Catégorie : Economie
MONSIEUR LE PRESIDENT
Monsieur Le Président de La République,
EMMANUEL MACRON,
C’est lorsque tout parait bouché, flou, ou obscurci, que votre effort doit vous porter à reconsidérer la mécanique elle-même des prélèvements obligatoires et de la façon dont l’argent est investi ; car, pour l’heure, en instaurant un dialogue filmé avec les représentants qui se distingueront parmi le mouvement des « Gilets Jaunes »- si et seulement si vous êtes prêt à mettre en application les principes d’une politique inclusive et participative. Ce qui semblerait compatible avec vos préoccupations à l’échelle européenne.
Quelle que soient vos concessions, vous pourriez vous prévaloir de tenter d’exercer et d’appliquer une autre méthode de l’exercice du pouvoir :
La nécessité d’écouter sa population, supérieure à la planification des marges de manœuvres pour le gouvernement ; par exemple sa capacité à dégager des budgets en cas de désastre. Car le citoyen est le cœur de la Nation.
Mais encore une fois, Monsieur le Président, prenez garde de ne pas vous aliéner les populations de France, les unes après les autres. Si en politique l’espoir des peuples est dangereux, la furie du Peuple peut abreuver des sillons de sang d’un pur.
Certes, vous avez permis aux modestes retraités d’échapper à un impôt qui risquait par trop de les léser. Certes, vous avez concédé aux allocataires du SMIC une revalorisation utile de leur revenu. Et toutes les nouvelles mesures qu’ont obtenues les délégations du mouvement des « Gilets Jaunes », l’état en sera quitte pour une somme de 10 à 20 milliards d’euros.
Mais n’est-ce pas infâme de vouloir en finir avec ceux des manifestants pour qui la lutte continue sans avoir même appliquer les soins de votre tâche à renforcer le ciment social qui lie la pyramide sociale à sa base, celle du commun des villes, en ayant compris qu’on ne peut pas vivre dignement avec le RSA, ou une retraite incomplète pas plus honorable pour l’Humain que la condition des familles monoparentales à bas revenus, ou des jeunes laissés pour compte.
Vous ne pouvez pas écraser les derniers manifestants comme il semble que cela se fasse encore avec les « migrants » dans beaucoup de villes en France.
Vous risqueriez de déclencher une explosion de haine , et les réserves de citoyens mécontents sont légion .
Autour de Paris, les lycéens ont manifestés, mais globalement, la révolte n’a pas gagné les cités dont, pour le coup, l’organisation de l’économie parallèle joue comme un ferment de stabilité.
Mais nous sommes au XXI ème siècle, les cloisons invisibles qui isolaient les membres d’une même catégorie sociale, sont franchissables depuis l’avènement de la communication électronique. Et les classes sociales des déciles de revenus les plus favorisés au fond, n’auront besoin que très peu d’être informé des réalités de la misère sociale qui les entoure, ainsi que des raisons profondes pour lesquelles on ne peut pas blâmer les « Gilets Jaunes » de vouloir manifester encore – alors même que votre intention d’ouvrir un dialogue et de recourir à une concertation nationale ne peux et n’a pas été entendu par celui et celle pour qui, dix euros est une somme importante ! Le comprenez-vous ?
Si Monsieur Nicolas Sarkozy est la personne qui vous conseille de manier le bâton et la friandise, n’hésitez pas à faire relire les lettres que je lui ai adressées durant sa présidence. Il n’a jamais voulu croire que le tissus social doit être souple et élastique avec, compte tenu des modifications de la structure du travail, des capacités à faire rebondir vers des positions meilleures tous les abandonnés, les exclus d’hier, aujourd’hui et demain. Il a toujours préféré être abondé en idées telle que « Interpol du délit financier « , dans sa bouche devenu : « FBI du délit financier », etc. Plutôt que de croire qu’il faudrait qu’il choisisse d’être un grand Homme aux yeux de l’Histoire et de ces circonstances exceptionnelles – plutôt qu’un serviteur de l’injustice … rien à faire, il n’a fait que modérer la vilenie des puissants a vouloir faire intégralement supporter le coût des dépenses sociales de l’Etat par la majorité des déciles de revenus inférieurs. Et en définitive, en 2011 les plus riches ont été fortement imposés, et monsieur Sarkozy s’est lancé dans une Guerre désastreuse pour finir.
Ne faites pas comme lui. Cordialement. Patrick Rakotoasitéra
Qu’est-ce que l’économie symbiotique ?
Qu’ est-ce que l’économie symbiotique ?
Qu’est-ce qui distingue l’économie du profit de l’économie symbiotique ?
Dans son essai sur l’économie symbiotique, Isabelle Delannoy tente de rendre compte d’une économie à mille lieues de l’économie du profit, celle décriée de la financiarisation extrême de tous les secteurs économiques dont le but principal est l’accumulation des gains à tous prix. A rebours, l’économie symbiotique qu’Isabelle Delannoy présente comme l’économie du futur, se veut respectueuse des conditions de production, de partage du capital et place au cœur de sa stratégie le respect de l’humain et de l’environnement.
Immédiatement l’économie symbiotique laisse deviner qu’elle est ce par quoi l’énergie issue de l’extraction fossile ( charbon, gaz, pétrole) qui totalise plus de 86% de l’énergie que nous consommons, sera supplantée par l’utilisation des énergies renouvelables, disponibles en quantité illimitée, que représente le solaire, l’éolien, ou l’énergie hydraulique. Mais l’économie symbiotique qui réalise la symbiose entre le travail, l’humain et l’écosystème dans lequel l’homme vit, est aussi une myriade d’innovations, d’entreprises collectives concernant tant l’organisation du travail qu’intéressant tous les secteurs d’activité, pêle-mêle, allant de l’industrie au tertiaire, de l’architecture à l’agriculture ; et qui peut théoriser aussi l’écoconstruction ou tous ce qui est relatif à la bonne utilisation des infrastructure, des machines, des outils ; ou concerner, ici, une végétalisation de façade ; là : l’invention d’une monnaie alternative.
En réalité, l’économie symbiotique est une économie responsable ; mieux : un projet de grande envergure révolutionnant le comportement de l’Homme vis-à-vis de la faune, la flore et vis-à-vis de l’humain lui-même ; tant elle redessine des relations sociales plus saines, moins distendues par la course à l’accaparement du capital, recentrées autour des valeurs de partage, d’entraide et de mise en commun des biens de consommation. Elle permet d’envisager un monde où la propriété individuelle cède le pas à une utilisation collective des biens, grâce à la généralisation de la location d’objets, la mutualisation des tâches d’entreprise à entreprise, fondé sur un accès à l’information universel et un partage généralisé des savoirs, qui vise au respect, au maintien et à la pérennisation des ressources de la Terre.
Il ne s’agit pas là que d’une théorie économique ou d’un nouvel eldorado idéologique, l’économie symbiotique de l’Occident à l’Asie en passant par l’Afrique est bel et bien entrain de transformer fondamentalement, partout dans le monde, nos modes de production agricole, comme elle est en passe de renouveler et remodeler les paysages urbains , en révolutionnant les règles de la production jusque là établies.
Ainsi animée par de plus en plus d’agriculteurs dans le monde, la permaculture agricole, comme on peut la voir pratiquée en Autriche dans la vallée de Lungau, rompt avec les monocultures extensives pratiquées depuis la seconde guerre mondiale, dont on connait maintenant l’effet désastreux sur l’appauvrissement des sols et l’intoxication aux pesticides des consommateurs de fruits et légumes. Bien souvent à l’échelle de la parcelle, ces exploitations « à taille humaine « consistent à faire coopérer en synergie un ensemble de plantes complémentaires engendrant des relations nutritives entre elles permettant de réduire au maximum les intrants, soit les engrais. Car ces plantes attirent une diversité d’hôtes et de prédateurs qui affranchissent l’agriculteur de l’utilisation de pesticides et autres produits phytosanitaires. Cette nouvelle forme d’agriculture qui multiplie les variétés et les espèces cultivées sur une même surface est d’autant amenée à se développer qu’elle aurait des rendements dix fois supérieurs à la moyenne des exploitations maraîchères spécialisées, a-t-on mesuré en France.
Agriculture des petits producteurs et des petites surfaces, dont on espère que d’ici à 2025 elle aura supplanté le modèle des monocultures des grandes exploitations en France, la permaculture va de paire avec les dits circuits courts de vente ( amap et autres ) qui furent lancé au Japon en 1965, après un scandale d’intoxication au mercure des populations de la baie de Minamata. Des mères de famille se réunirent pour initier un mouvement de réseaux locaux d’agriculteur alimentant un réseau local de consommateurs de leur production de fruits et légumes de saison : les »Teikei ». L’initiative a eu un tel succès qu’en 1993 les Teikei comptèrent 16 millions de membres.
L’économie symbiotique respectueuse dans l’utilisation des ressources essentielles est particulièrement performante dans la gestion de l’eau. A travers le monde, en Egypte, au Maroc, en Algérie, en Tunisie, en Italie, les eaux usées sont réutilisées pour faire pousser des forêts , ce qui en plus de végétaliser les abords de la ville, ou les zones désertiques améliore la qualité de vie des habitants en offrant de nouveaux débouchés pour l’agroforesterie. En Chine, sur les rives du Yangtsé, Wuhan, quartier littéralement posé sur l’eau est spécialisé dans l’épuration végétale qui consiste à filtrer les eaux usées uniquement grâce à une grande biodiversité de végétaux. Les joncs, les bambous, les roseaux y sont efficaces pour éliminer les charges organiques grossières. Les iris et les nénuphars dépolluent le cadmium, le zinc, le cuivre et éliminent l’atrazine, le pesticide. Ce qui permet à ce parc de traiter 10000 mètres cube d’eaux usées journalièrement, en diminuant la consommation d’énergie, sans générer aucun rejet, ou déchet.
Dans le secteur industriel, l’économie symbiotique fourmille d’inventions révolutionnaires, tel celle réalisée par Rémy Lucas avec le goémon, l’algue des plages bretonnes, que cet industriel a réussi à transformer en bioplastique, potentiellement capable de remplacer 10% des plastiques actuels. Adrian Bowyer, lui, tente de révolutionner le secteur des imprimantes nouvelles génération avec son imprimante 3 D REPRAP entièrement autoréplicable qu’il distribue à faibles coûts dans le but de libérer les moyens de reproduction. L’écologie industrielle, elle, vise la réduction des émissions de carbone des systèmes productifs et économiques, quand l’écoconception cherche à concilier conception, fabrication de produit et protection de l’environnement et conservation des ressources en basant la production sur la durabilité et l’optimisation du cycle de vie de l’objet. Aussi, la frontière n’est plus si nette entre producteurs et consommateurs dans l’économie symbiotique, parce que avec des concepts comme l’open source, les entreprises s’ouvrent à une diversité d’acteurs extérieurs : chercheurs, entreprises partenaires, clients, étudiants etc, ayant droit d’utiliser , de modifier, de partager librement les logiciels de l’entreprise ; ou en étant invités à collaborer au processus d’innovation. Autre caractéristique, la production de biens et de services exercées par des sociétés ( principalement coopératives ou ayant des visées sociales ) se distingue par le délaissement de la recherche de profit immédiat privilégiant plutôt la finalité du service rendu à la collectivité ou aux membres de la société, selon de nouvelles formes de gouvernance en entreprise marquées par la démocratisation des décisions, tandis que dans la répartition des revenus, au capital est préféré la primauté des personnes et des bonnes relations de travail.
Sans nul doute, l’économie symbiotique est entrain de réussir la symbiose de la sphère technique , de la sphère vivante et de celle spécifiquement humaine dont la croissance de l’interconnexion entre les hommes a tissé une pellicule de pensée enveloppant la Terre d’un système complexe de communication. Or, impulsé par une communication virtuelle maillotant la Terre, l’économie symbiotique aura permis et la diffusion des savoirs et la mise en réseau des acteurs de son économie en constituant le noyau communicationnel autour duquel se diffusent toutes les nouvelles idées et s’agrègent toutes les bonnes volontés. Par le biais de l’économie symbiotique l’être humain opère une réconciliation avec son écosystème, capable dans un futur proche de réduire de quasiment 90% notre utilisation de matière, en remplaçant par exemple l’utilisation du métal et des minerais par le recours aux plantes accumulatrices propre à dépolluer les sols en agrégeant les minerais dans les feuilles de la plante … Il aurait encore fallut parler des Data-center où sont accumulées les données numériques relatives à chacun, dont la grande production de chaleur peut permettre d’alimenter des piscines chauffées, où de faire fonctionner des serres à légumes. Dire qu’il est possible de créer des villes autonomes en eau, en énergie, bordée d’immeubles-forêts, de jardins filtrant, sillonnées par des autoroutes à vélo et véhicules autoconstruits. Pour bien insister sur les qualités de cette nouvelle théorie économique qui réalise la symbiose entre l’intelligence humaine et la richesse des écosystèmes naturels grâce à l’ensemble des outils de la technosphère propre à minimiser l’impacte écologique de l’homme sur son environnement.
Tout reste à découvrir dans le livre « l’économie symbiotique » de Isabelle Delannoy…
LETTRE DU PRESIDENT HONNORIS CAUSA DE L’AFRIQUE AUX AMERICAINS, AUX EUROPEENS , AUX AFRICAINs , AUX ASIATIQUES ET AUX ORIENTAUX
LETTRE DU PRESIDENT HONNORIS CAUSA DE L’AFRIQUE AUX AMERICAINS, AUX EUROPEENS , AUX AFRICAINS , AUX ASIATIQUES ET AUX ORIENTAUX
Une guerre interétatique au sein des institutions des Etats-Unis, opposant le Président américain à une partie de l’establishment américain dont les activités de l’ombre seraient d’utiliser les données des grands acteurs de l’internet pour consolider l’emprise mentale sur les consommateurs-citoyens par le biais de pressions exercées par la CIA – Cette guerre intestine qui devrait voir aux Etats-Unis plus de deux mille personnes proche de la CIA arrêtées sous l’impulsion de Donald Trump, est-elle la première grande victoire de cette conscience collective émergeante, en ce début de XXIème siècle, au quatre coins du continent commun que représente internet ? Ou est-ce une « fake news » ?
Au sein de cette conscience collective d’internet, chacun de ses animateurs semble avoir ses propres concepts pour désigner l’entité juridique, militaire et financière qui cherche à manipuler le cours de l’Histoire de nos nations en développant des tactiques de corruption des élites, en fomentant des meurtres, en alimentant et en suscitant des conflits armés, en finançant ses activités par la production à grande échelle de drogue en tous genres, et par une participation active aux grands flux financiers du monde.
Certains qualifient cette entité de « mafia Khazarienne », d’autre d’instance judéo-chrétienne dite des « illuminatis ». Je ne me prononce pas sur le sujet. Je n’ai pas de preuves ni de pistes suffisamment intéressantes dans un sens ou un autre.
Il demeure, du côté occidentale, que cette entité judiciairement, financièrement et militairement solidaire est constituée de députés américains, de sénateurs, d’industriels et de grandes familles possédante, tous liés par choix, par force ou par chantage à la très sulfureuse agence de la CIA. En revanche, l’assaut du siège du quartier général de la CIA, à Langley en Virginie, par les marines, qui aurait eu lieu le samedi 18 novembre 2017, est une « fake news ». Les hélicoptères des marines auraient seulement survolé longuement le quartier générale de la CIA , pour en intimider les dirigeants, il y a maintenant deux semaines.
En fait, sans pouvoir jusqu’à présent le prouver, Donald Trump soupçonne la CIA de détenir des centaines de laboratoires de production de drogue à travers le monde, qui servent à financer ses activités militaires en parallèle du fonctionnement connu du complexe militaro-industriel américain, et quelque soit la tendance politique du président élu. Plus certainement, il cherche à mettre un terme aux enquêtes de la CIA sur son entourage proche, et pourrait se servir du ressentiment d’une partie de l’armée américaine contre la CIA et notamment son rôle trouble en Syrie où l’agence est soupçonnée d’avoir contribué à l’émergence de l’Etat-Islamique.
Tactique politique d’un président menacé ? Donald Trump , après avoir destitué le chef de la CIA, poursuit son but de purger l’Amérique tant de son fonctionnement hollywoodien marque de sa domination culturelle sur le monde, que de ses minorités immigrées, et de ses institutions, sans dire, si il y parvient, ce qu’il fera des programmes institutionnels américains d’écoute et de manipulation mentale des citoyens américains et des masses mondiales.
Sur le plan international, Donald Trump, si l’opposition de la Chine et de la Russie l’empêche de déclencher une guerre contre la Corée du nord, devrait jouer un rôle clef au Moyen-Orient, après la clarification de la politique israélienne des Etats-Unis et après l’officialisation du rapprochement entre Israël et l’Arabie Saoudite. Comme si le clan sunnite, après avoir échoué à imposer en Syrie un changement de régime, et après la mise en minorité de l’Etat-Islamique, voulait poursuivre la guerre contre les chiites, en cherchant une nouvelle alliance dirigée directement contre l’Iran ; alliance pour laquelle l’engagement américain dans un sens ou un autre sera décisif …
Charge revenant à la France de tempérer les velléités guerrières de chacun, tout en sachant que le grand krach boursier qui pourrait survenir en 2018 , les banques centrales du monde , du Japon aux Amériques , ayant inondé leur marché d’argent peu cher qui a favorisé la dissémination de bulles spéculatives dans le monde, ce krach pourrait augurer un renversement monétaire planétaire auquel les chinois se préparent, les BRICS cherchant à supplanter la monnaie mondiale qu’est le dollar , par une réorganisation des circuits de production de l’argent à l’échelle mondiale.
Ce grand chambardement est possible. Il pourrait intervenir après que l’union européenne et l’union africaine auront mis en déroute les circuits de financement et de blanchissement de l’argent de la traite humaine des vagues d’immigration des africains vers l’Europe. Car les circuits incriminés devraient impliquer des réseaux organisés s’étendant de l’Afrique à l’Europe et jusqu’au Moyen-Orient.
Or, il s’agira de savoir si cette nébuleuse mafieuse coïncide avec les réseaux saoudiens démantelés par Mohamed Ben Salman, le futur roi d’Arabie Saoudite qui est l’artisan de la réorientation idéostratégique de l’Arabie Saoudite. La purge de l’état visant des personnalités proche du mouvement d’expansion du Wahhabisme rigoriste, et des familles liées à l’attentat du 11 septembre – augure, il faut l’espérer, un tarissement des financements des « prêcheur-voyageurs » ayant assombri les lumières du Coran ; et une mise en échec des circuits indirect de financement du terrorisme.
Mais le Président français, s’il va jusqu’au bout de sa démarche d’éradication des réseaux de passeurs et de trafiquants d’êtres humains en Afrique, devra rendre compte des mouvements financiers de l’Europe ayant servis à s’attacher les services des libyens pour qu’ils « prennent en charge « l’émigration clandestine.
Comme il devra, après le 5ème sommet de l’union européenne et de l’union africaine, réfléchir sur la portée de la responsabilité des accords commerciaux entre l’Europe et l’Afrique, car ils pénalisent le secteur agricole traditionnel africain mis déloyalement en concurrence avec les surplus subventionnés de la production agricole européenne ; ce qui paupérise les populations africaines et est devenu, avec le réchauffement climatique, un facteur essentiel de la migration de la jeunesse africaine dans les régions agricoles ruinées.
Le mouvement mondial de décolonisation des monnaie, chaque pays ou groupement de pays devant avoir une banque centrale créant sa monnaie libérée de l’emprise du système bancaire international, est possible et peut-être en cours. Russie en tête, les BRICS y sont favorable. La guerre intestine au sein des institutions américaines en précipitera peut-être l’avènement. L’effondrement attendu des réseaux politiques liés – aux Etats-Unis, en Europe, en Amérique latine, au Japon, au Moyen-Orient – aux évènements qu’a connu le monde depuis bientôt vingt ans en est peut-être les prémices.
Comme au Venezuela où la rente pétrolière a généré 1747 milliards de dollars entre 1998 et 2013, et une fuite sans précédant de capitaux vers l’étranger, expliquant en partie l’impasse financière dans laquelle le Venezuela se trouve, L’Afrique sera confrontée à des difficultés identiques tant que le système financier africain ne sera pas doté d’une banque centrale et d’une monnaie indépendante et attractive.
D’ailleurs, après s’être dotés de satellites en télécommunication qui ont désenclavé l’Afrique et rendu possible des communications vers l’Afrique à moindre cout ; je ne saurais trop conseiller aux dirigeants africains de s’entendre pour récupérer les 35 milliards de dollars (estime-t-on), saisis par les Etats-Unis lors de la destitution de Kadhafi. Car ils avaient été prévus pour servir de réserve à la future banque centrale africaine.
En Asie où les tensions territoriales et ethniques sont nombreuses, les hommes et les femmes ayant conscience du danger que fait peser sur la stabilité du monde la rivalité entre acteurs militaires et économiques régionaux, auront soin de faire savoir que l’établissement d’un droit social universel conférant des devoirs des institutions envers chaque citoyen, ne peut être propagé en Asie sans que les cambodgiens, les habitants du Laos, les indonésiens et tous les autres pays de l’Asie du sud-est, ne cherchent conjointement à tempérer les relations entre la Chine et les Etats-Unis, si le président américain venait à déclencher une guerre de représailles contre la Corée du nord.
Justice, paix, famille, dignité de l’être humain, respect des populations autochtones et des richesses de leurs territoires, seront les missions de l’Asie, si les bouddhistes restent fidèles à l’esprit de Gandhi concernant la rencontre et la coexistence des peuples entre eux.
Pour les peuples religieux du Moyen-Orient et de l’Occident, l’enjeu sera de ne pas céder à l’inclination maligne qui consiste à agir en fonction d’un scénario messianique apocalyptique qui impliquerait que les partis en présence ne soient mêmes plus capable (s’ils ne l’ont jamais été) de respecter les accords de guerre et les conventions de Genève.
Car parallèlement à cette purge mondiale qui semble devoir concerner chaque bloc rival, au terme du processus enclenché le Tribunal Pénal International sera à même de recueillir les nouvelles preuves lui permettant d’avancer dans ses dossiers européens et africains notamment. Sachant qu’une procédure sera lancée contre le clan Hassad, conjointement à son affaiblissement sur la scène de l’Isthme syrien, si les preuves soumises à l’examen récemment sont congruentes.
Les citoyens du monde doivent savoir qu’une guerre de grande ampleur doit être évitée, et que le personnel de la Cours Pénale internationale et moi-même à mon niveau, nous œuvrerons pour baliser juridiquement le carrefour financier qui permet à n’importe quelle grande société morale de piller, où elle le décide dans le monde, les ressources de la Terre. Cela augurant pour la COP 25, la réalisation attendue de l’institution juridique s’occupant des crimes climatiques ou écologiques.
« L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort ! « a dit un jour Thomas Sankara.
PATRICK RAKOTOASITERA
LETTRE D’UN DIGNITAIRE VIRTUEL A LA PRESIDENCE – objet : PROPOSITIONS POUR RENDRE LA POLITIQUE DU GOUVERNEMENT PLUS LISIBLE : ( lettre datée du 02 octobre envoyée le 04 octobre)
LETTRE D’UN DIGNITAIRE VIRTUEL A LA PRESIDENCE – objet : PROPOSITIONS POUR RENDRE LA POLITIQUE DU GOUVERNEMENT PLUS LISIBLE : ( lettre datée du 02 octobre envoyée le 04 octobre)
Monsieur le Président de la république Emmanuel Macron,
Je ne peux me résoudre à l’impression décevante que laisse augurer dans sa présentation actuelle aux français, la réforme du marché du travail, de la fiscalité des entreprises et des particuliers, dont, déjà, la critique de l’iniquité sociale de la vision économique qu’elle sous-tend commence à ensemencer les esprits à votre détriment – sans la mettre en perspective avec les hautes et équitables propositions que vous défendez, par ailleurs, pour rendre l’ Europe à elle-même et aux citoyens ; avant que les soubresauts de l’histoire ne risquent de la voir se perdre à nouveau dans l’utopie extrémiste, violente et totalitaire, où les peuples la pousseront inéluctablement si les dirigeants européens négligent le tournant économique, politique et stratégique historique que l’Europe doit initier en son sein, avant les élections européennes de 2019 et l’échéance de 2024.
Il y a en effet une antinomie économique radicale entre votre projet national et les perspectives macroéconomiques que vous souhaitez voir mises en œuvre au nom du Bien Commun européen, et je le devine au nom du Bien Commun Universel. Antinomie à laquelle un esprit formé comme l’est le votre à la démonstration philosophique, ne pourrait se résoudre ( je le crois ) sans y être poussé par la nécessité politique de vous concilier d’abord les suffrages des organisations internationales, des décideurs, et des acteurs économiques les plus puissants ; afin qu’ils ne soutiennent, jusqu’à leur réalisation, le projet européen et universel dont vos brillants discours sont animés.
Et certes, cela passe peut-être, dans un premier temps, par le gage de pratiquer une politique libérale concédé aux instances dirigeantes du monde, quand dans un deuxième temps, le but est d’infléchir le modèle économique suranné et funeste que l’idéologie libérale capitaliste a soutenu jusqu’à présent ; pour ensuite, mieux assoir un modèle de civilisation visant à réformer la Production, universaliser la Redistribution, selon l’état des ressources terrestres, à dessein de concourir à l’amélioration du sort de l’humain et de celui de la Terre.
Votre pari politique deviendrait une velléité cependant, si le citoyen, à commencer par le citoyen français, ne devait percevoir dans les premières mesures prises par votre gouvernement que l’ombre de la justice et de l’équité économique. Les mécontentements de la population française en risquant de se fédérer pourraient même, prenez-y bien garde, pulvériser le crédit dont vous semblez bénéficier auprès des populations européennes – si vous ne parvenez pas lors d’un nécessaire rendez-vous télévisé avec les français , à expliquer par le détail la façon dont, sur cinq ans, vous avez prévu d’augmenter le pouvoir d’achat moyen ( des déciles de revenus les moins riches ), par le biais de réajustement fiscaux tentant de concilier pour les différentes classes d’âge : nouvel impôt plus juste et suppression des taxes inéquitables.
Je ne vous conseille absolument pas lors de cet entretien ni d’afficher la certitude d’instaurer une fiscalisation plus juste, car assurément, et j’y reviendrai en détail, la copie du gouvernement laisse à désirer ; je vous le dis sans vouloir vous offusquer car vous ne semblez pas en avoir pris conscience à quel point – ni ne vous conseillerais d’apparaitre autrement qu’en homme de bonne volonté, capable de reconnaitre ses erreurs, de les corriger, du moment qu’il s’agisse d’engager chaque citoyen dans l’élan du renouveau de la France, le renouvellement de sa capacité à proposer des idées pour le monde qui faciliteront la transition écologique inéluctable à moins du pire, en répondant à l’aspiration de l’humanité à plus de justice entre les hommes dont on peut sentir le cœur de la conscience universelle nouvelle battre aux quatre coins du continent numérique qui constelle l’internet.
Votre but sera de rassurer les français, tous les français. A commencer par les retraités, les salariés précaires et les fonctionnaires. En expliquant combien à l’égard de qui le budget 2018 de l’Etat a été concocté avec le souci que les rémunérations brut des salariés et des travailleurs indépendants bénéficient d’une baisse des cotisations salariales maladie et chômage qui permettra un gain de pouvoir d’achat annuel substantiel. Par exemple pour la catégorie socioprofessionnelle des employés : celui qui gagnerait 2000 euros pourra bénéficier de 390 euros supplémentaire par an. Même une fois déduite la hausse de la contribution sociale généralisée, la csg, cet autre impôt qui finance la protection sociale. Les salariés rémunérés au minimum salarial, le smig, bénéficieront quant-à eux d’un gain net de pouvoir d’achat de 260 euros.
Certes, la csg dont s’acquittent tous les revenus dont ceux des retraités, augmentera ; et ne participant pas à la cotisation maladie et chômage, les retraités ne bénéficieront pas de la baisse de cet impôt. Mais l’augmentation de la csg n’interviendra qu’à partir de 1200 euros de revenu pour les moins de 65 ans et 1350 ( 1400 ?) euros après 65 ans. Les retraités les plus modestes ne seront donc pas concernés. Quand sinon, excepté pour 20 % des retraités qui perçoivent plus de 2500 euros à qui l’effort demandé sera le plus dur, pour les autres : la compensation viendra de ce qu’ils n’auront plus à s’acquitter tous les ans de la taxe d’habitation, l’impôt communal. Ce qui chacun doit en faire le calcul n’est pas négligeable. Bien sûr et à moyen terme des solutions devront être inventées pour palier à l’injuste inégalité de la croissance des pensions de retraite comparée à l’augmentation prévisionnelle future du revenu des actifs.
Les fonctionnaires également mis à contribution, pour qui aucun gain de pouvoir d’achat n’interviendra d’ici 2018, le rééquilibrage fiscal revenant à ne pas augmenter leur niveau de vie, seront rassurés si :
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La compensation de la hausse de la csg n’est pas dégressive dans le temps, ni refusée aux nouveaux fonctionnaires.
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Si , lorsque l’organisation de l’OCDE d’ici cet été aura avancé des propositions concrètes pour que les multinationales numériques cessent de transférer artificiellement leurs profits dans les pays où elles ne payeront quasiment pas d’impôts, pour échapper à la fiscalité des pays où se réalisent leurs gains financiers réels , et lorsque la réorganisation fiscale de l’Europe aura aussi évoluée sur le sujet … Les fonctionnaires seront rassurés si vous certifiez qu’une partie de ce nouvel impôt numérique d’ici 2019-2020, financera la réévaluation du point d’indice, socle de la rémunération des agents publics.
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L’idée lorsque l’on manque de ligne budgétaire pour une catégorie socioprofessionnelle cardinale comme celle des fonctionnaires étant de tout de suite améliorer au mieux la protection sociale et la qualité de vie, à défaut de celle du pouvoir d’achat, en mutualisant les services que proposent les ministères à leurs fonctionnaires. De sorte qu’ils puissent disposer de services dans d’autres administrations, de sorte que ces services soient avantageux, nouveaux et à déterminer, et que la qualité du service public rendu en ressorte grandie ( amélioration de la qualité de vie au travail … possibilité pour un fonctionnaire de visiter gratuitement, une fois par mois, en famille, le musée de son choix … etc) ( Le budget d’une cinquantaine de milliards prévu pour le financement des investissements d’avenir piloté par notre brillant économiste français devrait englober, ainsi, une partie des dépenses relatives à l’amélioration de la qualité de vie au travail des fonctionnaires de police, des hôpitaux publics et des enseignants : la fonction publique est un investissement d’avenir ! )
Pour les fonctionnaires communaux soumis au durcissement de leur condition de travail, en raison de l’augmentation de la tension salariale consécutive de l’assèchement des budgets des communes, il vous faudra rassurer et les employés et les maires qui les emploient.
A brûle pourpoint, je ne vois pas par quels moyens, sinon en laissant habilement entendre que les largesses fiscales que vous escomptez pour les revenus du capital allant du revenu de placement aux revenus des jeux – vous ne pouvez assurer que ces baisses d’impôt seront pérennes. Car, nécessité budgétaire oblige, vous n’avez pas de boule de cristal pour savoir si finalement, comme Sarkozy en 2011, vous ne serez pas obligé de revoir à la hausse la contribution des ménages les plus favorisés. Sachant que par principe vous refuseriez que le vingtile de revenu le plus riche ne perde du pouvoir d’achat comme en 2016, sous le « matraquage fiscal » de Hollande. Aussi pourriez-vous laisser entendre à l’opinion publique que la porte reste ouverte à un rétablissement des comptes communaux, essentiel au bien être des fonctionnaires de mairie et à la qualité de vie dans les territoires ruraux, par le recours à une contribution exceptionnelle des ménages les plus aisés.
Je ne vous conseillerais pas si vous êtes titillé sur le sujet d’invoquer cette théorie libérale économique fumeuse du ruissellement des revenus les plus hauts jusqu’à ceux les plus modestes, quand une large latitude fiscale est laissée aux plus riches. Sa mise en œuvre augmente les inégalités de revenu et grève les services publics de la ressource nécessaire à la bonne qualité de leur fonctionnement. Elle est facilement réfutable et ne repose que sur une illusion économique qu’on pourrait croire destinée uniquement à rassurer les bien-pensants, les biens-possédants, en mentant aux bien pauvres …
Permettez-moi de vous dire qu’il transpire de tout votre être une intelligence nourrie par sa capacité de synthétiser les courants de pensée contemporains, philosophique, religieux et littéraires, en cherchant à les combiner avec une approche économique nouvelle expurgée au maximum de toutes dimensions idéologique surannée. Pourtant, et peut-être est-ce dû à la dimension psychosociale de votre destin social exemplaire : vous ne semblez doté que d’une approche théorique de la condition humaine des destins sociaux les plus défavorisés ; sans avoir montré jusqu’à présent de sympathie ni de réelle empathie envers les plus pauvres, les plus défavorisés culturellement. Cela vous fait commettre des bévues, des indélicatesses envers cette frange de la société la plus démunie. De laquelle pourtant, seules votre haute compréhension intellectuelle des forces régissant le monde et votre aptitude philosophique vous rapprocheront. Il y a qu’un Président moderne n’a pas à laisser ses concitoyens les plus fragiles à leur triste sort. L’œuvre du Grand Homme, celui dont les générations futures loueront les vertus, consiste à ne pas améliorer le sort de l’Humanité sans d’abord comprendre et améliorer le sort de l’humanité en danger.
Aussi, à dessein de rassurer les salariés les plus précaires, ceux demain, en raison des mesures restrictives d’accès aux emplois aidés, qui viendront, par millier, grossir la cohorte des chômeurs ; pénalisant l’œuvre sociale du secteur associatif qui les réinsère en grand nombre ; comme perturbant le bon fonctionnement de nombres de services publics où ils sont actuellement indispensablement employés. Ces futurs exclus seront pour leur entourage social immédiat, et au cœur des villes et des villages de France, les preuves vivantes de l’échec de vos réformes nationales – si vous ne renoncez pas à cette mesure spectaculairement inefficace et impopulaire.
Autre mesure au retentissement psychologique désastreux de par les signaux que le gouvernement en mal d’économie voudrait adresser aux plus fragiles : la réduction de toutes les aides au logement. Sachez montrer au peuple français qu’il ne doit pas vous tenir rigueur des erreurs de votre gouvernement, quand vous pouvez vous amender devant lui en expliquant combien la mesure était maladroite et male formulée. Vous y gagnerez le respect et la confiance des français.
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Permettez-moi un autre instant de lecture puisque j’en ai fini avec mes conseils à votre égard pour débuter une rapide digression sur les raisons profondes qui me conduisent, aujourd’hui plus que jamais, à demeurer un « dignitaire virtuel » prompt à rapporter sa perception de la situation sociale, économique et stratégique de la société contemporaine à son gouvernement, comme à ses internautes et aux acteurs religieux, politiques et militaires de ce monde.
J’avais fortement anticipé et cru à l’hypothèse de votre élection, même si une fois celle-ci effective je savais qu’il me faudrait vous écrire. A vous « le candidat des élites » qui ne sembliez pas pouvoir apporter au peuple français la preuve de votre dévouement exclusif à l’aube du premier tour de l’élection présidentielle …
J’ai redouté qu’un parti d’extrême droite ne prenne le contrôle des destinées de la France jusqu’à votre dernière confrontation télévisée avec Marine Lepen. Mon malaise était si intense les mois précédant, à l’idée de voir Marine Lepen l’ emporter et démunir la France de cette voix qui porte dans le monde les valeurs si inépuisables et fécondes du gouvernement des hommes par la Démocratie ; que j’étais persuadé que le « webwriter » que je suis ne pouvait se permettre de ne pas envisager le pire.
Commentateur de la vie politique voir philosophe virtuel, j’étais convaincu qu’il me faudrait incarner virtuellement les ressources morales de la démocratie pour faire face au pire, qui en diffusant virtuellement sur mon site ce que le « Président honoris causa de l’Europe » pourrait et devrait dire – qui en devenant « Président honoris causa de l’Afrique », « Procureur alpha de la Cour Pénale Internationale », « Général honoris causa de l’armée libre de Syrie » – rien que cela ! Car fallait-il que survivent les figures tutélaires emblématiques en germe dans le projet français … une manière d’excès pour contrecarrer l’extrême …
Depuis vous avez été élu. Je n’ai pas voté pour vous au premier tour, pourtant votre discours à la Sorbonne sur l’avenir de l’Europe, la semaine dernière, m’a convaincu qu’il y avait quelque chose de parent entre nos visions de l’avenir des sociétés humaines.
Vous avez même mieux écrit que je ne me proposais de le faire la lettre que j’avais prévu d’adresser au parlement européen et aux partenaires de la France. En insistant à très juste titre sur l’enjeu de la création du bien commun de l’Europe que les Etats-Nations devront défendre.
Le résumé de votre intervention ainsi que sa vidéo seront présentés sur le site de sorte qu’un maximum d’internautes puisse prendre conscience de l’efficience de vues macroéconomiques pour le monde et l’Europe.
Il me tient à cœur de travailler sur la « doctrine militaire commune de l’Europe » que vous appelez de vos vœux, et de tenter d’approfondir certains sujets que vous avez présentés, participant par la même à la circulation des idées : mission essentielle de mon site.
Monsieur le Président, satisfait de voir certaines perspectives s’ouvrir, je vous enjoins de ne pas minimiser l’importance de ce que je vous ai proposé afin de redonner courage et confiance aux français les plus démunis. Ces ajustements ne sont pas de nature à remettre en cause le budget nécessaire à la réussite de votre projet global. Ils rendront votre politique plus compréhensible et équitable.
Bien à vous. PATRICK RAKOTOASITERA
LETTRE OUVERTE A EMMANUEL MACRON
ENJEU DE LA REGULATION DU BIEN COMMUN UNIVERSEL ET PROBLEMES DE POLITIQUE INTERIEURE :
Monsieur le Président de la République :
Emmanuel Macron,
Vous le savez, sans compter qu’il soit éminemment nécessaire de désigner et valoriser le bien commun universel dont l’entretien et la tentative de le pérenniser seront la future matrice de l’entente et la coexistence pacifique des peuples.
Il faut chercher – comme attendu par les accords de Paris sur le Climat – à créer les conditions de ces relations multilatérales autant que bilatérales entre Etats , afin que le bien commun universel désigne des ressources terrestres ( eau, air, terre, arbres, forêts, zones protégées, etc ) régies par une législation universellement reconnue ; impliquant en cas de désordre climatique l’appel au Fond commun – dont il s’agira de savoir comment ce fond sera géré , approvisionné et rentabilisé le cas échéant – autant qu’il s’agira le cas échéant de mettre en action cette cours de Justice Climatique, et de décider dans quels champs juridiques elle pourra opérer.
Car si l’on considère l’état juridico-climatique de la Terre, on peut remarquer, qu’en sus de la pollution des mers par les déchets et les pesticides, sans compter la surpêche ; les continents sont tous soumis à une surexploitation minérale, et soumis à une déforestation des forêts primaires ; sur fond de guerre juridique, politique et militaire, autour de l’accaparement des terres arables. Aucun investisseur n’ignorant que l’avenir réside dans une réorganisation agricole permettant de subvenir à l’inégalé, croit-on, accroissement de la population mondiale qui surviendra.
Or, selon cette perspective, on peut imaginer un système juridique qui, visant à protéger la propriété foncière des populations autochtones, ferait sienne l’idée de créer un statut juridique universel pour l’arbre, préservant ainsi les forêts de toutes exploitations incontrôlées ; et délimitant aussi des zones à protéger pouvant avoir le même statut juridique que les terres arables des populations menacées par la guerre des ressources dont nous sommes contemporains.
Je doute cependant que conférer seulement un statut à l’arbre, les ressources halieutiques ou les espèces frappées par la réduction du nombre de leurs individus suffise. C’est toute une organisation internationale disposant de sièges dans le maximum de pays qui – pour être dévolue à la répression des crimes écologiques et climatiques – pourra infléchir les jurisprudences nationales trop favorables à l’exploitation dérégulée des ressources de la Terre. Cette cour de justice climatique et écologique, les bases devront en être jetées lors de la prochaine réunion sur le climat , en décembre à Paris.
Devrait y être débattue, la question budgétaire relative au remplacement de la part initialement due par les Etats-Unis dans la constitution du Fond Vert ; si vous n’avez pas réussi à infléchir d’ici là la position du président américain. De même devraient être renforcés les compétences et pouvoirs d’actions de l’organisme scientifique international coordonnant et suscitant les études climatiques prévisionnelles, organisme à même de lancer des alertes climatiques largement relayées par les médiats.
De plus, les concertations devront avancer relativement à la refondation du système mondial de l’assurance, entrevue lors de la COP 21, et destinée à mettre en valeur le Fond Vert pour le climat. A cette fin, ne serait-il pas judicieux de faire du Bien Commun Universel la pierre angulaire de la future refondation de la sphère virtuelle ? Car si le Fond Vert devait intégrer le système financier de l’assurance mondiale, ne doit-on pas prévoir exhaustivement le futur statut juridique du bien à assurer, sachant qu’il s’agit d’un bien commun universel, ne pouvant pas être soumis à la même dérégulation qui prévalue et conduisit à la crise financière de 2008 ; dérégulation de la sphère virtuelle dont personne ne devrait douter qu’elle participe à la guerre économique au sein du secteur financier mondial ; comme du fait que cela nourrit l’exploitation irraisonnée des ressources de la Terre par trop de permissivité .
Alors imaginez que le Fond Vert puisse être l’adjonction de la participation financière des Etats avec la valorisation du Bien Commun Universel sur le marché virtuel, comment cela pourrait-il fonctionner ?
Prenons un exemple. Imaginons que l’on fixe le prix moyen d’un arbre entre 7 et 12 dollars , et que du résultat de la multiplication du prix unitaire moyen par le nombre d’arbre global, on en infère la valeur globale des actions du Bien Commun Universel que sont les forêts. Il ne s’agirait pas de pouvoir acheter les forêts du monde, mais de spéculer sur la baisse ou la hausse de ces actions non monnayables. Leur valeur serait déterminée par un agrégat d’indice scientifiques ( taille des forêts, indice de biodiversité, qualité du traitement du bois précieux, etc ) – et rendrait compte d’un ensemble de mesures réalisées par un collège international de scientifiques. Ces actions ne sauraient être cessibles sous aucunes manières comme elles relèvent de la propriété de l’ensemble des êtres humains.
L’intérêt de l’intégration des Biens Commun Universels dans la sphère virtuelle serait de permettre la création de « macro-régulateur économique « de taille mondiale, dont la taxation des dividendes serait une source de revenu supplémentaire pour la constitution du Fond Vert, en créant un cadre juridique universel régissant les règles, lois et devoirs impartis à l’exploitation des Biens Communs Universels. Quand un bien commun universel tel l’eau nécessitera toujours concertation, entente et conciliation entre Etats, afin d’endiguer les risques de conflits futurs engendrés par le déficit hydrique annoncé.
En ce début de XXIème siècle, les experts militaires ont cru que le libre-échange, la mondialisation des économies, favoriseraient la diplomatie économique et que les Etats seraient moins enclin à défendre leurs frontières par la guerre. Peu ont prédit la montée en puissance d’une entité militaire et idéologique prônant le rejet unilatéral de notre modèle économique et idéologique. Tous, nous avons assisté non à un partage universel des instances de la Communication, grâce à l’internet, mais peut-on dire , à une universalisation d’une Communication monétisée virtuellement.
Or, le positivisme historique nous enjoint de percevoir combien le partage de la Communication doit englober ou /et accompagner un futur partage de la Production. Soit dans le sens d’un mouvement de concentration par des entreprises privées. C’est ce qui se dessine depuis l’accélération de la guerre économique autour de l’acquisition des terres arables par les grands groupes financiers. Soit par un processus à initier, de diffusion à des entités morales de la propriété des moyens de production, et des ressources de la Terre – entités morales ou « macro-régulateur universel » directement partie prenante du processus engagé sur le climat, dont la mission devrait être de créer concrètement le Bien Commun universel, n’appartenant à aucun Etat, ni aucune entreprise privée, mais bien à l’ensemble de la communauté humaine.
Car, de même que l’Etat-Nation s’est constitué autour de la défense du bien commun ou bien public , et du combat pour qu’il soit accessible à la majorité des citoyens, les Nations, unies contre le changement climatique en cour, devront savoir s’entendre afin de trouver les forces démocratiques nécessaires à imposer les accords qui ont été lors de la COP 21 soumis à ratification, car ces accords contiennent en germe la notion de Bien Commun Universel.
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PROBLEMES DE POLITIQUE INTERIEURE :
S’ il suffisait d’en rester là, Monsieur le Président, je vous serais tout acquis , seulement votre politique économique intérieure ne manque pas de susciter des réserves tant morales que du strict point de vue de leur efficacité réelle.
Les manifestations qui ont lieu aujourd’hui et mobilisent le peuple contre votre refonte par ordonnances du Code du Travail, sont légitimes. Aucune démonstration économique n’a jamais pu prouver indéniablement le lien entre flexibilité de l’emploi, licenciements facilités et plein emploi. Il y a même un paradoxe étrange dans la compatibilité que vous constatez entre le licenciement et l’emploi. Pourquoi si vous pouvez facilement licencier un salarier cela favoriserait-il votre envie d’embaucher ? le taux d’embauche ne dépend-il pas plutôt du volume des commandes ?
Pour dire vrai, les mesures fiscales qu’a prises le gouvernement jusqu’à présent sont de nature uniquement néolibérales. Procéder à un allègement de la taxation du Capital, doublé d’un alourdissement de l’imposition du Travail et de la Consommation a été pratiqué par tous les gouvernements libéraux avant vous, or, sans pour autant que l’Etat soit capable de remédier à l’érosion de son budget dévolu aux droits sociaux.
Vous ne pouvez et ne devez pas commencer un programme de réformes budgétaires ambitieux sans alterner propositions d’économie et annonce de lois permettant un progrès social. Il en va de la tolérance des citoyens à l’égard de l’effort budgétaire qui leur est demandé. Et c’est une erreur politique majeure de prétendre réduire les aides au logement, fut-ce de cinq euros. Car ces aides constituent le pilier du niveau de vie des revenus inférieurs. Briser ce pilier revient à afficher mépris et ignorance de ce que vivent près de 11 millions de nos concitoyens qui, chaque jour, disposent de moins de dix euros pour assurer leur subsistance. De même , toutes augmentation de la T.V.A, comme elle concerne des biens de consommation que tous les citoyens sont censés acheter, réalise une recette budgétaire au détriment des revenus les plus modestes. Ce qui en plus d’être moralement injustifiable est une honte pour tous économistes qui défendraient cette mesure, lorsque l’on sait maintenant que l’écart entre les plus bas salaires et les plus hauts revenus n’a jamais été aussi important, sinon à dire que nous sommes revenus à la situation prévalant au XIXème siècle.
La ligne politique consistant à ne pas prélever l’argent là où il se cache est intenable. D’ailleurs, il semble que vous ayez opté pour une imposition exceptionnelle des grandes entreprises, et ceci vous honore, pourtant il ne pouvait en être autrement. Les grandes entreprises en échappant à l’imposition par leur montage financier ont grevé le budget des Etats modernes et créé un manque financier que les gouvernements n’ont eu de cesse de combler en augmentant l’imposition du travail et l’imposition de la consommation des particuliers. Ce manque budgétaire n’a d’égal en impacte que la disposition qui impose aux Etats d’emprunter de l’argent aux banques à des taux prohibitifs, quand cet argent relève d’un jeu d’écritures qui ne coûte rien aux banques, depuis que les Etats européens ont décidés de ne plus eux-mêmes créer de la monnaie et sont devenus tributaire des marchés et des banques ; créant un cercle non vertueux qui contraint l’Etat à toujours s’endetter et donner des gages de libéralisme aux marchés, ce à quoi votre politique n’échappe pas , puisqu’il semble que vous préfériez être impopulaire que véritablement vous attaquer au cœur de cette machinerie économique infernale qui concourt au délitement de nos Nations et à la permanence de l’injustice sociale.
Au moins si vous persistez à ainsi contribuer à amoindrir le revenu moyen des français, et même si vous avez prévu de remodeler l’impôt sur les grandes fortunes, considérerez-vous comme une priorité ou une manière d’équité de soumettre même à une fiscalisation partielle l’argent soustrait par les français les plus fortunés et placé dans les paradis fiscaux, car de ce côté là du balancier : 80 milliards d’euros estimés attendent les caisses de l’Etat.
La valorisation boursière des Biens Communs universels rapporterait, quant-à elle, des vingtaines de milliards d’euros . Quand bien même la cour de justice climatique, si un tel système était adopté, devrait se montrer particulièrement vigilante et répressive envers toutes manipulations artificielles des cours. Par exemple, d’un acteur boursier qui créerait les conditions maximales pour qu’une de ses filiales dévolue à l’abattage des forêts ne fasse baisser le cours relatif au Bien commun Universel correspondant…
Je remarque qu’en faisant assumer par les communes le coût de la non perception de la taxe d’habitation que vous jugez un impôt injuste, en voulant vous concilier le cœur des ménages modestes, vous engagez un rapport de force avec les maires de France, dont notamment Nicolas Sarkozy n’a pu se relever. Car incapables de trouver de nouvelles sources d’économie, les maires vont fronder à terme contre le gouvernement, en faisant mauvaise publicité de votre politique, au risque, lors de l’élection des sénateurs, dont ils sont les principaux électeurs, de faire élire des sénateurs aux sensibilités différentes des votre, ce qui vous ferait perdre le Sénat.
Cela constituerait le même agrégat de mécontents qui, et pour l’ancien président et son prédécesseur, a constitué le ferment de leur non réélection.
En vous priant de croire à mon attachement pour la France, je vous salue.
PATRICK RAKOTOASITERA
IV: Lettre du Président honnoris causa de l’Europe à monsieur le Président des Etats-unis :
Monsieur le Président des Etats-Unis Donald Trump ,
Votre décision de vous retirer des accords de Paris sur le climat, est la plus mauvaise décision que vous ayez eu à prendre .
Nonobstant le fait qu’il faudra au moins quatre ans aux Etats-Unis pour quitter la COB 21, si tel est votre but, et que vous ne serez plus à la tête de l’Etat pour suivre d’effet votre projet funeste – la défection de la première puissance mondiale du projet le plus ambitieux et le plus crucial pour l’avenir de l’Humanité, est le signal le plus pitoyable que vous puissiez adresser au monde et aux générations futures.
Croire que l’Amérique pourrait renégocier un accord plus avantageux, c’est à dire , selon vous, moins coûteux pour l’Amérique est une nouvelle démonstration du caractère rétrograde et de peu de grandeur de la perception du monde que porte la politique de votre gouvernement.
D’ailleurs comment comptez-vous faire pour convaincre 195 pays , liés par les accords de Paris , de détricoter ce qui a été voté à l’unanimité ?
Mais surtout, quelle ironie ! Votre volte face, dites-vous, n’est guidée que par le souci de rendre sa grandeur aux Etats-Unis en améliorant le niveau de revenu des américains les plus pauvre ; or cette décision peut se lire aussi comme le honteux déni de responsabilité des grands industriels, des financiers et des lobbys des énergies fossiles qui, parlant à travers vous, chercheront toujours à maximiser leurs gains à travers le monde, au détriment des conditions de travail des plus pauvres de leurs salariés, dans une course folle et effrénée à l’accaparement des terres arables, à l’exploitation sauvage des forêts ; tout en cherchant à minimiser par tous les moyens les lois internationales imposant des contraintes sur les conditions de leur exploitation des hommes et des ressources de la Terre.
Quel cynique êtes-vous donc ? Est-il possible que vous ne soyez pas conscient du danger qu’il y a pour l’homme à exploiter les ressources de la Terre comme si il vivait sur sept planètes en même temps ?
Et dans l’hypothèse ou oui, pour vous, seul le court terme compterait, ne vous trouverez-vous pas honteux et ridicule si une catastrophe climatique majeure venait à déréguler l’économie mondiale, avant la fin de votre mandature ?
Un seul exemple. La pollution des mers et la sur-exploitation des ressources maritimes pourrait très bien causer prochainement et soudainement une raréfaction du poisson disponible, si grave que même les consommateurs des pays les plus favorisés pourraient être confrontés à une hausse des prix rédhibitoire pour les revenus les plus modiques .
Mais ce qui serait une pénurie pour l’ensemble des citoyens est dors et déjà une pénurie de ressources économiques pour les plus pauvres, qui les condamne à une consommation alimentaire de qualité médiocre, facile et peu onéreuse à produire par l’industrie agro-alimentaire.
Cette pénurie des ressources monétaires savamment orchestrée, est le pendant nécessaire de l’exploitation irraisonnée des ressources de la Terre, sur lequel repose le paradigme économique rétrograde que vous, et les cercles d’influences qui vous soutiennent, défendez .
Le cercle est vicieux. En réalité, il est généralisable à quasiment tous les secteurs industriels. Comme les industries tirent leurs bénéfices des économies d’échelle : plus elles vendent, moins les constituants de leur produit, achetés en grande quantité, leur reviennent cher. Moins le produit leur revient cher, plus elles sont concurrentielles et peuvent en vendre … etc. La production qualitative est donc à priori incompatible avec la production de masse, car le produit vendu n’a plus besoin d’être solide, bon et sain ou même durable : il doit quasiment seulement être moins cher pour être consommer en masse. Et cette aporie économique des prix bas et des produits de peu de qualité est entretenue, et entretien une politique mondiale de bas salaires dans chaque pays et d’un pays par rapport à l’autre, comme l’accumulation des profits implique de toujours réduire les coûts de production, en l’occurrence les salaires, toujours pour vendre plus et moins cher.
Dans ces conditions, ce modèle de consommation de masse est préjudiciable à l’Humanité a double titre. D’abord parce que c’est un euphémisme de prétendre que l’Humanité, sans cesse confrontée à des produits de faible qualité, creuse sa tombe avec ses dents ! Ensuite, car ce modèle qui néglige ses consommateurs est incapable, sans intervention politique, ou prise de conscience individuelle de ses décideurs, d’exploiter une ressource modérément ou durablement. Sans que la concurrence et la possibilité d’une forte demande ne poussent tous les producteurs à exploiter frénétiquement la même ressource , quelle qu’elle fut, jusque sa disparition complète.
Seule la prodigalité de la Terre ayant permis jusqu’à présent de palier à l’épuisement local des ressources, en permettant d’exploiter ailleurs, dans une autre région, un autre pays, voir un autre continent la ressource qu’on a épuisée. Car ce système économique est totalement tributaire de la disponibilité de la ressource et de son accessibilité. Tous les industriels étant prêts à courir le monde pour dénicher la matière première ou les travailleurs qui lui coûteront le moins cher.
Et même lorsque la ressource devient difficile d’accès, rare et chère, le consommateur, si il est prêt à payer plus cher, préférera le plus souvent cette alternative plutôt qu’une réduction volontaire de sa consommation…
L’éveil de la conscience collective des consommateurs est un phénomène récent, sur lequel doivent s’appuyer les politiques des Etats afin de créer une économie mondiale vertueuse, gagnant gagnant, et pour le consommateur et pour les petits producteurs. Car cette nouvelle forme de consommation semble devoir réussir à influencer la production de bien de consommation de masse en imposant un impératif de qualité accrue et un cahier des charges plus respectueux de l’environnement aux industriels. Mais sans impulsion politique , il y a peu de chance que la révolution des modes de consommation individuels modifient le rapport de force entre industrie agro-alimentaire et consommateurs dans le sens d’une réduction des inégalités d’accès aux biens de consommations les plus sains et durables.
Même si vous n’en avez cure, le ridicule de votre présidence, monsieur Donald Trump, n’aura d’égal par l’ampleur que le jugement sans concessions que porteront les générations futures sur vos choix politiques.
En dépit de ce que vous pensez : le monde veut s’engager sur la voie d’une révolution des modes de consommation et de production qui, seuls, infléchiront le destin funeste que notre civilisation se réserve si elle ne change pas.
Votre attachement à un modèle d’exploitation des ressources suranné est d’autant moins défendable que vous puissiez le justifier en arguant qu’un budget trop important consacré à la lutte contre le changement climatique pénaliserait les américains les plus pauvres. Quelle blague !! Il ne devrait pas s’écouler trop de temps avant que l’Amérique ne se rende compte combien vous vous moquez d’elle .
Car si la preuve était à faire de la collusion de votre gouvernement avec l’oligarchie financière des Etats-Unis, j’espère avoir démontré ici que la preuve n’est plus à faire.
Déclaration paradoxale : ce sont les dirigeants de grande multinationales américaines qui viennent hier de condamner votre posture. Comme si, malgré l’exploitation sauvage des hommes et des ressources auxquelles leurs industrie se livrent, une partie des dirigeants américains avaient pris conscience du grand danger que la situation climatique fait peser sur l’ensemble du business mondial.
Car il n’y aura pas de redistribution de la richesse si les industriels persistent à négliger la pollution qu’engendre la production. Sans maîtrise des gazes à effet de serre, le réchauffement engendrera des inondations pouvant rayer de la carte des territoires entiers.
Aussi le devoir d’un président moderne réside essentiellement dans la préservation, le maintien et l’accroissement du bien commun, aussi bien que de sa mise à disposition de l’ensemble des citoyens.
Cela implique de légiférer pour réguler le bien privée et modérer les tentatives de monopolisation des ressources par les acteurs privés de l’économie de marché dérégulée.
Le bien commun ne doit , par ailleurs, plus être une notion restrictive à une nation. La mission historique la plus urgente des dirigeants politiques du monde étant de conférer un statut juridique au bien commun appartenant à tous les hommes et à aucune nation en particulier. Considérer les forêts , l’eau, l’atmosphère, le climat, la Terre comme le bien commun de l’Humanité est essentiel.
La mission est immense et requière la participation de la majorité des Etats, et le soutien et le consentement de l’ensemble des peuples. Pour espérer influer sur la guerre économique que se livrent les sphères industrielles et financières du monde, il faudra que puissent être ériger des remparts juridiques capables de freiner la frénésie destructrice inhérente à l’économie de marché dérégulée.
Instaurer par exemple un statut juridique universel pour les arbres, les animaux, les populations autochtones des régions menacées par l’exploitation industrielle acharnée, est primordial .
La refondation du système mondial de l’assurance permettant de débloquer des fonds allouables aux pays victimes de catastrophe climatique, durant les prochaines années, nécessite la création d’un fond commun, à la constitution duquel l’Amérique ne devrait pas se dérober.
Car, grâce à ce fond; si juridiquement nous arrivons à solidariser chaque ressources les unes avec les autres ( les forêts tropicales, les forêts primaires, telle espèce menacée, etc ) ; lorsque n’importe quelle société d’exploitation ou Etat tentera de s’approprier un bien commun universel , pour en tirer bénéfice, sans gains écologique, ou juste rétribution des populations autochtones, – allant de paire avec la constitution d’un « fond vert » par la COB 21 – c’est tout aussi bien une cour de justice internationale dévolue aux crimes et délits écologiques, qui pourrait être mise en branle à l’avenir.
En dépit de vos assertions monsieur Trump, les citoyens américains doivent être conscient de ce que la participation financière requise des Etats-Unis n’est pas une extorsion injuste, mais bien un compromis à la hauteur de la responsabilité de l’Amérique qui, triste titre de gloire, s’avère le deuxième pays au monde en terme d’émission de pollution.
Pour finir, rappelons combien la concertation des pays du monde peut être bénéfique . La régulation concertée et à l’échelle mondiale de la production des aérosols responsables de l’aggravation de ce qui fut nommé » le trou dans la couche d’ozone », il y a une décennie, aura permis la reconstitution de la couche d’ozone qui enceint la Terre. Plus personne n’en parle aujourd’hui car le problème est en voie de résolution. Il pourrait en être de même du réchauffement artificiel du climat, soyez en assuré .
Aussi, ne rejetez pas les accords de Paris sous prétexte de vouloir protéger les emplois générés par l’exploitation des énergies non renouvelables. Fonder l’économie sur l’utilisation d’énergie renouvelable et moins polluante est le défi majeur de l’Humanité du XXIème siècle. Cela générera la création de million d’emplois à travers le monde ; et constitue le seul levier humain, l’ultime chance de contrecarrer le réchauffement climatique annoncé …
Patrick Rakotoasitéra
LETTRE DU PRESIDENT HONNORIS CAUSA DE L’AFRIQUE AUX AFRICAINS
V-6 Lettre aux malgaches:
Chers compatriotes, cher monsieur Rajoanampianari,
Par ma voie, sachez que la France est infiniement désolée des malheurs récents survenus sur la Grande Ile, comme le dirait monsieur Hollande, sur l’Angleterre de l’hémisphère sud-est…
Sachez mon peuple, que aucune plaie faite à la Terre rouge n’est insoignable, et qu’il vous faudra bien le comprendre par vos coeur et de vos âmes vaillantes : pour une foi, TABATABATA, qu’assurément vous devriez croire que , bel et bien, je suis, a décidé d’accepter, pour le bien commun, de faire la Paix avec la France.
Ici, tout le monde sait que je suis un agent secret malgache ; chez vous, personne ne sait que je suis un agent secret au seul service des intérêts de notre Reine défunte, dont la vacance du trône, depuis son enlèvement par les services français et sa réduction à l’état d’ « esclave » parmi les bédouins marocains, nous aura causé bien du tord et des souffrance durant ces temps de notre indépendance, où nous souffrions, sans le savoir bien souvent, de n’avoir à la tête de la présidence malgache qu’orphelin et gredin de la Reine…
La paix étant revenue dans mon coeur, le votre, malgaches, étant depuis quatre interminables jours affligé par les effets d’un cyclone, que d’ici, depuis la France, je n’ai pu, de par ma qualité de Chaman, que modestement amoindrir, et avec quelles conséquences affreuses pour vous, j’en suis conscient… Ce cyclone doit, il faut bien que vous en fussiez conscient, être une occasion de renouveau du plus haut front de la jeunesse malgache, que ce front soit celui d’un noble, d’un bourgeois, d’un salarié, d’un crève-la-faim, d’un agriculteur, d’un pêcheur, d’un éleveur, ou même d’un prêtre, d’un non-goy, ou d’un imam…
Aussi, monsieur Rajaonampianari, si pour la reconstruction des villes, villages et infrastructure détruits, vous sollicitez une aide internationale qui nous engagerait un peu plus avant dans la pratique non vertueuse de la dette morale sans contre-partie que l’humiliation et la dérivabilité du service rendu en actions sonnantes et trébuchante dans le capital de nos entreprises, sachez :
1 que tout argent reçu devra être sur mes recommandations partagé par 1/3 : 1/3 revenant à vous-même, vos assesseurs, fonctionnaires, et prenez bien garde de les bien choisir, vos citoyens les plus méritant dans cette épreuve.
1/3 revenant à l’investissement de l’argent donné en construction d’infrastructure : pont, routes, école, commissariat, préfecture et sous-préfecture.
1/3 devant revenir sous forme d’ariar sonnant et trébuchant, également et proportionnellement réparti, c’est à dire, en fonction de l’indice DAL ( niveau d’espérance de vie en bonne santé ) – entre chaque famille sinistrée.
2 Que nous rembourserons cette aide future allouée par les bienfaiteurs public de la communauté internationale comme suit , sachant :
a/ que si la récolte de vanille est perdue pour cette année
b/ que si les traders du monde en seraient tentés, le cour de la vanille augmentant, de faire une pierre de coup, en rachetant et en redistribuant illico presto les stocks de fève de cacao, créant ainsi un sous-produit du système de ré-assurance aussi maléfique que les subprime, si le temps et encore, ici ou ailleurs, à la tempête et que les fèves en raison d’une trop forte spéculation, et ainsi de la vanille, venaient toutes deux à être livrées en retard ( bonheur des assureurs) … bref si un tel scénario peut pénaliser nos investissement à Taiwan, faites savoir, et je le crois : l’Etat français est maintenant disposé à en tenter l’expérience pour son marché noir interne, faites savoir que nous rembourserons les bienfaiteurs en GANJA , ainsi que vous a appris à la commercialiser Rajoelina-ratsiraka, ce président dj sans culture par ailleurs ….
3/ ainsi pour commencer nous souhaiterions voir affrété 25 TONNES de GANJA, du point de vue français: dans le but d’obliger le roi Mohamed 6 a n’alimenter que le marché africain , le partage de la drogue et de ses bénéfices, ayant causé trop de mort en France, quand cette Ganja d’abord assignée à consignation si le port d’arrivé est Marseille , serait bien mieux traitée si le port d’arrivée est le Havre. Au cours de l’acheminement, merci de me faire savoir par voix de presse si une autorité maritime et laquelle a mis son véto à cette transaction qui pourrait devenir courante, et source de devise pour Madagascar, durant le temps de la remise aux normes de la culture de la Vanille…
Bien à vous monsieur le Président, bien à vous mon peuple, puisse Dieu vouloir encore de nos coeurs …
PATRICK RAKOTOASITERA, 6ème beatles !
« Nous ne serons pas jugés sur un mot: mais sur un acte ! Pas sur un jour : mais sur un siècle ! » FRANCOIS HOLLANDE
» le Monde s’est mis en marche ! l’histoire arrive: l’Histoire est là! Toutes les conditions sont réunies ! Nous sommes sur la dernière marche ! Il n’y aura pas de report ! » a déclaré hier FRANCOIS HOLLANDE, d’une voix déterminée, grave et profonde de grandeur face à la tâche titanesque du travail à accomplir ; devant une assemblée de négociateurs toute ouïe, palpitante encore de l’ harassante succession de nuits et de jours sans sommeil qu’aura été cette COP 21. » le 12 DECEMBRE 2015 sera une grande date pour l’HUMANITE ! le jour du 1er ACCORD UNIVERSEL SUR LE CLIMAT ! Pour que vive la PLANETE ! Que vive l’HUMANITE ! et que se prolonge la VIE sur TERRE ! » a conclue le Président français avant l’acceptation du projet climatique 2015 par le vote unanime des 196 partis présent dans la salle du Bourget.
Au par avant, le Président de la COP 21 et ministre des affaires étrangères française, LAURENT FABIUS,ému par le gigantisme des efforts déployés pour arriver à cet instant historique, après avoir remercié le travail de terrassier du péruvien MANUEL VIDAL de la COB 20 ; et salué le courage, la détermination sans failles et l’incessante mission diplomatique à travers le monde du secrétaire générale de l’ONU, BAN KI MOON – avait rappelé les caractéristiques des ACCORDS DE PARIS.
Le PROJET est DIFFÉRENCIÉ selon les capacités financières et la situation climatiques des Pays du Monde.
IL est JUSTE, DURABLE et DYNAMIQUE pour cette raison qu’il doit préfigurer des accords financiers à la hauteur des possibilités des PAYS DÉVELOPPÉS, ÉMERGENTS, en voie de l’ETRE ou en grande difficulté, selon un MODEL ECONOMIQUE DURABLE en ce qu’il accorde PROGRÈS et TRADITION AGRICOLE LOCALE. Et suivant une DYNAMIQUE ajustable et ré-ajustable en temps réel autant que faire se pourra.
Le PROJET EST CONTRAIGNANT en ce qu’il engage l’HUMANITE, Les DIRIGEANTS POLITIQUES et ECONOMIQUES à intégrer dans les CONSTITUTIONS une JURISPRUDENCE CLIMATIQUE, afin que la notion de JUSTICE CLIMATIQUE INTERNATIONALE devienne l’horizon décisionnel de toutes décisions POLITIQUES, JURIDIQUES,MILITAIRES et HUMANITAIRES à grande échelle.
LE PROJET DES ACCORDS DE PARIS a pour objectif la limitation du réchauffement climatique moyen de la TERRE en 2100 à un niveau inférieur à 2° et autant que scientifiquement et humainement nous nous y emploieront un réchauffement limité à 1,5 °, afin que soient limité l’envahissement par les eaux des ILES du PACIFIQUE et des CARAÏBES.
le PROJET vise la réduction maximale des gazes à effet de serre au premier rang desquels le CO2, selon un processus mondiale ACTUALISABLE tous les 5 ans , et ADAPTABLE immédiatement selon l’EVOLUTION DU CLIMAT par la mobilisation de TOUS LES MOYENS TERRESTRES, NAVALS, AERIENS , TRADITIONELS et SCIENTIFIQUES que requerront les situations d’urgence absolue.
A cette fin, le PROJET, les pays doivent en être conscient préfigure UNE REVOLUTION DU SYSTEME DE L’ASSURANCE MONDIALE tant concernant la sphère virtuelle que quant au déploiement assisté « étatiquement » de son ECONOMIE REELLE, afin de répondre au mieux aux indémnisations des Etats et des sociétés pour les dommages climatiques qui seraient les leurs.
Le PROJET entend aussi pourvoir financièrement aux MOYENS alloués pour la lutte contre le changement climatique, selon un mode graduel et exponentiel devant atteindre 100 MILLIARDS DE DOLLARS à l’horizon 2020, ré-évaluable et rééchelonné après cette date en fonction de l’évaluation par la SPHÈRE DE l’ASSURANCE CLIMATIQUE des prévision de ses dépenses selon les paliers climatiques réels mesurés par la SPHÈRE SCIENTIFIQUE. devraient profiter de ce « FOND VERT »:
– tant l’agriculture traditionnelle et familiale de la grande AFRIQUE ( pays de l’océan indien compris), que l’économie agricole traditionnelle des Pays d’AMERIQUE LATINE. ce qui couvre une population de 2,5 milliards d’humains, MOYEN-ORIENT, INDE ET ASIE compris.
– que les PAYS PRODUCTEUR ET EXPLOITANT des énergie fossiles dont la DIVERSIFICATION ÉNERGÉTIQUE sera stimulée par un futur partage nécessaire des RÉVOLUTIONS ou INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES en matière d’ENERGIES RENOUVELABLES.
l’HUMANITE DOIT SAVOIR QUE L’HUMANITE tente d’oeuvrer pour la SECURITE DE LA PRODUCTION ALIMENTAIRE MONDIALE par la réalisation de NOUVEAUX ACCORDS JURIDIQUES UNIVERSELS, ce de sorte que le MONDE MULTIPOLAIRE et la COMMUNAUTE INTERNATIONALE retrouve la confiance de l’HUMANITE dans l’ouverture possible d’une AIRE DE PAIX POSSIBLE.
» si aucun d’entre nous ne peut agir seul : cela semble toujours impossible jusqu’à ce que cela soit fait » NELSON MANDELA.
UN VIEIL HOMME REVE
Un vieil homme de 74 ans, ancien secrétaire d’AMANDA DEVY et NERU, gentil comme une fleur de nénuphar, regrette comme moi que les 196 partis de la cop 21 refusent de considérer ce qui est simple : les Hommes souffrent encore de la faim quand le gaspillage des pays européens pourrait à lui seul nourrir sept fois ces populations par an…et certes, il sait que l’accord de PARIS doit avoir la ratification ou le décret de 55 chefs d’ETATS dont leurs NATIONS émettent de 55 à 70 % des gazes à effet de serre.
Hier, il m’a dit que le SYSTEME AGROALIMENTAIRE MONDIALE est responsable à lui seul de 47 à 57 % des émissions de CO2 mondiale. Là réside le point d’achoppement et d’entente possible des 196 partis en présence à la COP 21, selon lui.
Et il ne sera pas difficile à l’EUROPE, LES ETATS-UNIS, LA RUSSIE, L’INDE, LA CHINE, LE CANADA, LE BRESIL, L’AUSTRALIE, LES PAYS DE L’OPEP de s’entendre sur une aide de 100 milliards alloués au » FOND VERT » chaque année et en fonction du résultat annuel de leur taux de croissance de leur PNB respectif, car ces 100 milliard peuvent être autant des aides fiduciaires, que des envois de vivres excédentaires gratuite en cas de famine, que des soutiens particulier à des projets écologiques, que des avances de ressources allouées à des laboratoires écologiques privilégiant le développement durable et l’économie locale qui seront les prémisses de leur propre désinvestissement futur de leur dépendance aux énergies fossiles, par nature non illimitée.
Ainsi ce vieil homme m’a dit qu’un COMITÉ CENTRALE DU FOND VERT doit recenser les préférences des PAYS CONTRIBUTEURS aux destinataires de leurs fonds, et en la matière il est préférable de respecter la logique du locale , d’abord aider ses propres populations locale et autochtones et dans les « laboratoires écologiques étranger », les anciennes colonies , ou adversaires économiques par exemple : développer des partenariats ou la TRANSPARENCE et le RESPECT DES RECHERCHES DES SCIENTIFIQUES, comme les DESTINATIONS DES FONDS NE DOIVENT PAS ETRE DÉVOYÉS et demeurer parfaitement TRANSPARENTS.
Le vieil homme m’a dit qu’il y aurait des reculs, des hésitations, mais que si le problème est traité micro et macro-économiquement l’ESPECE HUMAINE pourra relever ce défit que DIEU lui impose.
Les lois de l’ECONOMIE étant pour partie intangibles : l’ouverture de la conscience du CONSOMMATEUR sera cruciale, c’est cette conscience mondiale connectée qui diffusera l’information et les participations des intellectuels, des religieux, des peuples premiers, des victimes climatiques, des philosophes, des scientifiques NON DEVOYEES à la résolution du problème climatique.
Le vieil homme m’a rappelé également cette fable du lion pris dans un filet dont un rongeur grignote les liens pour le libérer… Il m’a dit que les animaux nous aideraient pour peu que nous ne leur réservions pas ce seul destin qu’est la mort croissante des espèces terrestres qui seraient la prémices de notre propre extinction.
J’ai quitté ce soir ce vieil homme bouddhiste, serein : Et maintenant moi aussi je crois en l’horizon des bonnes volontés d’un soleil qui se penche dans l’azur de l’œil humain pour lui transmettre sa force magico-mystique et profondément physiquement compréhensible aussi…
BONNE REUSSITE MONSIEUR LAURENT FABIUS , JE CROIS EN VOTRE CLAIRE-VOYANCE.
PATRICK RAKOTOASITERA