2019 : les révolutions du Printemps Arabe ont laissé place à une guerre internationale. La Syrie en est l’épicentre instable. Un champ de ruine au milieu duquel survit la dictature syrienne. Un symbole de l’obscurantisme religieux qui y a sévi. Un théâtre de guerre de plus où la jeunesse du monde aura pu mesurer l’écheveau complexe qui, de nature militaire, économique et idéologique barre le chemin vers la Liberté Démocratique.

Mais point elle ne renonce cette jeunesse, et quand la peur a changé de camp, la révolte est devenue, de 2019 à 2020 : une Révolution Mondiale ! En France, les  » gilets jaunes », quoi qu’on puisse penser d’eux, contestent, dans la rue, la politique néolibérale de l’état français depuis plus d’un an ! Ce mouvement citoyen pourrait apparaître dissemblable des Printemps Arabes de prime abord. Si les révoltes de 2011 dans le monde arabe n’avaient ouvert le champ des possibles à toutes contestations citoyennes pacifiques, unies par la même contestation, prêtes à lutter en employant les médias électroniques pour faire entendre ses droits. En utilisant les manifestations de rue telle l’arme politique du plus grand nombre.

À y regarder de plus prêt, une crise de la gouvernance est aussi à l’œuvre dans la plupart des pays occidentaux. Ce sentiment de défiance vis à vis des instances dirigeantes est d’autant aggravé que les politiques  néolibérales des états démocratiques dominants n’ont ni amélioré le sort de la Terre depuis 30 ans, ni contribué à autre chose qu’à faire du commerce mondial, le meurtre légal de la Terre et la négation de ses occupants…

Alors qu’au sortir de la seconde Guerre Mondiale du XXème siècle, les générations outragées par les ravages de la guerre totale avaient espérées dans l’instauration de lois internationales et universelles, comme la Déclaration Universelle des Droits de l’homme, adoptée à Paris en 1948 par l’assemblée Générale des Nations Unies – que ces lois partagées par le maximum de pays servent de prémisses à un monde pacifié, dont les échanges économiques entre pays, grâce au commerce international, permettraient aux nations de coexister pacifiquement entre elles. D’échanger selon des règles établies, facilitées par une monnaie de référence reconnue internationalement par tous les partis. Quand reviendraient aux États et à leurs gouvernements de mettre en œuvre : un essor industriel dont le résultat est l’élévation générale du niveau de vie. Et dont le système mathématique qui devait en permettre la prédiction repose sur le calcul du taux de croissance de l’économie considérée… Le PNB et le PIB : produit national brut d’un état et son produit intérieur brut…

Force est de constater combien le calcul de la croissance est devenu un mauvais indicateur économique qui ne rend pas compte de la finitude des ressources et opère comme si l’homme disposait de plusieurs planètes pour sa production.

Quand à un système de production capitaliste caractérisé par un commerce mondial réalisé grâce à des tankers, ces bateaux géants capables de transporter des centaines de containers : il repose sur la production d’hydrocarbures.

Alors même que les énergies fossiles doivent impérativement être délaissées partout dans le monde, au profit d’énergies renouvelables, afin que le taux de carbone dans l’atmosphère ait une chance de baisser. Et par la même, qu’un des leviers du réchauffement climatique soit maîtrisé… Comme du secteur aérien qui ne peut pas indifféremment consommer toujours plus de pétrole…

Une paix des nations qui reposerait sur le développement mondial du transport aérien et de la marine marchande est toujours à l’ordre du jour à Davos. Et sans doute est-ce la raison pour laquelle les Accords de Paris sur le Climat ne concernent pas spécifiquement le transport aérien et les transports Maritimes. Alors que pourtant on estime que dès 2050, le secteur aérien, (à hauteur de 23% cumulés aux 17% des transports maritimes), pourrait être responsable de 40% des émissions de CO2 sur Terre. Lorsque l’industrie agro-alimentaire (l’élevage et l’industrie laitière plus particulièrement) pourrait quant à elle rejeter plus de méthane que l’industrie pétrolière, d’ici 2050…

À l’aube du XXIème siècle, le transport maritime et aérien ne sont pas les plus émetteurs de gaz à effet de serre, le transport routier et la voiture individuelle, mode de déplacement que l’on retrouve dans toutes les villes modernes, est responsable de plus de 30% des émissions de CO2 !  La Terre est chamboulée par la mondialisation effrénée, les guerres économiques pour l’acquisition des ports, les guerres pour l’accaparement des terres arables, des minerais, des zones d’instabilité où la main-d’œuvre est peu cher… Sur fond de guerre du pétrole, énergie qui fait courir tout le monde consciemment depuis l’an 2000…

L’an 2000 a vu aussi les grandes organisations internationales garantes de l’apaisement de tous conflits pouvant survenir entre pays membre, s’affaiblir, ou n’être pas à la hauteur du cycle tragique d’événements mondiaux auxquels nous avons dû faire face.

Organismes mondiaux tel le FMI (fond monétaire international), dont le propre aura été depuis plus de 10 ans, de placer les économies auxquelles il prête de l’argent sous l’emprise d’une austérité économique artificielle, destructrice du tissus économique traditionnel ; et ne faisant qu’aggraver le niveau de vie des ménages d’Amérique latine notamment. Ménages, largement désorganisés par l’instabilité des prix, le renchérissement de la vie, et les mesures d’austérité. Quand ce n’est pas l’instabilité politique, couplée en Amérique du Sud avec l’inefficacité des organisations interrégionales devenues incapables de réunir autour d’une même table, les protagonistes de l’instabilité politique du pays voisin…. Le continent Sud américain dont le premier investisseur est devenu la Chine, est jalonné de démocraties autoritaires caractérisées par une armée ou un groupement militaire dominant, au service d’une oligarchie politique, économique et financière dont l’armée quadrille le pays de manière tentaculaire… Il a suffit pourtant de l’augmentation des prix des transports publiques au Chili, pour que se déclenche ce phénomène de manifestations permanentes et régulières qui caractérisent les révoltes pour les droits sociaux et humains qui éclatent partout, et potentiellement n’importe où dans le monde.

Le monde nouveau tant espéré par les plus anciens, ne peut plus perdurer sur le même modèle. Les citoyens qui le composent en Europe, en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie, en Amérique latine, en contestent le bon fonctionnement.

Car depuis 2019, tant des gilets jaunes qui ont élargis leurs revendications à bien d’autres domaines que celui de la taxe carbone sur l’essence qui les avait fait descendre dans la rue – aux quatre coins du continent numérique on peut voir les peuples se mobiliser d’abord pour que soit supprimée une loi. Le droit d’extradition vers la Chine des ressortissants hongkongais a mobilisé les étudiants de Hong-Kong et toute la jeunesse jusqu’à ce que cette loi soit abandonnée. Mais le compromis n’a pas suffit ! Les manifestations ont continué pour la raison qu’il s’agit d’une Révolution Mondiale ! La jeunesse de Hong-Kong est déterminée. A Alger non plus le « Hirak » ne faiblit pas ! En Irak (comme au Chili où une seule manifestation a totalisée 200 éborgnés), les crimes commis lors des répressions policières et militaires, sont sans doutes susceptibles d’entraîner des plaintes recevables auprès de la Cours Pénale Internationale de La Haye. La jeunesse irakienne –  dans un contexte de guerre irano-américaine par procuration qui pourrait à nouveau ravager les vies des irakiens – est déterminée à résister, jusqu’à ce que le gouvernement des corrompus soit déchu !

Les manifestants sont descendus dans la rue à Hong-Kong, au Chili, en Équateur, en Algérie, en Iran, au Liban, en Irak, en Russie, en Espagne, en Inde, en Égypte, et en septembre 2019, 7.6 millions de personnes, dans 185 pays, ont participé à la grève pour le climat organisée par  » Friday for Futur », à l’initiative de Greta Thunberg !

Il y a un lien entre les manifestations qui ont lieu dans le monde pour la défense des droits sociaux et humains et  » Friday for Futur ». Greta Thunberg – par ses prises de parole à l’ONU et à Davos, en faveur d’un engagement concret et réaliste des gouvernants et des grands industriels pour extirper l’homme du désastre climatique qui gronde aux portes de ses villes –  a relayé jusque dans les sphères d’influence de ces 20 multinationale qui émettent 70 % de la pollution, la parole alarmiste des scientifiques : ceci est la première phase avant que ces dirigeants n’assument leur part de responsabilité.

Il est en effet crucial que l’existence de ces 20 multinationales (ultérieurement j’y consacrerai tout un article) soit révélée au monde. Leur part de responsabilité pénalement établie. Or, l’étude objective et ciblée de leur impact sur l’environnement, et par là sur le climat, doit être la première enquête commandée par le futur Procureur Général de la Cours Pénale Internationale, si l’institution veut rester crédible et cohérente avec sa mission.

L’action sur le climat sera mécanique. Les experts évalueront l’emprunte carbone résultant des multiples activités de ces multinationales, transmettront au Procureur de la Cours Pénale Internationale tous les cas de figure pour lesquels une des multinationale est soupçonnée d’agir avec ses titres de propriété en prédateur des ressources naturelles et/ou en exploiteur des populations où se situent ces ressources.

Une des évaluations prioritaire à laquelle la Cours Pénale Internationale devra s’atteler concernera la part de l’économie informelle entourant l’exploitation illégale (ou légale mais selon des conditions illégales à évaluer) de ces ressources naturelles.

À cette fin, la Cours Pénale Internationale doit tirer les leçons des dossiers impliquant des personnes morales dans des théâtres de guerre, comme le dossier Lafarge sur les relations entre la cimenterie du groupe basée en Syrie et l’État Islamique durant la guerre. Car, à l’image de ce dossier, les multinationales sont prêtes à aller loin afin de maintenir leurs sources de revenus, en ayant soin d’en masquer l’importance par des assemblages complexes de filiales et sous-traiteurs, dans tous les pays où elles sont implantées…

Une fois le matériel juridique collecté contre ces multinationales, il sera plus aisé de les contraindre à cesser toutes les activités litigieuses visées par la Cours Pénale Internationale… Conformément aux Accords de Paris sur le Climat : sera alors validée juridiquement l’officine de la Cours Pénale Internationale occupée au traitement des crimes contre la Terre. Les crimes climatiques aggravant de manière remarquable le dérèglement climatique, ce qui en soit relève d’un crime contre l’humanité.

Autre priorité du prochain Procureur de la Cours Pénale Internationale : évaluer le rôle des multinationales dans l’allumage des méga feux  observés depuis 2019. 8000 km2 ont été incendiés en Californie. Une centrale électrique à été jugée responsable. Mais pour les 28000 km2 de forêt qui ont brûlés en Amazonie –  30% de plus en surface qu’avec les départs de feux de l’année précédente – on sait qu’ils ont été allumés de mains criminelles. Pour des raisons mercantiles et avec la bénédiction du nouveau président brésilien, dont l’élection par la population évangélique brésilienne laisse songeur. Jésus admettrait-il qu’on bafoue le droit des peuples racines, les peuples premiers, en les massacrant pour les chasser de leurs terres ? Jésus ne serait-il pas furieux à l’idée que des chrétiens contribuent à brûler l’Amazonie ?

Les feux qui sévissent en Australie, malgré un court répit dû à des pluies miraculeuses et dévastatrices, laisseront une empreinte de mort sur plus de 100 000 km2. Un vrai désastre duquel doit être retranché la part humaine pour ne plus qu’il se reproduise. Et dont là encore il faut établir les responsabilités individuelles et collectives à l’origine de ces départs de feu. 124 personnes auraient été arrêtées en Australie et seraient interrogée sur des départs de feu. Qui sont ces personnes ? A-t-on établit des chaînes de responsabilités ? Quels disfonctionnements sont à l’œuvre dans l’ampleur de ces feux ?

Car ces méga feux observés en 2019 sont d’origine humaine ! Ainsi des feux qui ne sont finalement qu’une forme de déforestation due à l’implantation de culture de soja ou à l’élevage extensif des bovins, responsables du déboisement de plus de 10 000 km2 entre août 2018 et juillet 2019, en Amazonie. Ou bien, du défrichement des forêts dans les tourbières remplacées par la culture de l’huile de palme, en Indonésie. La culture sur brulis pratiquée par l’Afrique rurale se cumule aux feux allumés pour des raisons d’accaparement des terres par des compagnies étrangères et contribue à augmenter la déforestation en Afrique.

Or les forêts sont essentielles. Les forêts Amazoniennes absorbent à elles seules actuellement 10 à 20 % du CO2 présent dans l’atmosphère terrestre où elles libèrent à la place le précieux oxygène. En l’espèce, la déforestation de l’Amazonie est donc bien un crime climatique…

Si les multinationales des démocraties et des dictatures exploitent sans mesure les ressources de la Terre, et sont directement impliquées dans des processus de déforestation et d’accaparement des terres arables et des minerais, la Révolution Mondiale défend et revendique des droits démocratiques, justement parce que ce sont les démocraties qui se distingueront par leur fidélité aux droits humains, sociaux et environnementaux, à qui reviendra la place de choix dans la lutte contre ces multinationales.

Les peuples qui en Europe, au Chili, en Équateur, au Venezuela, au Brésil, en Argentine, en Algérie, en Égypte, au Liban, en Palestine, en Irak, en Papouasie nouvelle Guinée, à Haïti,…, combattent ou ont livrés combat pour leurs droits doivent savoir qu’aucune dictature n’est immuable et la Démocratie : un horizon où l’équilibre et l’égalité s’établissent par la lutte des peuples.

Les dictatures ou démocraties autoritaires ne réussissent à se maintenir en 2020 qu’au prix de l’écrasement des revendications individuelles et collectives, dans le bafouement le plus total des droits élémentaires du citoyen, tant la pression des peuples est capable de ravager tous régimes établis de longue date. Ces dictatures fermées comme l’Erythrée ne persistent qu’en raison de la lacune de l’union Africaine à l’endroit d’une armée intercontinentale propre à faire respecter les droits de l’homme dans les pays africains en proie à l’instabilité. Mais L’Unité Africaine, l’UA y travaille… Quand même, les peuples africains ne sont pas en reste. Au Soudan du Sud, les manifestations ont contraint la junte militaire au compromis. Ce qui a permis l’instauration d’un gouvernement auquel participe la société civile.

En Iran, les répressions des manifestations auraient excédées le millier de mort. Mais le gouvernement des ayatollahs sort affaibli par un enlisement sur la scène régionale à maintenir un croissant chiite stable : en Syrie la guerre sévit toujours, en Irak la contestation monte qui dénonce l’influence iranienne jugée comme une ingérence. Sur le plan intérieur, le régime ne tient qu’au prix du silence forcé de toutes dissidence et en cherchant à écraser toutes révoltes naissante. Comble du comble, le régime religieux a fait de la révolution et de son exportation à travers le monde le fondement de sa politique internationale : il se voit rattrapé par la Révolution Mondiale des peuples pour les droits humains !

En réalité, le modèle démocratique est souhaité par la majorité des manifestants de cette Révolution Mondiale. Le sachant et au regard de la persistance des manifestations en Russie, Poutine lui-même est entrain d’évaluer la façon dont il restera au pouvoir sans être directement aux commandes de l’état russe !

Xi Jin Ping aussi risque sa position. Sa gestion de la crise du coronas virus pourrait fédérer les critiques de la population chinoise si l’épidémie est mal maîtrisée. Les revendications des hongkongais ne vont pas baisser pour autant. Or, devançant les critiques de sa population, le président chinois aurait intérêt à promouvoir par la suite une politique d’élargissement des droits démocratiques réels des citoyens chinois. Car aucune aire économique réunissant des mégalopoles ne peut être viable à la troisième génération, si contrairement à la première qui aura contribuée à l’essor industriel, la deuxième bénéficiant de l’accès à un meilleur niveau de vie, la troisième génération ne voit ses droits sociaux et humains renforcés ; alors que partout ailleurs dans le monde les Hommes investissent les rues, précisément pour défendre ces droits universels.

Du reste, l’armée chinoise si elle devient une armée au service de la Paix comme le souhaite monsieur Xi Jin Ping, cela ne se peut sans être au service des Droits Universels de l’homme. Sa mission ne peut se restreindre à la consolidation des routes de la soie. Les routes de la soie doivent être les routes d’une Paix Universelle. Raison pour laquelle cette transition démocratique doit être doublée sur la scène internationale d’un mouvement diplomatique chinois d’ampleur qui consisterait à élaborer des plans de paix, sur tout théâtre de guerre entravant encore le bon fonctionnement des routes de la soie.

Si les chinois agissent avec les infrastructures des routes de la soie comme d’un bien essentiel à la constitution du Bien Commun Universel, ils acquiesceront, je l’espère, si je propose, dans la mesure de ce que le climat permet, que les émissions de CO2 des transports aériens et maritimes soient réévalué dans 5 ans et tous les 5 ans. En échange les forêts, toutes les forêts et principalement les forêts primaires seront protégée par un statut juridiquement contraignant pour les états et sociétés forestières. Un statut qui fera des forêts du monde un Bien Universel, dont les pays qui les abritent auront la responsabilité, les populations autochtones l’usufruit, et les autres sociétés le souci. Puisque le bon fonctionnement de ces écosystèmes où se concentrent la biodiversité mondiale est une priorité internationale depuis les Accords de Paris sur le Climat, qui réclame qu’un gouvernement mondial des forêts soit créé dont des postes décisionnaires soient dévolus aux représentants des sociétés racines ou primordiales…

Pour les chinois d’être aux avant-postes du combat pour les droit humains, sociaux et environnementaux est la condition qui leur permettra de conquérir le cœur des occidentaux et le monde…

Réjouissons-nous ! Les peuples sont en révolte mais il est encore possible de leur parler…il devrait toujours en être ainsi. Que personne ne s’y trompe, cela ne dépend pas des peuples eux-même, mais bien des répressions policières et militaires exercées à leur encontre. Le dialogue se rompt sitôt la répression sur-déterminée !

PATRICK Rakotoasitera

 

 Une nouvelle fois la Turquie se distingue parmi les pays membres de l’OTAN en proposant une stratégie militaire qui si elle n’aboutit pas vite, risque d’être un bourbier militaire. Plus de 200 000 personnes ont dû fuir les zones attaquées par les forces turques soutenues par des syriens prenant leur revanche sur les kurdes, que le président imbécile, Donald Trump a abandonné à leur sort. Obligeant le commandement kurde à se tourner vers l’armée syrienne loyalistes, tournant ainsi le dos à tout espoir immédiat d’instaurer un Kurdistan dont il y a de cela quelques mois déjà, au sortir de la guerre contre les capitales de l’E.I, Raqqa et Mossoul, lorsqu’il était question que le Kurdistan puisse avoir son référendum, l’Amérique s’était déjà reniée en reniant son soutien aux Kurdes que l’armée Iraquienne envahit après cette défection. Cette fois, s’agit-il des kurdes du nord-est de la Syrie. Eux dont les prisons témoignent de leur rôle crucial dans le combat contre l’état-islamique. Mr Trump malheureusement ne considère pas assez l’enjeu stratégique du contrôle du nord de la Syrie et de la frontière turco-syrienne. Certes, à long terme une guerre économique des E.U contre la Turquie impacterait le fonctionnement de ses institutions et le niveau de vie des turques comme tel est déjà le cas. Mais je crois Erdogan capable par contre-coup d’imposer un chantage permanent aux migrants à l’Europe, pour réclamer le financement par elle de ces implantations de villes entièrement à construire dans le nord de la Syrie conquise, après cette nouvelle phase de la guerre de Syrie.

Les positions tenues par les français dans la zone de conflit, devront-elles être défendues ? Des renforts ont-ils été prévus ? Pour l’heure l’exécutif français ne laisse rien filtrer quant à son rôle dans ce nouveau mouvement militaire d’ampleur en Syrie. L’Afrique ne doit que s’en inquiéter car la Turquie fournit un soutien armé aux factions djihadistes présentes en Libye. Le maréchal Haftar a alerté la communauté internationale, dénonçant l’implication militaire de la Turquie en Afrique du Nord. Mr Erdogan aurait-il pour projet d’utiliser les forces djihadistes une fois libérées des prisons kurdes, en assurant le transfert matériel de leurs combattants jusqu’aux postes lybiens que tiennent déjà ses epigones ? Pour l’heure et tant bien que mal, les kurdes détiennent plus de 10 000 combattants de l’état-Islamique, sans compter leurs familles installées dans des camps provisoires. Profitant de la confusion qui règne dans la région, 800 proches de djihadistes auraient quitté leur camps pour une destination inconnue… La dissémination des combattants de l’état-Islamique est-elle à l’ordre du jour ? Si il s’avérait que par faiblesse la communauté internationale devait continuer à soutenir le camps libyen opposé au maréchal Haftar, les prémisses d’une nouvelle base avant du djihadistes mondiale installée en Libye pourraient voir le jour. Après cette nouvelle phase dans la guerre de Syrie, par le jeu des vases communiquant d’un conflit à l’autre, si la Libye – où l’on soupçonne l’émir de l’état-Islamique, Al bagdadi, de s’y être replié devait abriter un contingent de djihadistes comparable à celui qui s’est bâti un État à cheval entre la Syrie et l’Irak, l’Afrique serait en prise, du nord du continent jusqu à sa ceinture verte, de la Libye jusqu’à l’Afrique subsaharienne, du lac Tchad à tombouctou, du Niger au Cameroun, avec un mouvement militaire dissocié en groupes combattant dont l’Europe peut redouter, si chacun des groupes djihadistes implanté en Afrique réalise ses objectifs, qu ils déstabilisent tout le circuit des routes de la soie désiré par la Chine.

L’union européenne participe au financement des infrastructure en Afrique à hauteur de 1459 millions de dollars, contre 2284 millions de dollars de la part des donateurs arabes du fond saoudien de développement FSD. Là aussi où la Chine, premier fournisseur du continent investit 6413 millions de dollars. L’Europe comme la Chine n’ont donc aucune raison de laisser s’implanter en Afrique l’instabilité dans des régions entière avec des villes importantes sous contrôle d’un islam politique, tant dans la région du lac Tchad, qu’au Cameroun, au Niger ou Nigéria. Compte tenu de la diversité des engagements de chaque groupe djihadiste : l’appât du gain, la possibilité de faire commerce de contrebande d’armes, de drogues, d’otages, l’asservissement d’agriculteurs travaillant pour ces groupes, si l’islam qu’ils disent embrasser ferait croire à un mouvement protéiforme coordonné , on ne peut dissocier le phénomène djihadiste d’un phénomène mafieu, inter-ethnique ou d’opportunités causées par le désordre climatique et la guerre. Reste la menace que fait peser sur les populations cette multitude de mouvements militaires islamisés, de Bokoharam qui signifie  » rejet de l’occident », à l’assassinat des populations doguon dans le lac Tchad, en passant par les Chebab de Somalie, aux groupes capable de frapper jusqu’en Éthiopie. La Chine doit encourager tous les processus qui concourent à la diffusion en Afrique d’un Islam modéré. Ainsi, les autorités religieuse malienne ont-elles pu déclarer que le temps était venu de défendre un Islam modéré s’appuyant sur les valeurs de la Deocratie, et faut-il ajouter un Islam emprunt des valeurs de l’humanisme. Car l’étape suivante, selon la litanie islamiste serait, une fois l’islam radical banalisé en Afrique, le soulèvement des populations d’origine maghrébine implantées depuis plusieurs générations en Europe tel qu’en France ou en Belgique. Les imams les plus radicalises appellent de leurs voeux une telle confrontation.

On ne peut pas présumer de la réaction des populations, mais faut-il anticiper toutes dérives possible. Or, le rôle de la Turquie dans l’accroissement des régions contrôlées par les tenants d’un islamisme radical, qu’il s’agisse du contrôle de mosquée en Europe, ou de zones de guerre ; à l’égal des financements secret du djihadisme international par les monarchies du golf- le rôle de la Turquie est trouble. Ce, depuis le début de la guerre de Syrie. D’abord était-ce le ravitaillement des djihadiste implantés au nord de la Syrie en matériel en tous genres : des colonnes de camion traversant la frontière turque avaient été filmées par la télévision allemande. Aucun responsable turque n’avait clairement expliqué à qui étaient destinés ces convois… On sait, par ailleurs, que la Turquie a facilité la contrebande du pétrole de l’E.I, quand le califat contrôlait une partie de la production syrienne. Et il a été dit que les services de renseignement turque eux-même encadraient le passage des nouvelles recrues étrangères sur le sol turque vers les camps d’entraînement djihadiste. Erdogan joue sur les deux tableaux : l’échiquier du djihadisme mondial où les fonds secrets et les armes qu’il fait acheminer en Afrique notamment, lui permettent d’influencer en sous-main les politiques africaines et étrangères. Et officiellement Erdogan apparaît comme le président d’un pays membre de L’OTAN à part entière. Alors que les derniers événements doivent nous persuader, et particulièrement la Chine qu’Erdogan dupe le monde occidental, sous l’apparence d’un islam démocratique s’accommodant des élections universelles. Suivant une démocratie autoritaire à la turque, où les opposant politiques sont poursuivis, déchus de leurs droits et emprisonnés…

L’armée turque jusqu’à présent à concentré ses forces contre les kurdes du nord-est de la Syrie, sur deux villes frontalières : Ras al-ain et Tal Abyad. Soit au nord est, dans les provinces de Hassaké, et au nord dans les provinces de Raqqa, l’ancienne capitale de l’E.I. Or cette offensive a déjà permis à l’armée russe présente sur le terrain de prendre des positions dans le nord de la Syrie qui, avant, étaient aux mains des kurdes. Tandis que l’armée syrienne loyalistes à Bachar El Hassad vise les puits de pétroles du Nord de la Syrie que contrôlent les kurdes et leurs alliés. Kurdes qui risquent d’abandonner à eux-même les combattants de l’état-Islamique dans leurs geôles, pour affluer dans la zone de conflit direct avec l’armée turque. Car le cessez le feu proposé par la Turquie ne peut être suivi du retrait de la zone de sécurité imposée par les turque. Une bande de 32 km sur 120 km annexée par les turques qui pourrait couvrir 400km de terrain à l’avenir est inacceptable par les kurdes, comme elle couvrirait la quasi totalité des zones sous leur contrôle. Or le cessez le feu qui a été prolongé ce mardi 22 octobre 2019 n’empêche pas les mouvements militaires, ni les tirs d’arme. L’offensive semble avoir cessé seulement. Les turques consolident leurs positions sur la bande de terre déjà conquise. Mais il n’y a pas réellement de cessez le feu, Erdogan transige avec la communauté internationale en réalité. Et l’excès de confiance de Donald Trump dans la réussite d’un accord entre turques et kurdes ne doit pas masquer l’importance du mouvement militaire qui vient de rebattre les cartes dans le nord de la Syrie, en annonçant un possible retour en force de l’état-Islamique.

La Chine, en août dernier, a déclaré à l’onu vouloir faire de l’armée chinoise l’instrument majeur d’une armée internationale exerçant la force partout où il s’agit de rétablir la paix dans le monde. Une force militaire chinoise pour la Paix, adossée aux autres organismes internationaux qui répondent aux urgences climatiques. Comme selon la nature des impératifs qui s’imposeront, l’armée chinoise, dans un futur dont doit décider des modalités la communauté internationale, sera peut être prioritairement employée sur les théâtres à venir de catastrophes climatiques… Au regard des hautes ambitions de la Chine, du rôle à l’échelle internationale qu’elle vise pour son armée ; et compte tenu de la nécessité de maintenir des zones de commerce prospères tout le long des routes de la soie, la Chine manquerait à ses objectifs si elle ne prenait pas en compte l’opportunité stratégique de faire des 30 000 militaires chinois présents sur le théâtre syrien, la force d’interposition, de dialogue entre belligérants, prônant l’instauration de zones de « desescalade » et d’exclusion aérienne, entre russe, américains, français, syriens, kurdes et djihadiste… Mais pour l’heure, la Chine ne devrait pas s’opposer à une riposte américaine, française et syrienne à l’invasion turque, si elle devait se pour suivre. Car personne ne sait ce qu’Erdogan fera lorsqu’il aura le contrôle des prisons ou sont détenus les combattants de l’état Islamique…

Addendum du 27 octobre 2019 : À 14h heure française, Donald Trump à annoncé la mort vérifiée de l’émir de l’ État-Islamique, AL Bagdhadi. Assailli par des forces spéciales américaines dans son refuge du nord de la Syrie, Al Bagdhadi aurait actionné sa ceinture d’explosif…

Monsieur la France ne laissera jamais l’Iran accéder à l’arme atomique tant qu’elle ne sera pas une vrai démocratie religieuse.
Malheureusement l’Iran a gagné la première phase de la guerre qui s’est déroulée en Syrie, et vous ne pouvez vous en prendre qu à votre propre incompétence pour expliquer cette situation militaire.
Ce n’est pas faute d’avoir répété sans cesse à Israël qu’il était nécessaire de soutenir l’armée libre de Syrie, au risque de voir émerger un sunnisme uniquement idéologique et dont les éléments les plus rebelles ne comprennent pas l’intérêt qui fait jour de laisser Israël être un vrai leader moral régional soutenant tous les actes démocratiques que Dieu fera raisonner dans les pays arabes, la réconciliation de l’église Chrétienne avec le judaïsme, devant contrebalancer et aider le Chiisme à avancer des idées sur la scène internationale, plutôt que ses missiles…
Mais soyez-en certain, au sortir de cette première guerre du printemps arabe, Israël, si elle encourt des troubles à sa frontière Nord, il est de votre responsabilité de premier ministre d’expliquer au peuple israélien que les derniers rebondissement militaires vous opposant à la Syrie du sud, ne sont que d’ordre économiques, comme le Golan regorge miraculeusement de pétrole….
Par ailleurs que mon beau peuple soit rassuré, après cette première phase, la Turquie est devenue un colosse aux pieds d’argile, comme l’Iran, comme la Russie et si l’Iran ne veut pas discuter avec les occidentaux, les pénuries qui grèvent son budget, auront des résonnances parmi la belle jeunesse d’Ispahan…
Mais monsieur Netanyahu, assumez vos responsabilités. Je ne suis pas Hoboam, le premier fils de David qui fut jugé stupide, pour toutes les révoltes qu’il encouragera dans le royaume…
J’ai une haute considération des peuples et si j’ai théorisé l’écroulement intérieur des dictatures, depuis ce qui s’est passé en Syrie, mon cœur a tant saigné que je ne demanderai plus jamais, je l’espère un effort à une jeunesse, qu’elle que soit sa contrée, qui outrepasse ce qu’on peut demander aux hommes…
Vous l’aurez compris monsieur Netanyahu, je ne vous soutiens pas dans cette élection cruciale pour le devenir d’Israël. Car soit Israël avec Rome, La Mecque et le Tibet, rassureront leurs croyants, pendant que la jeunesse du monde tente et entreprends de créer de véritables Démocraties quand, lorsque également, la Terre nous aurons à la soigner, le monde végétal s’ étant trop affaibli, pour ne pas justifier une révolution informatique, agricole et monétaire sans précédent, soit l’écroulement des civilisations adviendra telle l’Atlantide.

Monsieur le Président,

Il est mal aisé de répondre à vos 35 questions dans l’ordre de leur présentation, sans omettre que certains sujets comme l’organisation de l’Etat doive être le résultat d’un consensus collectif, comme pour la prise en compte du vote blanc. Je m’attacherai donc à tenter de répondre aux interrogations sur la fiscalité, la transition écologique ; en laissant le soin aux associations portant assistance aux « migrants » d’exposer leurs solutions d’intégration, elle qui sont au plus proche du terrain ; pour terminer par votre dernière question : «  comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la république ? «. En ouvrant le débat sur les besoins des citoyens en matière de nouveaux services publics, dans le cadre d’une réflexion sur les enjeux économique et sociaux que doit assumer tout gouvernement moderne.

Comment pourrait-on rendre notre fiscalité plus juste et efficace ?, demandez-vous, sans vouloir même effleurer la question  de l’imposition des grandes fortunes ; alors que les manifestants sont unanimes : ils ne veulent plus avoir à lire dans le « canard enchainé » que, en 2016, sur les 50 plus grandes fortunes française,  11 payait zéro euro sur L’ISF et 39, seulement 10% de l’impôt sur la fortune dû !

Il y a une réserve de sympathie réelle pour les « gilets jaunes » et un potentiel de manifestants conséquent dans la population. Enormément de citoyens sont arrivés à bout d’écœurement de cette injustice fiscale, qui opère comme un poison dans la mécanique sociale , consécutive de ce que les plus nanti ne veulent pas participer au financement de l’action sociale de l’Etat. ET les chiffres sont parlants : au bas mot l’ensemble des prestations sociale revient à 50 milliards d’euros que pourrait amplement financer – et ce ne serait que justice – les 80 milliards d’impôt non recouvert annuellement sur les fortunes qui placent leur avoirs dans les paradis fiscaux.

Et qu’on ne dise pas que l’argent est difficile à récupérer. A cette heure, l’incitation à régulariser les fraudeurs, moyennant abandon des poursuites, n’a permis de rassembler que 2 milliards d’euros ! Que fait Bercy ? Qu’attendez-vous pour doter les contrôleurs des impôts des moyens nécessaires ?  Vous courez après 20 milliards pour financer les premières concessions que vous avez faites aux concitoyens révoltés : les régularisations doivent attirer encore 78 milliards d’euros !

Pour  justifier votre inertie, vous invoquez la concurrence fiscale entre pays qui nécessiterait que les riches soient épargnés fiscalement en France,  eux dont l’argent pourrait, soutenez-vous, stimuler l’innovation nationale.  Quel mensonge non démontré ! Car Il n’y a que des délocalisations artificielles des profits des entreprises et pas des entreprises elle-même, suite à des accords secrets et illégaux. Le taux d’imposition d’Apple en Irlande n’excède-t-il pas 0,005% ! ;  grâce à ces accords secrets qui grèvent les recettes de l’Etat de milliards d’euros qui lui échappent et sont comme volé, au nez et à la barbe des français !

Mais il n’y a pas que l’argent des GAFA ,les nouveaux  géants de l’informatique et de l’économie, ces entreprises étrangères dont l’ »optimisation fiscale » combattue pourrait engendrer de substantielles recettes propre à être employées par exemple au financement des retraites incomplètes et de l’ensemble des retraites tout court. Les possédants français ne sont pas en reste lorsqu’ils créent des trusts, des entités juridiques écran, et se cachent derrière des dirigeants factices, pour contourner la fiscalité. Que fait votre police fiscale ! Pire vous trouvez le financement, encore,  pour alléger l’imposition des entreprises de 50 milliards, mais pas 50 milliards pour augmenter le pouvoir d’achat de la majorité des déciles de revenus inférieurs ! Comment voulez-vous que les gens ne soient pas furieux !

En France, trente ans ont suffi à modifier la physionomie des villes. De plus en plus de pauvres, de smicards, de clochards, de mendiants, de gens dans les rues. Les cités insoumises ont déversé sur la tête des bien-pensants  rap, misère, violence et deal. Le niveau de vie semble avoir dégringolé pour les classes moyennes ; ceux qui,  il y a trente ans,  pouvaient partir en vacances ne partent plus et ont du mal à boucler les fins de mois. Impossible de vivre avec le smic à Paris. Les magasins sont chers et sur une même enseigne, les prix sont calculés en fonction de l’élasticité maximale de la demande, quartier par quartier, ce qui fait varier les prix à l’intérieur même des villes !

Quel impôt faudrait-il baisser en priorité pour apaiser cette colère qui gronde ? : bien sûr la T.V.A sur les produits alimentaires de première nécessité afin de faire baisser le prix du panier moyen hebdomadaire des ménages ! Seulement, cette baisse qui devrait être perceptible chez tous les commerçants, devra être encadrée : elle ne doit pas devenir l’occasion de profiter de nouvelles marges de bénéfices pour la grande distribution, et vous le verrez ici, le manque occasionné par cette baisse de l’impôt obligatoire peut être aisément financé.

Quant au niveau de la dépense publique qui devrait baisser , par contre coup de tout allégement fiscale, semblez-vous faire croire, que nenni ! Faites preuve de courage et d’obstination ! Et d’un peu de bon sens !  Vous qui déclarez qu’il faudra financer la transition écologique ou l’humanité disparaitra, songez si la situation est grave et requière des mesures inenvisageables auparavant : ouvrir les vannes de la planche à billet pour que les banques publiques  soient financées par la Banque Centrale européenne est une idée à défendre au niveau européen. Les Etats-nation européens ne peuvent plus être financés par de l’argent qu’ils achètent à des taux prohibitifs. Quand la BCE, pour faire baisser les taux d’intérêt, rachète 60 à 80 milliards d’euros d’obligations par mois , soit un total de 2000 milliards d’euros d’actifs, ces rachats de dette  n’enrichissent finalement que les détenteurs d’actifs, pas les citoyens européens et seul l’économie virtuelle y est là prioritaire ! la Banque Centrale européenne pourrait être le moteur financier de la révolution écologique européenne !  Vous auriez pu en être l’influent promoteur international…

Au lieu de cela, vous êtes l’instrument diabolisé d’une politique néolibérale sans pitié pour les «  petits » , les « sans grade ». Vous êtes jeune pourtant, comment est-ce possible que vous n’ayez pas senti, qu’au début de l’euro, les français ne se rendaient pas trop compte, puis ont été durablement déçu ? la baguette qui coutait 1 francs, vaut maintenant  1 euro, soit 6,5 fois plus. Qui n’a pas halluciné en terrasse des cafés en constatant la première fois que le café avoisinait les 5 euros ; qu’il était passé de quelques francs à plus d’une trentaine ? Je ne dispose pas de statistiques en la matière. Il est pourtant impossible que le différentiel qui s’est établi entre salaires en euros et l’augmentation des prix des produits, des biens et des services en euros ne soit pas une dévaluation masquée du pouvoir d’achat moyen. On ne fait pas plus avec des euros qui valent plus de francs, mais au contraire beaucoup moins ! Au moment de votre élection, l’Europe était déjà devenue un objet de détestation pour ceux qui savent que pour l’instant s’est propagé une concurrence acharnée et sans mesures  à tous les échelons de la production et de la vente, gangrénant  les relation client – vendeur, salarié-patron, dans toute l’Europe. Mais vous n’avez pas œuvré pour améliorer cette situation.

Votre réforme du travail, dans la lignée de ce qui se fait en la matière depuis plus d’une dizaine d’années , est et sera en l’état un désastre pour les salariés. La facilitation des licenciements a ouvert une véritable chasse aux représentants du personnel, à ceux qui ne tiennent pas les cadences, ou tombent trop souvent malade !  Vous avez contribué au durcissement des conditions de travail pour les ouvriers de l’industrie, la construction, les employés de commerce et de la logistique, le personnel hospitalier, les agents des collectivités territoriales, tous déjà soumis à une course infernale à la productivité par l’accélération des cadences de travail.  Résultat : les licenciements pour inaptitude au travail explosent ! Si on en croit les médecins du travail, ce serait même un secret de polichinelle !

Au final, au moment de solder leur retraite, et le chiffre fait tourner la tête : 50% des anciens salariés ne sont plus entrain d’occuper un emploi, mais mis au chômage, en invalidité, reconnus inapte au travail, ou à défaut, n’ont droit qu’au versement du revenu de solidarité active, le RSA, le revenu minimum avec lequel on ne peut pas vivre dignement.

A l’échelle européenne, sur 16 pays évalués pendant 17 ans jusqu’en 2010, l’état de leurs forces de travail montrait une polarisation de la masse salariale entre emplois peu qualifiés et emplois pour recrues diplômées,  au détriment des emplois intermédiaires « en recule de 8 points de pourcentage en France, 12 points en Suède et au Danemark, 6 points en Allemagne et 5 points au Portugal «  ( « les dangereuses mutations du travail et de l’emploi » Grégory Verdugo « Alternatives économiques » ) Autrement dit le travail devient bipolaire, soit on y est smicard, soit diplômé et favorisé. Votre politique ne fait qu’accentuer le malaise des travailleurs  « lowcost » ! déjà soumis à la précarité, ils savent que l’emploi est difficile et incertain : et vous , vous n’avez de cesse de faire croire qu’il est bien de durcir les conditions d’attribution du chômage comme les contrôles qui doivent accompagner les chômeur tout au long de leur réinsertion sur le marché du travail. Quel aveuglement ! La part infime des très graves fraudes à l’allocation chômage ne justifie pas un tel acharnement,  parce qu’elle est infime !

De même qu’on ne peut pas affamer les gens, il y a des conditions de vie que l’Etat doit toujours chercher à privilégier pour le bien-être du citoyen et par là du gouvernant et de ses assesseurs. La situation des bénéficiaires du RSA est emblématique à cet égard. Vous devez être informé que la loi n’incite pas à travailler avec le RSA. Si vous avez gagné 200 euros par un contrat à durée déterminé en étant au RSA, 40% de la somme sera retenue sur votre versement RSA. Est-ce normal ? Est-ce réellement incitatif ? sans compter que cela oblige les allocataires qui cherchent à travailler , à jongler avec leur déclarations pour ne pas se retrouver avec des mois où les versements sont réduits, s’ils n’ont pas trouvé d’emploi à temps plein et de durée indéterminée !

Le RSA a réuni sous un même niveau inférieur de revenu minimum tous les nouveaux exclus du travail  de 25 ans jusqu’à la retraite, il se trouve quand même 1/3 d’ayant droit parmi la population qui ne réclament pas leur dû. La procédure de versement devrait être administrativement automatiquement effectuée.

Mais tout de même, la première inégalité criante à combattre et rectifier est l’écart de salaire injustifié entre hommes et femmes.

L’étude de la Direction régionale du travail des Hauts-de-France, révèle qu’au cours de leur vie les femmes auront subi un préjudice salarial inouï ! Compte tenu de la rémunération des hommes et de leur surreprésentation à niveau de diplôme égal, les femmes perdent, selon leurs conditions socioculturelles respectives dans les Hauts-de-France, entre 220 000 euros et 480 000 euros au cours de leur vie !

On peut en extrapoler que les femmes en France en 2017, auraient dû être augmentées de 8 000 euros par an ,soit 600 euros par mois : l’équivalent de 300 000 euros sur toute une carrière !

La réforme majeure placerait l’augmentation au niveau du RSA, (ou le RSA au niveau de 600 euros ).  Un résultat qui tient compte de l’écart des revenus d’activité des personnes à temps plein ; et spécificité de cette étude menée par le Corif, celle-ci tient compte aussi de la forte activité à temps partiel chez les femmes, ( https://lc.cx/YwVT), comme de la diversité des situations possibles, les chômeuses, les non-salariées sont prise en compte. Evidemment, les femmes en situation de RSA bénéficieraient aussi de ce rattrapage salarial.

Si cette mesure avait été adoptée, les chercheurs ont évalué à 246 milliards d’euros pour l’année 2013, de recettes de cotisation sociale, de contribution à la CSG, d’impôts sur le revenu et de recettes supplémentaires sur la T.V.A, pour le gouvernement !

246 milliards ! Cette révolution politique à elle seule renflouerait les caisses de l’Etat en apportant du pouvoir d’achat aux familles immédiatement ! Elle devrait être encadrée pour ne pas réitérer les erreurs de l’euro et de la dépossession de la plus value par une augmentation artificielle généralisée des biens et des services. Mais il est bien question ici d’une mesure majeure propre à servir aussi de socle au financement de la transition écologique …

Cependant la transition écologique doit être supportée par les pollueurs en priorité. Et là pas d’ambiguïté : 10% des plus fortunés émettent 50 % des gaz à effet de serre quand , au bas mot, 50% des plus pauvres n’en émettent que 10% !  L’urgence et la priorité est donc à la réduction du train de vie des grandes fortunes et à l’ouverture d’un débat international sur le nombre de tonnes de CO2 émis par habitant et par pays .

Maintenant comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Jusqu’à présent la confusion a régnée entre les extrémistes de gauche, les black block, ceux d’extrême droite aussi spécialistes du combat de rue , les banlieusards venus dévaliser les vitrines et le gros des manifestants composé de monsieur tout le monde, victime de ces franges de contestataires étrangères au mouvement des « gilets jaunes » à proprement parler. La violence qui s’est exprimée , comme cette révolte sont le contrecoup des printemps arabes qui avaient débutés en Iran et avaient été précédés de manifestations en France des « indignés ». Je crois ce mouvement durable et capable, s’il réussit, de se répercuter internationalement, tant la colère est grande, la République sur le point de vaciller et de donner naissance à une nouveau contrat social d’entente entre les citoyens unis pour inventer une forme de gouvernement par le peuple, pour le peuple, et dont la justesse de la justice justifie pour l’heure que les puissants aient à s’en inquiéter !

Quand la République est juste ses valeurs sont partagées et incontestées par le citoyen. Mais les traders, les financiers et les puissants sont fou ! Si à Davos, le questionnement relatif à l’incidence des inégalités sur le buisines est débattu, les riches n’ont pas pris la mesure de ce qui couvait et est entrain d’advenir.

EN 1968, tout le monde avait été augmenté de 100 francs, une somme à l’époque ! là, les gens sont tellement déterminés que si vous ne cédez pas intelligemment, monsieur le Président, la révolution éclatera. Je sens que les gens commencent à s’y préparer au fond d’eux-mêmes. Sans certes le souhaiter.

                      Cordialement  PATRICK RAKOTOASITERA

                                    www.patrick-rako.net

Voici en addendum le texte « vers une maitrise des enjeux économiques et sociaux «  qui approfondit les sujets soulevés ici en ouvrant sur d’autre perspective de gouvernance. Puisse-t-il vous être utile

VERS UNE MAITRISE DES ENJEUX ECONOMIQUES ET SOCIAUX

( 12 nov 2012. Lettre adressée à François Hollande le 09.11.2012)

   A ce rapport à été préféré le rapport GATAZ, début des mauvais choix de Hollande …

Lettre adressée à François Hollande le 09.11.2012

Monsieur le Président,

Mon silence épistolaire depuis votre élection, et alors que mes lettres à votre prédécesseur, voulues critiques et constructives, ont alimenté le débat économique et géopolitique d’internet, lors de la précédente mandature ( mon site recense 150 000 commentaires et est très consulté par une audience en constante augmentation aux États-Unis et en Inde ( taper « patrick rako » sur google et sélectionner  » sa couleur ») ( nota bene : depuis le 8 septembre les articles les plus anciens qui pourraient vous intéresser sont inaccessibles et je tente de rétablir l’usage normal de mon site) …) qu’à cela ne tienne : mon silence a correspondu au temps nécessaire à l’observation de votre action et à la tentative de compréhension des anticipations économiques et politiques majeures de l’année 2012-13, 2013-14.

Je joins à ce dossier la 3ème lettre au Président de la République datée du 19 mai 2009, car elle approfondit des thèmes ici repris et cruellement d’actualité. ( voir article de la date correspondante)

THÈMES ABORDES DANS CE DOSSIER

L’indépendance de la France dans le contexte global :

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Les mesures contre les pertes d’emplois liées

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à la financiarisation :

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La compétitivité :

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Les banques, les bonus, les hedge funds :

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La relance :

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La dette souveraine :

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Les grands risques systémiques :

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Andorre :

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1 L’indépendance de la France dans le contexte global :

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Le début du XXIème siècle est marqué en Occident par le déséquilibre budgétaire des états industrialisés ; la probable impasse de l’augmentation de la dette des ménages acculés à recourir aux crédits pour maintenir leur niveau de vie ; dans un double contexte d’inégalité croissante des revenus, jamais observé, sinon à croire installée la situation qui prévalait au XIXème siècle ; sur un fond de financiarisation extrême de l’économie : à l’économie réelle étant préférée la notion de rentabilité de l’accumulation du capital qui subordonne l’impératif de la production, à l’impératif de la rentabilité de l’action, comme seul cœur de cible du nouveau business du XXIème siècle.

Dans ce contexte de suprématie des marchés et de renversement de la hiérarchie mondiale au profit des états du sud, il tient à l’action d’un état-nation comme la France, monsieur le Président :

– de se distinguer par sa politique économique pour atteindre à l’indépendance financière ; ou à défaut : de légiférer pour protéger son tissus financier et économique.

– de perdurer dans l’indépendance énergétique.

– d’opérer la transition écologique de son indépendance agricole.

– et favoriser toutes les entreprises qui pourraient renforcer le secteur de son indépendance technologique.

Tout d’abord est-il nécessaire d’infléchir les lois économiques des décennies 70 et 80, qui ont favorisées la dérégulation des banques et des marchés ; et furent suivies de la fin des règles de prudence et des plans de rentabilité nécessaires à l’entrée en bourse des entreprises.

Il convient ainsi de ne pas légiférer seulement en fonction de la nature des produits financiers. Constater que par le passé les excès de liquidité générés par la dérégulation ont alimenté et alimentent les bulles spéculatives immobilières et internet ou numériques pour celles à venir, n’est pas suffisant. A la limitation par l’imposition des liquidités investies dans les produits dérivés à risques de l’assurance , qui représentent maintenant 1/3 des investissements mondiaux, doit être adjoint un mécanisme de contrôle en fonction de la taille des organismes financiers concernés.

De manière tendancielle, la France , dotée d’un projet global de croissance écologique, secteur par secteur, cherchera, avant sa régulation internationale, à attirer le « mark to market » qui consiste à investir dans ce qui n’a pas encore rapporté, dont les dérives sont caricaturées par le scandale  « d’ENRON » que l’état évitera en favorisant les projets des entrepreneurs créateurs d’emplois pérennes après revente de l’entreprise.

Cela pourrait se faire dans le cadre d’une politique d’inversion de la réorganisation de la géographie industrielle entamée, depuis les années 70, au profit des pays à faibles coûts de main-d’œuvre – par la recherche d’investissements pour le tissus industriel national soutenu par l’état.

2 Mesures contre les pertes d’emplois liées à la financiarisation

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La financiarisation extrême de l’économie mondiale de la fin du XXème siècle est d’autant plus ultime aujourd’hui, monsieur le Président, que l’économie virtuelle des bourses créant maintenant plus d’argent que l’économie réelle, constitue de plus une dépendance malsaine des états vis à vis des marchés financiers. Car, non seulement après avoir rendu effectif la fin du contrôle des capitaux, les états du nord ont rendu chronique leurs déséquilibres budgétaires ; depuis que, ne réussissant plus à se financer par l’impôt des ménages et des entreprises, leurs budgets, constitués par une part sans cesse croissante de dette souveraine, ont rendu toutes politiques économiques tributaires de la spéculation des marchés, que les états doivent n’avoir de cesse de rassurer pour se « refinancer ».

Dans ce contexte, il serait d’autant plus mal perçu par l’opinion publique de mal modifier la fiscalité des entreprises et spécialement des grandes entreprises que la suprématie de la spéculation des marchés dans la part de l’économie, a eu pour corolaire, en France, une imposition des entreprises qui n’a cessée de décroitre depuis 20 ans. Celle-ci additionnée ces dernières années avec une augmentation de l’imposition du travail et de la consommation, il va sans dire que personne, mis à part les actionnaires, n’a pu bénéficier de la manne des marchés financiers. Au point que dans le même temps, l’écart salarial entre les plus bas et les plus hauts revenus ( de 1 à 100 dans nombre de cas ) , a correspondu à une inégalité des rémunérations et un affaiblissement des syndicats dans les sociétés industrialisées, elles-même.

Il revient donc à l’état la mission de rechercher les réserves de liquidités secteur par secteur, pour établir la hiérarchie des secteurs d’activité qu’il imposera prioritairement. Ainsi, le fait remarquable de ce début du XXIème siècle, vient de ce que les états Européens ne peuvent plus se permettre, s’ils veulent financer leurs dépenses et maintenir un juste niveau de redistribution, de ne pas améliorer l’imposition des flux financiers qui relèvent du « shadows banking » : ceux des fonds spéculatifs, des paradis fiscaux et du système de l’assurance et du marché des dérivés lequel est sans doutes sur-valorisé par les investissements bancaires.

Car, comble du cynisme, la privatisation des profits par ce qu’il convient de nommer l’oligarchie financière des banquiers et des actionnaires s’est, depuis le sauvetage d’AIG et des banques, accompagné d’une socialisation des pertes : l’état, quasiment sans contre-partie – sinon en Allemagne où le réseau bancaire a été nationalisé pendant la crise – ayant compensé par de l’argent publique les pertes de leurs mésaventures sur les marchés à risques. Aussi, il va sans dire que la taxe sur les opérations boursières vient donc à point nommé. Encore faut-il que l’argent dégagé renforce l’axe social de votre politique.

Du point de vue de l’économie internationale, les anciennes sociétés dites plus avancées vivent un bouleversement d’autant plus inédit qu’il a vu s’opérer un retournement des valeurs, dont votre politique sociale, justement, doit éminemment tenir compte, afin de mieux opposer aux lois iniques de la finance, la justesse de lois étatiques établies dans la plus grande ère économique possible, de sorte que la flexibilité du travail nécessaire à la reprise économique ne soit pas bâtie sur le socle d’une généralisation de la précarité des salariés comme en Allemagne, en Grèce, en Espagne, … .

Car depuis les années 80, flexibilité a rimé avec précarité, en épousant un mouvement de réorganisation général de la géographie industrielle, au profit des pays à faibles coûts de main-d’œuvre, que lors des plans sociaux, la loi française, autorisant le reclassement dans des unités de production étrangères, a favorisé : ce qui doit cesser ; le reclassement des salariés licenciés être interdit s’il se fait à l’étranger.

La société française pour être plus humaine et plus sûre, devrait placer au cœur de son dynamisme et son harmonie, la protection des lois du travail, comme pierre angulaire ; afin de répondre aux défis qu’impose un marché, depuis le point de vue duquel, dorénavant, « coca-cola » est jugé un placement plus sûr et rentable que l’état américain…

Ainsi le « cher over value » ou le remplacement ou la revente des secteurs moins rentables qui en 1997, en Allemagne, fit dépasser les 4 millions de chômeurs, devrait être interdit pour les sociétés bénéficiaires, sinon être l’objet de transactions surtaxées pour les banques qui s’adonnent à ces démembrements industriels néfastes, quand il n’est  finalement question que de plus-values boursières.

3 La compétitivité :

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Ces mesures ne doivent pas cependant entraver la réorganisation de l’outil industriel et l’innovation. Ainsi, le choc ou le pacte de compétitivité pourrait-il surgir d’une mesure révolutionnaire : l’inscription dans la loi du partage des bénéfices des entreprises par 1/3, qui, s’il s’accompagne d’un assouplissement des mesures d’embauche, une fois appliqué à tous les types de contrats de travail, devrait contenter les salariés grâce à l’augmentation de leurs revenus qu’il implique. Car les bénéfices des entreprises seraient répartis comme suit :

– 1/3 revenant aux actionnaires ou patrons

– et afin de soutenir l’innovation garante de l’emploi de demain: 1/3 revenant à l’investissement

– et enfin, dans le but de soutenir la consommation et l’impôt des ménages: 1/3 revenant aux salariés ( 1/3 justement réparti entre ouvriers et cadres ) .

Bien évidemment cette mesure révolutionnaire  ne peut être le fait que d’une politique volontaire, déterminée et certainement pas molle. Aussi, ayez le courage de la reprendre à votre compte, lorsque les discutions patronat/syndicats auront mené à une impasse, car cette mesure s’ajusterait parfaitement avec un crédit d’impôt aux entreprises soutenant l’emploi et l’investissement.

Sans être exclusive d’un plan industriel étatique centré sur les sus-nommés « pôles de compétitivités », ces mesures plus ciblées en seraient le pendant privé, garant par la relance de la consommation et l’innovation de l’auto-approvisionnement de la demande intérieure.

La répartition des bénéfices des entreprises par 1/3, devra également être accompagnée d’un droit fiscal adapté, instaurant au préalable, une taxe sur la vente des parts industrielles des banques d’autant plus élevée que ces parts seront cédées à des banques étrangères. Ce, afin de maintenir la cohésion nationale du tissus industriel français, ainsi que son non-démembrement en cas de resurgissement ( toujours possible) des effets de la crise.

Aussi, après avoir libéré l’innovation et soutenu la consommation l’état aurait intérêt à accélérer son influence sur le marché réel, en créant au ministère du redressement productif une cellule spécialisée dans le développement de gisement d’emplois, par la création et le rachat d’entreprises conditionnées en structures auto-gérées, par exemple : pour relancer le développement économique territorial sur un bassin d’emplois jugé à risques. Ou alors, s’agirait-il de solliciter des investisseurs pour qu’ils soutiennent le tissus industriel français. En tout état de cause, le crédit d’impôt doit favoriser par décret les entreprises des secteurs à risques qui s’engagent à maintenir leurs effectifs sur les 5 années à venir, et celles qui consacreront 1/3 de leurs bénéfices à l’investissement et plus particulièrement à l’innovation.

4 Les banques, les bonus et les « hedge funds » :

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Par ailleurs, l’encadrement des institutions bancaires au dernier sommet Européen, doit, ce me semble, sans cesse être perfectionné, ce pour plusieurs raisons liées aux effets systémiques de l’interconnexion bancaire.

Bien sûr : aucun acteur financier ne devrait pouvoir cumuler les activités de banque de dépôts, de banque d’affaire, d’assureur et de gérant de portefeuille , cela va sans dire.

Dans le même ordre d’idées, l’encadrement des bonus et des dividendes des grands patrons devrait être soumis aux résultats réels de l’entreprise, comme d’un autre point de vue, il est essentiel de savoir que les lois d’encadrement des banques outre-atlantique doivent être relativisées, considération de leur portée réelle, puisque la nature des grands investisseurs a profondément changée depuis 15 ans.

Et pour cause : les fonds d’investissements « hedge funds » dominent le marché des placements boursiers sur le marche des dérivés en 2012. Au point que les 11000 « hedge funds » du marché auraient cumulé 280 milliards de dollar de gains en 1an : soit plus que les gains réalisés par les 6 plus grandes banques de crédit. De plus : 2/3 des « hedge funds » sont basés dans les paradis fiscaux, dont on estime légitimement qu’ils totalisent et engloutissent 50 % des flux financiers mondiaux.

Or, ces flux réapparaissent dans ces fonds sans obligation de transparence ni d’explication vis à vis de leurs investisseurs ou de l’état, ce qui est d’autant plus préjudiciable à une éventuelle tentative de régulation des marchés qu’ils y occupent le rôle de structures spécialisées prenant des paris sur l’avenir, ce qui revient à spéculer sur l’attaque des monnaies…

Aucun encadrement des banques s’il se veut exhaustif, à moins de tromper le monde, ne peut donc se passer de son corolaire : l’encadrement des « hedge funds », dont l’avènement est la consécration internationale de l’économie souterraine mise sur le même plan que l’économie dite légale. Car voilà ce qu’à engendré le déséquilibre de l’économie virtuelle par rapport à l’économie réelle, ni plus ni moins pour les économies parallèles qu’une forme de titrisation du trafic d’armes, d’animaux ou de drogue, en dernière analyse.

Une cellule spécialisée au ministère de l’économie où, pour reprendre une expression de Roosevelt  » il n’y a que des voleurs pour attraper d’autres voleurs » devrait donc être dévolue à la préparation de lois internationale visant la modération de l’influence des « hedge funds »… afin de prévenir la défaillance du système de régulation des marchés… . Cette cellule pourrait avoir aussi pour ambition la création d’un organisme moins corrompu et plus juste que les organismes de notation du marché… .

5 La relance :

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Il est aussi nécessaire que l’intention directrice de l’état soit de pratiquer une politique de croissance écologique. C’est à dire, ayant considéré que les ressources en quantités finies imposent de repenser la notion de « croissance » et de « PNB » seulement comme ce qui mesure des gisements d’emplois pas forcément cher en consommation de ressources, mais opposable aux créations de richesses qui n’améliorent pas le niveau de vie qualitatif. Ce qui détermine donc l’adoption durable d’une fiscalité écologique.

L’état cherchera des gisements de croissance dans les secteurs :

– de la transition énergétique écologique.

– la relance du bâtiment par l’incitation à la rénovation et l’adaptation aux normes écologiques ; ainsi qu’en maintenant un niveau élevé de construction de logements à caractère social sur un modèle durable.

– concernant la distribution : l’état peut agir en soutenant les réseaux écologiques locaux de distribution ( développement des ventes aux particuliers des maraichers locaux…)

– et cherchera à l’agriculture intensive des monocultures trop riches en pesticides, l’alternative de l’agriculture écologique aux rendements égaux voir supérieurs en cas de sècheresse, ce qui permettra de revitaliser les sols.

Du point de vue de la financiarisation de l’économie, la croissance écologique se distingue en adoptant ce parti-pris relativement à la dette des ménages, des collectivités ou des états, qui veut que soient employés tous les moyens juridiques possibles ( contestation de contrat, élaboration de nouveaux échéanciers) qui tendent à modérer et plafonner les intérêts de toutes dettes.

( la section dévolue au ministère de l’économie à la création de lois internationales visant à réguler les flux financiers des « hedge funds », pourrait travailler, parallèlement, à l’étude détaillée des  » contrats de partenariat privé/publique; et aux autres contrats pérennisant la dette des collectivités dans le but de prévenir à toutes arnaques…)

La baisse du pouvoir d’achat des ménages sera, elle, compensée par le jeu des aides sociales ciblées pour compenser la baisse du revenu moyen due à l’augmentation des taxes, par l’amélioration de la couverture maladie, du statut de locataire, et du droit aux transports en commun.

( A noter que la taxe carbone si elle se développe ne doit pas donner lieu à un marché spéculatif de la revente des bonus et malus écologiques par les entreprises. Ce qui rendrait virtuelle la baisse de l’empreinte écologique de l’industrie française. De plus, imaginée à l’origine par les écologistes, il est important de rappeler que les revenus de la taxe carbone étaient initialement destinés à aider les plus pauvres …)

Plusieurs analystes que je crois il faut prendre au sérieux prédisent, eux, l’éclatement de la bulle immobilière sur le sol Européen d’ici à 2015.

Cette baisse des loyers, il faudra la considérer telle une aubaine qui pourrait servir au mieux la relance de la consommation Européenne , car le soutien aux entreprises et spécialement aux PME pourvoyeuses d’emplois, aura été supporté par une banque d’investissements dédiée, palliant à la raréfaction des crédits observée sur le marché bancaire français, par la mise en circulation de taux d’intérêts bas et d’argent pas cher.

Ce qui est la caractéristique typique de la relance à l’Américaine qui doit faire contre-point à la relance Européenne Allemande, caractérisée par le contrôle des quantités d’argent mises en circulation et la consolidation des budgets des états, qu’ici on qualifiera de relance par l’austérité, tant les risques de blocages de l’activité qu’elle fait peser sur l’économie de la zone Euro, sont importants.

6 La dette souveraine :

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Ainsi, cet argent mis à la disposition des entreprises proviendra de ce que l’état-providence insuffisamment financé par l’impôt et les cotisations sociales, prolongera intelligemment la baisse des impôts sur les entreprises amorcée depuis 20 ans ; en profitant de la bonne conjoncture de la spéculation des marchés sur sa dette souveraine. Laquelle est rendue possible par l’investissement des excédents des pays émergents dans la dette souveraine des pays du nord, nouvelle hiérarchisation inversée des marchés qu’on peut qualifier de tendance profonde de l’économie du début du XXIème siècle.

Dans ce sens, et à dessein de bénéficier de taux d’intérêts peu élevés, monsieur le Président, un évènement dans l’économie mondiale qui tarde à se concrétiser, a certainement dû intéresser votre curiosité, car il constitue pour la France une source certaine d’argent pas cher, si les mouvements sur les marchés des devises devaient reprendre.

Même si l’Europe devrait être la propre détentrice de sa dette, à certains égards, comme la réserve fédérale Américaine détient 60% de la dette Américaine ou à l’instar du Japon – il n’est pas indifférent, cependant, que l’Elysée suive, lors des 3 prochaines années, le mouvement que la Chine souhaite amorcer pour procéder à une libération de la balance de ses capitaux, par une diversification de ses réserves de change, au profit de la décroissance de ses réserves de dollar ; suivant un mouvement ascendant du degré de convertibilité du « Renmibi » (le Yuan) selon une fluctuation face aux autres devises actuellement de 3% qui d’ici à 10 ans, devrait fluctuer à l’augmentation jusqu’à 20% par rapport au dollar. Ce qui selon les analystes chinois devrait passer par une intensification des prêts à l’étranger en Yuan, pour les banques chinoises. Et d’ici 5 à 10 ans, par une ouverture des transactions de biens immobiliers ( actions et obligations de son économie ) a des investissements étrangers. Votre rôle en la demeure pourrait être celui de facilitateur et de conseil auprès du Président Chinois, avant que ce rôle ne soit phagocyté par les agents de  » Goldman Sachs ».

Car, en plus de nouvelles parts de marché pour les entreprises, cela augure pour la zone Euro, et spécialement pour la France un taux bas pour le financement de sa dette, dont le faible taux d’emprunt pourrait compenser les points de croissance que font peser sur l’économie les 33 milliards  de réduction du déficit que vous avez prévu d’organiser.

Mais, encore une fois, précisons qu’en la matière, la réunion et la détention des dettes européennes par un état Européen fédéralisé, vaudra toujours mieux d’autant que cette centralisation peut et devrait augurer cette nécessaire harmonisation fiscale des entreprises Européennes qui, après la circulation des capitaux pourrait et devrait être l’occasion de défendre ce fameux socle social commun qui, actuellement, manque à la défense des intérêts des salariés Européens. A défaut d’un seuil de protection social commun pour une ère qui concentre tout de même 20% de l’économie mondiale, contre 19% pour l’économie Américaine et 14% pour l’économie Chinoise… .

Aussi, monsieur le Président faîtes rayonner en France et ailleurs le rêve, la conscience, le besoin d’une Europe, partenaire particulier des États-Unis, et actrice majeure dans un monde multipolaire, sur lequel pèse, malheureusement, le risque d’un embrasement généralisé du monde musulman…

7 Les grands risques systémiques :

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A noter que si un ralentissement sur le marché des devises devait augurer prochainement une nouvelle crise économique mondiale, celle-ci pourrait avoir comme point de départ réel l’endettement des étudiants Américains ( 1000 milliards de dollars ) ou l’endettement relatif aux cartes bleues qui ont largement été titrisés sur les marchés financiers internationaux dans le même agrégat financier que celui des subprimes…

Ou alors, la baisse attractive des bons du trésor Américains, délaissés au profit d’autres réserves de change, pourrait provoquer un effondrement du financement de l’économie Américaine, à terme, entrainant la paralysie de l’économie mondiale…

Ou alors, la paralysie du marché des devises pourrait avoir pour origine profonde un taux d’usure de la Terre et ses ressources, supérieur aux hypothèses les plus pessimistes…

8 Andorre :

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Je terminerai en précisant combien je suis persuadé qu’aucune politique économique moderne ne peut procéder à un relèvement économique sans s’attaquer au « shadow banking » de son économie qui lui est le plus préjudiciable. A savoir ici : sans s’attaquer à Andorre, le paradis fiscale historique de la France et comme un curieux hasard aussi celui de l’Espagne.

Car si les paradis fiscaux cachent 50% des investissement mondiaux ( certes qui reviennent dans le circuit spéculatif mais sans qu’aucun bénéfice soit soumis au prélèvement pour le bien commun ) – ce ne sont pas 20 milliards d’économie de dépenses de l’état, ni même 20 milliards de crédit d’impôt pour les entreprises qui seraient possibles ; mais d’après mes estimations c’est une manne supérieure à 70 milliards d’Euros qui viendrait soutenir le budget de l’état. Sans qu’il soit même besoin de recourir aux impôts indirects, comme la TVA, injuste car elle grève le pouvoir d’achat moyen ; quand les paradis fiscaux sont ni plus ni moins : que de l’épargne défiscalisée illicitement, ce qui est encore plus injuste… .

En espérant que ces pistes de recherches auront des suites productives, qu’elles vous aient confortées dans l’exercice périlleux qui consiste à diriger sans le soutien de la confiance populaire – périodes incontournables de toutes mandatures modernes – je vous prie d’agréer l’assurance de ma considération, l’assurance de ma foi en la nation.

Nota bene: mon prochain courrier devrait traiter de  » l’embrasement du monde musulman ».

Cordialement

Patrick Rakotoasitera

 

Monsieur Le Président de La République,

          EMMANUEL MACRON,

C’est lorsque tout parait bouché, flou, ou obscurci, que votre effort doit vous porter à reconsidérer la mécanique elle-même des prélèvements obligatoires et de la façon dont l’argent est investi ; car, pour l’heure, en instaurant un dialogue filmé avec les représentants qui se distingueront parmi le mouvement des « Gilets Jaunes »- si et seulement si vous êtes prêt à mettre en application les principes d’une politique inclusive  et participative. Ce qui semblerait compatible avec vos préoccupations à l’échelle européenne.

Quelle que soient vos concessions, vous pourriez vous prévaloir de tenter d’exercer et d’appliquer une autre méthode de l’exercice du pouvoir :

La nécessité d’écouter sa population,  supérieure à la planification des marges de manœuvres pour le gouvernement ; par exemple sa capacité à dégager des budgets en cas de désastre. Car le citoyen est le cœur de la Nation.

Mais encore une fois, Monsieur le Président, prenez garde de ne pas vous aliéner les populations de France, les unes après les autres. Si en politique l’espoir des peuples est dangereux, la furie du Peuple peut abreuver des sillons de sang d’un pur.

Certes, vous avez permis aux modestes retraités d’échapper à un impôt qui risquait par trop de les léser. Certes, vous avez concédé aux allocataires du SMIC une revalorisation utile de leur revenu. Et toutes les nouvelles mesures qu’ont obtenues les délégations du mouvement des « Gilets Jaunes », l’état en sera quitte pour une somme de 10 à 20 milliards d’euros.

Mais n’est-ce pas infâme de vouloir en finir avec ceux des manifestants pour qui la lutte continue sans avoir même appliquer les soins de votre tâche à renforcer le ciment social qui lie la pyramide sociale à sa base, celle du commun des villes, en ayant compris qu’on ne peut pas vivre dignement avec le RSA, ou une retraite incomplète pas plus honorable pour l’Humain que la condition des familles monoparentales à bas revenus, ou des jeunes laissés pour compte.

Vous ne pouvez pas écraser les derniers manifestants comme il semble que cela se fasse encore avec les « migrants » dans beaucoup de villes en France.

Vous risqueriez de déclencher une explosion de haine , et les réserves de citoyens mécontents sont légion .

Autour de Paris, les lycéens ont manifestés, mais globalement, la révolte n’a pas gagné les cités dont, pour le coup, l’organisation de l’économie parallèle joue comme un ferment de stabilité.

Mais nous sommes au XXI ème siècle, les cloisons invisibles qui isolaient les membres d’une même catégorie sociale, sont franchissables depuis l’avènement de la communication électronique. Et les classes sociales des déciles de revenus les plus favorisés au fond, n’auront besoin que très peu d’être informé des réalités de la misère sociale qui les entoure, ainsi que des raisons profondes pour lesquelles on ne peut pas blâmer les « Gilets Jaunes » de vouloir manifester encore – alors même que votre intention d’ouvrir un dialogue et de recourir à une concertation nationale ne peux et n’a pas été entendu par celui et celle pour qui, dix euros est une somme importante ! Le comprenez-vous ?

Si Monsieur Nicolas Sarkozy est la personne qui vous conseille de manier le bâton et la friandise, n’hésitez pas à faire relire les lettres que je lui ai adressées durant sa présidence. Il n’a jamais voulu croire que le tissus social doit être souple et élastique avec, compte tenu des modifications de la structure du travail, des capacités à faire rebondir vers des positions meilleures tous les abandonnés, les exclus d’hier, aujourd’hui et demain. Il a toujours préféré être abondé en idées telle que « Interpol du délit financier « , dans sa bouche devenu : « FBI du délit financier », etc.  Plutôt que de croire qu’il faudrait qu’il choisisse d’être un grand Homme aux yeux de l’Histoire et de ces circonstances exceptionnelles – plutôt qu’un serviteur de l’injustice … rien à faire, il n’a fait que modérer la vilenie des puissants a vouloir faire intégralement supporter le coût des dépenses sociales de l’Etat par la majorité des déciles de revenus inférieurs. Et en définitive, en 2011 les plus riches ont été fortement imposés, et monsieur Sarkozy s’est lancé dans une Guerre désastreuse pour finir.

Ne faites pas comme lui. Cordialement. Patrick Rakotoasitéra

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Je certifie sur l’honneur être le créateur de tous les tableaux que vous verrez dans ce dossier.
Patrick Rakotoasitera

Tel : 0641909103

site : www.patrick-rako.net

Patrick Rakotoasitera

2017 : début de cotation : vente de « assassinat d’un chef papou en Indonésie » par la maison de vente JONCQUET de Boulogne
Exposition « des signes, des symboles et des corps « ( 140 créations exposées) Ferme neuve à Grigny
Exposition à L’Eden, Brasserie de Boulogne
2016 : Exposition et vente aux enchères ; PIASA faubourg Saint Honnoré
2015 : 10 éme salon des arts Afro-caribéens de Grigny
Exposition collective : Mairie de Boulogne
2014 : Portes ouvertes, Mairie de Boulogne
: Participation prix André et berthe Noufflard, Nogent
2013 : « Prix coup de coeur » Chorum et handicap
2011 :Exposition galerie « ETAIS » Chatelet, Paris
« Art en Capitale » au Grand Palais
Exposition Mairie de Boulogne
2010 : Artiste permanent Galerie Everarts Paris
2009 : « Art en Capitale » au Grand palais
Exposition Mairie de Boulogne et atelier ouvert
5ème salon des arts Afro caribéens de Grigny
Salon des arts Plastiques de Grigny
2008 : 4eme Salon des arts Afro-caraibéen « Prix des artistes » pour le tableau « l’allégorie du secret du pouvoir de l’écriture »
2006 : Participation aux ateliers ouverts de Montreuil organisée par la Mairie de Montreuil
2005 : Participation aux ateliers ouverts de Montreuil
Exposition au Centre Culturel « l’Albatros » Montreuil
2004 : Exposition peinture à l’huile à l’Espace Culturel de Villejuif
Exposition « Les Hommes nus » dans un atelier à Boulogne
2003 : Exposition collective « For intérieur » au Centre Georges Gorse Boulogne
Exposition rétrospective au « chat perché » Montreuil
2002 : Exposition « perspective » Centre Georges Gorse Boulogne

Exposition Paris XIII restaurant « Sainte Marie »
2001 : IX Salon d’art plastique au Centre Culturel de Dreux
2000 : Exposition au Centre Culturel Georges Gorse de Boulogne
Exposition à la Mairie de Paris XIII
1999: Organisation d’une exposition d’art et d’artisanat malgache au Centre Culturel du Lièvre d’Or à Dreux
Rassemblement d’un collectif de jeunes peintres à Montreuil
« Vision de l’environnement »
1998 : Exposition salle des fêtes de Clamart
VIII ème Salon d’arts plastiques au Centre culturel de Dreux
1997 : Exposition en plein air Parc Eric Satie organisée par la Mairie d’Arcueil
Exposition Centre Culturel Wladimir d’Ormesson à Ormesson
VII ème Salon d’arts plastiques « Prix du jeune créateur »
pour « la marche vers le soleil »
Exposition malgache à la Mairie du XIV
1996 : Exposition au siège de la Poste à Montparnasse
Participation à la peinture du décor de la pièce théâtrale « Juste un cri » de Serge Poncelet au Lavoir Moderne Parisien
Exposition au VIème Salon d’Arts plastiques de Dreux
1983 : Exposition au Petit Palais pour concours Victor Hugo

Démarche artistique : l’ETHNO-SURREALISME
D’André Breton, à Salvador Dali, en passant par Marcel Duchamp, les surréalistes sont mes prédécesseurs sur les chemins de création que j’explore depuis plus de Vingt ans. Du surréalisme, j’ai hérité le goût de plonger dans la civilisation africaine, à laquelle m’enracinent mes origines malgaches. N’étant jamais retourné à Madagascar depuis ma naissance, mon propos sur l’Afrique ne pouvait qu’épouser la démarche surréaliste, comme il épouse les limites d’un rêve éveillé.

Le rêve d’une conscience qui placerait l’ Humain au cœur d’une forêt de symboles directement reliés aux signes de l’Univers. Le rêve d’une Humanité, une et indivisible, détentrice d’un savoir ésotérique que l’on retrouve universellement chez toutes les civilisations primordiales.

Depuis 1997, date de la remise du prix « jeune créateur » pour ma participation au VIIème salon d’arts plastiques de Dreux, récompensé alors pour le tableau ici présenté : « la marche vers le soleil » ; il s’est agi de rendre compte d’un maximum de peuples premiers, en un détour mystique et ethnographique qui compose, depuis, l’ETHNO-SURREALISME dont je suis le représentant.

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L’ETHNO-SURREALISME s’inscrit dans le courant de l’ART CONTEMPORAIN AFRICAIN. IL permet de procéder à des décalages des repères bibliques et mythologiques occidentaux grâce à la mise en avant des symboles primitifs et ancestraux, et à l’abondance de références à d’autres civilisations : ainsi dans « l’Allégorie du secret du pouvoir de l’Ecriture », tableau de 100 x 120 cm, des années 90, la question du rapport des intellectuels au pouvoir, et de leur usage de l’Ecriture dans leurs combats – est transférée dans un contexte égyptien et africain , où la question est explorée dans l’allégorie représentée ( Prix des artistes au salon afro-caribéen de Grigny en 2008 )

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Faute d’avoir pu entrer en contact avec les peuples premiers ou primordiaux , ma démarche repose pour l’instant sur l’étude des travaux d’anthropologue et de leur documentation photographique dont j’extirpe là un visage, là une main, ici une parure afin de reconstituer de toute imagination les personnages qui peuplent mes peintures suivant une création qui se veut toujours originale et inédite.

Toile représentative de mon travail en l’an 2000 : « Eve, Caïn et les esclaves », peinture à l’huile sur toile de 200×150 cm, qui présente Eve et ses enfants sur un trône porté par des esclaves devant la mer, illustre cette intention ETHNO-SURREALISTE qui est aussi la mienne de provoquer chez autrui le déclenchement des spirales du rêve sans recourir à l’iconographie onirique habituelle du SURREALISME.
Ici (ci-dessous) Les verrous de l’imagination sont forcés grâce à l’utilisation de la « _8éme couleur » à savoir le titre du tableau qui doit sensibiliser le spectateur à une approche incongrue mais respectueuse de la GENESE. Eve est noire de peau , premier pied de nez surréaliste ; et l’on apprend qu’ADAM et EVE vivent au sein d’une humanité où règne l’esclavage…. La finalité de cette démarche étant d’interroger l’œil du spectateur autant que de stimuler la réflexion

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« Les penseurs », huile sur toile ( 120×120 cm), encadré de moulages de dents , fait partie de cette série de « TABLOBJET » ( tableau + OBJETS) que je présente sur mon site http://patrick_rako.nuxit.net depuis 2006 . Ou quand l’ETHNO-SURREALISME consiste aussi à provoquer des collisions non plus linguistiques au sein de l’image, mais également des collisions culturelles, vectrices de sens ou de non-sens, en mettant en scène l’antithèse de l’homme moderne : l’homme primitif aux prises avec des objets réels issus de la consommation de masse, par un jeu d’association entre objet réel, image peinte et titre évocateur.

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Cherchant à démultiplier la charge symbolique du tableau, dans mon approche plastique j’use des quatre éléments comme d’un révélateur. L’EAU est un élément que j’aime à représenter , ici avec : « les Trois grâces », grand tableau à l’huile sur toile de 100×170 cm, est évoqué l’aspect commercial de l’eau buvable sous forme de sodas ou de boissons alcoolisées.

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Et fidèle à la tradition surréaliste de détournement des objets je peins sur des supports inhabituels ( fenêtre, porte, fond de canapé … etc )
Car sitôt qu’une vision m’envahit il me faut la projeter sur le premier support que je trouve dans mon atelier. « Vision » étant un terme non parfait pour qualifier l’élément moteur de ma démarche. En fait s’agit-il de mots pensées, d’impressions, d’images , de concepts qui entrent en collision et qu’irrémédiablement je dois mettre en forme. « Totem » objet peint en relation avec l’ EAU : une planche de surf, est l’une de ces visions.

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Voici quelques tableaux primés en 2013 pour le concours « Chorum et handicap » : « Adam le chaman », encadré de briquets qui mêle les éléments : l’EAU et le FEU, l’EAU et la TERRE.

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« Vison d’EVE » encadré de cannettes, restitue une Eve dubitative entre la source originelle d’une EAU créatrice, et la réalité contemporaine d’une eau désacralisée.

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Autre tableau ayant reçu le « prix coup de cœur Chorum 2013 » : « Paradis du peuple primitif façon art brut » :

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Avec ce tableau qui a nécessité l’emploi de 9 pinceaux zéro, ma démarche est explicite : surréaliste, je cherche à propulser le spectateur dans un espace-temps où ce qui parait impossible et surréaliste se révèle à postériori : domaine du réalisable, du possible et du réel.
Dans « Paradis du peuple primitif façon art brut », une tribut de sauvages dont les chefs sont en sustentation au dessus de la SEINE , devant l’ILE SAINT-GERMAIN d’ISSY LES MOULINEAUX – se promènent devant la statue de DUBUFFET : « la Tour aux figures « bien connue des boulonnais. Surréaliste ? Impossible ? Non ! Pas même ! Le chef cérémoniel , son chaman et un prince sont debout sur un bateau que le tableau ne montre pas. Sur l’ILE SAINT-GERMAIN, dans cet espace-temps, on organise la réunion annuelle des peuples primordiaux … ( blague surréaliste : « et c’est sponsorisé par Coca-Cola ! « )

Mon travail plus récent m’a conduit, après avoir décliné ma démarche ETHNO-SURREALISTE, au-delà de l’utilisation de l’iconographie ethnologique, en « TABLOJET »ou rêve futuriste – à aborder un aspect plus réaliste , mais là en accentuant l’onirisme de la représentation du sujet par un trait proche de la bande dessinée.

Le tableau suivant traite d’une « Révolte Papoue en Papouasie-Nouvelle-Guinée » ( 2016 ) :

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« Papoose Genocide » rend hommage au courage du peuple INDIEN et au courage qu’il a fallut et qu’il faudra au peuple PAPOU.

PROPOSITION DE VISUEL POUR LA CARTE DE VŒUX :
« Eve,Abel et Caïn, assis sur le Trône de lumière au milieu du Grand Système Solaire »

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Messieurs pensez-vous que la guerre de Syrie laissera place aux accords de Shangaï, lorsque les martyrs d’Idlib seront tous morts ,enchainés, violés ou torturés dans les prisons de l’armée loyaliste de Bachar el Hassad ? Pensez-vous sérieusement que la mort de mes guerriers signera l’avènement du nouveau monde que vous esperez tous ?

Soyez assurés que non ; le silence médiatique sur ce nouveau massacre n’empêchera pas mes sens d’être assaillis par les cris de ceux qu’on assassine. Et lorsque mes sens sont irradiés de douleur, à l’acmé de mes pleures , les oiseaux me répondent, les feuilles des arbres tremblent ; certain disent que je suis un Homme-Oiseau, d’autres ont découvert mon nom mystique; mais toujours et de jour en jour, mes capacités croissent à mesure que les consciences s’éveillent.

Quel rapport avec ce qui a lieu actuellement à Idlib me direz-vous ? Simplement que je suis un chaman qui ressent les courants chtoniens et ioniens de la Terre, et elle est douée de synesthésie la Terre. Aussi quand bien même les américains penseraient que le climat se maitriserait avec des boutons comme une centrale nucléaire ; ayant suivi de près cette affaire pour en avoir été l’un des cobayes, à ces américains je dirais que cette arme de destruction climatique dangereuse, seule la Terre peut en jouir, car seule la Terre quand les civilisations arrivent au point culminant de leur maitrise technique décide du sort des Hommes.

Dieu, Lui, accorde aux justes la maitrise de certains éléments climatiques. En moi, cela est les spirales mystiques, la grande Géométrie à laquelle accède la conscience comme si elle touchait un plafond de verre dont chaque point qu’elle impacte la relie au centre de la Terre; faudrait-il encore parler de la Mathématique Symbolique qui ne se suffit pas à elle même s’il est question uniquement  de parler des nombres qui structure l’Univers car comme l’arbre est conscient et communique biochimiquement avec les êtres qui l’entourent, l’Univers jouit en son coeur d’une conscience qu’il partage avec les planètes, et les planètes aussi étrange que cela puisse paraitre rendent compte à ce coeur conscient, cette force invisible mais partout présente, de l’action des êtres qui les peuplent.

Or, croyez-moi, je peux faire des ravages,et comme vous chinois et américains vous êtes mal comportés sur le champ de bataille ( les américains pour avoir abandonné le Kurdistan et ne pas avoir poursuivi l’Etat-Islamique dans le desert) , il est fortement probable que l’année prochaine je décide d’accentuer la force des cyclones qui ont ravagés vos terres cette année.

A moins que l’armée des 30000 hommes chinois déployés en Syrie ne sécurise les abords d’Idlib, et interdise à tous assaillants d’approcher sous peine de mort.

Aux russes, je dirais seulement que belle technologie ne rime pas avec belle idéologie. Vous faites la guerre tout azimut et la population russe , tôt ou tard, se révoltera comme lors de la grève des usines « rako », il y a de cela un temps que les moins de vingt ans ne doivent pas ignorer. Comme le fait que nous sommes proche d’une nouvelle explosion atomique d’origine inconnue, telle que celle qui eut lieu avant la première guerre mondiale. Cette fois, également en Sibérie , mais en visant le tombeau de Genghis Khan et de ses descendants. Au moins alors,les chamans qui dorment verraient les écailles toutes tomber de leurs yeux embués.

Mes peuples, créez les routes de l’espoir au lieu que d’accentuer la déroute désespérée des peuples du monde.

         PATRICK RAKOTOASITERA

               Qu’ est-ce que l’économie symbiotique ?

Qu’est-ce qui distingue l’économie du profit de l’économie symbiotique ?

Dans son essai sur l’économie symbiotique, Isabelle Delannoy tente de rendre compte d’une économie à mille lieues de l’économie du profit, celle décriée de la financiarisation extrême de tous les secteurs économiques dont le but principal est l’accumulation des gains à tous prix. A rebours, l’économie symbiotique qu’Isabelle Delannoy présente comme l’économie du futur, se veut respectueuse des conditions de production, de partage du capital et place au cœur de sa stratégie le respect de l’humain et de l’environnement.

Immédiatement l’économie symbiotique laisse deviner qu’elle est ce par quoi l’énergie issue de l’extraction fossile ( charbon, gaz, pétrole) qui totalise plus de 86% de l’énergie que nous consommons, sera supplantée par l’utilisation des énergies renouvelables, disponibles en quantité illimitée, que représente le solaire, l’éolien, ou l’énergie hydraulique. Mais l’économie symbiotique qui réalise la symbiose entre le travail, l’humain et l’écosystème dans lequel l’homme vit, est aussi une myriade d’innovations, d’entreprises collectives concernant tant l’organisation du travail qu’intéressant tous les secteurs d’activité, pêle-mêle, allant de l’industrie au tertiaire, de l’architecture à l’agriculture ; et qui peut théoriser aussi l’écoconstruction ou tous ce qui est relatif à la bonne utilisation des infrastructure, des machines, des outils ; ou concerner, ici, une végétalisation de façade ; là : l’invention d’une monnaie alternative.

En réalité, l’économie symbiotique est une économie responsable ; mieux : un projet de grande envergure révolutionnant le comportement de l’Homme vis-à-vis de la faune, la flore et vis-à-vis de l’humain lui-même ; tant elle redessine des relations sociales plus saines, moins distendues par la course à l’accaparement du capital, recentrées autour des valeurs de partage, d’entraide et de mise en commun des biens de consommation. Elle permet d’envisager un monde où la propriété individuelle cède le pas à une utilisation collective des biens, grâce à la généralisation de la location d’objets, la mutualisation des tâches d’entreprise à entreprise, fondé sur un accès à l’information universel et un partage généralisé des savoirs, qui vise au respect, au maintien et à la pérennisation des ressources de la Terre.

Il ne s’agit pas là que d’une théorie économique ou d’un nouvel eldorado idéologique, l’économie symbiotique de l’Occident à l’Asie en passant par l’Afrique est bel et bien entrain de transformer fondamentalement, partout dans le monde, nos modes de production agricole, comme elle est en passe de renouveler et remodeler les paysages urbains , en révolutionnant les règles de la production jusque là établies.

Ainsi animée par de plus en plus d’agriculteurs dans le monde, la permaculture agricole, comme on peut la voir pratiquée en Autriche dans la vallée de Lungau, rompt avec les monocultures extensives pratiquées depuis la seconde guerre mondiale, dont on connait maintenant l’effet désastreux sur l’appauvrissement des sols et l’intoxication aux pesticides des consommateurs de fruits et légumes. Bien souvent à l’échelle de la parcelle, ces exploitations «  à taille humaine «  consistent à faire coopérer en synergie un ensemble de plantes complémentaires engendrant des relations nutritives entre elles permettant de réduire au maximum les intrants, soit les engrais. Car ces plantes attirent une diversité d’hôtes et de prédateurs qui affranchissent l’agriculteur de l’utilisation de pesticides et autres produits phytosanitaires. Cette nouvelle forme d’agriculture qui multiplie les variétés et les espèces cultivées sur une même surface est d’autant amenée à se développer qu’elle aurait des rendements dix fois supérieurs à la moyenne des exploitations maraîchères spécialisées, a-t-on mesuré en France.

Agriculture des petits producteurs et des petites surfaces, dont on espère que d’ici à 2025 elle aura supplanté le modèle des monocultures des grandes exploitations en France, la permaculture va de paire avec les dits circuits courts de vente ( amap et autres ) qui furent lancé au Japon en 1965, après un scandale d’intoxication au mercure des populations de la baie de Minamata. Des mères de famille se réunirent pour initier un mouvement de réseaux locaux d’agriculteur alimentant un réseau local de consommateurs de leur production de fruits et légumes de saison : les »Teikei ». L’initiative a eu un tel succès qu’en 1993 les Teikei comptèrent 16 millions de membres.

L’économie symbiotique respectueuse dans l’utilisation des ressources essentielles est particulièrement performante dans la gestion de l’eau. A travers le monde, en Egypte, au Maroc, en Algérie, en Tunisie, en Italie, les eaux usées sont réutilisées pour faire pousser des forêts , ce qui en plus de végétaliser les abords de la ville, ou les zones désertiques améliore la qualité de vie des habitants en offrant de nouveaux débouchés pour l’agroforesterie. En Chine, sur les rives du Yangtsé, Wuhan, quartier littéralement posé sur l’eau est spécialisé dans l’épuration végétale qui consiste à filtrer les eaux usées uniquement grâce à une grande biodiversité de végétaux. Les joncs, les bambous, les roseaux y sont efficaces pour éliminer les charges organiques grossières. Les iris et les nénuphars dépolluent le cadmium, le zinc, le cuivre et   éliminent l’atrazine, le pesticide. Ce qui permet à ce parc de traiter 10000 mètres cube d’eaux usées journalièrement, en diminuant la consommation d’énergie, sans générer aucun rejet, ou déchet.

Dans le secteur industriel, l’économie symbiotique fourmille d’inventions révolutionnaires, tel celle réalisée par Rémy Lucas avec le goémon, l’algue des plages bretonnes, que cet industriel a réussi à transformer en bioplastique, potentiellement capable de remplacer 10% des plastiques actuels. Adrian Bowyer, lui, tente de révolutionner le secteur des imprimantes nouvelles génération avec son imprimante 3 D REPRAP entièrement autoréplicable qu’il distribue à faibles coûts dans le but de libérer les moyens de reproduction. L’écologie industrielle, elle, vise la réduction des émissions de carbone des systèmes productifs et économiques, quand l’écoconception cherche à concilier conception, fabrication de produit et protection de l’environnement et conservation des ressources en basant la production sur la durabilité et l’optimisation du cycle de vie de l’objet. Aussi, la frontière n’est plus si nette entre producteurs et consommateurs dans l’économie symbiotique, parce que avec des concepts comme l’open source, les entreprises s’ouvrent à une diversité d’acteurs extérieurs : chercheurs, entreprises partenaires, clients, étudiants etc, ayant droit d’utiliser , de modifier, de partager librement les logiciels de l’entreprise ; ou en étant invités à collaborer au processus d’innovation. Autre caractéristique, la production de biens et de services exercées par des sociétés ( principalement  coopératives ou ayant des visées sociales ) se distingue par le délaissement de la recherche de profit immédiat privilégiant plutôt la finalité du service rendu   à la collectivité ou aux membres de la société, selon de nouvelles formes de gouvernance en entreprise marquées par la démocratisation des décisions, tandis que dans la répartition des revenus, au capital est préféré la primauté des personnes et des bonnes relations de travail.

Sans nul doute, l’économie symbiotique est entrain de réussir la symbiose de la sphère technique , de la sphère vivante et de celle spécifiquement humaine dont la croissance de l’interconnexion entre les hommes a tissé une pellicule de pensée enveloppant la Terre d’un système complexe de communication. Or, impulsé par une communication virtuelle maillotant la Terre, l’économie symbiotique aura permis et la diffusion des savoirs et la mise en réseau des acteurs de son économie en constituant le noyau communicationnel autour duquel se diffusent toutes les nouvelles idées et s’agrègent toutes les bonnes volontés. Par le biais de l’économie symbiotique l’être humain opère une réconciliation avec son écosystème, capable dans un futur proche de réduire de quasiment 90% notre utilisation de matière, en remplaçant par exemple l’utilisation du métal et des minerais par le recours aux plantes accumulatrices propre à dépolluer les sols en agrégeant les minerais dans les feuilles de la plante … Il aurait encore fallut parler des Data-center où sont accumulées les données numériques relatives à chacun, dont la grande production de chaleur peut permettre d’alimenter des piscines chauffées, où de faire fonctionner des serres à légumes. Dire qu’il est possible de créer des villes autonomes en eau, en énergie, bordée d’immeubles-forêts, de jardins filtrant, sillonnées par des autoroutes à vélo et véhicules autoconstruits. Pour bien insister sur les qualités de cette nouvelle théorie économique qui réalise la symbiose entre l’intelligence humaine et la richesse des écosystèmes naturels grâce à l’ensemble des outils de la technosphère propre à minimiser l’impacte écologique de l’homme sur son environnement.

Tout reste à découvrir dans le livre « l’économie symbiotique » de Isabelle Delannoy…

 

Que mes Hommes pardonnent mon silence, mais croient bien que point je ne renonce.

Il m’aura fallut en sous main affronter l’armée russe ( polonaise) qui m’a empoisonnée d’un poison dont le colonel russe m’avait remis l’antidote, pour, après avoir guéri sans recourir à cet antidote, comprendre que l’armée russe, bien que ne manquant pas de ressources vive, était à bout de souffle ; et par ailleurs, considérer les enjeux religieux du conflit syrien.

En effet, et sachez-le factions armées ou dites rebelles, alors même que l’occident après l’intervention courageuse de Monsieur TRUMP, de Monsieur MACRON et de Madame MAY est disposée à nouveau à nous aider, nous nous devons de donner à la communauté internationale les gages qui assurerons et notre victoire militaire et l’instauration d’une ère de paix durable dans la Syrie de demain.

Aussi et pour répondre aux angoisses de la communauté chrétienne syrienne pour la défense de laquelle le pape françois est prêt à actionner tous les leviers militaire à sa disposition, nous devons clairement nous positionner. Je propose donc que cette présente missive soit le renouveau de nos liens avec la communauté chrétienne. Chaque faction aura à se définir relativement à ma position, en affirmant haut et fort qu’elle s’engage à ne pas détruire l’oeuvre de l’Apôtre PAUL, ses églises comme les communautés qui lui sont resté fidèles .

Concomitamment et même si cela répugne certain, ce qui de mon point de vue est injustifié, nous devons honorer le peuple juif d’avoir ouvert les yeux du gouvernement de monsieur NETANYAOU, pour la raison simple que si ISRAEL n’était pas militairement intervenue avant la frappe occidentale contre les installations de Bachar al-hassad, croyez le bien : il n’y aurait pas eu d’intervention de la communauté internationale et ne serait-ce que pour cette unique raison, nous devons réitérer à ISRAEL notre désir de fonder dans le futur un accord de paix avec la SYRIE basé sur un partage de l’eau équitable , ainsi qu’en envisageant, si ISRAEL en est d’accord, un partenariat d’exploitation du pétrole qui se situe entre ISRAEL et la SYRIE. Je préviens l’Armée Libre de Syrie que je serai intransigeant quant à cette reconnaissance qui doit être officielle. ISRAEL a pris conscience de l’impossibilité morale pour elle de laisser se perpétuer à ses portes un Génocide. Qu’on ne me dise pas que d’autres considérations prévalent pour elle, aucun juif au monde s’il est informé de l’existence de crimes contre l’humanité fussent-ils dans un pays dit « ennemi » ne choisirait le parti des bourreaux .

Par ailleurs, et ici, car n’étant pas sur le terrain, nous nous en remettrons aux généraux de l’Armée Libre de Syrie pour évaluer la faisabilité de cette proposition, nous, général désarmé déclarons que nous sommes prêt à entamer des négociations avec le gouvernement syrien si celui-ci renonce à attaquer les dernières positions défendue par l’Armée Libre de Syrie , notamment Idlib, en cas contraire, sur ce site nous élaborerons une tactique de reconquête du terrain perdu sur l’axe Homs- Damas que même le Général GIAP ne renierait pas….

A TOUTES LES FAMILLES EPROUVEES PAR LE GRAND MALHEUR DE LA GUERRE NOUS DEMANDONS SINCEREMENT PARDON, PARDON POUR NOTRE ORGUEIL, PARDON. A DIEU NOUS NE DEMANDONS RIEN, CAR IL N’Y A DE DIEU QUE DIEU ET LUI SEUL SAIT QUI MERITE D’ETRE ELEVE AU RANG DE JUSTE. NOUS ESPERONS SEULEMENT QUE NOTRE ACTION NOUS PERMETTRA UN JOUR D’ACCEDER A CE GRAND TITRE HONORIFIQUE QUE POUR L’HEURE SEUL ISRAEL EST EN DROIT D’ATTRIBUER AUX HOMMES …

PATRICK  RAKOTOASITERA

 

 

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Blague surréaliste : que fait le Président honoris causa de l’Afrique devant la dixième porte?  Ben un tour de poney !