un effet obtenu à tatton concernant l’atmosphère de la scène ou l’allégorie qui m’occupe. Cependant , j’ai pris soin tout de même de visiter mentalement le tableau que je cherche à créer, afin de n’être pas submergé par l’improvisation même si elle est propre à la particularité de mon approche picturale, comme elle me permet de peindre au plus proche de la sensation du dessin automatique. Si je m’inspire de photographie ethnologiques, je n’en reproduit qu’un élément, là une main, ici un visage, ou du moins un type de visage, en m’en inspirant toujours avec le soucis de ne jamais réellement copier, afin d’aboutir à un résultat original, sans modèle, puisque cela précisément me fait défaut : je peins sans pouvoir m’inspirer d’un modèle vivant.
cinquième étape: alors que sans cesse j’adapte le rendu de l’atmosphère du ciel et de l’eau en fonction des autres personnages du tableau que je viens de peindre , la composition qui est maintenant dotée de plusieurs plans doit être équilibrée relativement à la circulation de la lumière dont la tonalité et l’intensité doivent être déjà perceptibles à ce moment de la création. Mon intention relativement à la ligne de conduite que je me suis fixée avant de commencer le tableau est de continuer à ne pas ici pencher vers le fauvisme, mais tenter de rendre vraisemblables chaque ton de couleur choisi, et pour l’élément liquide du tableau, de le rendre plausible suivant le champ lexical de mon coup de pinceau: en dessous de l’hyper-réalisme, juste au niveau d’une figuration soignée, douce au regard.
sixième étapes: chaque plan de la composition doit acquérir sa cohérence propre ainsi que correspondre à l’effet d’ensemble souhaité. Je n’ai toujours pas fini le bras d’Eve au premier plan. je le peindrai au dernier moment, sachant que j’ai eu beaucoup à faire avec le rendu de l’eau dont je ne suis toujours pas satisfait, et qui m’a contraint plusieurs fois à poser des glacis supplémentaire afin de trouver la bonne couleur tout en hésitant encore sur la technique à adopter. On peut en effet produire une impression de mouvance de l’eau, ainsi qu’en copier les caractéristiques ( son pouvoir réfléchissant, déformant, sa transparence..etc) suivant des touches de peinture extrêmement variées et des techniques diverses. Finalement, je retiendrai l’idée de choisir une technique, ou un coup de pinceau différent et spécifique pour chaque plan, même si l’unité du tableau devait en souffrir.
septième étape: conférer une unité à la composition du tableau en fonction de la lumière, de la netteté des plans les un par rapport aux autres, et du regard supposé du peintre, s’il se situe à hauteur du buste d’Eve, de bas en haut, etc… . Seulement je suis toujours insatisfait du rendu de l’eau et alors que j’avais renoncé à figurer le reflet du dernier plan sur l’eau, je m’y attelle.
huitième étape: je peux peindre la main d’Eve, toujours en cherchant à maintenir la même qualité de touche que dans le reste de la composition. Puis, je m’attache à revenir, là sur le modelé des personnages en fonction de leur environnement immédiat afin de ne pas produire de dissonance puisque s’il s’agit aussi d’un effet possible, ce n’est pas ce que je recherche ici.
neuvième étape: pousser l’harmonie du tableau jusqu’où s’arrête ma compétence. Le tableau est quasiment achevé. Reste à coller sur la surface du support ( du bois) les briquets de couleur pour le rendu final, puisque je me sert enfin des objets de consommation courante que j’ai accumulé jusque là , dans le but de souligner les motifs de mes créations en les mettant en opposition avec des objets réels qui servent à les encadrer. Du reste bientôt je montrerai les résultats de ces étranges associations ici.
Je montrerai ailleurs le tableau dans son intégralité et bien sûr avec les briquet, en faisant un plan serré sur le ciel que j’ai beaucoup fignolé afin qu’il ne fut pas aussi esthétiquement pauvre que mes ciels précédant. Voici là le premier tableau de cette série de portrait améliorés: » Adam le chaman », dont la touche est différente, bien que la composition soit comparable. A noter que l’encadrement est réalisé avec un collage de briquet sur toute la longueur de la tranche du support.
RAPPEL DE LA LETTRE ECRITE LE 18 JUIN 2011
LETTRE AUX MUSULMANS
Après le temps des sacrifices, nous ne pouvons que nous honorer de croire venu le temps des victoires de la Foi. Une notion théologique connue du Christ, ne doit cependant pas échapper à la réflexion de chaque croyant dans sa connaissance de Dieu.
Si le Christ connaissait les circonstances exactes de sa mort, il n’ignorait pas non plus ce qu’avait enseigné la kabbale sur l’histoire de la Tour de Babel ; ou comment il fut suscité à la communauté humaine par Dieu la punition des langues, afin de freiner son projet architectural inhumain, symbolisé par la tentative de l’édification de la tour dite de « Babel ». Car elle impliquait la réduction à l’esclavage de la plus grande partie de l’humanité.
Si à ce jour, le royaume Chrétien semble s’effondrer en divers endroits revendiqués par le royaume Islamique, l’Âme islamique ne doit jamais oublier que quant à ses frontières symboliques avec l’Inde, le Mahatma Gandhi dans ses « lettres à l’hasram » avait prédit l’inévitable rencontre des langues, et nous rappelait combien le juste combat profite quand il trouve la voie de la non-violence et que ce qu’avait enseigné Bouddha [comme Socrate] doit nous renseigner sur l’accolement du Coran aux fondamentaux bouddhistes, chrétiens, et juifs.
Car il n’y aura pas de stabilisation des royaumes sans affermissement de la Démocratie en eux et autour d’eux. Royaume et Démocratie sont comme deux langues qui sont fondées par le concept d’Amour, mais dont l’incompréhension mutuelle est comparable à ce qui se dut passer à l’intérieur de la tour de Babel ; oùlorsque le projet architectural, facilité par l’entente humaine, laquelle, coordonnée par l’usage d’une langue unique, uniformisante et source d’injustice, comme exprimée dans une modalité sociale totalitaire, symbolisée par la perte de valeur de l’humain asservi par sa tache absurde et haram, car cadenassée au travers de l’inversion des valeurs elle-même engendrée par le mal usage du système monétaire qui ne peut être accaparé par une seule religion ou langue ou Homme: au risque d’assurer le courroux de Dieu, raison pour laquelle existe la Démocratie en tant que concept. Cet écueil, le Christ aussi l’a compris, raison pour laquelle il a choisit à la fois d’interrompre et d’élargir le cercle de la communauté des élus de Dieu, sachant qu’il engendre une nouvelle religion par son sacrifice dont l’essence est le refus de prendre le pouvoir et ne commettre qu’un acte d’Amour pour ne pas construire de Tour de Babel. L’accès à l’éveil de Bouddha s’opère dans une dynamique comparable.
Ce qu’il faut conclure des « Lettres à l’hasram » de Gandhi, je le conçois ainsi : si les musulmans ne veulent plus croire en Christ, ils auront toujours la possibilité spirituelle de s’en rapprocher à travers la conversion de l’expansion territoriale en une expansion spirituelle. Les musulmans n’approfondiront leur connaissance du Coran et ne saisiront la signification des lettres qui inaugurent les versets qu’en accomplissant le chemin qui relie toutes les langues et que savait Mahommet.
Je préconise aux Intellectuels et aux Penseurs de relire « lettres à l’hasram » de Gandhi, et remercie le peuple Turc d’avoir facilité la circulation des idées dont ils peuvent aujourd’hui mesurer le pouvoir à l’aulne du soulèvement de la jeunesse du jeune monde, et prie pour qu’on ne la contente pas qu’en chair à Chrétiens. Combat fort périlleux qui obligera la chrétienté à s’unir à jamais aux peuples israélites. Au moment même où Israël, qui si elle est bordée par de véritables Démocraties adaptées dont il faut tout concevoir des modalités de coexistence des communautés et du respect du droit humain – ne pourra qu’être prête à la naissance de la Palestine, du moment qu’il s’agisse au moins de ne pas crisper toute possibilité d’accord par un désir trop rigide de voir respecter le tracé de 1967, dont je n’ai pas trouvé trace dans le Coran, ce qui n’a rien à voir avec la poursuite des criminels de guerre. La question de Jérusalem ne peut se traiter sur un plan politique mais essentiellement religieux.
Blague surréaliste : si Socrate a changé le vin en eau, Jésus a changé l’eau en vain. Réponse de Dieu : « Il y a parmi nous un prophète qui sait ce qui va se passer demain. L’envoyé de Dieu lui dit : « Laisse cela et continue à dire ce que tu disais ». ( rapporté par Al Bukhân)
Dans une autre version, il a rajouté : « nul autre que Dieu ne sait ce qui va se passer demain ! » ( rapporté par At-Tabarâni).
LE MELANGE CONTRARIE DES ANGES
Chapitre VI : Le travail au Louvre
Son boulot, Alexandre l’avait dégotté par la voie la plus usuelle : l’Agence Nationale pour l’Emploi. Et tout lui avait semblé facile. D’abord il y avait eu ce test simple auquel on lui avait demandé de se conformer. Il s’agissait de faire des additions, des soustractions, et une division : histoire de vérifier qu’il n’était pas complètement débile. Puis vint l’entretien où il n’eut qu’à montrer sa bonne bouille pour que d’office on le brancarde » agent de sécurité », affecté à la surveillance du Louvre. Site merveilleux s’il en est, dont il ne surveillait pas directement les trésors, plutôt les abords. En surface, là où sur l’esplanade trône la pyramide transparente ; et dans la » cour carrée » attenante. Jusque, sous la pyramide, ne franchissant jamais la zone de contrôle des billets, ni ne devant s’aventurer au-delà des limites du musée, toujours sous la pyramide, là où commence la galerie commerciale. Chaque jour il changeait de poste, pouvait être affecté au « tube », l’ascenseur de l’entrée de la pyramide qui prend en charge les handicapés et les » Very Important Personne ». A un des nombreux postes fixes quadrillant l’espace sous la pyramide. Ou alors, était-il chargé de réguler le flot des entrées de la pyramide, ou d’arpenter ses alentours à la recherche des pickpockets et des vendeurs à la sauvette. Ou lui était-il confié la mission d’accueillir, toujours en surface, les groupes sous le « passage Richelieu » dont un escalator menant aux billetteries leur était spécialement dédié. Lui préférait être dehors même par grand froid. Tant sous la pyramide le murmure de la foule perdue et son déplacement assourdissait plus qu’un marteau-piqueur. En fait, Alexandre avait tout de suite aimé ce job payé un peu plus que le revenu minimum. Car avec trente mille visiteur par jour, des têtes toujours différentes régalaient sa vue, et il y avait toujours des évènements distrayant qui émaillaient ses journées d’intérêts particuliers. N’importe quoi pouvait se produire, il fallait s’attendre à tout. Être sur le qui vive, à l’affût. Et le cadre était proprement grandiose, avec la possibilité qui lui était offerte de visiter le musée quand bon lui semblait. Et si son accès aux souterrain du Louvre lui était limité, sa gigantesque dimension labyrinthique connues des seuls pompiers, ses passages secrets réservés aux conservateurs et aux transports des œuvres, la dimension imaginaire de ses rêverie en étaient décuplée. Comme de savoir que sous la pyramide, galerie commerciale comprise, plus de mille personnes travaillaient : une petite ville en vérité, et dotée d’infrastructures sportives, d’une cantine, et tout un tas d’autres choses… Ville fourmillante charriant son lot de passions secrètes, de fraternité ou de rivalités, de drogues, de ragots, de sueur et de petites mains.
Par dessus tout, Alexandre appréciait d’être choisi par les jeunes filles pour figurer sur une photo souvenir. De plus, il y avait ces femmes qui de temps à autre lui laissaient leur numéro de téléphone. L’une d’entre elles, Céline, l’avait dragué ouvertement. Et bien qu’il ait su que Bahia réprouverait catégoriquement, se targuant, au delà de la fidélité de lui être loyal, il l’avait rappelé profitant de ce que Bahia était en voyage. Comme ils l’avaient convenu, ils s’étaient rencontrés chez elle tôt le matin. Lui avait apporté des croissants pour l’occasion. Bien entendu malgré le fait qu’elle fut mariée, Céline était seule chez elle. Coïncidence ? Son mari était parti en voyage disait-elle. En une demi-heure ils eurent fait le tour de leurs occupations réciproques. Céline travaillait dans un salon de coiffure, et, ambitieuse, elle avait la ferme intention d’ouvrir sa propre boutique de soins capillaires. Elle était ambitieuse, elle l’avait déjà dit, leur conversation tournait en rond et ni l’un ni l’autre ne savait que faire pour entamer les choses sérieuses. C’est là qu’Alexandre remercia son imagination de lui avoir suggérer de l’interroger au sujet des performances sexuelles de son mari. Car elle avait beaucoup à en redire. Elle était délaissée par des voyages sempiternels et maudissait le sort de ne pas rencontrer d’hommes. Il n’en fallait pas plus pour qu’Alexandre soit sérieusement émoustillé. Littéralement il avait sauté sur elle pour l’embrasser. Mais c’était trop tard. Ils avaient trop parlé. Son mari devait rentrer sur le champ d’après elle. Alexandre n’en fut que plus excité. Il la pressa de le suivre dans la chambre, ce qui n’était pas difficile tant Céline était en manque. Aussi prestement que possible il lui enleva sa culotte après avoir relevé sa jupe et enfila une capote, pour deux minutes après en remettre une autre, et cinq minutes plus tard, après des gesticulations de plaisir aiguës mais rapides, éjaculer de nouveau, et c’était fini. Ils l’avaient fait. Juste le temps de prendre une douche ensemble ensuite. De se dire que ce manque de temps est dommageable et qu’on passerait bien une nuit entière à se montrer ce qu’on sait faire, parce qu’on a aimé quand même. Juste le temps d’un dernier baiser, et Alexandre était parti. Et parti pour ne plus jamais la revoir comme, plus tard dans le mois, il avait tenté de la recontacter et était tombé sur son mari très fâché, qui lui avait dit qu’il avait viré sa salope de copine… .
Alexandre avait eu d’autres aventures avec des inconnues, sans conséquences pour son couple, pensait-il. Mais c’est de révéler par niaiserie à sa tendre aimée le traquenard que lui avaient tendu ses collègues pour le pousser dans les bras de l’inexpérimentée Claude qui précipita sa chute aux yeux de Bahia. A l’aube de l’été, poussé par un coup de soleil sur la tête, et beaucoup d’inconsciente bêtise, il faut dire, car ces choses là doivent rester secrètes, il s’aventura à discuter avec Bahia de cette fameuse soirée de beuverie entre collègues. De comment on avait profité de ce qu’il avait la descente facile pour le saouler et une fois beurré le mettre dans le lit de Claude, pauvre vierge attardée qui avait ému tout le monde avec son amour pour Alexandre, lequel était, semble-t-il, le seul à l’ignorer. Il avait dit à Bahia combien, profitant de ce qu’il ne savait plus ce qu’il faisait, Claude l’avait embrassé et masturbé, et déjà c’était plus qu’il n’en faut pour offusquer Bahia. Laquelle avait contenu ses larmes mêlées d’une colère terrible et sut lui soutirer les vers du nez, en lui faisant admettre qu’une fois passée cette faiblesse, à supposer qu’il ait jamais s’agit d’une faiblesse, il l’avait tout de même également dépucelée, et qu’en l’occurrence c’était impardonnable toute cette sordide aventure. Vraiment il lui avait brisé le cœur. Elle pleurait à chaudes larmes. C’était un porc ! Un fieffé salaud ! Bahia hurlait maintenant, prise par des spasmes de rage. Tout remontait à la surface de sa conscience. Mon Dieu, que n’avait-il pas gardé une occasion de se taire ? , pensait Alexandre, tout ému par le flot de reproches qui se déversait sur sa pauvre tête comme s’il eut s’agit d’un véritable sac d’ordures. Oui, non seulement elle avait dû vivre deux ans avec son abominable frère par la faute de sa fainéantise ! Non seulement il l’anéantissait toujours lorsque, comble du mépris pour autrui, et pour elle, il ne savait que se terrer dans son mutisme lors des engueulades ! Non seulement ils ne partaient jamais en vacance ! Non seulement il avait osé l’humilier devant ses propres amies en se foutant de sa gueule avec son alcoolisme ! Mais en plus maintenant et peut-être depuis toujours il la trompait, au mépris impardonnable de l’amour fidèle qu’elle lui avait toujours témoigné ! Elle était bien tombée des nues ! Mais c’était clair maintenant, elle voyait dans son jeu de salaud qu’il se foutait de sa gueule et l’avait bien prise pour la pauvre conne ! Mais elle n’était pas n’importe qui, elle se vengerait : il pouvait en être sûr. Bien évidemment dorénavant ils n’étaient plus ensemble : elle le larguait, c’était décidé. » Tu peux me dire combien d’autres il y en a eu, maintenant… Combien ?! Combien ?! Combien ?! COMBIEN ?! Quatre ? Cinq ? Dix ? Plus ? Avoue salaud ! » …. Bahia était devenue hystérique.
La vengeance de Bahia fut effective seulement un an après et celle-ci fut terrible pour Alexandre. Avant ce temps, il semblait qu’ils s’étaient rabibochés sur l’oreiller comme à chaque fois. Mais durant l’année deux évènements mirent le feu aux poudres. Le premier : la mort de la grand-mère de Bahia l’avait mise sans dessus dessous, l’avait plongée dans une mélancolique tristesse qui lui avait semblé augurer la mort accomplie de ses années de jeunesse. D’ailleurs, c’est comme si une barrière morale de plus avait cédé en elle. Plus rien ne la rattachait, pensait-elle, à la morale marocaine de soumission des femmes à leur mari. La douleur était immense mais plus rien n’entravait sa liberté de femme occidentale assumée. Non qu’elle eut considérée sa grand-mère, si ouverte d’esprit, comme une barrière, mais plutôt comme le dernier lien qui la rattachait à sa famille, laquelle incarnait à ses yeux l’austérité et l’obscurantisme de mœurs surannés qu’elle rejetait de tout son cœur. Un deuxième évènement survint vers la fin de l’année : dans une salle de sport qu’elle fréquentait, elle retrouva un de ses anciens amis. Olivier qui s’occupait du bureau universitaire de sa fac de sociologie et de qui, il y avait longtemps, elle avait dit à Alexandre qu’elle le trouvait beau. Hardi le garçon et bien que la sachant casée, il avait tout de suite essayé de la coincer dans le vestiaire. D’abord offusquée elle s’était dégagée, et il en était resté là. Mais bougre, la chance était avec lui. Il se trouva que cet été là, Bahia pût consulter le dossier médicale d’Olivier, comme elle travaillait en qualité de secrétaire dans le cabinet médicale qu’il fréquentait. Le dossier indiquait qu’Olivier avait de multiple partenaires sexuelle, c’était un chaud lapin, un de plus décidément. Et fermement décidé à lui faire la cour, déesse qu’elle avait toujours été, lorsqu’il la vit, oubliant son échec précédant, il l’invita à diner dans un restaurant sympathique, avait-il précisé. Or, si Alexandre lui cuisinait toujours des plats succulents, il ne l’invitait jamais au restaurant. Elle avait donc dit » oui » , le soir même » non » à son baiser, mais elle avait hésité. Olivier était grand et beau et il n’en démordait pas, de tout son cœur, il la désirait. Elle se sentait faiblir et finalement devant tant de gentille insistance elle dit oui, un soir où ce lourdaud d’Alexandre avait cru qu’elle dormirait chez une amie. Finalement ils faisaient l’amour aussi souvent que possible, frénétiquement, durant de longues heures de bonheur. Et Alexandre n’y voyait que du feu. Elle éprouvait maintenant un léger mépris pour la gaucherie de son ancien amoureux, et du mépris aussi devant tant d’aveuglement. Mais comme elle avait changé dés le premier soir où elle avait couché avec Olivier, Alexandre en avait ressenti un doute dans son honnêteté envers lui, tenant à je ne sais quoi d’une attitude inhabituelle. Bien vite il avait voulu ne plus être conscient. Même si maintenant, et à son plus grand désespoir, il constatait des traces de jouissances dans ses sous-vêtements, dont il n’était pas la cause. Et plusieurs fois Bahia avait refusé de se donner à lui, ce qui finit de le blesser au plus haut point. Le coup fatal lui fut porté lorsqu’il se rendit compte combien elle était amoureuse de son bellâtre. Quand les hommes vivent de tromperies d’un soir le plus souvent les femmes ne se donnent pas à un autre sans être amoureuse. Mais le clavaire d’ Alexandre n’augmenta que lorsqu’il sut vraiment. Et ce fut lors d’un voyage de bahia en Belgique avec la nouvelle compagnie de théâtre qu’elle avait intégré pour jouer une pièce inédite, qu’il apprit au téléphone de la bouche d’une de ses camarades perfide et sans doutes un peu trop jalouse de Bahia, que celle-ci durant leur temps de repos était partie avec un homme dont Alexandre rageait d’ignorer à qui il avait à faire. A son retour, au téléphone, il fit avouer à Bahia qu’elle le trompait bel et bien et elle se rendit à l’évidence sans vouloir rien dire de plus sinon qu’elle lui en parlerait une fois chez eux. Ce qu’elle ne fit qu’à demi-mot, révélant quasiment rien de son nouvel amour. Dans la cabine, l’être d’Alexandre s’était brisé tel un vase jeté du septième étage. Il avait senti à son tour ce déchirement de son cœur dans sa poitrine. A ce moment là il le sentit : de roi , il était redevenu serviteur aux yeux de Bahia , laquelle ne voulait pour rien au monde rompre avec Olivier, même si son couple devait en périr. Cette situation tragique pour Alexandre qui, pire que tout, ignorait tout de son rival, le fit sombrer dans une grave déprime et il crut devenir fou. Fou de jalousie, se méprisant lui-même de fouiller frénétiquement dans les affaires de sa bien aimée déesse que pour rien au monde il ne voulait perdre. Jalousie dévoratrice et abaissante qui ne l’empêchait pas de sentir Bahia glisser entre ses doigts de lourdaud et le laissait plein de haine envers lui-même. Si déconcerté par ce sentiment qu’il n’avait jamais ressenti avant… Il lui arrivait de pleurer à chaudes larmes.
LE GENERAL DES ARMEES ( voir poème)
Voici venu le moment
La joie de chien fou et fougueux de la jeunesse se tempère dans mes veines
De nouveau je vois l’homme le plus vieux du monde m’habiter
Dieu m’en est témoin concernant cette vie je n’ai pas eu le grade militaire de mes incarnations passées
Je tiens à ne pas œuvrer pour le reconquérir
Je ne décide plus du moment des guerres
Je décide de la stratégie la plus propice à ne pas abîmer ni le monde ni l’humanité
Liberté aux généraux des armées du monde de confronter mes vues à leur propre stratégie sans m’en rendre compte directement
puisque je suis le général des armées désarmé et que je crois à l’œuvre de la Justice et de la Paix
La position de mon âme dans le tourment mondial ?
Je suis différent de Napoléon je fais plus de fautes d’orthographe que lui
Je ne suis pas Elie
Je le susciterai seulement afin de sa voix entendre le crépitement de Dieu absoudre les péchés de mes vies révolues et de ma chair
Pour cela je prélèverai ma part de croyants dans chacune des grandes religions sans les obliger à adopter ni un ordre nouveau ni sans les contraindre à renoncer au statut qu’ils occupent
Ces croyants et chrétiens et juifs et musulmans pour l’heure se définirons par l’indépendance spirituelle conférée par leurs liens à Dieu
Leur ouverture d’esprit embrasera le savoir de tous les peuples et ils se distingueront par leur don des langues
Chacun le saura il œuvre d’abord pour l’humanité la perpétuation et l’approfondissement du savoir millénaire
L’étude la recherche et la protection des sources écrites héritage de l’œuvre des scribes dignitaires des temps reculés sera leur sacerdoce
Ils en auront intimement conscience
La guerre de religion qui nous préoccupe au risque de voir disparaitre toute religion ne pourra se passer d’un compromis entre les protagonistes relatif à la stabilisation de zones économiques et de savoir à travers l’ensemble du royaume croyant dont les belligérants devront renoncer à les troubler par la guerre s’ils ne désirent pas l’empire de Dieu rempli de sots guerriers sans éducation ni avenir
Ces hommes et ces femmes œuvreront individuellement et collectivement à la diffusion du savoir des temps passés en réservant une partie de leurs forces ainsi démultipliées à la perfection de la connaissance contemporaine universelle et leurs production sera le ciment de la nouvelle alliance des communautés
Parmi eux et elles se distinguera Elie de par l’ouverture de sa conscience à l’Éternel des armées que cette bise démocratique aura dépoussiérée
Elie sera ainsi à même d’améliorer le terreau spirituel d’où devrait germer le messie
J’entends ici et ailleurs que l’Esprit Judaique pense la venue du messie probable un an ou deux après l’an 2012
Considérez mon point de vue en la matière
Un homme éclairé dans une nuit sombre ne sert à rien l’intensité de la lumière de son âme est en intime relation avec l’intensité de la flamme spirituelle collective Plus celle-ci est faible moins le messie a de chance de changer le destin humain autrement que par la guerre
Ceux appelés à prolonger la trace de mes pas dans le sable du malheur de sorte qu’un être marche sur la mer des savoirs doivent en être conscient
Ma mission révélée consiste à protéger ma sœur Israël des excès de son tempérament volcanique et rebelle
D’œuvrer pour qu’elle fasse de son frère fils d’Ispahan un dirigeant éclairé en tenant compte de mes conseils de douceur et de respect
Un adolescent ne peut être traité comme un enfant ou un homme
Mon amour des musulmans et des chrétiens étant imputrescible qu’ils le sachent
Les mouvements d’armée en Israël ont un rapport avec l’Esprit musulman dont je tente de perfectionner le caractère critique en modérant sa fougue ardente pour rendre sublime sa générosité
La guerre d’Israël a donc pour but d’unifier son adversaire Palestinien si divisé et incapable de l’action collective qui conduirait au bon usage de son argent et à la convergence de ses forces vives pour créer le terreau spirituel où s’épanouiront ses enfants
Israël ayant fait le premier pas dans ce sens c’est à elle que je demanderai de renoncer à la réalisation pleine de ces objectifs si le seuil de Tolérance de l’Esprit musulman est touché au point que se produise l’inverse de ce qui a été souhaité
Mes pleures vont aux victimes mon cœur appartient à mon amour et à Dieu
Poème de Patrick Rakotoasitéra
AU DELA DE LA TREVE ARMEE LA PAIX EST POSSIBLE
L’embrasement du monde musulman du point de vue de Tsahal
Il est problématique de vouloir répondre à la montée de la violence en en appelant à la raison quand la guerre dont il est question se nourrit d’idéologie sur fond de sentiment religieux exacerbé et qu’elle perdure parce que chaque nouvelle génération submergée par l’héritage d’une situation géopoliqtique et culturel, est sommée de taire en elle les aspirations naturelles de la jeunesse envers la paix, pour ajouter à la rancoeur, à la haine des anciens, le sacrifice par les armes de son propre avenir. Avant que l’escalade guerrière n’emporte le radeau de la paix au calandre grecque, je rappelle que ma prise de position est motivée par l’horizon de la paix unilatéralle, que si j’emploi le biais du point de vue militaire et stratégique, je le fais dans l’urgence, sans pouvoir détailler par des chiffres ou des faits datés le contenu de mon propos et que si le temps est à l’appréciation rationnelle des forces en présence et des risques qui sont encourus par chaque parti , mon seul guide moral est l’horreur que m’ont toujours inspirés les crimes de guerre.
LA JUSTIFICATION DE L’ACTION ARMEE DU POINT DE VUE DE TSAHAL
Monsieur Netanyahu lors d’une allocution a justifié la réponse militaire d’Israel par l’atteinte faite aux civils israeliens dont le bombardement a repris et s’est intensifié depuis la venue d’une délégation officielle du Quatar à Gaza. La décision d’une action est cependant sans doutes une option militaire envisagée depuis que la position stratégique d’Israel dans la région s’est d’autant plus détériorée qu’ aux relations bilatérales fondées sur un certain statut quo avec les dictatures qui occupaient les pays de la région, a succédé l’incertitude de révolutions ou de guerres civiles acréditant l’existence d’une reflexion sratégique globale supportée par des combattants internationnaux aguerris et mobiles, oeuvrant pour l’avènement d’une seule nation islamique, prêts, du reste comme les épigones de Bush et de la nouvelle théorie de l’impérialisme Américain, a changer le moyen-orient au pris de la guerre généralisée, planifiée et sans états d’âme militaires.
AU-DELA DE LA TREVE LA PAIX EST POSSIBLE
… Sans états d’âme militaire, du moins est-ce ce que j’ai cru hier samedi. Car j’ai réellement cru que le peuple musulman m’avait trahi. Et ô combien, le chemin de l’escalade était tracé , même si les invressemblances étaient nombreuses : le quatar selon un plan machiavélique non comptant de soutenir l’armée libre de Syrie, avait promis aux palestinien de gaza les même conditions que Bachar el Hassad leur avait promis jusque là, doublé de l’incitation à reprendre les armes sur le champ, arguant qu’il était entendu que les Syriens rompraient le statut quo à leur frontière avec Israel, l’étau de la guerre n’ayant qu’à se refermer puisque au regard de l’affrontement actuel entre Israel et l’Iran, certes pour le moment sur des théatres d’opération intermédiaires, les pobabilités étaient grandes que le président Iranien qui va bientôt être confronté aux élections, à l’instar de Netanyahu, ne décide d’utiliser les navires de guerre qu’il a fait acheminer en mer méditerrannée pour bombarder Israel, sachant que de toutes façon la guerre était inéluctable au regard des récentes manoeuvres militaires conjointes d’Israel et des Etats-Unis…Heureusement, il semble que je me sois fourvoyé : le ministre Français des affaires étrangères rencontre aujuourd’hui les partis en présence et son action sera d’autant facilitée que dans la nuit monsieur Mohamed Morsi le président de l’Egypte a fait savoir qu’il lui semblait, après les entretiens qu’il a eu avec les deux partis, qu’aussi bien les palestiniens qu ‘ Israel étaient prés d’un accord de cessez-le feu.
Aussi afin de rendre effective cette décision que je souhaite de toute mon âme, j’aimerai que la conscience musulmane collective des combattants et spécialement que les combattants de l’armée Syrienne libre réfléchissent intimement à la possibilité d’un revirement stratégique tactique concernant Israel.
Mais avant, dois-je saluer la décision, qu’il faudra maintenir, d’accorder à chaque minorité syrienne sa place dans la gouvernance de la Syrie libre. J’ai bien noté qu’en cela l’armée libre avait répondu à l’ exigence du respect de la paix entre communautés qui devrait prévaloir après tout conflit armé.
Le silence qui a prévalut concernant la pacification souhaitée avec Israel, est sans doutes ce qui retiendra le plus la France de livrer les missiles anti-aériens qui permettraient à l’armée libre de ne pas être harcelée par l’aviation de Bahar el Hassad, et l’attitude de l’armée libre relativement à ce qui se produit à la frontière commune avec Israel, sera déterminante, car il est impératif de faire savoir qui bombarde Israel exactement, Bachar el Hassad ou des membres de l’armée libre incontrôlés.
Mais avant toutes crispations des positions de chacun, qu’il me soit permis ici de rappeler la réalité de la situation militaire.
Un évènement lourd de conséquence pour la stratégie militaire de tous les pays vient de se produire. L’armée de tsahal avec succès vient de prouver qu’un bouclier anti-missile pouvait être optimal à plus de 80%, ce qui rend toute proche la réalisation du bouclier nucléaire optimal, dont la détention non seulement va bouleverser ce qu’on entend par » équilibre nucléaire », mais aussi peut changer le parti-pris tactique adopté jusque là par Israel relativement à la détention de l’arme nucléaire par l’Iran.
Du point de vue des palestiniens, l’appréhension de la réalité de leurs dispositions militaires ne peut qu’être reconsidérée. Car quoi ? A quoi sert de détenir 50 000 voir même 100 0000 roquettes ou missiles, qui n’ont pas de réalité militaire dissuasive ? Faut-il même concevoir encore des attaques suicides quand le bénéfice tout relatif de la terreur chez l’adversaire, peut entrainer au moins le bombardement de la population palestinienne, au pire l’intervention terrestre d’une armée dont on sait les éléments les plus extrémistes capables de crimes de guerre ?
Non, mille fois non. Et si des copies de ma lettre aux musulmans sont encore accessibles sur internet rappelez-vous que la situation de la Palestine ne pourra réellement être inversée qu’à la condition qu’Israel soit bordée par de véritables démocraties.
Lao Tzeu apprend que lorsque votre adversaire vous est supérieur, il convient de l’adoucir par l’amour… Je rajouterais que lorsqu’on ne peut pas l’aimer non plus, au moins essaye-t-on de n’avoir pas le même amour de la fascination du pire…
Car le véritable défis d’Israel n’est décidemment pas la guerre à laquelle elle a toujours fait face vaillement, mais bien la PAIX dont elle ignore toutes les réelles forces de transformation sur l’organisation de son propre tissus social lui-même. Israel méconnait le rôle que son peuple doit tenir dans le monde du XXIème siècle.
Elle méconnait la force des peuples qui se battent sans armes dont les exemples notamment lors de l’indépendance de l’ Inde doivent tous nous inspirer, de même qu’il est remarquable que le gouvernement élu démocratiquement après le pringtemps arabe, celui-là même à l’image de son voisin, dont les hommes de coeur attendent avec patience qu’il sache démontrer que l’Islam n’a pas plus peur de la DEMOCRATIE que les femmes ne devraient avoir peur de l’ISLAM, il est remarquable que leurs dirigeants soient au rendez-vous de l’HISTOIRE.
Aussi n’osez pas la trève, osez le cessez-le feu, L’amélioration des conditions de vie des Palestiniens, de nouvelles formes de lutte pacifiques,ô combien moins capricieuse qu’une victoire militaire qui n’assure jamais de facto qu’il s’agira également d’une victoire politique.
En m’associant à la douleur des familles des victimes, permettez-moi d’espérer la victoire de la PAIX et du compromis sur le théatre Africain où la guerre s’annonce une perte de temps encore plus criante.
En cas de compromis manquant avec l’armée libre Syrienne, peut-être faut-il s’attendre à ce que l’Europe aux missiles anti-aériens privilégie l’aide aérienne.
Patrick Rakotoasitera