Avec la peinture à l’huile, tout est possible
Voici une séance de peinture qui s’annonçait bien. Une lumière correcte et une envie de peindre appréciable. J’entame la carnation du personnage le plus âgé de ma représentation et très vite je me suis rendu compte combien je m’étais fourvoyé à tout vouloir peindre au pinceau zero.
L’étape intermédiaire ne m’encourage ait pas plus. Mon sujet était bariolé comme une peinture impressionniste involontaire… Je persistais quand même dans mon erreur. Au final une fois estompée, la peinture est comme pleine d’embu, cette coloration marron qui survient quand faute de maîtrise toutes les couleurs s’emmêlent. Et je suis d’autant plus déstabilisé que j’ai mal placé la lumière sur le corps de la mère de Cain. Résultante de la spécificité de ma démarche : je ne fais pas de travaux préparatoires pour jauger des couleurs et des tonalités finales, donc il est des moments où vous avez beau tout envisager, le motif vous échappe. Tout est donc à recommencer. Fort heureusement, la peinture à l’huile vous en laisse toujours la possibilité.
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